Cameron et la « révolution éducative »

Une réforme qui donne une plus grande liberté aux établissements scolaires.

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David Cameron (Crédits : UK Home Office, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

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Cameron et la « révolution éducative »

Publié le 12 juillet 2015
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Par Delphine Gondebert
Un article de Trop Libre

David Cameron (Crédits : UK Home Office, licence Creative Commons)
David Cameron (Crédits : UK Home Office, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

Lors des élections législatives d’avril 2010, le parti conservateur, accompagné de son leader David Cameron, avait promis de réformer le système éducatif anglais par la création de « nouvelles écoles ». Ces « nouvelles écoles » appelées free schools s’inspiraient des réformes scolaires suédoises et du mouvement des charter schools aux États-Unis. Par cette réforme, la volonté du Premier ministre anglais était d’améliorer la qualité de l’enseignement et du niveau des élèves en installant une concurrence saine entre les établissements. Dans ce nouveau modèle, les équipes éducatives et de direction disposent d’une plus grande liberté dans la gestion et l’organisation de leurs établissements. La réforme devrait permettre de résoudre le manque de places des écoles anglaises.

L’historique d’une réforme attendue

Lancée en 2010, la réforme éducative de David Cameron a été mise en place dès la rentrée scolaire 2011 malgré une vive opposition des syndicats d’enseignants. Elle a permis une forte déconcentration de la politique éducative en privilégiant une gestion locale, contre une gestion gouvernementale qui prévalait auparavant. Aspirant à une plus grande autonomie des établissements scolaires, David Cameron a lancé un programme de free schools auquel parents, enseignants, associations ou autorités locales pouvaient postuler afin de créer et gérer une free school. Subventionnées par le gouvernement tout comme les écoles d’État, les free schools permettent aux fondateurs de ces écoles d’innover dans leurs pratiques pédagogiques tout en respectant les grandes lignes définies par l’État sur le contenu des enseignements. Pour David Cameron, « le principe le plus important reste celui de la diversité (…) un autre principe clé est celui du choix. » (février 2011, Daily Telegraph) ; diversité du personnel enseignants et des élèves qui s’accompagnent pour les parents du choix de l’école de leurs enfants.

L’autonomie et la concurrence : les deux maîtres mots de la révolution éducative

Indépendantes des autorités locales, les free schools sont des établissements autonomes dans les choix pédagogiques et logistiques. Elles sont libres dans la gestion de leurs budgets, de l’organisation des programmes scolaires, des recrutements et rémunérations du personnel ainsi que dans la modification du calendrier scolaire (durée d’une journée d’école et nombre de jours travaillés par année scolaire) : cette nouvelle école est une vraie révolution dans l’organisation du système éducatif anglais. Ces établissements autonomes doivent permettre l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le développement des projets créateurs et innovants portés par les acteurs de chaque école.

Dès lors, une véritable concurrence entre établissements s’est mise en place. Celle-ci doit permettre une amélioration générale du niveau scolaire, tant des établissements que des élèves. Cette concurrence s’accompagne de l’émergence de partenariats entre ces établissements et des entreprises ou organisations extérieures, qui participent au budget de l’école et à son prestige.

Ce nouveau système éducatif permet une plus grande autonomie des établissements scolaires, libres dans leurs choix pédagogiques. Cette indépendance grandissante s’accompagne aussi d’une rationalisation des financements et d’une saine émulation entre établissements.
Avec 60% de free schools dans le secondaire et 112 nouvelles ouvertures d’écoles pour l’année scolaire 2015-2016, l’Angleterre a su transformer l’essai de sa réforme éducative.

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  • Quel différence de paradigme hallucinant avec le centralisme autoritaire à la française….

    Nos gouvernants sont des paranos et des pleutres.

  • Inimaginable en France. Les moindres mesures de décentralisation

    • Suite:
      Les moindres mesures de décentralisation ne sont qu’un prétexte pour créer plus de postes et augmenter les dépenses des différentes institutions… Sans parler de la levée de bouclier dès qu’on parle de toucher au système éducatif.

  • Un petit bémol à ce panégyrique de la liberté scolaire, aussi pertinent que justifié. La cohérence interdit de parler d' »innovations » pédagogiques pour désigner le retour, ô combien salutaire, vers des pratiques éprouvées depuis des lustres. La combinaison gagnante autonomie-pluralisme était déjà la clé de voûte du Plan d’Instruction publique de Condorcet, ses « Cinq Mémoires » publiés en 1791. C’est idéal-type du modèle éducatif libéral, qui ne vit jamais le jour en France pour incompatibilité avec la passion totalitaire de notre pays pour l’égalité et le dirigisme étatique. Condorcet misait sur la dynamique de la diversité des inégalités naturelles, la méritocratie et l’élitisme républicains, concepts honnis par la secte pédagauchiste qui règne rue de Grenelle depuis la Libération.

    Pour vaincre les délires de leur école « progressiste », il n’y a qu’un seul remède, « rendre l’école à l’école », et la retirer des griffes des Diafoirus, Frankenstein et autres Mabuse, qui ont anéanti les apprentissages et vidé les contenus disciplinaires, par anti-élitisme et bourgeoisophobie.

  • Oui, c’est vachement intéressant!

    Et, enfin positif, dans un monde, l’enseignement, où la liberté luttera contre l’uniformisation (bien loin de l’utilisation de l’uniforme qui est « égalitaire », « anti différenciation » ou « anti-discrimination », habituel dans les pays anglo-saxons autant que rejeté en France! Pourquoi?).

    La liberté pédagogique réjouira les enseignants dynamiques, motivés car pleins d’idées, et désolera les « fonctionnaires de l’enseignement » dont le travail était clairement défini, répétitif et borné, sans investissement personnel exigé!

    Je crois que dans nos valeurs communes européennes, il appartient, cependant à une autorité centrale, compétente nationale, de déterminer, indépendamment des forces au pouvoir, de dire le minimum d’acquis après un certain nombre d’années d’études (appellation actuelle: « cycle »), afin de ne pas permettre à n’importe quelle école de vendre n’importe quelle soupe, sans un minimum vérifié de connaissances et d’usage par les élèves, d’acquis! nécessaires pour passer à l’étape suivante?

    Exigence étatique régalienne justifiée.

    Pour le reste, que l’on fasse le mieux qu’on peut, comme chacun des enseignant l’entendent, fort du vécu des erreurs et des limites du passé, dont il déplorait sa limitation de liberté.

    Et que chaque prof ajoute bien sa touche personnelle (de l’ordre de la « vocation », motivation « affective », qui veut partager au mieux son savoir (le « programme obligatoire ») mais aussi enseigner une façon de penser et de réfléchir qui fait que, nous-tous, nous pensons que l’un ou l’autre de nos profs nous ont généreusement « marqués » (car ils nous ont beaucoup donné d’eux-mêmes) et que nous ne pourrons jamais oublier comment ils sont restés comme une « référence » importante, dans notre façon d’aborder notre parcours et notre vie!

    À ceux-là, qu’enseigner redevienne leur passion, bien sûr que oui!

    Et si un système libre d’inscription dans les écoles, sans contraintes géographiques ou autre déterminantes, sélectionne naturellement les écoles à fermer et celles à agrandir: 1000 fois oui pour cette compétition pour apprendre dans l’enthousiasme sans démagogie ni soumission à un système syndical qui squatte l’administration de ce ministère! (« fonctionnaire » est le métier le plus représenté à l’assemblée nationale, et « enseignant » (forcément « détaché », le plus représenté parmi ces fonctionnaires!). Bref, aucune chance pour que la France imite D.Cameron!!!

    • « Exigence étatique régalienne justifiée. »

      Je suis sceptique, souvent l’instruction publique sert de prétexte à l’endoctrinement. Un groupe de pression avec un haut parleur qui crache suffisamment peut faire entrer n’importe quoi dans le programme scolaire, même si c’est de la bullshit.

      • C’est bien la nuance:
        « autorité centrale, compétente nationale, de déterminer, indépendamment des forces au pouvoir, de dire le minimum d’acquis ».
        Par exemple: à 12 ans « lire, écrire, calculer correctement + une 2de langue »: ce ne serait déjà pas mal!
        Et j’ai bien conclu par: « Bref, aucune chance pour que la France imite D.Cameron!!! »

        • Pas besoin de ça.
          Il me semble qu’il est plus simple (plus juste et plus efficace aussi) de laisser aux parents la liberté de déterminer avec leurs enfants et leurs écoles l’objectif qu’ils veulent.
          A priori la grande majorité demandera que les enfants sachent lire et écrire et compter correctement. Mais étant directement au contact, cette exigence proche de celle de l’État sera suivi d’effets, au contraire de cette dernière.
          Les seuls domaines régaliens sont ceux où le marché libre (l’interaction sans autre contrainte que le respect de la propriété des autres et des contrats signés) peine à fournir un prix. Sécurité/sureté, justice et relations internationales sont grosso modo les seuls domaines que l’État (ou un proto-État, ou un quasi-État) peut gérer plus simplement qu’un marché . Toute intervention dans un autre domaine viole le principe de subsidiarité et correspond en bonus à une perte de liberté des citoyens et une perte d’efficacité.

  • Et comme aux USA et en Suède, on a va observer un échec cuisant. En fait, les solutions de Cameron (concurrence, privatisation) seraient intéressantes si elles n’avaient pas déjà été tentées régulièrement depuis plus d’un siècle et n’avaient pas à chaque fois échouées. Cela existait déjà en Angleterre en 1862 pendant 30 ans et cela fût un échec. Cela a existé également en 1969 sous Nixon, cela a duré 3 ans quand l’administration s’est rendu compte de l’échec, puis ensuite sous Reagan, là encore échec. Plus récemment, on peut lire la volte face de Diane Ravitch conseillère de Bush père à l’éducation qui dénonce les chèques éducation, les charters school et les évaluations biaisées auxquelles elles donnent lieu. On peut lire également Sol Stern membre du Manhattan Institute, think tank notoirement libertarien, qui, après avoir défendu pendant longtemps les chèques éducation s’est rendu à la réalité (il cite notamment l’exemple du Milwaukee et le compare au Massachussets). On peut également observer les résultats de la Suède à PISA, PIRLS ou TIMSS la baisse de performance est visible. A lire sur la Suède S. Wiborg, « Swedish Free Schools : Do they work ? », Centre for Learning and Life Chances in Knowledge Economies and Societies- Research Paper, no 18, 2010. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/05/05052015Article635664068906387108.aspx

    Pus généralement, l’enquête PISA ne montre aucune corrélation positive entre concurrence te performance, ce serait m^mee plutôt le contraire.

    • L’article que vous mentionnez a un fort biais franco-français. Mentionner directement le rapport de l’OCDE aurait été plus logique…

      La France se trouve dans quadrant « below-average performance in mathematics & below average equity in education outcomes » là où la Suède se trouve dans « below-average performance in mathematics & above average equity in education outcomes ». L’Etat n’est donc pas la solution.

      Le rapport pointe essentiellement des problèmes de recrutements de professeurs et des problèmes de discipline des élèves (et ce dernier est probablement lié à l’interdiction par la loi de gifler ses enfants…)…mais que dire de la France où on recrute dans certaines académies des aspirants professeurs qui ne sont même pas fichus d’obtenir la moyenne à un concours ?

      http://www.oecd.org/edu/school/Improving-Schools-in-Sweden.pdf

      • regardez la chute des performances de la Suède à PIRLS et TIMSS à partir des réformes de libéralisation des années 90. dans le dernier rapport PISA, on s’aperçoit qu’il n’y a aucune corrélation entre autonomie en ressources et performance.

        Enfin, concernant le recrutement des enseignants, calamiteux depuis la réforme Sarkozy-Chatel, regarder la moyenne n’a pas grand sens. Un concours n’est pas un examen. Je vous rappelle tout de même qu’il faut aujourd’hui un master pour être enseignant.

        • Regardez la Suède en détails:
          Les free schools ne représentent que 20% des élève et les résultats PISA des free schools n’ont pas baissé.

          Les résultats PISA sont dus au nouveau programme ultra gauchiste instauré dans les écoles publiques.

          Cherchez le chiffre d’écoles privées en primaire au USA vous allez être très étonné.

          • le chèque éducation concerne toutes les écoles.

            • j’ai du mal à comprendre votre logique : qu’est ce qu’a a voir le chèque avec les écoles publiques ?

              • le chèque éducation est une mesure de libéralisation qui permet à chaque individu de chosir l’école. A cela s’ajoute une autonomie énorme pour les chefs d’établissements qui peut recruter et licencier comme il souhaite son personnel. Valable dans toutes les écoles.

                • Mais au moins, le choix est possible avec le chèque éducation.
                  Enseignant?

                  • le choix dans la mesure des places disponibles et de la proximité des écoles ! Finalement le choix reste plus théorique que pratique, ce qui explique pourquoi on observe une hausse de la ségrégation en Suède.

                • Oui et seulement 20% des suédois ont fait le choix du privé ce qui démonte complètement votre argumentation de totale mauvaise foi.

                  Aucun de vos arguments ne tient la route.

                  Il y en a marre de cette propagande du mensonge.

    • Antonino, t’en a pas marre de tes ficelles rhétoriques à la noix ?
      Opposer le privé et le public n’a pas de sens, les écoles sont toutes publiques, au sens de l’accueil, et toutes privées, au sens de la direction. sur ce dernier point les les école « publiques » sont même bien plus « privées ».
      Ce qui a du sens, c’est d’opposer le centralisé contre le décentralisé, et le libre contre le forcé.

      Le forcé marcherait mieux que le libre ?
      admettons.
      Mais dans cette logique pourquoi laisser encore autant de liberté aux gens ? liberté de se loger (puisque ça détermine l’école de secteur), de choisir des options, etc.
      ça marcherait mieux sans toutes ces libertés ?

      • celui qui manie avec brio la rhétorique vaseuse, c’est bien vous avec votre refus de distinguer privé et public.

        Concernant ce qui marche ou plutôt ce qui ne marche pas, j’ai déjà cité les sources.

        • merci pour le brio mais c’est trop d’honneur. C’est facile puisque c’est la réalité qui fait tout le travail : la seule différence entre le « public » et le « privé » c’est que du point de vue des parents le second est libre alors que le premier est forcé (vous êtes tout au plus dispensé de « profiter » du service, pourvu que vous le payiez quand même)
          il y a une autre différence, mais c’est le contribuable qui la voit : à service égal (voire inférieur), le « public » français coûte moitié plus le « privé ». La différence n’est pas perdue pour tout le monde, c’est une autre raison pour dire que le « public » est en réalité privé (au sens : lucratif), au profit de ces profiteurs.

          bien sûr que le « privé » ne marche pas bien. Rien ne marche jamais parfaitement. Ainsi par exemple on peut opposer aux bons résultats du Japon et de la Corée le prix payé en compétition féroce et en suicides d’élèves.
          la question n’est pas là.
          la question est : l’obligatoire marche-t-il mieux ? si oui, soyons logique, et mettons la démocratie et la liberté à la poubelle au profit de l’ordre, de la discipline, et de l’esclavage. Vous allez protester, et vous aurez raison. Mais comment allez vous sortir de cette contradiction ?

          • concernant l’étude de l’iFRAP à laquelle vous pensez, ce n’est pas la moitié mais 1/3. Ensuite comme je l’ai déjà rappelé la différence de coût (au-delà des doutes sur la méthodologie de l’IFRAP, notamment la prise en compte ou non prise en compte pour le privé du coût de l’administration (rectorat, inspection académique car ils gèrent aussi le privé)), elle s’explique assez facilement : d’abord le privé n’a pas une obligation de « maillage » du territoire, il s’installe là où il veut, tandis que le public entretient des écoles avec peu de classes et d’élèves (vous pouvez vouloir les supprimer mais allez dire ça aux parents vous serez bien reçu….), le privé effectue une sélection « économique » volontaire ou non, il n’existe quasiment pas de classes pour élèves en grande difficulté ou handicapés dans le privé (CLIS, ULIS, IME, ITEP, SEGPA) qui nécessitent un investissement supplémentaire, par exemple.

            Ensuite, vos raccourcis sur l’obligation sont délirants. Dans une société libre il existera toujours des obligations comme celle de ne pas voler. je vous fais remarquer qu’en général l’existence d’un service public permet au contraire un accès à tous que ne permettrait pas nécessairement un service soumis au marché.

    • ce commentaire trahit l’ignorance de ce qui se passe sur le terrain
      Lorsque l’état fout la paix à des BONS profs, tout va bien, quand il n’est plus fichu d’avoir des enseignants compétents par baisse des exigences, pas de miracles!!!

    • de la ségrégation en suède ? comme est-ce possible ? la Suéde ne serait-elle plus exclusivement peuplée de blondes collectivistes protestantes tenant les clefs de la maison ? il pourrait y avoir, selon les quartiers, entre 10 et 50 % d’enfants dont les parents ne sont ni suédois ni même européens ?
      et ça pourrait avoir un lien avec des difficulté à l’école ? …. rhooooo
      quel scoop …

      • la ségrégation peut exister dans un pays peuplé sans immigration, entre familles pauvres et familles aisées. Vous avez de drôles de préjugés.

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