4 leçons sur le divorce entre Europe et Grèce

L’Europe joue sans aucun doute sa survie.

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Tsipras credits Lorenzo Gaudenzi (CC BY-NC-ND 2.0)

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4 leçons sur le divorce entre Europe et Grèce

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Publié le 7 juillet 2015
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Par Michel Faure.

Tsipras credits Lorenzo Gaudenzi (CC BY-NC-ND 2.0)
Tsipras credits Lorenzo Gaudenzi (CC BY-NC-ND 2.0)

 

1. L’austérité, on en fait ce qu’on veut. On peut garder, comme les Grecs, une fonction publique surdimensionnée, un budget militaire déraisonnable, un système de retraites qui va droit dans le mur, un système fiscal inopérant et inéquitable, on peut décider de tenter de réduire les déficits en accablant d’impôts le seul cercle étroit du secteur privé et l’essentiel de la classe moyenne ne relevant pas de l’administration publique, et ainsi ne fabriquer que de la récession, des faillites, du chômage et de la pauvreté. On peut également traiter ceux qui malgré tout vous aident encore de « terroristes », mais cela n’aide pas vraiment à trouver une solution. Laquelle s’appelle la croissance.

On peut aussi faire de la rigueur l’instrument d’une reconstruction vertueuse d’un système à la dérive et renouer avec cette croissance. Élargir la base fiscale et réduire la charge des impôts des secteurs les plus productifs et créateurs d’emplois, réduire la surface du secteur public et le montant des dépenses publiques, éliminer la corruption, libérer le marché du travail de ses archaïsmes et s’ouvrir aux investissements étrangers. C’est ce qu’ont fait l’Irlande, l’Espagne et le Portugal. Ce n’a pas été un chemin facile, mais il a conduit au retour à la croissance.

2. L’Europe, dans sa dernière proposition à la Grèce, a incité le pays à s’ouvrir à la modernité bien plus qu’à l’austérité. Pour réduire le déficit budgétaire de la Grèce, elle demandait une augmentation temporaire du taux de base de la TVA à 23% (incluant les restaurants), avec un taux réduit à 13% pour l’alimentation, l’eau, l’énergie et le secteur hôtelier, et un troisième taux super-réduit de 6% pour les médicaments, les livres et le théâtre. Les créanciers ont également incité Athènes à moderniser sa fiscalité en supprimant les avantages réservés aux agriculteurs, aux armateurs et aux habitants des îles, en augmentant les taxes sur les assurances, en portant de 26 à 28% le taux d’imposition des sociétés et en simplifiant l’impôt sur le revenu. Les dernières propositions insistent sur la lutte contre la fraude, la réduction du budget de l’armée d’au moins 400 millions d’euros, un impôt sur les bateaux de luxe et un âge de la retraite amené à 67 ans avec quelques exceptions pour les travaux pénibles et les mères d’enfants handicapés. Elles consistent également à demander aux autorités grecques de décourager les départs anticipés à la retraite, préconiser une réforme des rémunérations du secteur public basées sur le mérite et la performance, l’autonomie de l’administration fiscale, une amélioration de la réglementation des faillites, l’adoption des meilleures pratiques européennes en matière de droit du travail, la sauvegarde de la concurrence et, enfin, un engagement sur un plan de privatisations.

De la rigueur, certes, mais surtout des réformes de modernisation et une promesse d’avenir. C’est à ce plan que la majorité des électeurs grecs a répondu « non ».

3. C’est son droit démocratique le plus absolu. C’est son droit de rejeter une proposition raisonnable, modérée et modernisatrice, susceptible de renouer bientôt avec la croissance sans laquelle il est impossible de sortir de la crise.

Mais la démocratie n’est pas une exclusivité grecque. Les contribuables européens ont aussi leur mot à dire, car c’est leur argent qui est en jeu. Ils sont en droit de penser que les options qui restent désormais aux Grecs – la fuite en avant de la dépense publique, l’approfondissement d’un socialisme étatiste cherchant l’équilibre par l’impôt et non par le déblocage des archaïsmes économiques et sociaux – ne feront qu’aggraver la crise dans laquelle se débat le pays. Dans ces conditions, la poursuite de l’aide à la Grèce (en dehors de l’éventualité d’une aide humanitaire) encouragerait Athènes à poursuivre une politique inadaptée, et sa crise deviendrait alors la crise de la zone euro toute entière.

4. La solidarité européenne repose sur l’idée d’une convergence de la bonne gouvernance et les vertus des réformes. Elle est toujours une construction en devenir, un consensus sur l’économie de marché, sur la libre concurrence et la rigueur budgétaire. Par sa réponse négative au référendum du 5 juillet, la majorité des électeurs grecs s’est détachée de ce consensus. L’Europe n’a pas à se laisser entraîner dans cette dérive, elle doit s’en prémunir.

La poursuite du soutien aux populistes grecs donnerait une légitimité nouvelle aux populismes européens et à leurs propositions aussi radicales qu’irréalistes. Si nous sommes solidaires des errements du gouvernement grec actuel, nous serons responsables de la montée en puissance de mouvements comme Podemos en Espagne, du Front National et du Front de Gauche en France, pour ne citer qu’eux. Nous pourrons alors dire adieu à l’Europe, à l’euro, à la croissance, au grand marché, au libre commerce, aux illusions de la paix durable et de l’harmonie, adieu à la démocratie continentale.

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  • la montée en puissance du FN est commencé depuis quelques année et n’a rien à voir avec le non des grecs à l’austérité ;

    • Ce n’est absolument pas ce qui est dit par l’auteur ! L’auteur explique que si on soutient la Grèce dans ce virage populiste, le message envoyé aux autres populistes sera qu’ils pourront compter sur elle pour succomber à leurs désirs.

  • La « solidarité » européenne n’est qu’un moyen d’asservir les nations.
    Pour la bureaucratie européenne, la nation est le mal absolu, qu’il faut détruire.
    La monté des populismes en Europe n’est que la réaction à ce projet européen.

  • « un budget militaire déraisonnable » je ne suis pas d’accord, la Grèce est un pays gangrené par l’extrémisme et qui risque de tomber dans une guerre civile, alors elle a plutôt intérêt à avoir une bonne armée (ainsi qu’une bonne police). Perso, je dirais plutôt que ce sont la plupart des pays européens qui dépensent trop peu pour la défense (qui est une fonction régalienne).

    • Oui et cela se voit dans la « guerre » contre les islamistes.

    • Entièrement d’accord.
      Seules la France (et encore, de moins en moins) et la Grande-Bretagne maintiennent un outil de défense à un niveau à peu près acceptable.
      La solidarité européenne devrait jouer sur ce point aussi.

    • D’accord sauf pour des blindés comme comme les panzers. Il me semble que la Grèce en avait acheté plus d’une centaine.

      Et que problème, elle n’avait pas le droit de renoncer à l’achat car liée à un contrat.

    • « je ne suis pas d’accord, la Grèce est un pays gangrené par l’extrémisme et qui risque de tomber dans une guerre civile,

      Son armée c’est tout d’abord contre son annemi historique, la Turquie.

  • je ne vois pas comment un libéral peut défendre les propositions des créanciers. Les exigences des créanciers de la Grèce ont bcp de choses qui feraient belle figure dans un programme de gauche, comme la taxation du Capital, la hausse de l’impôt des sociétés, l’impôt sur le luxe, l’impôt de solidarité, plus de progressivité, des soins de santé à bas prix, etc.
    http://online.wsj.com/public/resources/documents/reform.pdf
    De toute facon, la Grèce est un cas désespéré, cela ne sert à rien de tenter de la moderniser

  • Idée reçue et bobard médiatique : Annuler la dette grecque : 636 € par Français ?
    Le discours officiel sur la Grèce

    « Il n’est pas question de transférer le poids de la dette grecque du contribuable grec au contribuable français » (Michel Sapin, ministre de l’Économie, Europe N°1, 2/02), « une ardoise de 735 € par Français » (Le Figaro, 8 janvier), 636 € selon TF1 (2 février).

    Pourquoi c’est faux ?

    La France est engagée à la hauteur de 40 milliards € par rapport à la Grèce : une petite partie a été prêtée à ce pays dans le cadre de prêts bilatéraux, le reste (environ 30 milliards d’euros) étant apporté en garantie au Fonds européen de solidarité financière [1] (FESF), lequel a emprunté sur les marchés financiers pour prêter à la Grèce.

    Dans les deux cas ces prêts sont déjà comptabilisés dans la dette publique française (environ 2000 milliards €). Leur annulation n’augmenterait donc pas la dette.

    La France devra-t-elle débourser ces sommes en cas d’annulation de la dette grecque ? Non, car en fait, la France, comme la plupart des pays, ne rembourse jamais vraiment sa dette. Lorsqu’un emprunt vient à échéance, la France le rembourse en empruntant de nouveau. On dit que l’État fait « rouler sa dette ».

    La seule chose que perdraient les contribuables français, ce sont les intérêts versés par la Grèce, soit 15 € par Français et par an [2].

    La BCE pourrait résoudre facilement le problème de la dette grecque. Elle pourrait rayer d’un trait de plume les 28 milliards qu’elle détient. Elle pourrait racheter aux institutions publiques (États, FESF) les titres grecs qu’ils détiennent, et les annuler également. Ou bien les transformer – comme le demande la Grèce – en obligations perpétuelles, avec un taux d’intérêt fixe et faible, et pas de remboursement du capital. De toute façon une banque centrale ne court aucun risque financier puisqu’elle peut se refinancer elle-même par création monétaire.
    Quelles leçons pour la France et l’Europe ?

    En France aussi la dette publique est insoutenable et ne pourra pas être remboursée. Les taux d’intérêt sont très faibles aujourd’hui ? Oui, mais c’est parce que la France mène une politique d’austérité qui plaît aux marchés financiers. C’est aussi parce que les investisseurs financiers ne veulent plus courir le risque d’investissements dans le secteur productif. Pour en finir avec cette politique en France et en Europe, il faudra aussi alléger le poids des dettes, d’une façon ou d’une autre : restructuration, remboursement partiel par un prélèvement exceptionnel sur les grandes fortunes, annulation partielle… toutes les hypothèses doivent être étudiées et faire l’objet de choix démocratiques.

    En résumé :

    GLOIRE AU COURAGE LUCIDE DU PEUPLE GREC

    Le peuple grec donne l’exemple à l’Europe et au monde.

    Avec courage et lucidité le peuple grec a rejeté l’ignoble diktat de la finance internationale et européenne. Il a remporté une première victoire en affirmant que la démocratie n’existe que si elle sait se placer au service du progrès social. Il a démasqué la farce démocratique qui accepte de se soumettre à la dégradation des conditions sociales exigée par la dictature de la finance.

    Honte aux gouvernements européens.

    Honte à tous ceux qui ont accepté que la « troika » représente les peuples européens. Honte aux gouvernements qui ont placé à la présidence de « leur Europe » un fonctionnaire luxembourgeois au service d’un paradis fiscal, placé à la direction de leur « banque centrale » un individu qui fait carrière chez Goldman and Sachs, la banque associée à toutes les crapuleries financières du siècle, placé à la tête du FMI une bonne élève incapable de comprendre autre chose que ce qu’on lui a enseigné. Il ne s’agit pas d’hommes et de femmes politiques, de quelque bord qu’ils soient, mais seulement d’individus méprisables.

    La Grèce héroïque s’était libérée par elle-même des fascistes italiens et des nazis allemands. Honte à madame Merkel dont le gouvernement ignore que le peuple grec a droit à des réparations.

    La lutte continue. L’Europe des milliardaires de la finance n’entend pas renoncer à son objectif : massacrer le peuple grec.

    Les peuples européens doivent prendre la mesure de leurs responsabilités. Avec Podemos, le peuple espagnol a donné un autre signal du réveil. Aux Français, aux Allemands, aux Britanniques et aux autres peuples du continent européen de comprendre que le combat du peuple grec est le leur.

    • « Oui, mais c’est parce que la France mène une politique d’austérité qui plaît aux marchés financiers » Il faudra m’expliquer quelle politique d’austérité, il y a en France ? Il y a juste une diminution de la croissance des dépenses publiques.
      « Honte à madame Merkel dont le gouvernement ignore que le peuple grec a droit à des réparations » Bon, manifestement, vous n’avez pas compris que ce n’est pas l’Allemagne qui est le plus dur avec la Grèce mais les pays pauvres (pays baltes, slovénie,…) qui ont fait bcp d’efforts et qui n’acceptent pas de payer les grecs.
      Vous avez une drôle de notion de la solidarité: des pays plus pauvres que la Grèce doit payer pour eux.
      Arrêtez d’être hypocrite, vous voulez payer pour la Grèce, très bien, evoyez un chèque au ministère des finances grec.
      « L’Europe des milliardaires de la finance  » Vous connaissez Peter Kažimír ?? c’est le ministre des finances slovaque, il est membre de l’aile gauche du parti social démocrate. Donc, c’est un homme plutôt proche idéologiquement de Syriza, pourtant, il a descendu Syriza et a sévèrement critiqué ce parti. On ne peut pas l’accuser d’avoir un parti pris idéologique comme Syriza, vous feriez bien de regarder ce qu’il dit sur Syriza. La gauche des pays pauvres (pays baltes, slovaquie, italie,…) ainsi que de l’Allemagne n’a aucune compassion envers Syriza, ils en ont plus que marre de ce parti qui n’a plus aucune crédibilité.

      Il est hors de question que les créanciers annulent la dette grecque, ce serait suicidaire (ce serait un appel aux autres peuples à voter pour les partis populistes et à faire du chantage).
      Les Grecs ne sont pas contents de l’UE: très bien qu’ils fassent un défaut de paiement et sortent de l’euro.
      Là, je dirais qu’ils sont courageux. Car, là, se plaindre des méchants européens tout en voulant que ceux ci les financent, vouloir rester dans l’euro tout en refusant de respecter les règles est incohérent

    • Quand j’ai vu les Grecs danser après le référendum, j’ai pensé a cette réplique de Gladiator, « ,il va leur apporter la mort, et ils vont l’aimer pour ca ».
      A mon avis , on va vers des temps intéressant.

    • votre commentaire est exactement l’inverse du bon sens.
      quand quelqu’un parle du diktat de la finance, cela ne sert à rien de continuer à parler avec lui. Vous savez la finance n’est pas une personne ? je vous conseille de lire ceci: http://www.contrepoints.org/2011/10/28/52807-la-finance-cest-nous

      Podems, vous parlez du parti chaviste ?? regardez un peu le Vénézuela aujourd’hui, ce pays a été complétement détruit par le chavisme.
      Marrant, d’ailleurs, le chavisme a crée une oligarchie de proches de Chavez, tous très riches et qui ont desjolies villas à Miami (alors qu’ils haissent les USA).
      En plus, évitez de parler de démocratie, quand on soutient un parti comme Podeoms, on ne peut pas se dire démocrate. La démocratie n’existe que si elle est au service du progrès social: dites , plutôt, vous n’êtes démocrate que si la démocratie va dans le sens de votre idéologie dépassée ? Vous parlez comme les dirigeants communistes à l’époque de la guerre froide, vous n’avez pas vu ce qui s’est passée ?
       » remboursement partiel par un prélèvement exceptionnel sur les grandes fortunes » le désastre de l’impot à 75% ne vous a pas suffi de lecon.

    • En résumé : ne nous inquiétons pas de n’être pas remboursés, de toute façon nous ne rembourserons pas non plus. C’est voir les choses par le petit bout de la lorgnette, le problème n’est pas la dette, mais le crédit, c’est à dire notre crédibilité quand nous affirmons que nous paierons ce que nous devons (dette ou transaction quelconque). Si nous perdons notre crédibilité, parce que nous avons dépensé ou prêté nos avoirs sans espoir de retour, personne ne nous fera crédit. Quand nous voudrons rouler la dette, on nous demandera des taux à 14% comme pour la Grèce. Si nous voulons acheter du pétrole ou de l’acier, on nous demandera de payer d’avance et dans une monnaie reconnue par le fournisseur, pas dans celle de notre choix. Les 40 Mds que nous avons mis à cautionner les Grecs, plus ceux que nous y avons mis via le FMI, plus quelques autres broutilles pour permettre l’ELA, ont disparu officiellement ce week-end du patrimoine dont nous affirmons qu’il cautionne nos propres emprunts.

      Vous pouvez toujours agiter de grandes idées, totalement farfelues d’ailleurs à propos d’une prétendue austérité en France, mais nous vivons de bonne soupe et non de beau langage. Nous empruntons à la BCE à 1.2% au lieu de 4 il y a quelques années, mais nous devrons rembourser 20% de plus si l’on compte en dollars ou en yuans. Vous proposez d’aller se moquer de nos partenaires commerciaux, mais vous êtes le douanier de Fernand Raynaud.

    • « La lutte continue. L’Europe des milliardaires de la finance n’entend pas renoncer à son objectif : massacrer le peuple grec. » Un sommet dans la débilité marxiste ou trotskiste !

    • Le peuple grec donne l’exemple à l’Europe et au monde.

      Avec courage et lucidité le peuple grec a rejeté l’ignoble diktat de la finance internationale et européenne. Il a remporté une première victoire en affirmant que la démocratie n’existe que si elle sait se placer au service du progrès social. Il a démasqué la farce démocratique qui accepte de se soumettre à la dégradation des conditions sociales exigée par la dictature de la finance.

      Mais oui mais oui bien sûr : ils ont choisi la liberté, grand bien leur fasse. C’est une excellent décision. Qu’ils réimpriment du drachme, ce ne sera pas un drame puisque vous le dites. Avantage, ils n’auront pas besoin de demander d’autorisation. Ils imprimeront selon leurs besoins.

      Vive la liberté … vive l’indépendance … pour tous …

    • @ Bonsens : consternant de bêtises de dire que l’on peut tirer un trait sur les dettes et que ce sera ni vu ni connu pour les banques centrales.

      Quand la france avait son autonomie monétaire, le problème avec la création monétaire n’était pas la dette mais les dévaluations continuelles qui ont plombé l’économie et l’épargne donc l’investissement.

      Les 3 ou 400 milliards de dette de la Grèce ou les 2000 milliards de dette de la france ont déjà créé de l’inflation car l’état a mis dans le circuit économique de la redistribution de richesses du futur : les aides au logement, le RSA etc… font augmenter les prix car ils créent une demande qui entre en concurrence avec la demande légitime : même avant de la rembourser nous payons 2 fois la dette, dans l’inflation et dans la charge d’intérêt.

      Vous avez trop joué au Monopoly : on redonne 10,000 à tout le monde et on est reparti pour un tour. Ce qui va bien avec le Monopoly c’est que dans ce cas là les prix ne changent pas, ils sont marqués en dur. Dans la vraie vie, non.

      Si on tirait un trait sur 10,000 milliards de dette alors on recommencerait de plus belle, pourquoi se gêner, et on retrouverait ces 10,000Mds dans la hausse des prix. C’est juste mathémathique. Si la consommation en valeur juste avant était de 300,000Mds, alors juste après elle sera de 310,000Mds en valeur, le volume n’ayant pas changé.

    • un individu qui fait carrière chez Goldman and Sachs, la banque associée à toutes les crapuleries financières du siècle,

      Justement : foin du capitalisme de connivence ❗ Laissons Goldman Sachs faire faillite, ils n’avaient qu’à ne pas faire les cons avec la Grèce. Et si Deustche Bank se prend une énorme uppercut dans le mention, cela m’est totalement indifférent. D’ailleurs Barack ne pouvait rien pour la BNP. Alors de quoi se mêle-t-il ❓ Ce n’est pas parce qu’il est président des USA qu’il a le droit de s’en mêler. Qu’il s’occupe de son QE sur le $.

      Vous voudriez bouder ce plaisir que vous annoncer en maintenant la Grèce dans ses délires ❓
      Si vous n’en voulez pas, peut-être que nous, on voudrait le voir, le déguster ❓
      Vous êtes complètement schizophrène ou au mieux inconséquent… :mrgreen:

    • Vous nous parlez des effets collatéraux d’un défaut de la Grèce maintenant ?
      Comme, par exemple, l’effondrement de l’euro, la fuite des capitaux des pays de la zone euro qui ne respectent pas leurs engagements budgétaires (un indice: vous habitez dans l’un d’eux), le krach boursier, l’explosion des bulles immobilières etc etc etc
      On va bien rire 🙂

    • Ce qui est hallucinant, c’est qu’en 2015 des gens peuvent encore sortir des monceaux d’âneries pareilles.

      « L’Europe des milliardaires de la finance  » … pourquoi pas le complot des envahisseurs martiens tant que vous y êtes.

      • En matière âneries, il est très difficile de faire mieux que vous.
        Par exemple, vous écrivez dans un autre sujet
        « @HerveM : le concept de Peuple est un concept de classe : le Peuple est la classe sociale administrée qui est opposée à la classe sociale dirigeante (dans votre version, il s’agit de l’oligarchie au pouvoir et de l’administration européenne) : vous opposez deux classes sociales, ce qui est la base du marxisme.

        Pour les libéraux, la ‘classe sociale’ est un délire complet qui n’existe que dans le but de faire croire à l’individu qu’il appartient ‘de facto’ à un groupe, ce qui absolument faux et fallacieux. »

        Voilà ma réponse postée sur l’autre sujet.
        Vous racontez n’importe quoi., mais alors n’importe quoi !
        Vous définissez les mots comme cela vous arrange pour énoncer des sophismes grossiers.

        Voici les premiers mots de la déclaration d’indépendance américaine :
        « Lorsque, dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l’opinion de l’humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation. »

        Pensez-vous qu’il est question de classes sociales ?

        • Vous êtes d’une mauvaise foi ou d’une ignorance crasse : ce texte a été écrit en 1776 et dans une monarchie le peuple a une notion juridique.

          D’ailleurs la déclaration d’indépendance proclame la fin du ‘peuple’ des colonies assujetti à la couronne qui de lui-même devient des ‘Etats indépendants’ : fin du peuple, début des citoyens, évolution qui sera repris par la DDHC de 1789 qui fait exactement la même déclaration : le peuple de France disparait pour devenir la société des citoyens.

          Lisez Tocqueville plutôt que de suivre l’éducation nationale marxiste.

          • N’importe quoi. Vous êtes pitoyable.

            • 2e amendement

              « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. »

              LOL
              Je continue ?

          • Voici les premiers mots de la constitution américaine :
            « Nous, Peuple des États-Unis, en vue de former une Union plus parfaite, d’établir la justice,
            de faire régner la paix intérieure, de pourvoir à la défense commune, de développer le bienêtre général et d’assurer les bienfaits de la liberté à nous-mêmes et à notre postérité,
            nous décrétons et établissons cette Constitution pour les États-Unis d’Amérique »

            « Peuple des États Unis » et non de la couronne…

            • je ne sais pas si Jefferson aurait apprécié votre humour ….

              • Vous avez écrit « la déclaration d’indépendance proclame la fin du ‘peuple’ des colonies assujetti à la couronne qui de lui-même devient des ‘Etats indépendants’ : fin du peuple, début des citoyens, »

                L’expression « Peuple des États Unis » de la constitution montre que c’est faux.

          • 1e amendement
            « Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu’a le peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre. »

            cet amendement mentionne selon vous le peuple de la couronne britannique…
            LOL

            Si je suis d’une ignorance crasse, que dire de vous ? simplement que vous êtes stupide je pense, avec un coefficient intellectuel si bas qu’il vous empêche de comprendre ce que vous lisez difficilement…

            • « or the right of the people peaceably to assemble » le droit des individus, pas du peuple (il n’y a pas de majuscule à people)

          • 2e amendement

            « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. »

            LOL
            Je continue ?

            • Ah le fameux 2° amendement :

              – le texte voté dit : the right of the people to keep and bear Arms, shall not be infringed – le droit des individus
              – le texte diffusé dit : the right of the People to keep and bear arms shall not be infringed – le droit du Peuple

              Cette différence a entrainé des kilos de procès, la dernière décision étant que le 2° amendement concernait bien un droit individuel et non le droit d’un ‘Peuple’ de s’armer :

              The Second Amendment secures a personal right of individuals, not a collective right that may be invoked only by a State or a quasi-collective right restricted to those persons who serve in organized militia units

      • La déclaration des droits de l’homme et du citoyen commence par ces mots
        « Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements,  »

        Pensez-vous qu’il est question de classes sociales ?

        • Idem que pour la déclaration d’indépendance US le peuple Français devient la société des citoyens de la Nation Française.

          Article 1 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » Ce qui veut dire qu’il n’y a plus de Peuple Français.

          • La déclaration commence par ces mots « Les Représentants du Peuple Français » … qui n’existe plus… LOL

          • Vous avez écrit « la déclaration d’indépendance proclame la fin du ‘peuple’ des colonies assujetti à la couronne qui de lui-même devient des ‘Etats indépendants’ : fin du peuple, début des citoyens,évolution qui sera repris par la DDHC de 1789 qui fait exactement la même déclaration : le peuple de France disparait pour devenir la société des citoyens »

            L’expression « Les Représentants du Peuple Français » (avec une majuscule LOL) montre que c’est faux.

      • Lorsque je parle du « peuple grec » pensez-vous qu’il est question de classes sociales ?

        Vous êtes le niveau 0 de la réflexion, et je n’ai jamais dit cela à personne, un faussaire et un sophiste.

        • Lorsque vous parlez de peuple grec opprimé par l’administration Européenne : oui, par peuple Grec, vous n’entendez pas les armateurs ou les popes de l’église orthodoxe, mais le ‘petit peuple’

      •  » ‘L’Europe des milliardaires de la finance’ … pourquoi pas le complot des envahisseurs martiens tant que vous y êtes. »
        Voici une citation de Henry Ford sur la finance qui montre à quel point vous êtes un imbécile, un idiot utile selon l’expression de vos chers marxistes :
        « Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin »
        Henry Ford

        • Exact : les gens sont persuadés que la finance est un monstre obscur tenu par des milliardaires richissimes, si il apprenaient la vérité, c’est à dire que le système monétaire c’est eux et qu’une toute petite partie des petits épargnants peut en quelques heures faire basculer tout le système, il y aurait effectivement une révolution.

    • @ Bonsens (devrait changer de pseudo pour mauvaisefoi ou contrevérité)

      « Les garanties apportées par les États européens ne sont pas comptabilisées comme de la dette publique. Le MES n’aggrave donc pas le niveau de la dette publique des États. »

      C’est faux. Le mécanisme du FESF devenu le MES est d’apporter une garantie mutuelle – limitée à un engagement défini – des états aux prêts consentis. Le MES emprunte directement sur les marchés grâce à ces garanties. Il n’endette que lui-même.
      Chaque état apporte sa garantie et la garantie de la France est de 20% du montant du MES.

      Googler :

      « Les garanties apportées par les États européens ne sont pas comptabilisées comme de la dette publique. Le MES n’aggrave donc pas le niveau de la dette publique des États. »

      • Oops… la première citation en italique aurait dû être celle de Bonsens, affirmation qui est fausse :

        « Dans les deux cas ces prêts sont déjà comptabilisés dans la dette publique française (environ 2000 milliards €). Leur annulation n’augmenterait donc pas la dette.

  • Excellent article.

    On peut aussi faire de la rigueur l’instrument d’une reconstruction vertueuse d’un système à la dérive et renouer avec cette croissance.

    Le problème avec le sotcialisme, c’est que la rigueur est l’atout le plus puissant pour perdre le pouvoir. Cette carte est tant difficile à jouer quand on a été cigale. Pour cette raison, il est vilipendé et toujours mis en dernier dans le tas de cartes afin de ne pas avoir à le tirer. le problème est que ces zélites oublient tours que le tas de carte a une profondeur limité, et ne s’inquiètent que lorsqu’il ne reste qu’une carte. A ce moment, ils oublient les règles du jeu, et se permettent tous les coups.

  • Tout est bon dans cet article sauf le sous-titre « L’Europe joue sans aucun doute sa survie. »

    La Grèce ne représente que quelques pour cent du PIB de ce géant qu’est devenue l’Europe, et si la Grèce le quitte, on ne parlera plus dans six mois de la Grèce que dans la rubrique des faits-divers démagogiques.

    • L’Europe n’est (hélas) pas une affaire d’économie, mais une question d’idéologie et de politique. L’Europe est quasiment construite sur le modèle de la Grèce, avec un poids aberrant de ses fonctionnaires et de ses règles de fonctionnement. Si la Grèce part, c’est l’échec de l’idéologie et de la politique. Pas sûr que le marché unique parvienne à survivre…

      • « Si la Grèce part, c’est l’échec… » C’est une hypothèse mais c’est loin d’être une certitude. On peut même penser que le cas grec, une fois évacué, va servir à booster la construction européenne, pour le meilleur ou pour le pire, renforçant les institutions et incidemment la monnaie.

        En revanche, si Tsipras obtient gain de cause, il faudra bientôt satisfaire les mêmes revendications en Espagne, au Portugal, en Italie, en France, en Belgique… Alors, l’échec de l’Europe, autant politique qu’économique, deviendra une certitude. Dans ce cas en effet, la contagion des demandes de restructuration gangrènera la confiance dans la monnaie et les pays bien gérés n’auront plus d’autre choix que la fuite avant d’être eux-mêmes ruinés.

        Le coco-gambler a fait tapis avec son pays, sacrifiant la population grecque avec une désinvolture toute marxiste. A cause de Tsipras, l’Europe n’a plus le choix : elle doit faire un exemple maintenant, tout de suite, même si c’est avec tristesse. Si jamais les politiciens manquent de ce courage élémentaire, alors oui, l’Europe sera foutue.

  • Michel Faure: « Pour réduire le déficit budgétaire de la Grèce, elle demandait une augmentation temporaire du taux de base de la TVA à 23% »

    La Suisse avec ses 3.6% de chômage des jeunes contre 24% en France et sa dette à 35% a une TVA à 8%. Quand on n’arrive pas à faire rentrer 6% qui partent de toute façon dans un état corrompu c’est sur que monter le taux à 23% est une bonne idée…

    J’aurais voté non à une tel débilité aussi.

    Michel Faure: « De la rigueur, certes, mais surtout des réformes de modernisation et une promesse d’avenir. »

    Pour « moderniser » encore plus il n’y a qu’a monter la TVA à 35%.

    • Si les Grecs avaient proposé les moyens de faire rentrer effectivement une TVA à 10%, je doute que la troïka leur aurait demandé autre chose. Idem s’ils avaient proposé de couper ou simplement de maintenir les coupes dans les dépenses.

    • Ca se discute : le taux de TVA s’applique sur tout les biens et services et est largement moins nocif pour l’économie que les impôts qui créent des inégalités par effet de compensation : la TVA affecte la valeur ajoutée qui est largement plus faible sur les produits de première nécessité où la concurrence tire les marges vers le bas : il y en % bien plus de valeur ajoutée dans un sac Vuitton que dans une baguette.

      De toute façon tous les impôts sont nocifs, on est bien d’accord.

      • « il y en % bien plus de valeur ajoutée dans un sac Vuitton que dans une baguette.

        Pas sûr. Hormis les taxes tout est pratiquement de la valeur ajoutée.

        Si on réduit la baguette à sa plus simple expression, donc la semence et il y a déjà de la valeur ajoutée chez le priducteur de semences.

        Et un sac Vuitton; on peut le réduire aussi au cuir, fermoirs etc… qui sont aussi de la valeur ajoutée chez l’éleveur et pour le mineur (de la mine).

        En prix HT (horsTVA) bien sûr, j’aurais plutôt tendance à penser qu’il y a plus de taxes sur un sac Vuitton étant donné le circuit de production que dans une baguette et donc plus de valeur ajoutée dans cette dernière. Mais au mieux c’est kif-kif.

        • Oops déformation, vous avez entièrement raison.

          Il y a plus de marge brute à tous les niveaux de la chaine pour un sac Vuitton.

          Et comme la TVA impacte la marge brute, la répercussion sur les prix (ou sur la marge nette) sera moins importante pour la baguette.

  • L’Europe (UE) et l’Euroland sont deux choses différentes puisque l’on peut faire partie de l’UE sans avoir adhéré à l’euroland, ce qui est le cas de neuf pays dont la GB, la Suède, le Danemark, la Hongrie et la Pologne.
    Il faudrait donc arrêter d’abord de confondre les deux. Ce n’est pas parce qu’un pays n’est plus capable de supporter l’euro qui l’a détruit qu’il va forcément quitter l’UE. Le Grexit n’est pas le Brexit et la Grèce n’est pas le UK, royaume déjà hors euroland et hors Schengen.

    Ceci étant, tout peuple a le droit de critiquer la construction européenne, qu’il s’agisse de sa monnaie, de son fonctionnement, de ses institutions et a le droit également de souhaiter modifier les traités signés ou en vouloir de nouveaux.
    Ce n’est pas être « anti-européen » que de vouloir par exemple revenir sur Lisbonne et Maastricht.

  • « la démocratie n’est pas une exclusivité grecque. Les contribuables européens ont aussi leur mot à dire, car c’est leur argent qui est en jeu. »

    Bonne idée : faisons un référendum nous aussi ! question : Voulez-vous continuer à payer pour les Grecs ?
    Je suis à peu près sur du résultat.

    Et c’est drôle mais je pense que tous ceux qui applaudissent dans le référendum grec (Mélenchon, Filloche, Le Pen…) le retour de la démocratie hurleront à la démagogie si on organise un tel référendum en France ou en Europe.

  • Soit une personne quelconque ordinaire.
    Elle a envie d’améliorer son train de vie (en politique, on appèle cela « faire des progrès sociaux »)
    Elle se trouve devant deux solutions:
    1) Bosser, faire des heures sup, gagner plus d’argent.
    2)Emprunter de l’argent et le dépenser.
    Le problème, dans la situation 2, c’est que cet argent, un jour, il faut le rendre.
    Alors cette personne hurle contre « la dictature financière ».

    Voilà ce que j’appèle du bon sens.
    Et tout ce que raconte celui qui a pris « bon sens » comme pseudo n’est qu’un ensemble de débilités, auxquelles j’espère pour lui qu’il ne croit pas lui-même.

    • Votre bons sens est comparable à celui qui dit que le soleil tourne autour d’une terre plate.
      Un bon sens d’ignorant.

      • Je crois que c’est ce que Kulasec dit aussi.

      • Votre bon sens, à vous, dit qu’il ne faut pas rendre l’argent emprunté?
        Ou bien qu’il faut emprunter d’autre argent pour payer les dettes précédentes?
        Et dans ce cas, combien de fois à la suite?

        • Un peuple n’est pas une personne.
          Votre « bon sens » est réductionniste.

          • Vous employez des adjectifs: « ignorant », « réductionniste », mais ne répondez à aucune des questions posées.
            Un « peuple », c’est un ensemble de personnes, représentées par quelques unes qui agissent en son nom.
            Le problème posé reste exactement le même.
            Les personnes qui agissent en son nom en direction du « progrès social » peuvent ou bien construire les conditions nécessaires à la création de richesse (par ce même peuple), ou bien emprunter de l’argent.

            • Je n’arrête pas de répondre…

              Le problème n’à rien à voir puisque dans le cas d’un pays, ceux qui empruntent, les dirigeants, ne sont pas ceux qui remboursent, le peuple.

              Dans le cas présent, des dirigeants irresponsables, soutenus par la bureaucratie européenne ont contracté une dette que le peuple ne peut rembourser qù’au prix de grandes souffrances avec probablement un désastre politique à la clé, qui serait un desastre géopolitique pour l’Europe.

              Et je répète pour la n ième fois que le peuple ne peut pas tenu par le comportement aberrant de ses dirigeants, sauf à admettre un principe de responsabilite collective aussi anti liberal qu’odieux.

              On voit qu’on est très loin du quidam qui emprunte pour s’acheter une voiture.

              • Et je répète pour la n ième fois que le peuple ne peut pas tenu par le comportement aberrant de ses dirigeants, sauf à admettre un principe de responsabilite collective aussi anti liberal qu’odieux.

                Pas tout à fait juste. Les Allemands se sont ramassés des bombes alliées sur la tronche alors qu’ils n’étaient pas responsables des exactions des nazis et que certaines villes avaient été déclarées ouvertes. mais les élites étaient responsables devant tous pour avoir laissé faire des excités socialistes au ciboulot détraqué, et donc le pays en était bien responsable. Et bien que la nation allemande fut responsable, les USA décidèrent du plan Marshall, alors qu’ils auraient pu transformer tous les vaincus en parfaits esclaves.

                Faudra-t-il un plan Marshall pour la Grèce ❓ En attendant, un plan d’aide pour les cas les plus dramatiques doit être envisager. Mais rien à voir avec la gabegie actuelle.

                Qu’ils sortent de la zone Euro et que la faillite soit déclarée. Que GS et DB encaissent le coup, cela leur apprendra à ces capitalistes de connivence et peut-être retiendront-ils la leçon s’ils ne font pas faillite.
                Cela ne sera pas mon problème.

                • « Et bien que la nation allemande fut responsable, les USA décidèrent du plan Marshall, alors qu’ils auraient pu transformer tous les vaincus en parfaits esclaves. »

                  Voilà pourquoi je dis que le principe de la responsabilité collective est odieux, parce qu’il conduit à légitimer des atrocités commises sur des gens innocents.
                  Dire que la nation allemande était responsable du nazisme est une absurdité. Les individus responsables ont été pourchassés, et certains ont été arrêtés, jugés individuellement et éventuellement condamnés.

                  • C’est amusant de voir ton évolution idéologique d’adolescent au jour le jour mais le révisionnisme historique est une fausse piste.

                    Voilà pourquoi je dis que le principe de la responsabilité collective est odieux, parce qu’il conduit à légitimer des atrocités commises sur des gens innocents.

                    Bravo gamin, tu viens de découvrir l’injustice de la guerre, c’est émouvant. Mais si à l’ouest dans le cadre des états de droit on n’a pendu et fait payer qu’un millionième des auteurs des atrocités de guerre (cf: einzatsgruppen) il n’en a pas été de même à l’Est.

                    • Tu n’as pas encore compris que j’ai 49 ans ?
                      T’es idiot ou tu le fais exprès ?
                      LOL

                    • « Mais si à l’ouest dans le cadre des états de droit on n’a pendu et fait payer qu’un millionième des auteurs des atrocités de guerre (cf: einzatsgruppen) il n’en a pas été de même à l’Est. »

                      Et alors ? tu veux montrer quoi ? que Staline avait raison ?
                      Je crois que tu devrais faire un break parce que tu es à la ramasse.

                    • herveM: « Tu n’as pas encore compris que j’ai 49 ans ? »

                      Te traiter d’adolescent est une marque de mépris pour tes discours immature, faut tout t’expliquer, même la rhétorique de base t’échappe.

                      herveM: « Et alors ? tu veux montrer quoi ? que Staline avait raison ? »

                      Non, la supériorité de l’état de droit libéral, tu as déjà oublié ou tu es ? Tu bois ou te drogues ?

                    • Ce qui sous-entend que l’Est a appliqué le principe de responsabilité collective.

                      Et donc je te demande si ils avaient raison
                      « Et alors ? tu veux montrer quoi ? que Staline avait raison ? »
                      et tu réponds

                      « Non, la supériorité de l’état de droit libéral, tu as déjà oublié ou tu es ? Tu bois ou te drogues ? »

                      Donc je suppose qu’ils avaient tort d’appliquer ce principe, ce que je dis.

                      Donc mon vieux con tu devrais consulter car l’incapacité de suivre une conversion est un signe de début de démence.

                    • herveM: « car l’incapacité de suivre une conversion est un signe de début de démence. »

                      C’est clair, dans ce fil Il t’a fallu 4 messages pour comprendre UNE phrase. LOL !

                  • Bien sûr qu’il y a responsabilité et responsabilité. On peut-être responsable moralement et autrement.
                    Les allemands furent responsables moralement et une fois la légalité rétablie, les membres du part nazi furent sanctionnés. Les hauts dignitaires le furent par les alliés. Pourquoi voudriez vous encore condamner le peuple lambda ❓ Il s’était déjà assez pris de bombes sur la tronches, de famines, de viols. On allait quand même pas faire la même chose que les nazis ❓ Le fait que l’on soit responsable n’implique pas un dédommagement illimité en toute nature, sinon on resterait dans la bestialité.

                    Néanmoins la nation allemande fut quand même responsable par son inaction lors du coup d’état et pas seulement pour avoir élu des politiciens incapables ou dangereux.

                    Et sans responsabilité, pas de liberté. Aimez vous la liberté ❓

                  • Le message est bien sûr destiné à herveM.

              • @ HerveM

                « ….une dette que le peuple ne peut rembourser qù’au prix de grandes souffrances …. »

                Parlez nous svp de la grande joie quand ils ont reçu le pognon et qu’ils ont quadruplé leur PIB et trouvé du boulot dans plein d’administrations et acheté des trucs qu’ils n’auraient pas pu avant. Ils vont juste retourner à l’état qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Ca ne peut pas être Noël tous les jours. Quand on part en vacances à crédit, on mange des patates dans l’année qui suit. Aux grandes joies succèdent les grands malheurs.

                Bon, on leur a permis de faire un voyage sur le Concordia… c’est déjà pas mal… retour aux réalités.

                • Allez dire cela à tous les grecs qui vivent en deçà du seuil de pauvreté. Ils ont dû raté la distribution des cadeaux . .

                  • Combien de morts ?

                    Déjà qu’un seul de pauvreté relatif ça ne veut rien dire, j’ai bien aimé le titre de certains journaux :

                    « 44,3% des grecs vivent actuellement sous le seuil de pauvreté « 

                    Ca interpelle puisque mathématiquement il est impossible d’avoir 50% des gens sous le seuil de pauvreté, .Pour être à 50% il faudrait que personne ne soit dans la tranche de revenus allant de 50% (voire 60% suivant les définitions) à 100% du revenu.

                    Donc 43% ça interpelle… mais on apprend dans le corps de l’article que c’est 43% so on prend le seuil de pauvreté tel que calculé avant la crise. Y a des gens qui osent quand même.

                    Mais y en a qui ont osé pire : « Un rapport choquant montre que 6.3 millions de personnes, soit 3 Grecs sur 5, vivaient dans la pauvreté ou sous la menace de la pauvreté en 2013. »
                    Là on a revu les mathématiques !

                    Bon heureusement y a des gens qui même s’ils éditent un site sur les inégalités font leur travail sérieusement :
                    « En considérant le cœur de la pauvreté (au seuil à 50 % du revenu médian) après transferts sociaux, les Etats-Unis se classent au premier rang avec 17,1 % de personnes pauvres en 2011 selon l’OCDE, suivis de la Grèce (15,2 %) et de l’Espagne (15,1 %). Avec un taux de 6 %, le Danemark est le pays riche le mieux classé. On y compte près de trois fois moins de pauvres qu’aux Etats-Unis. La France, avec 8 % de pauvres, est à peu près au même niveau que l’Allemagne (8,7 %), mais se classe devant le Royaume-Uni (9,5 %), et même la Suède (9,7 %). Entre 2005 et 2011, c’est en Grèce que le taux de pauvreté au seuil à 50 % a le plus augmenté : + 2,5 points sur la période (de 12,7 à 15,2 %), contre, à l’opposé, une baisse de près de deux points en Irlande (de 11,5 à 9,7 %). »

                    Il faut sauver les américains !
                    Voyez-vous l’ineptie de cet indicateur ?

                  • Bravo, tu viens de découvrir aussi ce que signifie la corruption d’état.

                    • Et donc ? cela ne fais que conforter mon opinion que les Grecs ne sont pas responsables des errements de leurs dirigeants.

                    • Bravo, tu viens de découvrir aussi pourquoi nous somme pour des états de droit libéraux qui se limitent le plus possible à leur tâches régalienne.

                    • Parfait. Donc tu as compris pourquoi les grecs renoncent à la liberté.

                      C’est bien simple : qu’ils se vendent au plus offrant. Même la Turquie …

                    • « Bravo, tu viens de découvrir aussi pourquoi nous somme pour des états de droit libéraux qui se limitent le plus possible à leur tâches régalienne. » mais qui appliquent le principe de responsabilité collective….négation du droit.

                    • « C’est bien simple : qu’ils se vendent au plus offrant. Même la Turquie … »
                      comme toi tu te vends aux retraités allemands LOL

                    • IImryn, bienvenue au club des Vieux C…

                      😉

                    • >>> MESSAGE DE LA MODÉRATION : LES INSULTES NE SONT PAS TOLÉRÉES. MERCI

                  • HerveM

                    Vous parlez seuil de pauvreté. Je rentre dans le jeu et vous montre que suivant les dernières données de l’OCDE citées par un site agréé par le socialisme, le pourcentage de gens sous le seuil de pauvreté est plus élevé uax USA qu’en Grèce.

                    C’est quoi de plus une évidence ?

                    • Il existe une pauvreté absolue, ne pas pouvoir manger, se loger, se chauffer, etc. et une pauvreté relative.
                      Il existe donc différents indicateurs pour mesurer différentes choses.
                      Ce que montre l’indicateur de pauvreté relative à propos de la Grèce est que contrairement à ce qui est affirmé ici tous les Grecs n’ont pas profité de la dette, et qu’il est injuste de demander à ceux qui sont pauvres de rembourser.

                    • @HerveM
                      « Il existe une pauvreté absolue, ne pas pouvoir manger, se loger, se chauffer, etc. et une pauvreté relative. »

                      Personne ici ne l’a nié. Ce qui est dit c’est que le taux de pauvreté relatif (part de la population dont le revenu est inférieur à 50% du revenu média) ne quantifie ABSOLUMENT PAS cette pauvreté. Ce taux ne fait que reflété les inégalités de revenus.
                      Vous comprenez maintenant ?

                      « Ce que montre l’indicateur de pauvreté relative à propos de la Grèce est que contrairement à ce qui est affirmé ici tous les Grecs n’ont pas profité de la dette, et qu’il est injuste de demander à ceux qui sont pauvres de rembourser. »

                      Non pas du tout. L’augmentation de ce taux ne montre qu’une seule chose : que les inégalités de revenus ont augmenté. Ce qui est cohérent avec des hausses d’impôts répétées sur le secteur privé en parallèle à des augmentation de revenu sur le secteur public.

                    • et qu’il est injuste de demander à ceux qui sont pauvres de rembourser.

                      D’accord, mais c’est évident, et comment veux tu prendre quoi que ce soit à quelqu’un qui n’a rien ❓
                      À moins de rouvrir les célèbres mines de sels grecques de l’antiquité…

    • C’est exact, mais ça c’est le bon sens que vous et moi appliquons au quotidien.
      Mais dans le cas grec, et plus généralement à l’échelle des pays surendettés il y a un loup. On a prêté aux grecs jusqu’à plus soif, en sachant qu’en leur prêtant ils ne pourraient rembourser leurs dettes. Alimenter un système de Ponzi même en y mettant les formes avec un contrat paraphé disant qu’il y aura remboursement n’a jamais été une garantie de remboursement.
      En France, on y arrive : aucun excédent primaire depuis 1995, on s’endette tous les mois un peu plus pour payer les intérêts de la dette..

      Du coup, lorsqu’une entité prête de l’argent à une autre, n’est elle pas aussi responsable? Si je prête de l’argent à un ami dont j’ai tous les éléments pour savoir qu’il ne me remboursera pas, n’est ce pas un peu aussi de ma faute si je ne revois pas mon argent à la fin?

      • Il est certain que la réaction a été trop tardive et trop molle de part et d’autre.

      • Donc, totalement d’accord, arrêtons de prêter, que ce soit à la Grèce ou à l’Etat français.
        Malheureusement, nous n’avons pas voix au chapitre

        • Je partage, ça fait un moment que nous aurions dû arrêter de prêter, et au passage nous asseoir sur l’argent déjà prêté dont nous savons depuis belle lurette que nous n’en reverrons pas la queue, sauf à se bercer d’illusion en se disant qu’en continuant à prêter on en reverra peut être un bout un jour.

    • Non, il y a deux sortes d’emprunts, ceux dont vous espérez une amélioration et ceux qui vous permettent de boucler vos fins de mois parce que vous dépensez trop.
      Exemple: vous décidez de vous équiper en photovoltaïque. C’est un choix qui se discute mais c’est VOTRE choix et vous en espérez une diminution de votre facture d’électricité (autre exemple, quand la France décida de passer au nucléaire suite au premier choc pétrolier de 1974)
      Ce que vous faites est un investissement.
      Il est bon ou mauvais mais c’est vous qui avez analysé puis décidé.

      Il en est tout autrement quand vous empruntez parce que vous dépensez trop et vous le faites parce que vous ne maîtrisez plus votre budget et que vous vous engagez progressivement sur la voie du surendettement.
      Le surendettement, c’est quand un individu ou une nation devient incapable de rembourser son emprunt (dans la réalité une accumulation de petits emprunts)

      Pour un individu, c’est la saisie sur salaire, éventuellement la vente des biens.

      Un Etat ne fait jamais faillite. A la différence d’un individu ou d’une entreprise, on ne peut saisir un peuple, le placer en prison pour dettes voire le réduire en esclavage, peines qui n’existent d’ailleurs plus pour les particuliers.
      Le terme utilisé pour un Etat, c’est la « mise en défaut » (de paiement). Les compteurs sont remis à zéro, la monnaie est dévaluée ce qui peut être un avantage (exemple la Russie en 1998 http://www.valeursactuelles.com/economie/les-bulles-financieres-5-la-salade-russe-de-1998-27453 )

      • Voir l’article de Charles Gave d’hier, Minsky expliquait déjà ce phénomène :

        – Au début : on emprunte pour faire des investissements. On calibre l’ensemble de manière à pouvoir rembourser les intérêts, et le principal. Le système est stable.
        – Ensuite, on pousse cette logique de manière à ne pouvoir rembourser que les intérêts. On n’envisage pas le remboursement du principal, seul compte le service de la dette. Le système est fragile en cas d’augmentation des taux.
        – Enfin, on emprunte pour pouvoir rembourser les intérêts de la dette passée. Les intérêts et le remboursement du principal ne sont même plus l’objet de nos considérations, c’est un système de Ponzi.

        Ce que vous dites sur le surendettement est exact. C’est d’ailleurs ce qui fait trembler nos politiques puisque plusieurs pays sont en phase 3 de Minsky et appartiennent à la même zone euro. Donc dévaluation impossible sauf à sortir de l’euro.
        En fait, à vouloir sauver l’euro, on pousse un peu plus cette fuite en avant dont nous sommes témoins. L’euro a juste mis sous une même bannière des pays qui avaient une vision différente de ce que doit être un exercice budgétaire, et là on arrive un peu aux limites du modèle…

        • C’est d’ailleurs ce qui fait trembler nos politiques puisque plusieurs pays sont en phase 3 de Minsky et appartiennent à la même zone euro. Donc dévaluation impossible sauf à sortir de l’euro.

          Pas sur que « nos » polytocards en aient conscience vu qu’ils pensent être too big to fail. Ils pensent peut-être que dans V501 il y avait une capsule d’éjection :mrgreen: Ou que leurs bijoux de famille valent des milliers de milliards … :mrgreen:

  • Les personnes qui s’adressent à mon pseudo, je suis tellement triste de votre ignorance sur l’histoire les Pères Fondateurs de cette Europe construire sur la finance destructrice et non sur les valeurs humaines du travail dans une Europe juste.

    Je cite l’Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen  » Quand le gouvernement viole les Droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des Droits et les plus indispensables des devoirs »

    A transposer au cas Grec, s’il vous plait ! Et peut-être la France dans quelques mois…

    Idée reçue et bobard n°2 : Les Grecs se sont goinfrés, ils doivent payer ?
    Le discours officiel sur la Grèce

    La Grèce, c’est une « administration pléthorique, 7 % du PIB contre 3 % en Europe », une « difficulté à lever l’impôt et à maîtriser les dépenses » (Claudia Senik, économiste)

    Pourquoi c’est faux ?

    Selon l’OCDE, les fonctionnaires représentaient en Grèce 7 % de l’emploi total en 2001, et 8 % en 2011, contre 11 % en Allemagne et 23 % en France (incluant la sécurité sociale). Les dépenses publiques de la Grèce représentaient en 2011 42 % du PIB contre 45 % (Allemagne) et 52 % (France).

    Pourquoi donc, avant même la crise financière et la récession, la dette publique grecque était-elle déjà de 103 % du PIB en 2007 ? Une étude récente montre que la flambée de la dette grecque ne résulte pas du tout d’une gabegie de fonctionnaires et de prestations sociales. Les dépenses sont restées globalement constantes en % du PIB, de 1990 jusqu’à 2007. Comme en France, ce sont les taux d’intérêt excessifs et les cadeaux fiscaux qui ont gonflé la dette. Mais en plus, les diktats de la Troïka (Commission européenne, BCE et FMI) ont fait plonger le PIB grec de 25 % depuis 2010, ce qui a provoqué mécaniquement une hausse de 33 % du rapport entre la dette et le PIB !

    Les taux d’intérêt exigés par les prêteurs entre 1990 et 2000 ont été extravagants : en moyenne 7,5 % (taux réel corrigé de l’inflation), pour une croissance du PIB de 2,5 %. D’où un effet « boule de neige » : l’État grec s’est endetté pour parvenir à payer ces intérêts exorbitants. Si le taux d’intérêt réel était resté limité à 3 %, la dette publique grecque aurait représenté 64 % du PIB en 2007 au lieu de 103 %.

    Concernant les recettes publiques, pour remplir le critère de Maastricht sur le déficit maximum de 3 %, la Grèce a très fortement augmenté les impôts dans les années 1990 : de 28 % à 42 % du PIB. Mais dès l’entrée dans la zone euro en 2001, les riches grecs ont fait la fête. Ainsi entre 2004 et 2008 la Grèce a réduit les droits de succession, diminué par deux fois les taux d’imposition sur le revenu et décrété trois lois d’amnistie fiscale pour les fraudeurs (Études économiques de l’OCDE, Grèce 2009). Les recettes fiscales sont retombées à 38 % du PIB. Si elles avaient gardé leur niveau de 2000, la dette publique grecque aurait représenté, en 2007, 86 % du PIB au lieu de 103 %.

    Au total, avec des taux d’intérêt « raisonnables » et un simple maintien des recettes publiques, la dette grecque aurait été deux fois plus faible en 2007. Autrement dit on peut considérer que la moitié de la dette grecque était illégitime à cette date : elle a découlé d’une ponction opérée par les créanciers, nationaux ou étrangers, et d’une baisse des impôts au bénéfice principal des plus riches. L’explosion de la dette depuis 2007, quant à elle, est entièrement due à la récession infligée par la Troïka. Elle est donc encore plus illégitime.

    Quelles leçons pour la France et l’Europe ?

    Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique a déjà montré que les mêmes mécanismes (taux d’intérêt excessifs et cadeaux fiscaux) expliquent 59 % de la dette publique française. En France aussi on pourrait en finir avec les politiques d’austérité si l’on remettait en cause le fardeau de cette dette, par une annulation partielle et / ou des mesures de restructuration.

    Une citation de (Noam Chomsky) Toute l’histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : isoler les gens les uns des autres (Les pays de l’hémisphère Nord et ceux de l’hémisphère Sud), parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps, on peut leur croire n’importe quoi… (Les dirigeants Européennes avec l’Eurogroupe et les banques US et surtout celle que j’ai cité dans mon précédent post corrompues à en vomir)

    Enfin, quand je vois les commentaires des ignorants qu’ils lisent (je pense) les journaleux ou experts Français sur le cas Grec, çà donner envie de gerber, restés entre vous et refaite le Monde selon votre vision destructrice comme vos Pères fondateurs.

    A bonne entendeur…

    • « Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique » Un collectif, un audit « citoyen », au moins c’est clair : on peut s’attendre à une analyse impartiale ! La dette française n’est évidemment pas due à un gaspillage éhonté des fonds publics, à une fonction publique pléthorique, à des privilèges ahurissants de cette même fonction publique, mais bien aux méchants prêteurs qui obligent l’Etat à emprunter à des taux usuraires.
      Mais équilibrer un budget, quitte à arrêter de jeter l’argent gratuit des contribuables par les fenêtres, vous n’y pensez-pas, ma bonne dame ,!!

      • @ Pat
        c’est vrai qu’il y a des mots comme ça qui sont révélateurs (comme le fait de citer Chomsky d’ailleurs).

        Mais j’aime par dessus tout le passage « En France aussi on pourrait en finir avec les politiques d’austérité ». ah ah ah, parce qu’en France on a une politique d’austérité ? avec des dépenses publiques qui ne cessent d’augmenter ? avec le rétablissement du jour de carence ? avec un déficit budgétaire avant service de la dette permanent ? etc.
        whaou qu’est ce que ça va donner le jour où on sera laxistes 🙂

    • Bonjour BON SENS

      Il y a dans votre discours des arguments pertinents mais d’autres qui décrédibilisent totalement votre parole.

      Comme certains lecteurs l’ont souligné, vous parlez d’austérité en France alors que le déficit public approche les 100 % du PIB, en progression depuis 2012…. J’aimerais que vous m’expliquiez ou se situe l’austérité, et ne venez pas me dire que cela est lié aux taux d’intérêts, ils n’ont jamais été aussi bas !

      Voyez vous, je suis entrepreneur et gérant de sociétés (TPE) et franchement si j’appliquais la gestion de nos gouvernants (élus locaux, nationaux, régionaux) j’aurais déjà fais faillite depuis des années.

      Voyez vous, quand votre CA diminue, ce qu’il faut faire c’est diminuer vos charges variables, afin de vous adapter au volume d’affaires en diminution.

      Ce n’est pas embauché de nouveaux des salariés, acheter une belle voiture, manger au restaurants tous les midis, etc….

      C’est exactement ce que fait l’état Français depuis 2012 !

      • Bon sens vous répondra que vous n’êtes qu’un exploiteur de prolétaires sans aucun sens civique, que ce que vous devez faire c’est emprunter pour augmenter les salaires dans votre entreprise. Vous n’aurez aucun besoin de rembourser, puisque les prêteurs ne sont que des dictateurs financiers.

    • « Je cite l’Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen »

      Ce texte n’a strictement aucune valeur juridique, pas plus que les actes constitutionnels du régime de Vichy.

      Vous feriez mieux de citer l’article 2 de la DDHC, première des lois de notre pays, qui précise « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

      Mais évidemment, ce faisant, vous constateriez que les partis politiques s’inspirant explicitement ou implicitement du socialisme n’ont pas de but légal et ne sont donc pas compatibles avec les textes constitutionnels français.

    • BonSens: « de cette Europe construire sur la finance destructrice et non sur les valeurs humaines du travail dans une Europe juste. »

      Ça ressemble à un discours du NSDAP 1932. Forcément ce sont les mêmes racines.

    • Nonsens vous avez réussi à écrire ça sans vous écrouler de rire ?

      Les fonctionnaires étaient plus d’1.2 million en 2008 et là en 2013 l’OCDE donne « Employment in public sector as a percentage of total employment : 22.62% »

      Article de 2010 :
      « «Personne, pas même le Premier ministre, ne peut dire avec certitude le nombre réel de fonctionnaires», a récemment affirmé Constantinos Michalos, le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Athènes. Sur une population active de 4,9 millions de personnes (contre 28 millions en France), «nous avons évalué le nombre de fonctionnaires à 1,2 million de personnes incluant les employés contractuels, la Fédération des fonctionnaires le porte à 700.000 et le ministère des Finances parle de 800.000 personnes».

      … et il y aurait aussi 300,000 personnes à la défense.

      TOUTES vos données sont du même style, parfois avec des périodes super bien choisies avant et après un pic, ou comme là pour les fonctionnaires sans compter les contractuels. Idem pour la part des dépenses publiques… Ce n’est pas très gentil de nous prendre pour des idiots, on a accès aux même données que vous.

    • « Les taux d’intérêt exigés par les prêteurs entre 1990 et 2000 ont été extravagants : en moyenne 7,5 % (taux réel corrigé de l’inflation), pour une croissance du PIB de 2,5 % » non ce n’est pas extravagant au contraire. plus il y a de risques, plus les taux d’intérêts sont élevés (c’est logique). La Grèce a fait de nombreux défauts de paiement et a passé la moitié de son histoire en faillite. Donc, il est logique qu’il y ait des taux d’intérêts élevés. Les grecs connaissent les taux d’intérêts

      Moi, je connais la Grèce donc je ne suis certainement pas ignorant

      Noam Chomsky c’est cela votre source ? un complotiste d’extrême gauche qui justifie le génocide des kherms rouges ?? ce mec a la base est expert en linguistique. http://www.paulbogdanor.com/200chomskylies.pdf

      • « Les grecs connaissent les taux d’intérêts » Les grecs connaissaient les taux d’intérêts, personne ne les a obligé à emprunter

    • En Grèce, les riches sont soit des oligarques protégés par les politiciens, des gens qui doivent leur fortune à leur connexion dans l’état grec (enfin surtout dans le PASOK, parti socialiste grec) soit des gens qui ont fait fortunes à l’étranger. Les riches grecs ont souvent fait leurs études dans des universités anglosaxonnes. Ce que je veux dire c’est que les riches grecs peuvent encore plus facilement que les riches d’autres pays déplacer leurs fortunes à l’étranger si l’état grec essaye de leur faire trop payer d’impots. Aujourd’hui, les riches ont leurs fortunes dans des banques au luxembourg, en suisse, en allemagne mais plus d’argent en Grèce.
      Il est ridicule de dire que la baisse des impôts a principalement profités aux plus riches (la plupart des plus riches grace à leurs potes du PASOK ne payaient pas d’impôts donc que l’on augmente ou baisse les impots pour eux cela ne changeait rien). la baisse des impôts a surtout profité à la classe moyenne grecque.
      La notion riche est quelque chose de très vague et les gauchistes dans votre genre profitent de cela pour manipuler les gens. votre combat contre les riches est surtout un combat contre la classe moyenne supérieure (petite bourgeoisie) puis contre l’ensemble de la classe moyenne (exepté les fonctionnaires).
      En plus, parler des recettes publiques en Grèce sans parler du problème de la fraude fisc (qui touche toute la population grecque) et de l’incapacité de l’état grec a récolté de manière efficace des recettes publiques est ridicule et vous décrébilise complétement

    • Pour la fonction publique grecque, le problème s’est l’embauche clientéliste des fonctionnaires grecs c’est à dire que le parti au pouvoir embauche des proches comme fonctionnaires. Pour recevoir une promotion, il faut être pistonné.
      En Grèce, il y a des fonctionnaires ne servant à rien
      En Grèce, le service public remplit le rôle d’une agence pour l’emploi. Les politiques embauchent leur base électorale en tant que fonctionnaires.

  • Final en apothéose, contre vent et marée : « Nous pourrons alors dire adieu à l’Europe, à l’euro, à la croissance, au grand marché, au libre commerce, aux illusions de la paix durable et de l’harmonie, adieu à la démocratie continentale. »

    1) Adieu à l’Europe ? : mais elle existe, avec ou sans l’UE.
    2) La croissance, laquelle ? : l’UE et tous ses états membres vivent à crédit à la seule fin de financer leurs dépenses de fonctionnement.
    3) grand marché : le marché européen et mondial n’ont besoins d’aucunes structures étatiques pour s’épanouir, l’UE est un monstre technocratique, accueillant en son sein le plus grand réseau de lobbyistes dont le seul but est de faire édicter des règles anti-concurrentielles, afin de préserver leurs intérêts.
    4) paix durable ? : vieille lune et pure illusion, la guerre a changée de profil, elle est omniprésente, vous ne voulez pas la voir.
    5) démocratie continentale (!) : de quoi parlez vous ? l’Europe est un patchwork d’états-nations, vos rêves des états unis d’Europe ne vous autorisent pas à écrire l’histoire à l’avance. Pour parfaire, l’Europe est tout, sauf démocratique…

    • On peut reprocher beaucoup de choses à l’Europe, mais on doit lui reconnaître le mérite d’avoir mis fin à deux millénaires de guerres intestines.
      Le jour où vous recevrez une convocation impérative pour vous rendre à la caserne, d’où on vous enverra tuer votre prochain ou vous faire tuer par lui, vous comprendrez ce que le mot « guerre » veut dire.

      • L’Europe sans doute, mais dans ses limites actuelles, car l’obsession de certains à vouloir aller vers plus de fédéralisme au nom de prétextes idiots est lourde de menaces. L’Europe de la paix est une Europe des Nations, confédérale, pas l’Europe fédérale qui menace.

        A l’exemple de la monnaie : contrairement à ce que prétend la thèse farfelue de la zone monétaire optimale, l’euro est une monnaie optimale justement parce qu’il n’y a pas de redistribution budgétaire socialiste entre les pays. Il ne faut surtout pas rompre cet équilibre pour risquer l’aventure fédéraliste qui promet d’être catastrophique. Malheureusement, avec son scandaleux QE, SuperMariole est en train de saborder l’édifice fragile.

        Et puis, au-delà de l’Europe, ne pas oublier les divisions US stationnées en Europe, divisions qui ont eu la vertu de calmer les ardeurs guerrières des uns et des autres.

        • Absolument d’accord avec votre propos 🙂

        • Absolument d’accord avec vous – juste que Tsipras et Flamby sont largement plus en train de saborder l’Euro et d’en faire (si un accord est trouvé avec la Grèce) un instrument fédéral que Mario Dragui. Entre un QE et financement du déficit par la BCE (la seule option pour sauver la Grèce) je préfère le QE de loin.

  • Voilà un bon récapitulatif sur la crise grecque, qui nous sort du psychodrame qu’on nous sert dans les medias, surtout c’est argumenté , court et précis.

  • 1. « On peut garder, comme les Grecs, une fonction publique surdimensionnée ». Avec un taux de fonctionnaires par habitant avant crise de 50/1000, le même que l’Allemagne ( !) soit un des plus faibles des pays de l’OCDE, parler de « surdimension » laisse songeur. La fonction publique a connu une cure d’austérité, 1/3 des effectifs a disparu et les traitements ont été diminués de 15%. J’ajoute que les fonctionnaires sont parmi ceux qui paient les impôts contrairement aux professions libérales.

    Vous prenez les exemples de l’Irlande, Espagne et Portugal qui ont retrouvé le chemin de la croissance. Certes mais qu’est-ce que cela prouve, malgré la croissance retrouvée, leur PIB est toujours bien inférieur à celui d’avant crise, ce n’est donc pas un franc succès. J’ajoute que c’est assez logique après avoir détruit de la richesse qu’ensuite une phase de création arrive, c’est finalement comme après une guerre. Il faut reconstruire. Est-ce cela le progrès selon vous ?

    2. Le point de blocage des négociations semble être la taux de TVA et l’âge de retraite. Concernant la TVA, étant donné l’injustice de cet impôt on peut comprendre l’opposition, même si je ne suis pas totalement de cet avis. Concernant l’âge de départ à la retraite, c’est une évidence. En période de fort chômage, ce n’est pas en augmentant l’offre de travail que vous le réduirez. C’est comme si vous demandiez à un supermarché qui n’arrive pas à vendre tous ses yaourts d’en commander davantage, c’est absurde. Si on estime qu’une réforme des retraites est nécessaire et doit conduire à une augmentation de l’âge de la retraite (recette qui ne fonctionne nulle part, mais passons), c’est en période de faible chômage qu’il faut la faire. C’est simplement de la logique élémentaire.

    3. Les contribuables européens ont bien entendu leur mot à dire, mais encore faut-il qu’ils soient bien informés. Jusqu’à présent, les plans d’aide à la Grèce ne leur ont rien coûté, au contraire ils ont rapporté de l’argent à leur pays ! J’ajoute que jusqu’à présent, les recettes prônées par la BCE, le FMI et la commission européenne et appliquée en Grèce n’ont pas fonctionné : hausse du chômage, de l’endettement, crise sanitaire, par exemple

    4. Si la solidarité européenne consiste à imposer des politiques inefficaces, dangereuses et réactionnaires, le terme solidarité est inapproprié.

    • Et vous voudriez donc accorder aux grecs ce qui a été refusé aux lettons ❓

      • le gouvernement letton n’a pas voulu agir comme fait le gouvernement grec, tant pis pour lui. Et ne me dites pas que la lettonie est un modèle, vous savez combien représente leur PIB aujourd’hui comparé à avant crise ? Vous savez que 10% de la population a émigré ? UN succès ?

        • Et les grecs, pouvez-vous me dire combien ont émigré malgré les trains de billets d’Euros déversés sur la Grèce ❓ Plus de 10 % ❗ Plus chez les jeunes …

          UN SUCCÈS ❓

          Appliquez donc vos recettes à la Russie …

          • mais je suis le premier à dire que les recettes imposées à la Grèce par le FMI, la BCE et la commission européenne ont été un échec cuisant ! Vous m’avez mal compris visiblement

          • A propos de l’immigration grecque, elle date des années 1820 et des guerres contre l’empire ottoman qui régna sur l’Europe orientale – essentiellement des pays orthodoxes – durant près de quatre siècle et plus (Bulgarie 1908). Conquise en 1456 soit trois ans après la chute de Constantinople, la Grèce ne devint indépendante qu’en 1830 après dix ans de guerres ponctuées de massacres de chrétiens (le « massacre de Chios » de Delacroix par exemple http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=288

            On considère que l’immigration grecque dans le monde se chiffre à plus de 6,5 millions de personnes, essentiellement aux USA, Canada, Australie.
            Chicago est ainsi la 3ème ville grecque derrière Athènes et Salonique, suivie par Melbourne en 4ème position.
            Dans les pays d’accueil, les grecs sont considérés comme des bosseurs et sont bien considérés, certains atteignent des positions enviables.
            Dans les années 80, le lieutenant de police new yorkais Théo Kojak (joué par Telly Savalas) représentait l’image que se faisaient les américains des immigrés grecs et de leurs descendants

      • Et tant pis pour le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la France s’ils ne veulent devenir cocos!

        • Le précédent est une réponse à Antonino: « le gouvernement letton n’a pas voulu agir comme fait le gouvernement grec, tant pis pour lui. »

    • « les fonctionnaires sont parmi ceux qui paient les impôts » mais à partir de salaires provenant des impôts. La belle affaire ! C’est une opération nulle, hors de tout processus de création de richesse. Qui restera-t-il pour vraiment payer les impôts quand tout sera collectivisé et qu’il n’y aura plus que des fonctionnaires ? Insondable mystère…

    • « 1. « On peut garder, comme les Grecs, une fonction publique surdimensionnée ». Avec un taux de fonctionnaires par habitant avant crise de 50/1000, le même que l’Allemagne ( !) « 

      Euh… OCDE Employment in public sector as a percentage of total employment
      Allemagne : 15.4% (2009)
      Grèce : 22.62% (2013) soit 50% de plus qu’en Allemagne
      France :19.84% (2013)

      Retraite et chômage :
      « En période de fort chômage, ce n’est pas en augmentant l’offre de travail que vous le réduirez. C’est comme si vous demandiez à un supermarché qui n’arrive pas à vendre tous ses yaourts d’en commander davantage, c’est absurde. Si on estime qu’une réforme des retraites est nécessaire et doit conduire à une augmentation de l’âge de la retraite (recette qui ne fonctionne nulle part, mais passons), c’est en période de faible chômage qu’il faut la faire. C’est simplement de la logique élémentaire.

      C’est tellement élémentaire que la réalité semble dire le contraire : (googler le texte)

      « Dans l’OCDE, au contraire, les pays où le taux d’emploi des 55-65 ans est le plus élevé (supérieur à 55% au Danemark, Canada, Australie, États-Unis, Norvège, Suède, Royaume-Uni, Allemagne par exemple) sont aussi ceux où le taux d’emploi des moins de 25 ans est le plus élevé et où le taux de chômage des jeunes est le plus bas. À l’inverse, les pays où le taux d’emploi des plus de 55 ans est faible (de 35 % à 45% en Italie, Belgique, France, Grèce, Espagne) sont aussi ceux où le taux d’emploi des moins de 25 ans est le plus faible (de 20% à 32%) et où leur taux de chômage est le plus élevé (de 20% à 26% en moyenne sur la période 2002-2010, bien plus aujourd’hui). On peut donc affirmer qu’il n’y a pas de contradiction à moyen terme entre l’emploi des seniors et l’emploi des jeunes au contraire. »
      ___________
      C’est tellement élémentaire que vous ne réfléchissez même plus. La retraite est une forme d’épargne, le chômage est une assurance. On ne peut pas financer l’un par l’autre. La décision n’a pas à être prise en fonction du taux de chômage, Avec cette façon de raisonner un entrepreneur n’investirait jamais…
      Compare des gens à des yaourts… chapeau !

      L’offre de travail n’est pas finie, la demande de consommation non plus… les deux sont restreints par des coûts induits par des réglementations.

  • Je recommande à l’auteur de regarder deux videos,

    1) le rapport de l’audit sur la dette grecque présenté par Eric Toussaint
    2) l’émission d’ ARTE sur la Troïka

    Cela vous permettra peut être de corriger votre point de vue qui est un discours
    rabâché depuis des années par ceux qui nous ont entraînés dans cette galère qu’est
    l’EURO.

    .

    • Arte commence vraiment à dépasser les bornes en terme de propagande gauchiste à base de désinformation et de théorie du complot. A croire que tous les nostalgiques de la pensée unique et du grand soir ont trouvé refuge dans ce gouffre de dépenses publiques inutiles.

      1/2 milliard d’Euros, aucun contrôle du CSA. Cette chaîne est une honte. Il n’y a pas à chercher bien loin pour réduire le déficit public. Et dire que ces mariolles osent faire la leçon à longueur de journée, on croit rêver.

      • Ce serait quand même pas mal si les regardiez et répondiez sur le fond !

        • On aimerait bien répondre sur le fond d’un reportage Arte. Mais pour cela, il faudrait commencer par admettre que la propagande est un support d’argumentation valable.

          • Vous bottez en touche, de grâce, regardez ces vidéos et développez vos arguments !
            Que pensez vous du rapport de l’audit sur la dette grecque présenté par Eric Toussaint ?
            Je pense qu’il est important ! le monde n’est ni tout blanc, ni tout noir !

            • Eric Toussaint le complotiste d’extrême gauche ?? vous avez rien de mieux comme source. perso, j’ai déja lu suffisament de connerie de lui et des autres membres de l’attac. Toussaint est le parfait exemple du tiers mondiste (théorie depuis longtemps démonté) qui veut faire de l’occident (surtout usa) le responsable de tous les maux. Il serait temps de le dégager pour qu’il aille vivre chez ses potes argentins ou vénézuéliens.
              Perso, je suis d’accord pour dire que l’euro est une merde , je suis totalement favorable à la répudiation de dette. La dette publique est immoral ( http://www.contrepoints.org/2013/09/01/137162-repudier-dette-publique ) mais certainement pas pour les raisons avancés par les gauchistes. mais je ne verse pas non plus dans le complotisme. Il faut arrêter avec cette mentalité des méchants créanciers. Les plus gros responsables de la dette faramineuse sont les politiciens.
              Les gauchistes sont incohérents ce sont les premiers à prôner l’endettement puis ils viennent chialer en disant que la dette publique est immoral.
              Il faut être cohérent si on est favorable à la répudiation de la dette publique, il faut admettre qu’à la base, l’endettement public c’est mal (il est vrai que les gauchistes veulent surtout une annulation de la dette publique).
              « le monde n’est ni tout blanc, ni tout noir » c’est incohérent de dire cela alors que l’on vient de citer Eric Toussaint

        • OK je me suis tapé le ‘reportage’ d’Arte

          – Aucun pays ne peux payer ses dettes sans croissance économiques : aucun ménage ne peut payer ses dettes sans augmentation de son salaire …. cherchez l’erreur
          – les plans de crises ont fait plus de mal que de bien : combien de morts ?
          – tout a commencé en 2010 : faux le sauvetage des banques Européennes ayant investi en Grèce pour éviter que le pays ne ferme c’est 2008 (Sarko c’est fait assez critiqué pour cela)
          – les ministres piochent dans les caisses de leurs Etat … faux, les pays Européens remplacent les banques face à la dette Grecque pour éviter que les banques et la Grèce ne plongent : sans cela, les banques auraient retiré leurs actifs et la Grèce serait tombé dans … ce qui va leur arriver la semaine prochaine.
          – la mise en place de la Troïka : mais c’est les Grecs qui ont demandé à virer l’épée de Damoclès des banques, jamais l’Europe ne les a violé.

          Lisez cet article d’Arte qui dit exactement le contraire du reportage : personnes en Europe ne voulait mettre en place de plan d’aide à la Grèce et il a fallu que la Grèce insiste (aidée à l’époque par quelques pays dont la France)

          http://www.arte.tv/fr/l-union-europeenne-est-enfin-prete-a-aider-la-grece/3568456,CmC=3580370.html

          J’en suis à 2 minutes 33 (sans compter le générique) et c’est déjà le déluge de mensonges
          Ce truc est de la pure propagande gauchiste : il n’y a pas un mot de vrai.

    • Je connais personnellement plutôt bien la situation de la Grèce. Je ne sais pas de quel reportage d’arte vous parlez. Cependant, j’ai déja vu des reportages d’Arte sur la grèce, donc je sais qu’ils ont tendance être fortement biaisés (pour ne pas dire, propagandistes). Arte s’est bien pour les sujets non politiques (égypte ancienne,….) mais dès qu’il y a un sujet un peu politique (exemple documentaire sur le capitalisme), arte devient totalement partial ( à gauche).

      Pour ce qui est la troika, je vous conseille de lire cette étude très intéressante: http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf
      La troika a fait pas mal d’erreurs concernant la Grèce

  • Une semaine pour « pricer » la sortie sur les marchés financiers, et Lundi matin, bye bye. La solution la plus rationnelle, on espère…

  • L’Europe joue les vierges éffarouchées alors qu’elle a excaucé, pendant 25 ans (!!!), les caprices et délires des menteurs, malhonnêtes et corrompus Papandréou et autre Karamanlis.

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Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Le Maroc est un pays dynamique, son économie est diversifiée, son système politique présente une certaine stabilité dans une région en proie à des crises à répétition. Ce pays a fait montre d’une résilience étonnante face aux chocs exogènes. La gestion remarquée de la pandémie de covid et la bonne prise en main du séisme survenu dans les environs de Marrakech sont les exemples les plus éclatants.

 

Pays dynamique

Sa diplomatie n’est pas en reste. La question du Sahara occidental, « la mère des batailles », continue à engran... Poursuivre la lecture

Les Gilets verts ont bloqué le pays avec leurs tracteurs en demandant notamment que l'on n’importe pas ce que l’on interdit en France. Leurs revendications ont également porté sur l’accès à l’eau et sur la rigueur des normes environnementales françaises, qui seraient plus exigeantes que celles de leurs concurrents.

C'est la hausse du prix du gazole agricole qui a mis le feu aux poudres, en reproduisant les mêmes effets que la taxe carbone sur tous les carburants, qui avait initié le mouvement des Gilets jaunes cinq ans plus tôt.

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