Poutine et le terrorisme islamique

Poutine, un rempart contre l’extrémisme islamiste ?

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Poutine (Crédits : Platon, CC-BY-NC-SA 2.0)

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Poutine et le terrorisme islamique

Publié le 3 juillet 2015
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Par Yves Montenay.

Poutine credits Platon (licence creative commons)
Poutine credits Platon (licence creative commons)

La déclaration très remarquée de Vladimir Poutine « Nous buterons les terroristes jusque dans chiottes » et autres affirmations « viriles » lui ont donné chez beaucoup la réputation de « rempart contre l’islam ». Je suis stupéfait par le nombre d’amis de bon niveau qui semblent en être persuadés, et lui pardonnent bien des actes de brutalité pour cette raison. Ils vont même jusqu’à souhaiter l’apparition d’un « Poutine français ».

Ce qu’il a fait en Russie et à l’extérieur ne correspond pourtant pas vraiment à ce tableau.

L’islamisme et le djihadisme en Russie

Il y a deux groupes très différents de musulmans en Russie.

D’abord les « Tatars de Kazan » cohabitant depuis bientôt cinq siècles avec les Russes, qui ont un territoire autonome en plein milieu de la Russie, largement peuplé de Russes, et qui ne semblent pas poser de problème massif.

Ensuite, il y a le Caucase, conquis beaucoup plus récemment par les Russes, et jamais totalement soumis. Ces montagnes difficiles à contrôler abritent des peuples très différents

carte-Etat-islamique-DiplowebCarte : source T.Merle pour Les Clionautes avril 2015 / Conférence de David Gauzere cf article Diploweb 7 mars 2015.

Toutes les régions colorées font de droit ou de fait partie de la Russie. L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie (en orange) ont été arrachées à la Géorgie par l’armée russe, puis vidées de leur population géorgienne au bénéfice des Abkhazes, des Ossètes et des Russes. Leur statut international est flou, ce qui est apprécié par les groupes islamistes et/ou mafieux.

Les pays coloriés en rouge, c’est-à-dire les cibles des islamistes (précision I = Ingouchie), ont des populations extrêmement variées ethniquement dont je vous épargne la liste, et dont certaines sont musulmanes.

Le pays colorié en bleu, la Tchétchénie, a une population indigène musulmane, mais avec une forte minorité russe (Il y avait beaucoup de civils, notamment dans la plaine nord, et 40 000 militaires). Après deux guerres sanglantes, surtout pour les civils, Poutine a sous-traité la gestion de la Tchétchénie (et la répression violente des nationalistes et des islamistes) au dirigeant local (islamiste lui aussi dans la mesure où ça signifie « la religion au pouvoir ») en contrepartie de son allégeance à la Russie. Cette quasi concession d’une république autonome de la fédération de Russie aux islamistes n’empêche pas de nombreux djihadistes de quitter la Tchétchénie pour d’autres parties de la Russie, voire le monde entier, dont l’État islamique. Quant au Daghestan, il semble échapper de plus en plus à l’autorité centrale.

« L’émir du Caucase », qui coordonne en principe les djihadistes de cette région, vient de se rallier ce 24 juin à l’État Islamique.

Les djihadistes chez les amis de Poutine

En Asie centrale, Poutine se voudrait le successeur de Staline, qui s’était arrangé pour que Moscou arbitre les rivalités des différents peuples. Mais il n’arrive pas à régler le problème du Tadjikistan et de la Ferghana, la grande zone peuplée de la région, où les islamistes prennent du poids.

Rappelons que la région a été découpée au début du XXe siècle par une frontière dessinée par Staline qui était alors commissaire aux nationalités. Là comme ailleurs il a soigneusement dessiné cette frontière de manière à ce que chaque peuple de la région ait une partie de sa population qui soit minoritaire dans le territoire du voisin. Cela de façon à ce que chaque peuple en appelle à Moscou pour arbitrer les conflits inévitables, chacun voulant brimer sa minorité.

carte-Etat-islamique-DiplowebCarte : source T.Merle pour Les Clionautes avril 2015 / Conférence de David Gauzere cf article Diploweb 7 mars 2015.

Or la partie nord de l’Afghanistan, où le fameux commandant Massoud avait résisté aux talibans jusqu’à son assassinat, est en train de tomber sous leur contrôle et, le 24 juin, les derniers loyalistes assiégés dans Kunduz lançaient des appels au secours à Kaboul. Les talibans tadjiks traversent le Tadjikistan voisin et interviennent dans les conflits ethniques de la vallée de Ferghana. Mais apparemment Poutine n’a pas les mêmes moyens que Staline pour faire valser les dirigeants et envoyer les trouble-fêtes au goulag.

De même ses amis locaux sont impuissants à stopper les islamistes qui franchissent la frontière chinoise pour aider leurs frères Ouïgours (peuple turcophone musulman). Nous parlerons dans une prochaine lettre des démêlés de Pékin avec les musulmans.

En Syrie, Poutine appuie activement Bachar El Assad et lui a permis de survivre à la révolte démocratico-religieuse de la majorité sunnite. Ce faisant il a ouvert la porte aux djihadistes, d’abord d’Al Qaïda puis de l’État islamique. Mais Assad a longtemps ménagé ces deux groupes pour concentrer ses forces contre l’Armée Syrienne Libre, réduite à peu de choses aujourd’hui, tandis que le veto russe au Conseil de sécurité a torpillé les tentatives de règlement politique avec les partis d’opposition. L’appui de la Russie a donc eu pour résultat concret la conquête par les djihadistes de la plus grande partie de la Syrie.

Bref, cette réputation de « rempart contre l’islam » semble provenir davantage d’une propagande efficace que de la réalité du terrain.

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  • à défaut d’être un rempart contre l’extrémisme islamiste , poutine au moins ne leur ouvre pas en grand les  » portes  » de son pays ; il aurait même dit qu’un de ces jours , ce serait les citoyens européens qui fuiraient leur pays pour se réfugier en russie…..mais bon , ça c’est une autre histoire….

    • Poutine: dirigeant oligarchique et autoritaire.

      Obama: dirigeant totalement incompétent et ayant des tendances autoritaires (la différence c’est qu’il dirige les USA et non pas la Russie donc il n’a pas la possibilité d’être aussi autoritaire que Poutine. Ce qui n’empêche pas qu’Obama a des multiples reprises violer les droits de l’opposition et à agir alors qu’il n’a pas le pouvoir).

    • Obama soutient le terrorisme islamique en soutenant les Frères Musulmans.
      (je ne suis pas un complotiste croyant que les usa ont crée l’état islamique ou je ne sais quel connerie mais quand les USA soutiennent les Frères musulmans, ils sont les alliés de l’islamisme sunnite (et donc indirectement allié du terrorisme islamique)).

    • C’est de la pure ignorance, depuis des années les musulmans entrent en masse en Russie en provenance d’Ouzbékistan ou Turkménistan par exemple, la population musulmane russe est en forte croissance et est déjà la plus grande d’Europe.
      Il les laisse entrer, comme tout le monde.

      • Ue différence de poids : cette population n’a aucune présence légale.
        Pas de « propiska », et donc aucuns droits.
        Et certainement pas celui de voter.
        Et aucune subvention, AME ou autre soutien financier. Les « ONGs » sont plutôt mal vues dans cette partie de l’Europe.

        Elle a été la première victime des sanctions OTAN : les redevances envoyées par les migrants d’Asie Centrale ont chuté vertigineusement, et cette chute affecte directement les pays dont ils détiennent le passeport.

        Ils sont progressivement remplacés par des … Ukrainiens, de toutes régions d’ailleurs, culturellement homogènes (quoi qu' »on » en dise …), éduqués, travailleurs, et qui n’ont pas le choix. Et qui resteront, compensant ainsi la dénatalité en Russie. Qui peuplera l’Ukraine est une autre histoire …

  • Enfin un regard clairvoyant sur Poutine et la politique russe !
    La politique internationale de la Russie n’a pas varié en profondeur depuis l’époque soviétique (pas étonnant, elle est toujours faite par des anciens du KGB !) : elle reste fondée sur une alliance tous azimuts avec tout ce qui se présente en tant qu’ennemi de l’Occident, des ayatollahs, (jusqu’à les aider à obtenir la Bombe), aux islamistes en passant par feu Chavez ; c’est mieux camouflé que sous Brejnev, mais comme le fait remarquer l’auteur de cet article, on doit juger un arbre à ses fruits : les résultats sont clairs, et ceux qui suivent de près le détail des opérations en Syrie (voir DEBKA files, excellente source) ont pu constater par exemple qu’ Assad, avec l’aide russe, a permis, à plusieurs reprises, aux islamistes d’ISIS (on dit Daesch en franco-dhimmi) à s’attaquer aux opposants démocratiques, retirant son armée des routes prise par les djihadistes.
    Voir aussi les positions prises par le « gouvernement » Tchetchène, fantoche bien connu des services russes, vis-à-vis du terrorisme international : il est allé jusqu’à justifier les attentats en France, coupable « d’Islamophobie ».
    Peut-être la Russie joue-t-elle avec le feu, comme les Américains en Afghanistan ; pour l’instant, il ne lui a brûlé que le bout des doigts, et il va falloir longtemps avant que le bilan devienne négatif pour elle, s’il le devient même un jour.
    Nombreux sont pourtant les politiciens et journalistes français qui rêvent d’une alliance Russe ; c’est sans doute parce que ce serait par ces temps de crise une formule économique, « tout en un » : avec de tels alliés, c’est sûr qu’on n’a pas besoin d’ennemis.

    • Plaisante vision à la limite de l’inversion accusatoire, notamment en ce qui concerne la Syrie. Il n’y a jamais eu d’opposition démocratique au gouvernement syrien démocratiquement élu, mais une guerre d’agression d’un nouveau type nourrie par des combattants de 80 nationalités différentes et des financements et des armements provenant principalement de l’Occident, en passant par la Turquie, la Jordanie, et l’Arabie Saoudite.
      L’accusation selon laquelle Bachar el Assad aurait favorisé l’EI serait du plus haut comique si elle n’était odieuse. Un mensonge répété à satiété sera toujours un mensonge pour les observateurs avisés. Il se trouve que, devant la multiplicité des attaques, les forces armées syriennes ont du faire des choix pour éviter de se disperser et de voir fondre leurs effectifs. Il y a eu probablement eu un accord tacite avec les kurdes sur ce plan.

      •  » Il n’y a jamais eu d’opposition démocratique au gouvernement syrien démocratiquement élu,  »

        Comme il n’y a jamais eu de gouvernement élu démocratiquement. Faut arrêter de parler de démocratie quand un dictateur organise des élections qu’il a gagné d0avance sans réelle opposition multipartite.

        D.J

      •  » L’accusation selon laquelle Bachar el Assad aurait favorisé l’EI serait du plus haut comique si elle n’était odieuse.  »

        Bachar Al Assad à fait libérer volontairement des centaines de djihadistes de prisons. Il a voulu ainsi faire croire par la suite au idiots utiles occidentaux pour les rallier à sa cause comme quoi la rébellion contre son régime sont le fait de terroristes djihadistes.

        D.J

      • « L’accusation selon laquelle Bachar el Assad aurait favorisé l’EI serait du plus haut comique si elle n’était odieuse » désolé c’est vrai, des centaines d’islamistes ont été libéré au début de la rebellion. lisez le lien que j’ai mis dans u commentaire au dessus. L’ancêtre de l’état islamique vient d’Irak où elle a combattu les américains (la Syrie a soutenu ce combat contre les américains).
        En plus, l’armée syrienne n’existe plus, elle a été remplacé par les milices chiites qui ne valent guère mieux que l’EI.
        Le financement de la rebellion n’est jamais venu principalement d’occident mais des pays sunnites (surtout les pays du golfe et la turquie).
        si, au début de la rebellion, il existait une rebellion modéré mais elle a disparu à cause du fait que les pays sunnites ot préféré soutenir les islamistes et que le régime d’assad a tout fait pour faire disparaitre cette oppositon.
        Aujourd’hui, il n’y a pas de guerre civile en Syrie, il y a une guerre de religion (entre l’axe chiite et l’axe sunnite)

    •  » les résultats sont clairs, et ceux qui suivent de près le détail des opérations en Syrie (voir DEBKA files, excellente source) ont pu constater par exemple qu’ Assad, avec l’aide russe, a permis, à plusieurs reprises, aux islamistes d’ISIS (on dit Daesch en franco-dhimmi) à s’attaquer aux opposants démocratiques, retirant son armée des routes prise par les djihadistes. »

      J’ai ri. La Guerre et les mouvements stratégiques, c’est vilain.

    • Revoilà « Pascal » et son monde tout en nuances.
      Je suis surpris de ne pas trouver d’invectives dans le propos.

      Il y a heureusement l’un et l’autre couplets sur les « démocrates syriens ».
      C’est pour la nuance, je suppose ? Passés à l’école de démocratie de McLean, Virginia, avec d’autres démocrates d’Amérique Centrale ?

      Et si l’on admettait une bonne fois que chacun fait en fonction de ses intérêts. Vladimir Poutine pour la Russie, et Georges Bush, puis Barack Hussein Obama pour l’Empire du Bien. Nous n’appartenons (jusqu’à preuve du contraire ou alors pas officiellement) ni à l’un ni à l’autre. Et n’avons rien à entreprendre qui ne serve nos propres intérêts.

      Bombarder la Libye était une forfaiture.

  • 😀 l’article est tellement grotesque que ça ne mérite pas mieux

    • il y a des passages extraordinaires dans cet article

      « En Syrie, Poutine appuie activement Bachar El Assad et lui a permis de survivre à la révolte démocratico-religieuse de la majorité sunnite. Ce faisant il a ouvert la porte aux djihadistes, »

      là, on est dans le grand n’importe quoi , entre la révolte démocratico-religieuse et la porte ouverte aux djihadistes , on est dans le délire , on a bien vu à quoi ressemble les gentils démocrates qui nous avons aidé en Syrie.

      on dirait du BHL 🙂

    • Yves Montenay nous avait habitué à mieux.
      Ce serait donc contagieux, le Putin bashing ?
      Pathétique !

  • Franchement, je suis très surpris par cet article.

    D’une part, l’auteur semble regretter une relative inefficacité de Poutine et il le rappelle n’est pas Staline.
    Effectivement, malgré toutes les réserves qu’on peut faire sur la manière de gouverner de Poutine, il n’est pas le dictateur paranoïaque d’un pays soumis à un régime de terreur.
    Partant de ce constat, difficile de lui reprocher de faire des compromis, de jouer sur les équilibres diplomatiques.

    D’autre part, et c’est encore plus surprenant, Poutine serait responsable de la montée de daesh en Syrie ! Et parce qu’il aurait « permis à Bachar El Assad de survivre à la révolte démocratico-religieuse de la majorité sunnite. »
    Vous êtes sérieux : quelle opposition démocratique en Syrie ? Désolé mais les soi-disant démocrates ne sont probablement pas aussi extrêmes que daesh mais l’intolérance fait partie de leur bagage.
    Que dire aussi du veto au Conseil de Sécurité ? Poutine ne l’a pas fait pour la Lybie, les occidentaux sont allés largement au délà de la résolution et on voit le résultat ! Sans compter la perte de confiance des Russes envers les occidentaux.
    Tout laisse penser que si les occidentaux étaient intervenus contre El Assad, Daesh serait déjà à Damas et menacerait le Liban et Israël.

    Bref, il n’est pas ici question de porter Poutine sur un piédestal ou d’en faire un génie de la géopolitique. Mais en faire quasiment l’allié des islamistes c’est aller un peu loin.

    • Le régime de Poutine est un régime autocratique alors que celui de Staline était un régime totalitaire. Ce sont deux régimes qui n’ont rien à voir. A coté de Staline, Poutine est un enfant de choeur.

      Non, Poutine n’est pas responsable de l’état islamique en Syrie mais le régime d’Assad oui (voir lien dans mon commentaire en dessous. d’ailleurs, lisez tout mon commentaire). Le islamiste chiites ne valent pas mieux que les islamistes sunnites.

      La seule politique intelligente au MO est d’intervenir le moins possible (tout en soutenant la Jordanie, l’Egypte et Israel).
      « Mais en faire quasiment l’allié des islamistes  » il est plus ou moins allié aux islamistes chiites (Iran) même si en vérité, c’est bcp plus complexe car il ne va pas jusqu’à soutenir carrément l’Iran (par exemple, il veut bien leur vendre des armes mais pas des armes trop sophistiqués non plus)

  • Bien sûr, le bourbier Syrien et l’EI, c’est la faute de Poutine… Notre décision de soutenir des terroristes en les baptisant « démocrates » n’y est pour rien…

    • @Franz : Le fait que nos dirigeants occidentaux soient fautifs de se mêler de ce qui ne les regardent pas, n’invalide pas le constat que Poutine est lui aussi fautif. L’interventionnisme, qu’il soit occidental, russe, ou autre, est toujours fautif.

    • Pour nous, les ennemis de mes ennemis sont mes ennemis 🙄

      On ira loin si on concurrence Poutine … c’est bien parti.

    • Ce n’est pas l’occident qui a financé les rebelles mais les pays sunnites (turquie et monarchie du golfe) et cela n’a rien à voir avec de l’humanisme. Il s’agit d’une guerre de religion entre l’axe sunnite et l’axe chiite. Je vous rappelle qu’aujourd’hui, du coté du régime d’Assad, il y a des milices chiites qui ne valent pas bcp mieux que l’état islamique (la seule différence c’est qu’elles sont plus discrètes quand il s’agit de commettre des horreurs). Dans la guerre civile en Syrie, il n’y a ni bons ni gentils : des deux cotés, il y a bcp de fanatiques. Il s’agit d’une guerre de religion entre les deux courants majeurs de l’islam (le sunnisme et le chiisme). Le mieux à faire c’est soutenir personne et les laisser s’entretuer entre eux.

      •  » Le mieux à faire c’est soutenir personne et les laisser s’entretuer entre eux.  »

        Je serais d’accord si c’était vraiment le cas. Le problème est qu’ils ne se contentent pas que de se tuer entre eux. Sous entendu entre combattants. Il y a des crimes de masses contre des populations civiles et surtout contre les chrétiens d’orient. Je pense que de protéger les populations civiles devrait être un devoir universelle. Juste qu’il ne faut pas le faire et après tout laisser en plan comme en Libye.

        Et c’est très dangereux de laisser se constituer un sanctuaire avec la constitution de structures terroristes comme base arrière. C’est aussi l’occident qui sera visé à terme. Les services de renseignement en occident ne sont pas infaillible et la moindre erreur peut-être lourde de conséquences.

        D.J

  • Intéressant sur la mosaïque confessionnelle qui parsème ces territoires russes. Et malheureusement ridicule concernant les conclusions sur la Syrie, merci Wikileaks et ses révélations quand au financement des « gentils » Syriens barbus par l’occident et les Saoud.

  • Tu parles d’un rempart, il ne fait absolument rien contre l’Etat Islamique et Al-Qaida.
    Il ne fait que protéger les intérêts russes, rien de plus, rien qu’en Syrie il ne s’agit pas tant de vaincre les terroristes que de garder la base russe en Syrie qui est la dernière au Moyen-Orient.
    Bref, il n’est pas un rempart. Cependant une coopération est possible.

    • il protège les intérêts russes !! c’est tout ce qu’on attend d’un chef d’état, défendre les intérêts de son pays
      Le notre devrait s’en inspirer

    • « Il ne fait que protéger les intérêts russes, rien de plus »…

      Ben oui, c’est son boulot ! J’aimerais bien que dans les chancelleries occidentales, et notamment au Quai d’Orsay, on s’en rappelle un peu plus.
      La politique étrangère française doit être au service des intérêts français. point final.

    •  » Il ne fait que protéger les intérêts russes, rien de plus  »

      Poutine ne défend pas les intérêts de la Russie mais les intérêts de son pouvoir oligarchique. Encore une fois quand un article de contrepoint épingle Poutine il y a une déchainement de réactions pro-Poutine. Le pire c’est ceux venant des libertariens. A croire que Poutine est un exemple de dirigeant libéral.

      D.J

      • non, Poutine a pas ma de problème avec les oligarques.
        quand on voit son action, elle va clairement dans le sens des intérêts de la Russie.
        alors OK , l’état Russe n’est pas un exemple de libéralisme , mais au moins on pet lui reconnaitre de travailler pour les intérêts du peuple Russe.
        En France , on a des politiciens qui ne sont ni libéraux, ni attachés à nos intérêts, donc c’est encore pire.

        • « non, Poutine a pas ma de problème avec les oligarques » heu, manifestement, vous n’êtes pas au courant: Poutine s’est débarrassé des anciens oligarches pour les remplacer par ses proches. Les nouveaux oligarches sont tous des proches de Poutine. L’économie russe est aujourd’hui controlé par une poignée d’oligarches proches de Poutine.
          Poutine a clairement un pouvoir oligarchique et autoritaire (ceci dit, ces prédécesseurs ne valaient guère mieux et même si Poutine disparaissait, cela ne changera rien à la situation, il y aura juste un nouveau pouvoir oligarchique et autoritaire)

        •  » l’état Russe n’est pas un exemple de libéralisme , mais au moins on pet lui reconnaitre de travailler pour les intérêts du peuple Russe.
          En France , on a des politiciens qui ne sont ni libéraux, ni attachés à nos intérêts, donc c’est encore pire.  »

          Quel intérêt a-t-il pour son peuple? Lui faire subir une spirale inflationniste sur les prix des bien de premières nécessité depuis qu’il a imposé un embargo sur l’importation des produits européens c’est dans l’intérêt du peuple russe? Faire dépendre l’économie russe par la rente des produits pétroliers qui à l’heure actuelle ne suffit plus à financer les dépenses publiques c’est dans l’intérêt du peuple russe? Faire fuir massivement les capitaux et les investisseurs privées c’est aussi pour vous dans l’intérêt du peuple russe? Faire de la Russie l’un des pays les plus corrompu c’est aussi dans l’intérêt du peuple russe? Investir massivement dans le programme d’armement avec de l’argent que l’état n’a pas c’est aussi dans l’intérêt du peuple russe ?

          Et ne me sortez pas le coup du Poutine qui jouis d’une forte cote de popularité. Le pouvoir en Russie contrôle les principaux médias à coup de subvention et Il finance les journaux gratuits ce qui lui permet de bombarder de propagande à sa solde en trouvant de bons boc émissaire aux problèmes russes tout en menant une politique de censure y compris contre internet quand certaines vérités ne plaise pas ä Poutine et à son pouvoir.

          D.J

          • Super ! Si on remplace Poutine par Hollande et russes par français, votre commentaire marche toujours… Trop fort !

          • Merci DJ pour ce post plein de bon sens.

            Poutine appauvrit son peuple pour garder le pouvoir pour lui et ses copains, ce qui arrive en ce moment à l’économie russe en est un bel exemple.

             » Investir massivement dans le programme d’armement avec de l’argent que l’état n’a pas c’est aussi dans l’intérêt du peuple russe ?  »

            Et surtout il a coupé massivement dans les dépenses de santé avec fermetures d’hôpitaux et autres alors même que le pays est loin d’être au top à ce niveau. Clair que les dépenses militaires sont tellement plus importantes en ce moment..Surtout que même avec ça le pays reste très loin des USA en termes de budget et niveau technologique.

          • Les russes ne sont pas naïfs, et ne considèrent pas leur patron comme un bienfaiteur de l’humanité, ni même comme leur propre bienfaiteur.

            Mais ils le respectent. Et n’imaginent pas voir quelqu’un d’autre à sa place.
            Même si quelques oligarques s’y seraient bien vus.

            Un capitaine de pédalo, quelque part ?

    • Il n’y a aucune fraternité idéologique entre le régime Alouite et la Russie.
      Juste une longue histoire commune et une convergence d’intérêts.

      B. Assad ne pouvait rien refuser à son partenaire russe, coincé qu’il est entre Turquie et pays du Golfe, respectivement pilier historique et partenaire de l’OTAN. Et donc devait s’opposer au passage d’un gazoduc Qatari qui aurait sapé les bases de la domination de Gazprom en Europe.

      Un tel crime anti-Empire du Bien mérite la peine capitale.
      Le reste ce sont des détails de mise en oeuvre.

  • Ceux qui nous ressortent sans arrêt l’exemple libyen dont le chaos serait de la faute des occidentaux devrait se rafraichir un peu la mémoire que ce pays avant l’intervention occidental était déjà plongé dans un début de guerre civile et que ce pays était de toute façon condamné à devenir ce que le Syrie est devenue.

    Ce n’est pas le renversement de Kadhafi qui est critiquable. Cette ordure ne se gênait pas de canarder les populations civiles à l’arme lourde comme le fait Bachar Al Assad en Syrie. De ce côté-là Kadhafi a eu le sort qu’il méritait. Ce qui est à reprocher dans cette intervention occidentales c’est une absence de projet politique de la part des gouvernements occidentaux pour l’après Kadhafi.

    D.J

    • Kadhafi était peut-être une ordure , une ordure que nous avions quand même invitée avec tous les honneurs 🙂
      Toujours est-il que nous avons agressé la Lybie , tué des civils et détruit complètement le pays. Les dirigeants occidentaux qui ont mené cette agression contre un pays qui ne nous avait pas agressé devraient être devant un tribunal pour crimes de guerre.

      •  » Les dirigeants occidentaux qui ont mené cette agression contre un pays qui ne nous avait pas agressé devraient être devant un tribunal pour crimes de guerre  »

        Parce que pour vous quand un dictateur massacres des civiles il faut s’en foutre il ne faut surtout rien faire. On se demande qui sont les plus criminels. entre ceux qui essaient de faire quelque chose et ceux qui veulent rien faire en disant qu’ils se démerdent.

        D.J

        • Quand ce dictateur n’est ni en France ni dans un pays frontalier, oui, on s’en fout.

          • Non, non : on le déplore; ce n’est tout de même pas pareil.

            Mais bien sûr on ne va pas jusqu’à organiser qu’il soit remplacé par pire encore.
            Pour cela il faut avoir un plan de guerre qui n’a rien à voir avec la morale.

            Qaddafi dérangeait. Pas parce qu’il n’était pas gentil (à l’opposé de nos propres politiciens, qui eux sont très, très gentils, si, si !), mais bien parce que :
            – il incarnait une politique africaine non alignée, et se donnait des moyens croissants d’agir sur le continent africain sans demander la permission
            – il bénéficiait dans ce contexte du respect de ses pairs (les autres potentats africains)
            – il commençait à promouvoir le principe de contrats de fourniture de pétrole libellés dans une autre monnaie que le US$ – dangereux précédent

            Par ailleurs sa disparition a permis l’apparition d’un désordre à l’abri duquel beaucoup de choses ont été rendues possibles, voire faciles :
            – troubles islamiques croissants, tant localement qu’au Moyen Orient
            – approvisionnement des islamistes en armes de guerre lourde
            – déferlantes de réfugiés sur l’Union Européenne, auxquelles, fort commodément, cette même Union Européenne a choisi de ne pas réagir

            A qui le crime profite-t-il ?

            Vous reprendrez bien encore 5 ans de (messieurs les Présidents) Sarkozy ou Hollande ?

    • Vous êtes cohérent avec votre reproche de la position de Poutine pro Assad.
      Et je vous suis pour l’absence de projet politique de l’après Kadhafi. Le gouvernement socialiste est parti dans une nouvelle guerre contre Assad plutôt que chercher à consolider la Libye.
      Pouvoir accuser Sarkozy a suffit à Hollande pour se laver les mains et laisser pourrir 3 ans après la situation.

      • Vous devriez changer de paradigme : il n’y a pas (au moins sur ce point) de différence en France entre politiciens socialistes de gauche ou socialistes de droite. Les uns et les autres prennent leurs instructions à l’ambassade des Etats Unis.

        Ne cherchez pas.
        Circulez, il n’y a rien à voir.

        Un chef d’état obéit à la raison d’état.
        Ne pas le faire porte un nom : forfaiture.

        La Syrie est encore gouvernée par un vrai chef d’état.
        Avant que d’être remplacée, inch’allah, par un autre ectoplasme, comme chez nous autres.

    • guerre tribale serait plus exacte pour désigner ce qui se passait en Lybie.
      et en effet, vous avez raison ce pays sombrait déja dans le chaos avant l’intervention francobritannique.
      en plus, il s’agit avant tout d’une intervention francaise (et dans une moindre mesure britannique).
      Je suis d’accord pour dire que la plus grande erreur c’est de ne pas avoir gérer l’après Kadhafi

  • Poutine n’est pas drôle mais la Russie est un grand pays à peu près stable. Nous aurions tout intérêt a être moins le toutou des usa et à avoir de meilleures relations avec la Russie.

    •  » Poutine n’est pas drôle mais la Russie est un grand pays à peu près stable. Nous aurions tout intérêt a être moins le toutou des usa et à avoir de meilleures relations avec la Russie.  »

      Parce que les USA ne sont pas grand et stable? Le problème est que la moitié de l’Europe ( la partie est ) et qui s’est rallié à l’occident n’ont pas confiance aux russes. Ce qui se comprend après a voir été sous 40 années de dictature communiste. Même si Poutine n’est ni Staline et même ni Brejnev, il reste néanmoins un dirigeant autoritaire qui n’inspire aucune confiance.

      D.J

    • Les USA sont plus riches, plus démocratiques, économiquement plus ouverts, leur population est jeune et en croissance…La Russie est plus pauvre, sous un pouvoir autoritaire et mafieux, sa population est vieillissante et va baisser à long terme, son économie est de plus en plus fermée et très peu diversifiée.

      Nan désolé je vois pas l’intérêt du tout, ça reviendrait à se tirer un missile dans le pied !

      • heu, la population américaine est aussi vieillisante.
        le pouvoir américain (congrès, gouvernement,…) est aussi mafieux (certes dans une mesure bcp moins importante que la russie).
        Les USA sont en train de devenir de plus en plus socialiste (certes tjs moins que la russie)

  • « Du coup il a détruit la Libye avec son petit copain Sarkozy  » Les USA ont joué un rôle mineure c’est surtout la France qui est intervenu en Lybie (et la GB qui a joué un rôle moins important). On ne peut pas accuser Obama d’être responsable du chaos en Lybie, par contre, il a une grande part de responsabilité dans le chaos irakien. Les trois grands responsables de ce chaos sont Bush (il est intervenu en irak ce qui était pas très intelligent), Maliki (politique sectaire à l’égard des sunnites) et Obama (retrait trop tôt et refus de laisser une force sur place). L’Irak était stabilisé quand Obama est arrivé au pouvoir.
    Obama n’a en rien mérité son prix Nobel, c’est juste un politicien démagogue et populiste.
    Obama soutient les Frères Musulmans qui ne valent pas mieux qu’Al Qaeda (ils sont peut être même pire).
    Lisez mon commentaire que j’ai adressé à Marie car il vous était adressé mais je me suis trompé

    •  » L’Irak était stabilisé quand Obama est arrivé au pouvoir.  »

      Stabilisé parce que justement W.Bush a justement fait confiance à son état major et au général Pétraeus et sa stratégie anti-insurrection ). C’est bien Obama qui a laissé tombé l’Irak contre l’avis de son état major et qui laissé les dirigeants irakiens se rapproché de l’Iran ( d’ où entre autres la politique sectaire envers les sunnites ). On peut toujours débattre sur le bien fondé de l’invasion irakienne c’est discutable mais Bush n’est pas responsable du chaos irakien actuel ( a part les premières années de chaos suite à l’invasion ). C’est Obama. Et pour son prix Nobel cela me fait bien marrer d’entendre tout le monde le critiquer. Mais quand Obama à touché ce prix tout le monde à applaudis comme tout le monde à applaudi son élection et sa réélection.

      D.J

  • Tout à fait Jacques, l’Iran reste un Etat qui soutient le terrorisme et la Russie en est l’allié objectif.

    La Russie est aussi un des plus gros pourvoyeurs d’hommes à l’Etat Islamique, donc sa population musulmane est plutôt radicalisée semble-t-il.

    • Pour savoir qui soutient le terrorisme, il suffit de considérer quelles en sont les victimes: au Moyen Orient, les chiites, les chrétiens, et les non salafistes en général. Votre propos relève de l’inversion accusatoire.

  • @ jacques
    Je maintiens mon opinion sur Bachar et l’EI, et mon qualificatif sur la vôtre. Si vous aviez connu la Syrie avant cette guerre, vous auriez constaté que c’était le seul pays arabe où les gens pouvaient vivre en paix, pratiquer la religion de leur choix, fumer et boire en public, s’habiller selon ses goûts (à condition de rester dans une bienséance et un respect de soi-même et des autres que nous avons oublié dans nos pays civilisés). Le pays connaissait un taux de croissance à faire rêver, et après les années un peu pesantes sous Affez, en raison des tentatives de sédition sanglantes des Frères Musulmans, Bachar était en train de libéraliser la société dans ce qui relevait de l’état.
    Les raisons de cette guerre d’agression se trouvent dans une agrégation d’intérêts:

    – La Syrie demeurait le seul allié véritable des palestiniens, et le seul à en accueillir en grand nombre avec libéralité.
    – La Syrie donnait la préférence au gazoduc iranien contre le projet quatari.
    – D’importantes réserves d’hydrocarbures off-shore se trouvent dans les eaux syriennes
    – La Syrie faisait partie du projet de démantèlement des nations arabes appelé plan Oded Yinon.
    – La Syrie avait accueilli des centaines de milliers de chrétiens ayant fui l’Irak.

    Tout ceci explique la formation de ce front crapulaire réunissant plusieurs pays occidentaux, le Quatar, la Turquie, l’Arabie Saoudite et … Israël.
    Si Bachar n’avait pas l’appui de son peuple, à majorité sunnite, il n’aurait pas pu tenir quatre ans dans ces conditions.
    Dire par ailleurs que son armée n’est plus constituée que de milices chiites est de la pure propagande. En fait, elle est toujours constituée d’à peu près toutes les composantes ethniques du pays, avec cependant une proportion un peu plus forte d’alaouites. Les pertes de l’armée Arabe Syrienne sont évaluées à 60.000 hommes ce qui est considérable, mais elles sont moindres depuis environ 18 mois, grâce à l’adoption de doctrines d’emploi plus économes en hommes et plus efficaces.

    • N’importe quoi.
      « a Syrie demeurait le seul allié véritable des palestiniens, et le seul à en accueillir en grand nombre avec libéralité » Totalement faux, le régime syrien a instrumentalisé la cause palestinienne à son avantage mais le régime syrien n’a jamais rien fait de concret pour faire avancer la cause palestinienne. Si la Syrie était le seul véritable allié des palestiniens, comment expliquez vous le fait que les palestiniens ont pris le parti des rebelles et non pas du régime syrien ?? je parle non seulement des palestiniens habitant la palestine mais aussi les palestiniens habitant la syrie. d’ailleurs, quand on voit comment le régime syrien traite les palestiniens (elle les traite de manière bcp plus dure que les autres opposants), je vois mal comment on peut le considérer comme un véritable allié des palestiniens.
      « Bachar était en train de libéraliser la société dans ce qui relevait de l’état. » faux. au début, c’est vrai, quand Bachar al Assad est arrivé au pouvoir, il y a eu un relâchement des liberté mais au bout de quelques temps, le régime est redevenu plus représsif.
      le taux de croissance doit être mis en perspective avec le très fort taux de croissance démographique. Si vous faites cela, vous verriez que le taux de croissance syrien était loin d’être exceptionnel. D’ailleurs, si vous prenez l’année d’avant le commencement des protestations en syrie (soit 2010), le taux de croissance était de 3,2 % ce qui est médiocre.
      Si vous connaissez la Syrie, vous savez que la situation sociale était mauvaise avant le printemps arabe. La Syrie est un pays où l’économie est controlé par l’état (autrement dit par le parti baas) ce qui crée bcp de frustrations. Il est étonnant de voir que les pays ayant connu le printemps arabe sont des pays où systématiquement, l’état gérait l’économie (autrement dit, le pouvoir en place controlait l’économie) c’est cela qui a crée de la frustation chez tous ces jeunes.
      En Syrie, c’était surtout les membres du parti baas qui profitaient des richesses du pays et non pas toute la population.
      « son armée n’est plus constituée que de milices chiites est de la pure propagande » je crois que vous m’avez mal compris, les milices chiites ne font pas parti de l’armée syrienne. sur le terrain ce sont elles qui commandent et non pas l’armée syrienne (qui a été complétement défaite) qui leur sert juste de sous fifres. Les seules unités de l’armée considéré comme fiable se sont les troupes d’élite (telles que la garde républicaine) composé d’alaouites. l’armée syrienne est depuis longtemps parti en déliquescence.
      « Si Bachar n’avait pas l’appui de son peuple, à majorité sunnite, il n’aurait pas pu tenir quatre ans dans ces conditions » il s’appuye surtout sur les minorités ethniques (principalement les alaouites mais aussi les druzes), si il a réussit à tenir c’est surtout grace à l’aide de l’axe chiiite (Hezbollah, Iran,…).

  • Ne soyons pas aveugle : La Lybie ils y sont allésd avec le feu vert de OBAMA. Notre Roi était chaud bouillant pour aller tuer Bachar, les USA ont dit : NO – et il n’y est pas allé.
    Bachar est le dernier protecteur des Chrétiens et autre minorités religieuses en Syrie, il est évident que la Nouvelle stratégie EURO-USA est de laisser Daesh tuer Bachar.
    (Les chefs de armés US se révoltent et critiquent : avant en Afghanistan on bomvardait plus de 80 fois par semaine, en Syrie on nous envoie pilonner Daesh 5 fois par semaine, et des semaines on n’a pas le droit de bombarder.. Ils avancent à vitesse grand « D »
    Des petits fous : une fois arrivés à Damas, il ne leur faudra que quelques heures pour aller à Beyrouth (qu’on -t-ils fait au Liban ? Pas de dicdateur- une entente entre religions, acceptable..) Il semble qu’ Obama privilégie le droit à la religion musulmane sur tous le reste… Tuer les Libanais et après ? Obama suit le plan Yoded Yinon en plus strict et à sa manière : ISLAM first ! L’histoire nous dira qui de Poutine ou d’Obama était le pire…

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

Aurélien Duchêne est consultant géopolitique et défense et chroniqueur pour la chaîne LCI, et chargé d'études pour Euro Créative. Auteur de Russie : la prochaine surprise stratégique ? (2021, rééd. Librinova, 2022), il a précocement développé l’hypothèse d’une prochaine invasion de l’Ukraine par la Russie, à une période où ce risque n’était pas encore pris au sérieux dans le débat public. Grand entretien pour Contrepoints par Loup Viallet, rédacteur en chef.

 

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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