POPérisons la France au lieu de la paupériser dans l’État providence

Le cas des taxis français montre que les monopoles créés ou favorisés par l’État fabriquent des équilibres économiques artificiels offrant une protection trompeuse.

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Uber-capture d'écran du site uber(dot)com

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POPérisons la France au lieu de la paupériser dans l’État providence

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 29 juin 2015
- A +

Par Nathalie MP

C’est l’éternelle question que je me pose depuis le début du quinquennat : François Hollande est-il totalement cynique ou seulement incompétent ? Il attend son retournement structurel, il nous l’annonce régulièrement, sans véritable résultat tangible et chaque jour qui passe nous confirme dans l’impression que notre gouvernement ne sait ni ce qu’il fait ni où il va. La meilleure preuve vient de nous être donnée en l’espace de deux semaines.

Le 16 juin, Manuel Valls recourait au 49.3 pour faire passer sans vote la loi Macron, donnant à croire que rien n’est plus important qu’une amorce de libéralisation de l’économie. Or hier matin, en toute incohérence, François Hollande annonçait que le service de transport de personnes UberPOP, symbole des activités nouvelles liées aux développements d’internet, des smartphones et des réseaux sociaux, devait être « dissous et déclaré illégal », donnant au passage raison à la violence inouïe des chauffeurs de taxis « en colère ».

Ce n’est pas tout : les chiffres du chômage fin mai 2015 rendus publics cette semaine enregistrent un nouveau record à la hausse. Et ce n’est toujours pas tout : Christiane Taubira, Garde des Sceaux, c’est-à-dire membre éminent du gouvernement, a fait le rêve d’une société où l’on travaille 32 heures par semaine. Manuel Valls s’est désolidarisé de ses déclarations, mais cela donne malgré tout une idée des débats qui animent la gauche au pouvoir.

Le travail comme la libre entreprise et les possibilités ouvertes par l’économie numérique semblent perpétuellement remis en cause par un gouvernement qui par ailleurs affiche le souhait de retourner la courbe du chômage, favoriser les entrepreneurs et encourager le développement de startups innovantes. Est-ce compatible ?

Les chauffeurs de taxis, confortablement installés dans un monopole protecteur qui limite l’accès à la profession par un numerus clausus et de multiples obligations légales, ont bénéficié de la loi Thévenoud, même amendée par le Conseil constitutionnel, qui maintient leurs privilèges face aux services des VTC (Voitures de transport avec chauffeurs) dont les chauffeurs sont considérés comme des professionnels. Si un effort est fait afin de mettre progressivement un terme à la revente à prix d’or des licences obtenues gratuitement en préfecture, le cœur de la nouvelle économie numérique est incontestablement atteint : la loi ne permet pas à l’application Uber de donner simultanément au client l’information sur la géolocalisation et la disponibilité des véhicules.

uber-3
Capture d’écran de l’application Uber

Le nouveau service UberPOP, par lequel des particuliers (avec casier judiciaire vierge et assurés en responsabilité civile) proposent leurs services à titre onéreux via l’application Uber, n’est pas autorisé par la loi Thévenoud. La position d’Uber consiste à dire qu’en n’incluant pas UberPOP, la loi Thévenoud ne respecte pas la liberté d’entreprendre. En dépit de plusieurs arrêtés préfectoraux (Paris, Nord…) confirmant son interdiction, en dépit de saisies effectuées par la police, le service est cependant en activité dans l’attente de décisions judiciaires.

Le fait est qu’UberX (VTC) comme UberPOP (particuliers) sont deux services particulièrement souples à utiliser, comparativement aux taxis, jugés par de multiples clients comme trop peu nombreux, trop peu serviables et parfois exagérément chers, ainsi que les réseaux sociaux s’en sont largement fait l’écho ces derniers jours. Parmi les avantages, citons la grande simplicité et la gratuité de l’application, la possibilité d’avoir un chauffeur à tout moment, à tout endroit (dans les zones desservies), le pré-enregistrement de la carte de crédit qui n’oblige pas à avoir du liquide sur soi, la possibilité de noter les chauffeurs ce qui les pousse à offrir le meilleur service possible, et enfin le tarif particulièrement bas, surtout pour UberPOP. Désormais, les parents n’ont plus à se lever à deux heures du matin pour aller chercher leur fille adolescente après une soirée à l’autre bout de la ville. Elle revient saine et sauve à la maison pour 5 euros.

Les taxis ont donc bel et bien du souci à se faire. Ils ont deux solutions : la journée d’action avec violence et sans remise en question qui va faire plier le gouvernement pour confirmer leur monopole sur les VTC et l’interdiction d’UberPOP, ou le passage en douceur au nouveau modèle économique qui fait plus que se dessiner. Ils ont choisi la première et François Hollande ne les a pas déçus :


Hollande : « UberPOP doit être dissous et… par LePoint

Peine perdue, à mon avis, car comme le dit le blogueur H16 dans un récit de la journée de grève des taxis, « aucune loi ne pourra interdire aux Français d’accueillir des passagers dans leur voiture. » Peine perdue, car l’esprit Uber a gagné les Français qui savent ou devinent que tout cela ne fait que commencer, comme en témoigne cette « Lettre à Uber » de la blogueuse Mademoiselle Julie.

Peine perdue, mais à quel horizon ? Les réticences sont énormes, y compris du côté des dirigeants politiques et des médias qui sont nombreux à dénoncer l’ubérisation de l’économie comme la pente certaine vers la paupérisation. Si la plupart voient que « le modèle français dans son écrin capitonné se lézarde » (Yves Dusart, Est républicain), nombreux sont ceux qui partagent les vues de Jean-Marcel Bouguereau (La République des Pyrénées) pour qui « l’uberisation de l’économie est un modèle de développement sans foi ni loi » ou de Bruno Le Roux, Président du groupe PS à l’Assemblée nationale : « Ce qu’ils font, c’est de l’activité illégale, du dumping social, du dumping salarial, c’est tout ce que nous refusons dans notre pays. »

C’est là qu’on a envie de reparler des chiffres du chômage. On connaît en ce domaine les performances de mai 2015 depuis cette semaine, et une fois de plus il n’y a pas lieu d’être optimiste. La montée inexorable du nombre de demandeurs d’emploi se poursuit mois après mois en dépit de tous les frémissements et tous les retournements annoncés. Les chômeurs de catégorie A sont maintenant au nombre de 3 552 200 en France métropolitaine, soit 16 200 de plus en mai. Si l’on ajoute les catégories B et C, on atteint 5 414 200. En ajoutant les catégories D et E ainsi que l’outre-mer, on dépasse nettement les six millions de chômeurs.

hollande pop rené le honzecVoila des chiffres de chômage élevés qui correspondent à une économie dont de nombreux secteurs sont protégés et dont les acteurs bénéficient d’une couverture sociale extrêmement large. Est-ce à dire que l’activité économique n’est pas assez encadrée et qu’il faudrait en remettre une couche du côté de l’État providence, comme on le fait depuis 1945 ? Ou est-ce à dire au contraire qu’il faut changer complètement d’optique en favorisant le travail et la liberté d’entreprendre ? C’est précisément l’existence de cet État providence coûteux mais douillet qui masque la réalité de la dégradation de notre situation économique et qui freine toute remise en cause de notre système. Je ne suis pas du tout certaine que limiter l’accès au travail en interdisant à de nouvelles activités de se développer selon leurs propres codes soit de nature à faire baisser le chômage.

Dans le cas spécifique des taxis, le problème du prix de la licence doit certes être traité afin d’assainir une bonne fois le marché du transport de personnes et permettre à toutes les entreprises de repartir du bon pied. Mais notons que ce problème n’existe que du fait de la réglementation et du numerus clausus. L’État aurait laissé ces entreprises se développer par elles-mêmes, moyennant permis de conduire et règlement intérieur, on n’en serait pas là. Il faut bien se dire qu’aucune réglementation, aucune loi circonstancielle ou catégorielle n’est gravée dans le marbre. C’est un peu ce qui est arrivé au franc suisse en début d’année : la banque centrale suisse a décidé un jour de l’accrocher à l’euro sur la base d’un cours fixe et artificiel de 1,20 franc suisse pour un euro (on appelait cela le « peg »). S’avisant que maintenir ce cours lui coûtait trop cher, elle a décidé de supprimer le peg afin de revenir à la vérité des prix, qui est à peu près de un franc suisse pour un euro. Il y a eu de lourdes pertes au passage, mais le marché est maintenant sain et les opérateurs peuvent se fier au prix de marché et faire des projets qui ne seront pas remis en cause par des changements discrétionnaires de prix et de règle du jeu.

Dans l’esprit des partisans d’une lourde régulation économique par l’État, tout se passe comme s’il existait un niveau « naturel » de réglementation, un niveau « naturel » de fiscalité, toujours élevé du reste. Or cela n’existe pas, cela ne fait que traduire un désir de contrôle, certainement pas un désir de justice sociale ou fiscale. Pourquoi les transports de personnes devraient-ils être soumis à des règles particulières visées par l’État au-delà de ce qu’une profession, soucieuse de garder ses clients et d’en obtenir de nouveaux, compte mettre en œuvre pour se développer ? Pourquoi les transports de personnes ne pourraient-ils pas être libéralisés comme la loi Macron tente de le faire pour les professions notariales ou pour les lignes d’autocar ? Les arguments de la sécurité des passagers, tout comme ceux de la justice sociale et fiscale sont assez peu crédibles puisque les chauffeurs d’UberX et d’UberPOP, une fois dotés d’un permis de conduire identique à celui de toute mère de famille qui véhicule ses enfants et les amis de ses enfants, sont notés par les clients, et que les paiements passent intégralement par carte bancaire et sont donc parfaitement traçables et fiscalisables.

Le cas des taxis français montre clairement que les monopoles créés ou favorisés par l’État fabriquent des équilibres économiques artificiels offrant une protection trompeuse. Sans confrontation avec la concurrence, seule à même de provoquer des adaptations et des améliorations dans les services offerts, ils sont incapables de s’ajuster progressivement à l’arrivée des nouveaux acteurs propulsés par les nouvelles technologies numériques. Laisser ce système, considéré comme médiocre par la majorité des clients, perdurer plus longtemps, alors que le problème est connu depuis de nombreuses années, est en complète opposition avec le souhait de moderniser l’économie française et résorber son chômage. L’esprit du care tant plébiscité par Martine Aubry, s’est infiltré partout, mettant la protection sociale au-dessus du travail qui devrait être la première protection sociale.

Mais quels que soient les atermoiements du gouvernement sur la question, quelles que soient ses motivations pour protéger le monde d’hier, le monde d’Uber et de toutes les nouvelles entreprises dans son genre est en train de s’installer en France. Il triomphera des obstacles parce que les clients, les chauffeurs, les entrepreneurs, les Français en général y trouvent leur compte et savent au fond d’eux-mêmes que le mouvement est irréversible et porteur de prospérité.


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  • Hollande n’a jamais été élu. Il a été mis en place pour appliquer un plan pour son marionnettiste.
    Hollande obéi. Il n’est pas là pour le peuple. Je vous invite à chercher son compte bancaire, largement pourvu, pour l’instant bloqué, qui sera mis à sa disposition, lorsqu’il se fera lourder manu militari, pas forcément en 2017, en ayant accompli largement la mission qu’il lui aura été donné à accomplir.
    Pronostic de 2025, dans 10 ans, 15 M de chômeurs.
    on en prend inéxorablement le chemin.

  • C’est drôle: vous rêvez du remplacement du « monopole » d’une profession par un quasi monopole d’une plateforme internet. Or vous tentez de mettre un doigt dans l’oeil du lecteur, car la concurrence existe déjà chez les taxis, surtout en province. Sauf qu’il faut revoir un système qui a divergé vers une situation de quasi-monopole. Oui, il y faudrait une réforme juste du numérus clausius et du système de licences pour distordre ce quasi-monopole parisien, mais les socialistes en place sont aveugles et nullissimes ! Car en terme de « monopole », il en sera exactement de même avec Uber dans quelques années, et entre-temps la France aura été détruite par ces e-prédateurs qui n’attendent que cela.

    Chez Uber, les « pro » sont déjà en concurrence avec les particuliers. Combien d’années afin que les « pro » de chez Uber manifestent contre des futurs chômeurs qui leur prendront leur travail !? Combien de temps avant qu’un Uber en monopole n’interdise aux particuliers de faire taxis et protège ses intérêts? Soyons joueur , je vous laisse tenter une estimation. Une piste ? Uber, c’est la même capitalisation boursière qu’Orange. En France, Orange c’est 160000 emplois, et Uber 1500.

    Ainsi vous allez recréer le même monde « français » que vous « destestez », mais cette fois à l’échelle mondiale. Vos futurs centres monopolistiques seront à San Francisco au lieu de Paris.

    Et si les français reprenaient enfin le pouvoir plutôt que de faire cette pub insensée pour Uber ?

    • Il y a quelque chose que vous ne devez pas bien saisir avec UberPop
      C’est simplement un site internet de mise en relation, c’est à dire que s’il n’est pas rendu illégal de transporter des personnes de cette manière, d’autres sites de mise en relation peuvent très bien être mis en place par des francais ou autre, tout comme Blablacar ou autre service de covoiturage qui n’ont pas de monopole du fait qu’il est très simple à l’heure actuelle de créer des applications et des sites internet
      On pourrait tout autant retrouver un service similaire sur facebook ou leboncoin
      Maxime

      • Non. Blablacar, c’est du covoiturage ! Un chauffeur ne change pas sa destination en fonction du client. C’est le ou les « clients » qui lui permette de réduire ses coûts à lui. Car, le voyage, il l’aurait effectué de toute façon. Il n’y a pas une recherche de profit, mais de dédommagement.

        Quant à facebook, voyez la presse qui s’immice au jeu dangereux de publication d’articles directement via le réseau … les nouveaux monopoles sont en construction.

        • « Blablacar, c’est du covoiturage ! Un chauffeur ne change pas sa destination en fonction du client »

          vous avez déjà utilisé blablacar ? manifestement non. L’adaptation de la destination ou du lieu départ est une des rubriques prévue dans l’application quand on pose son annonce !

          la principale différence entre blablacar et uberPOP, c’est que blablacar entre dans la relation chauffeur-passager par l’offre de trajet (par le chauffeur), alors qu’Uber entre par la demande (par le passager).

        • Tout à fait d’accord avec vous : c’est trop drôle.
          Trop drôle de se lever et de prendre quelques risques puis d’être traité comme un criminel potentiel par la justice alors que vous avez fait tout strictement dans la plus grande honnêteté. Ne vous étonnez donc pas que le nombre de RSAists va augmenter.
          J’ai un autre cas différent des Taxis/Uber.

  • ce qui est ironique c’est qu’il y a 30 ans, en URSS, tout le monde pouvait faire le taxi, il vous suffisait de lever le bras dans le rue, vous pouviez ainsi tomber sur un prof d’université qui faisait le taxi pour arrondir ses fins de mois parce que son revenu de base était trop faible. Aujourd’hui vous allez sur uberPOP et vous tombez sur un type qui aussi fait ça pour arrondir ses fins de mois parce que son revenu de base n’est pas suffisant. Et certains ont le culot d’appeler ça « le progrès ». Trop drôle.

  • vivement qu’il y ait la même chose pour les notaires !

  • « Parmi les avantages, citons la grande simplicité et la gratuité de l’application »
    Faux. Vous la payez à chaque trajet et proportionnellement au montant de votre trajet. Si vous êtes un gros utilisateur, vous la payez très chère.

    « taxis, jugés par de multiples clients comme trop peu nombreux, trop peu serviables et parfois exagérément chers »
    Les VTC sont plus chers que les taxis, un taxis exagérément cher est un faux ! (Il y en a beaucoup à Paris)

    « la possibilité de noter les chauffeurs ce qui les pousse à offrir le meilleur service possible »
    Rien que ça ferait le ménage chez les taxis, en leur enlevant également la priorité de la file d’attente. Ils deviendraient propres, courtois et honnêtes, ou plutôt il ne resterait que ceux là.

    « Désormais, les parents n’ont plus à se lever à deux heures du matin pour aller chercher leur fille adolescente après une soirée à l’autre bout de la ville. Elle revient saine et sauve à la maison pour 5 euros. »
    Aucune appli n’empêchera un pervers de transporter des personnes, les faits divers existeront toujours, uber ne les empêchera pas !

    « des licences obtenues gratuitement en préfecture »
    Pas en province, ce sont les mairies qui les délivrent

    …..

    Votre article est bourré d’approximation et manque de calcul sur la rentabilité d’UberPop pour un chômeur.

    Un taxi de province doit déjà faire minimum 200 à 250€ de CA par jour pour pouvoir vivre de son boulot.
    D’après les tarifs sur le site Uber il faudrait environ 8h de course par jour pour qu’un chômeur converti à UberPop puisse en faire son activité et si l’on compte les phases d’attentes de clientèle on atteindra facilement les 12 à 15h par jour dans sa voiture, c’est économiquement foireux pour n’importe qui !

    • si je suis un particulier, qui veut faire des courses pour UberPOP, c’est que je trouve ça rentable ou à la limite intéressant pour moi. Qu’est-ce qui m’oblige à faire 200€ de CA par jour ?
      Si au bout d’un mois je me rends compte que ce n’est pas intéressant, je suis doté d’un organe entre mes deux oreilles, qui je l’espère me donne une once d’intelligence, et qui devrait savoir me dire que ça ne vaut pas la peine, et que je peux arrêter.
      Et si je veux aller plus loin, avant cette fameuse loi « Thévenoud » (du nom d’un député à la phobie administrative bien connue) rien ne m’aurait empêché, moi, petit français, de monter ma propre plate-forme concurrente, en capitalisant en plus sur le « made in France » et le « moi mes charges sont payées en France ». Aujourd’hui, en fonction de l’avis que rendra le Conseil Constitutionnel dans les QPC en cours ce n’est plus possible.

  • Le contingentement des taxis à été mis en place par le Front Populaire en 1937

  • La loi Thévenoud mettrait fin à la revente des licences ?

    Effectivement les nouvelles licences, à partir d’octobre 2014 sont temporaires et incessibles.

    Mais les anciennes restent cessibles. Leur prix ne baissera que s’il y en a de nouvelles.

    Il n’y en a eu aucune de nouvelle de délivrée à Paris depuis juin 2014 !
    La raison : les syndicats de taxi sont consultés pour la création de nouvelles licences….

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