Non au Sarkollande-bis !

Selon les sondages, les Français veulent éviter la répétition du scenario 2012 pour la présidentielle 2017.

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Nicolas Sarkozy à Davos (Crédits : World Economic Forum, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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Non au Sarkollande-bis !

Publié le 22 juin 2015
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Selon les sondages, les Français veulent éviter la répétition du scenario 2012 pour la présidentielle 2017. Mais quels sont les autres scenarii, et leur issue probable ?

Par Patrick Aulnas

élection vote (crédits : René Le Honzec/Contrepoints, licence Creative Commons)

Voilà du moins ce que pense une grande majorité de français. Les sondages sont concordants : les trois-quarts des électeurs ne veulent pas voir en 2017 la réitération du (mauvais) match de 2012 entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Seront-ils entendus ? La réponse reste incertaine à deux ans de l’élection présidentielle. Mais, sauf évènement majeur et totalement imprévu (en 2012, c’était l’affaire DSK), plusieurs scénarios peuvent être esquissés.

Les sondages

Un sondage Odoxa de mai 2015 indique que 77% des électeurs ne veulent pas que François Hollande se représente en 2017. Un autre sondage réalisé une semaine plus tard par le même institut indique que 72% des français rejettent la candidature de Nicolas Sarkozy. Une enquête IFOP pour l’hebdomadaire Paris-Match confirme ces résultats : 71% de personnes interrogées sont hostiles à un duel Hollande-Sarkozy au second tour de la présidentielle 2017.

Mais les électeurs ne choisissent pas les candidats. Les socialistes se sont déjà résignés (pour beaucoup d’entre eux) à une candidature Hollande. Le congrès du PS réuni à Poitiers du 5 au 7 juin 2015 peut être considéré comme un ralliement à cette candidature de la minorité hostile à Hollande. Chez Les Républicains (ex-UMP) rien n’est encore joué car des primaires devront désigner le candidat du parti.

Le pari risqué de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy (Crédits World Economic Forum licence Creative Commons)
Nicolas Sarkozy (Crédits World Economic Forum licence Creative Commons)

L’ancien Président a absolument voulu revenir dans l’arène politique après sa défaite de 2012. Il a réussi à remettre son parti en ordre de marche, mais des obstacles considérables restent à franchir. Il n’est pas certain de gagner la primaire qui doit être organisée fin novembre 2016. Cette primaire peut être sincère, c’est-à-dire ouverte à tous les électeurs acceptant de signer un document d’adhésion aux « valeurs de la droite » et de payer deux euros. Elle peut aussi être biaisée par des subterfuges organisationnels. Dans le premier cas, Nicolas Sarkozy devra affronter Alain Juppé qui dispose de soutiens beaucoup plus importants chez les sympathisants que chez les militants de son parti. Les sympathisants centristes se prononceront massivement en faveur de Juppé. Nicolas Sarkozy n’est pas du tout certain de l’emporter dans cette hypothèse.

Si la primaire n’est pas sincère, c’est-à-dire si l’on cherche à restreindre l’électorat principalement aux militants, Nicolas Sarkozy a de fortes chances de l’emporter et on ne sait si Alain Juppé maintiendra sa candidature. Mais des candidatures multiples de droite risquent alors d’apparaître au premier tour de la présidentielle pour contrer Sarkozy.

Un autre élément doit être pris en compte dans le choix du candidat de droite : les aspects judiciaires. Plusieurs affaires sont encore en cours d’instruction devant la justice et représentent une épée de Damoclès sur la tête de Nicolas Sarkozy, en particulier l’affaire Bygmalion. Rien ne peut être retenu contre lui à ce jour, mais la justice poursuivant ses investigations, l’incertitude subsiste pour l’avenir.

Premier tour de la présidentielle : le scénario Sarkozy

Si Nicolas Sarkozy est le candidat des Républicains, François Bayrou se présentera. L’ancien Président de la République se trouvera donc très à l’étroit entre Marine Le Pen à sa droite et François Bayrou à sa gauche. Ses chances de figurer au second tour dépendront de deux facteurs principaux : sa capacité de mobiliser la droite et la mise en place d’une large union à gauche. Nicolas Sarkozy ne pourra pas rééditer l’exploit de 2007 : attirer de nombreux électeurs potentiels du Front National sur son nom. On avait parlé à l’époque d’un siphonage des voix du Front National. En 2017, c’est Marine Le Pen qui sera candidate et non Jean-Marie Le Pen comme en 2007. Sa stratégie consiste précisément à présenter une image de son parti beaucoup moins radicale et ouverte aux préoccupations des milieux populaires. Sa cote de popularité est élevée et son charisme évident. Le siphonage des voix FN risque fort d’être impossible pour le candidat Sarkozy. Il est donc bloqué à droite. La présence de François Bayrou à sa gauche mobilisera en sa faveur la grande majorité des électeurs centristes et la partie la plus à gauche des électeurs Républicains, favorables à Juppé mais très hostiles à Sarkozy. L’ancien Président ne pourra pas mordre au premier tour sur l’électorat centriste qui lui est pourtant nécessaire pour figurer au second tour.

Le second facteur déterminant pour Nicolas Sarkozy sera la configuration de l’offre politique à gauche. Si François Hollande parvient à limiter au maximum le nombre de candidatures au premier tour (pas d’écologiste, pas de dissident PS) il a toutes les chances de devancer Nicolas Sarkozy. Mais cela n’est pas acquis. Si les « frondeurs » semblent être rentrés dans le rang en vue de la présidentielle, il sera très difficile d’empêcher une candidature écologiste au premier tour. Par ailleurs, communistes et Front de Gauche auront au moins un candidat, de même que les micro-formations trotskystes d’extrême-gauche pour lesquelles la présidentielle est une tribune médiatique. L’impopularité de François Hollande pourrait produire une grande dispersion des voix de gauche, beaucoup d’électeurs choisissant un « petit candidat » à titre de protestation. Il ne faut cependant pas mésestimer l’habileté politicienne de Hollande qui pourrait entraîner l’élimination de Sarkozy.

Premier tour de la présidentielle : le scénario Juppé

Alain Juppé (Crédits : UMP photos, licence creative commons)
Alain Juppé (Crédits : UMP photos, licence creative commons)

Si Alain Juppé est le candidat des Républicains, François Bayrou ne se présentera probablement pas et appellera à voter Juppé dès le premier tour. La situation sera alors bien meilleure pour la droite qui pourra rallier dès le premier tour l’ensemble de son électorat traditionnel. La problématique de la concurrence avec le Front National est alors atténuée. Il s’agira pour Juppé de mobiliser aussi loin que possible à gauche, en mordant sur l’électorat potentiel de Hollande. De nombreux électeurs de centre-gauche, ayant voté Hollande au second tour de 2012, sont probablement prêts à voter pour Alain Juppé en 2017. L’impopularité de Hollande sert la popularité nouvelle de Juppé.

Est-ce que des électeurs sarkozystes pourraient alors choisir de voter Le Pen pour faire battre Juppé ? En petit nombre probablement, car le risque de favoriser la victoire de Hollande est évident. Mais les motivations des électeurs ne relèvent pas toujours de la rationalité !

Quelle candidature minimise le risque pour la droite ?

Il s’agit clairement de la candidature Juppé sans candidature Bayrou. Dans la mesure où les socialistes ont déjà quasiment désigné François Hollande comme candidat, le refus du Sarkollande-bis par une écrasante majorité de français risque de conduire certains électeurs du premier tour à sanctionner l’obstination des anciens Présidents par l’abstention, le vote pour de petits candidats ou le vote Le Pen comme vote protestataire. L’incertitude devient alors très grande. La candidature Sarkozy maximise l’incertitude sur le résultat, d’autant que l’arrière-plan judiciaire reste présent.

Pour minimiser le risque, la droite a donc intérêt à « désigner utile » dès les primaires pour éviter le Sarkollande. Alain Juppé apparaît alors comme la personnalité politique la mieux adaptée au contexte.

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  • sarkozy n’a pas de paroles , il avait promis de quitter la scène politique s’il perdait en 2012 ; promesses non tenues bien évidement ;hollande est aussi un menteur , ses promesses faites en 2012 sont toutes passées à la trappe ; ces deux là , il faut les éjecter , ils sont périmés ; bayrou est le seul qui avait prévenu de la crise 2008 , un bon point pour lui ; de plus , jusqu’à preuve du contraire , il a les mains propres , je le crois honnête ; juppé ? il n’a pas toujours été net , je ne le sens pas ;le pen ? si la situation de la france continue à se déteriorer , nottament en ce qui concerne l’insécurité croissante et bien réel de notre pays , elle à quelques chances de gagner……2017 sera chaud électoralement , mais jusque là , nous , citoyens , allons assister à une bataille pour le pouvoir qui ne sera pas piquer de vers ….et pendant ce temps, la france ……..

  • Bof… nous sommes encore a 2 ans des elections et nous avons deja vu un outsider apparaitre dans les 18 derniers mois.
    Juppe est un socialiste de droite, comme Sarko. Peut-etre un peu moins « conservateur ».
    Bruno LeMaire posede une assise etroite dans le parti mais une vision economique qui tiens la route : la seule voie c’est le liberalisme.
    Nous avons bien vu le courage politique payé en angleterre et la nouvelle generation s’ imposer en Italie…

    Bref, Sarkosy est tres imbu de lui-même mais pas totalement stupide, s’ il arrivait a faire le constat du probleme que pose sa candidature, il aurait bien meilleur jeu d’echanger son soutient a LeMaire contre le placement de ses fidèles et un accord tacite sur la fins des poursuites judiciaires en cas de victoire…

    Seul moyen serieux de « contrer » la dynamique Juppe sans faire exploser la droite.

    Je ne voie pas l’electeur français de droite accepter de se faire tordre le bras par Sarkosy, je pense au contraire que son entetement actuel est en train de detruire le peu d’image qu’il lui restait et a part ces « militants » pour ne pas dire ces « groupies au QI digne de Morano, vraiment plus personne ne suporte cet imbecile qui a nationalisé toutes les dettes grecs des banques privées…

    • Analyse pertinente que je partage ….

      • C’est amusant de voir que pour choisir le candidat à la candidature, il faille payer 2 €! Je vous signele qu’il fallait en payer un pour que F.Hollande soit choisi … qui a donné toute la mesure de ses compétences et de son charisme.

        Qu’il soit concevable que N.Sarkozy, menteur invétéré, clown suivi de 11 casseroles, dit (calmement) d’^être susceptible de manipuler les décomptes de la primaire ou de négocier son effacement contre un abandon de poursuites judiciaires, tout ça sans provoquer de réctions montre bien que la « République » (avec un « R ») est bien devenue la pire des bananières!
        Et que M.Le Pen soit le probable 3ième choix achève le tableau. Quel pays!

  • « Pour minimiser le risque, la droite a donc intérêt à « désigner utile » dès les primaires pour éviter le Sarkollande. Alain Juppé apparaît alors comme la personnalité politique la mieux adaptée au contexte. »

    Incroyable tout ce temps, cette énergie, ce travail d’analyse, cet argent ( des sondages) pour phosphorer sur ce qui devrait se passer ou ne devrait pas se passer aux primaires de droite et peut-être de gauche…

    Je comprends que des déçus ne souhaitent pas voter pour Sarkozy ou Hollande, je comprends moins la gymnastique électorale qui devrait pousser les électeurs de droite un tantinet exaspérés à voter pour un chiraquien hollando-compatible par adaptation au contexte…

    Que les déçus se réveillent et se mobilisent, qu’ils réfléchissent, qu’ils proposent, qu’ils inventent, qu’ils entraînent, qu’ils cessent de geindre, de se plaindre, de dénigrer et d’attendre l’homme providentiel comme ceux qui attendent Godot dans la pièce de Beckett.

  • Franchement, ce type d’analyse à deux ans de l’échéance.
    Comme le dit l’auteur, qui sait ce qui peut arriver d’ici deux ans ?

    Quant aux candidats à droite : on peut pas mettre le trio Sarkozy, Juppé, Bayrou à la retraite ?

    • on paie déjà la retraite de trois ex présidents ( 6,5 millions par an que ça nous coute ) , si en plus faut payer celle d’un juppé et d’un bayrou….non merci….

      • De toutes façons, ils toucheront une retraite confortable.

        Et ils seraient moins nocifs payés à ne rien faire !!!

  • M. Aulnas semble beaucoup aimer les sondages. Sinon, son analyse des risques pour la droite, avec Sarkozy ou Juppé, est juste, comme sa conclusion : Juppé a plus de chance d’être au second tour et alors de gagner contre Le Pen.

    Concernant les primaires à droite, j’ai vu récemment dan le figaro, sous la plume de Bercoff je crois, une idée juste : une primaire « ouverte » n’est pas plus « sincère » comme l’écrit M. Aulnas. De fait, des gens cotisent depuis des années à un parti, y militent, et on leur explique que n’importe qui, prêt à payer 2 euros, devrait pouvoir contribuer par un vote, au choix du candidat ?

    Bref, au lieu de répéter sans argument que telle primaire est ou n’est pas sincère, mieux vaut expliquer pourquoi. (je précise que je ne suis d’aucun parti et ne vote plus depuis que M. Juppé, en 1995, après avoir viré Madelin, est venu affirmer à la TV le soir, « je ne suis pas libéral »).

  • Non au Sarkollande bis c’est dire oui à Hollande qui, inéluctablement, sera « obligé » de se représenter…quoi que soit le résultat des primaires à droite Bayrou se présentera…jamais il ne s’effacera devant qui que ce soit et surtout pas devant Juppé qui fut un fossoyeur du « centre »…dans ces conditions Juppé sera éliminé…mais tout ceci est dérisoire car le futur président, quel qu’il soit, devra assurer les funérailles de la « France »…alors, pourquoi pas Hollande ? De fait, la France est sans doute morte en 1940 et nous vivons actuellement avec un clone qui est en train de dysfonctionner…certes, aussi, Sarkozy pourrait remporter primaires et scrutin présidentiel mais cela ne servira pas à grand-chose…

  • Pourquoi ? Pourquoi n’a-t-il pas ordonné arrêté le financement des associations de Gauche. Dans les nouveaux départements gagnés par la Droite ??? Pourquoi ??
    Tout pour le haut commandement, pour les militants de droite, rien..

  • Selon les sondages des sondeurs du PS, de son électorat et des opposants.
    Le leitmotiv partout, intensivement, dans toute la presse. Et pas que sur ce sujet.
    Au delà de l’ex qu’on aime ou pas, ce qui est insupportable est la façon de nous dicter, encore et encore, ce que l’on doit penser et croire.
    Déçu que Contrepoints joue à ça, à 2 ans des présidentielles. Mais il est vrai qu’il y a les régionales bientôt.
    Au fait, où en sommes-nous des subventions et de la modification des attributions qui devait se jouer, là, bientôt, non ?

  • Un scénario avec quatre principaux candidats communistes (Mélenchon, Hollande, Juppé, Le PEn). Ca promet!

  • J’ai déjà un excellent plombier donc je n’ai pas besoin d’un autre pour parer mes fuites d’eau.
    J’ai déjà un caniche de compagnie donc je n’ai pas besoin du caniche d’Obama et de OTAN.
    Je ne suis pas de tempérament de mouton donc je ne vais pas me réfugier dans la bergerie F.N.
    N’ayant que le choix, si je peux encore utiliser ce mot, entre des « barons » aussi inamovibles qu’incompétents et des « éléphants » sur le retour d’âge aussi lourds intellectuellement que physiquement et notoirement bonimenteurs, je me délecte des déculottées à venir aussi bien pour un « nouveau » parti censé être vierge de tout soupçon de corruption que pour un ancien dont l’incompétence peut être constatée chaque jour qui passe.
    Sifflets et huées à droite …
    Sifflets et huées à gauche …
    Elle est dans un bel état la politique des génies incontournables et tous puissants issus de l’ENA.
    Le mur se rapproche de plus en plus vite ……

  • Article intéressant, mais qui part du principe que les candidats seront les vieux politicards Français recyclés en 2017. Y’a pas d’homme neuf là dedans? Bruno Lemaire? Nous Citoyens? Le PDL? Où sont les candidats libéraux?

  • l’effet bayrou me semble complétement surestimé par l’auteur.
    A l’inverse de ce qu’il dit le risque d’un 2ieme tour fn/fh est sans doute moindre avec sarkozy qu’avec 2 candidats socialistes(FH et AJ)

  • Je suis d’accord sur le fait de s’opposer à Sarkozy et à Hollande mais là, où je ne suis pas d’accord c’est avec Juppé. Ce mec n’a rien de droite, c’est un gauchiste. Le mettre au pouvoir c’est donner le pouvoir à la gauche.
    Martin Sherman, un politologue israélien faucon, a développé “la théorie de la limousine”. D’après cette théorie, le chauffeur, vêtu de son bel uniforme, semble être le pilote de la voiture. Mais en réalité, il ne fait qu’obéir aux ordres du passager qui se trouve à l’arrière. La métaphore est simple, cela signifie en gros que les gouvernements de droite en israel donnent l’air d’être les vrais dirigeants, alors qu’en pratique, ils ont tendance à mettre en œuvre la politique de la gauche. C’est exactement la même chose en France (c’est même pire). Systématiquement, la droite francaise mène une politique de gauche. Déja que Sarkozy est profondément soumis à la gauche mais Juppé c’est pire. La droite francaise n’est pas libérale et elle n’est pas prêt de le devenir mais on peut espérer pour qu’un jour elle soit plus libérale et moins socialiste. Le seul espoir c’est qu’elle soit moins soumise à la gauche. Or, si Juppé devient président, la droite francaise sera encore plus soumise qu’avant à la gauche.

  • Tous les candidats potentiels à la présidentielle sont tous pire les uns que les autres. Quand on voit la nullité des candidats potentiels, on se dit que la france est vraiment dans la merde. Le moins pire du tas c’est sans doute Fillon.
    Juppé est un gauchiste, ce mec est une menace pour la droite et c’est le plus grand allié de la gauche.

  • Je n’oublierais jamais que le seul homme politique libéral (Madelin) en France a été viré par Juppé. Alors même si j’aime pas l’autre nabot, je le préfère encore au vieillard néogauchiste (les antilibéraux inventent des termes alors j’ai décidé de m’y mettre aussi 🙂 néogauchiste c’est un politicien de droite qui mène une politique de gauche) . J’espère sincèrement que Juppé crèvera bientôt. ll a déja fait suffisamment de mal à la France (c’est vrai que le nabot a aussi fait bcp de dégats. je pense que quelques années en prison pour lui serait une excellente chose pour tout le monde). Juppé aura 72 ans en 2017, il ferait bien de prendre sa retraite définitive

    • Ses menaces aux Français concernant les retraites alors qu’il avait mis 450 milliards sous le tapis en1995, non budgétés et ressortis et réintégrés par l’Europe vers les années 2007-2008, c’était pas piqué des hannetons…

  • Comme beaucoup d’autres, vous ignorez totalement le fait que les électeurs pro-sarkozy, qui détestent l’idée même de cette primaire qui leur a été imposée, ne voteront jamais pour Juppé, ni au premier tour, ni au deuxième et qu’en ce cas de figure Marine Le Pen risque de devenir Présidente. Vous êtes pro Juppé, on l’a compris, mais vous faites une mauvaise analyse. Que croyez vous, que les sarkozystes vont oublier les agissements de Juppé contre son propre parti ? Vous ne savez pas leur nombre, personne ne le sait. Mais ils sont peut-être plus nombreux que ceux qui votent Bayrou.

  • J’ai lu les commentaires qui ont du mal contrairement à l’auteur à se rallier à Juppé tout en étant d’accord pour constater que le leadership de Sarkozy a remis l’UMP en ordre quoique paradoxalement non souhaité pour la présidentielle.

    Oui la primaire va être cruciale et comme la droite française est autant bonapartiste que débile, ils seraient bien inspirés de ne pas l’organiser trop tard pour que la question du leadership soit clairement enterrée. Pas un mot sur Fillon (qui a les idées) ou Le Maire qui s’affirme de plus en plus. Rallier leurs soutiens va coûter cher et sera déterminants.

  • Pourquoi cet acharnement médiatique de tous bords contre Sarko?? Je peux très bien comprendre la critique mais pas cette sorte de harcèlement permanent…..qui peut à la longue devenir contre productif
    Pourquoi la gauche tresse des couronnes à Juppé? Ce n’est pas un peu louche?

  • On reprend les mêmes et on recommence (ou plutôt on continue). Il est pas beau le bipartisme !
    Bref un jeu de dupes pour paumés ! Et comme dirait « Guillaume_rc » dans un de ses commentaires : « ils toucheront une retraite confortable. ». Pas mal pour un rôle de représentation, basé sur de l’artifice (sans aucunes responsabilités ou comptes à rendre ….. si si, sans comptes à rendre).

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