Un chômage très républicain

La France coule et notre aristocratie administrative s’en fiche royalement. L’essentiel c’est que leurs privilèges perdurent.

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Un chômage très républicain

Publié le 10 juin 2015
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Par Marc Suivre.

rené le honzec chômageJack Lang ayant un jour déclaré que le Parti Socialiste était celui de l’intelligence, il est donc logique de penser que lorsque ce dernier est au pouvoir, notre pays le devient de facto. C’est du reste comme cela qu’il faut prendre l’étrange décision des dirigeants de Facebook d’implanter, à Paris, leur laboratoire de recherche sur l’intelligence artificielle. Il est vrai qu’en matière d’artifice, avec les socialistes, nous sommes en avance de plusieurs siècles sur les autres nations. Des courbes du chômage qui n’en finissent plus de s’inverser négativement, en passant par toutes les usines à gaz fiscales destinées à rééduquer les déviants, à inciter les citoyens à œuvrer pour la planète, nous ne manquons pas de solutions fictives à proposer aux grands défis de notre époque. Le tout en respectant les grands principes républicains qui sont, on l’aura compris, le credo de nos temps obscurs. Du reste, quel plus bel exemple d’intelligence artificielle que celui de notre Président bien mal aimé, lui qui n’a pas son pareil pour, toujours, nous dénicher LA connerie à ne pas faire.

La République nous (r)appelle

Dernière stupidité en date : contester puérilement le nom dont vient de se doter l’UMP. Comble de l’horreur pour un socialiste « normal », la République, qu’il invoque totémiquement du soir au matin, pour nous vendre tout et son contraire, est préemptée par le camp d’en face. Marine Le Pen eût-elle décidé de découper son père en rondelles en adoptant cette dénomination que les PS n’auraient pas été plus indignés. Comment ce facho de Sarkozy a-t-il bien pu oser faire main basse sur les oripeaux dont se drape le socialisme dès qu’il s’agit de diffuser sa moraline délétère ? Et la médiacratie, en service commandé, d’embrayer derrière le PS pour dénoncer le « scandale ».

En admettant que plus grand monde ne se souvienne de l’UNR et de l’UDR, les temps du RPR ne sont pas si lointains qu’il faille pousser des cris d’orfraie à la seule perspective de voir des gens de droite se référer à la République, fut-elle la cinquième du nom. Ils n’allaient tout de même pas s’appeler « Les Monarchistes » pour se conformer aux clichés véhiculés par des socialistes qui eux, c’est bien connu, « ne sont animés que des meilleures intentions ». En tout cas, une chose est sûre, ils ne risquaient pas de se dénommer « Les Libéraux », tant la Liberté leur est un concept, à peu près aussi étranger que le courage et la constance.

La course à l’ouverture d’esprit

Si Marthe Richard n’avait pas rendu l’exercice théorique, l’averse de bons sentiments qui attendait les militants Républicains, lors de leur congrès fondateur le 30 mai dernier, aurait pu provoquer la réaction suivante : « La tolérance, Monsieur, il y a des maisons pour cela ! » Rien ne nous aura été épargné dans le style « vivons heureux au pays du vivre ensemble ». Il est interdit de dire du mal des ministres qui coulent : la Justice pour l’une, le système « éducatif » pour l’autre. Elles sont issues des « minorités visibles » donc infaillibles. Les critiquer c’est être raciste, ne pas être d’accord c’est du nazisme ! Il est exact que ces deux mammouths ne les avaient pas attendus pour branler sérieusement du manche. Il n’en reste pas moins que Tata Taubira et Cousine Belkacem achèvent leurs bêtes respectives, avec un talent et une énergie qui laisserait songeur le plus stakhanoviste des bouchers Charal. Prétendre que les politiques ne peuvent plus rien à la marche des affaires est une ânerie. Ils ne peuvent plus améliorer les choses qu’à l’insu de leur plein gré, c’est un fait, mais ils peuvent, en toute bonne conscience, rendre apocalyptiques des situations déjà cauchemardesques.

Le pire dans tout cela c’est que l’alternance n’y changera probablement rien. Bien entendu, pour se faire élire, le candidat du moment nous promettra tout et son contraire. Encore que… À écouter les thuriféraires d’Alain Juppé, sa grandeur consiste justement à dire maintenant qu’il ne changera rien (je l’avoue je schématise, mais c’est quand même bien ce qu’il fera au final s’il accède au Graal). C’est un concept comme un autre, bien que peu enthousiasmant ! Sarkozy avait été élu en 2007 en nous affirmant : « je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ». Il a ensuite passé le plus clair de son mandat à faire ce qu’il n’avait jamais dit et à faire croire qu’il avait fait ce qu’il avait dit. Juppé, lui, commence par dire ce qu’il ne fera pas, pour être bien sûr de ne pas avoir à dire ce qu’il fera. Pas étonnant qu’il soit l’homme de droite préféré de la gauche.

La stratégie « normale » de François Hollande

Pour le Président le moins populaire de la cinquième République, il n’existe pas trente-six façons de prolonger son inaction au-delà de 2017. Alors que ses résultats lamentables devraient l’inciter à se cacher sous le tapis en attendant que ça passe, Hollande repart en campagne, comme si de rien n’était. Il déterre les morts pour les placer au Panthéon, il court de commémoration en repentance à tel point qu’il s’excuse de tout sauf d’exister. Cette agitation frénétique n’a d’autre objectif que de tuer dans l’œuf toute pensée stratégique rationnelle dans le marigot qui lui tient lieu de parti. Son action est si positive qu’il sait qu’il a autant de chance d’arriver à ses fins que Depardieu de gagner le Marathon de Paris. Pour renverser le cours des choses, il lui faut provoquer un « 21 avril à l’envers » et éliminer le candidat de droite. Même comme cela, son élection n’est pas acquise, mais seulement vraisemblable. En effet, la France n’est pas encore mûre pour la passionaria des terrils, mais sait-on jamais, deux ans avec Hollande c’est très long et tout peut arriver. Pour espérer l’emporter quand même, il n’a qu’une seule solution : que les Républicains désignent Juppé comme candidat, à l’issue d’une primaire où tous les prétendants se seront écharpés sur le thème de la morale et du Front National (corollaire du thème précédent). La presse subventionnée par nos sous l’y aide du reste puissamment, en faisant de Juppé le Balladur, Jospin, Ségolène Royal (rayez la mention inutile) du moment.

« Le meilleur d’entre les Républicains » (aux dires de Chirac) occupe le créneau très couru du centre bien pensant socialo-compatible. En ce sens, il « croit en l’action de l’État » (c’est d’ailleurs une foi qu’il partage avec Marine Le Pen et Florian Philippot, mais passons bien vite). Tout le monde sait bien que ce positionnement est électoralement étroit (le centre, pas la croyance en l’infaillibilité de l’État, hélas) car peu d’électeurs s’en satisfont (la Duhamélisation des esprits n’est pas encore complète, Deo gracias !). Même si ceux qui votent pour le centre sont très bruyamment satisfaits d’eux-mêmes, ils ne représentent guère plus de 15% des voix (au mieux). En admettant que le maire de Bordeaux s’arrache et se fasse violence en campagne (après tout, Balladur est bien monté sur une table avant de se ramasser) ses positions droits-de-l’hommistes et tolérantes ne lui vaudront pas de dépasser les 20%.

Marine, que le système médiatique poussera à fond (voir plus haut), fera autour des 30%. Il ne restera plus à Pépère qu’à rassembler son camp de base (pour le PS c’est acquis, depuis le « succès » de la motion Cambadélis), à limiter la dispersion extrême gauchiste à Mélenchon. Le tour sera joué et les 20% franchis. Les verts peuvent bien risquer de gripper la machine, mais leur poids électoral découlant de leurs propositions fumeuses les rend, en dehors de Paris, singulièrement négligeables. Seul Cohn-Bendit serait en mesure de fédérer les bobos mais même comme cela… Et voilà comment un Président haï risque de nous enfumer pour cinq longues années supplémentaires. Quand on voit ce qu’il a fait en trois ans, on imagine dans quel état sera la France de 2022.

La France, l’homme malade de l’Europe

Oui, ce n’est pas très charitable de penser que François Hollande ruinera la France au terme de son second quinquennat. Pourquoi attendre 2022, alors qu’il est en passe de réaliser l’exploit aux trois cinquièmes du premier, je vous le concède. Loin de s’inverser, la courbe du chômage n’en finit pas de monter et avec elle son cortège de drames humains. Pendant ce temps-là, les socialistes s’accrochent aux totems sociaux (CDI, seuils, prélèvements confiscatoires, représentation syndicale…) comme la vérole sur le bas-clergé. Nous sommes le seul pays d’Europe à ne pas profiter du retour de la croissance et de la baisse conjuguée du pétrole et de l’Euro : même pas mal ! Nous flirtons avec les 5,5 millions de chômeurs et une dette qui avoisine les 100% du PIB : vous reprendrez bien 150 000 emplois aidés avec vos sous supplémentaires ! Il est urgent de rétablir la confiance avec les entrepreneurs qui, seuls, peuvent créer des emplois : amis patron de PME, tu auras toi aussi ton délégué syndical ! Les socialistes ont ce talent rare, de pouvoir faire dérailler les trains en gare rien qu’en les regardant.

Le pire, c’est qu’ils ne peuvent pas comprendre que leur politique est mortifère. C’est impossible pour eux puisqu’ils font le bien. Un petit exemple de l’étendue de leurs bienfaits nous est donné par leur politique de maquillage des comptes de réduction des déficits. Selon l’Association des Maires de France, les collectivités locales représentent 37% de l’investissement public. Elles sont responsables d’un peu plus de 4% du déficit public et vont pourtant supporter l’essentiel des efforts de réduction de la dépense. Que pensez-vous qu’il va se passer dans les prochaines années, si rien ne vient endiguer cette catastrophe ? L’investissement public va s’effondrer (-25% en 2017 par rapport à 2014), pour le plus grand bonheur de ce capitalisme, certes de connivence, mais pourtant grand pourvoyeur d’emplois peu qualifiés (BTP, services collectifs, transports).

La France coule et notre aristocratie administrative s’en fiche royalement. L’essentiel c’est que leurs privilèges perdurent. Les scandales qui se multiplient comme celui de la Présidente de l’INA qui claque 40 000 € de taxis en une année, alors qu’elle a un chauffeur, ne provoquent aucune réaction, à part celle de la recaser dans un placard doré au ministère de la Culture. Dans ce foutoir généralisé, la seule réforme que veulent porter les socialistes pour se trainer lamentablement jusqu’en 2017, est celle du prélèvement à la source des impôts directs. Oh la belle idée que voilà ! Comme il n’est pas question de nous faire cadeau d’une année de prélèvement, ces dingues sont en train de nous concocter une usine à gaz qui nous permettra d’apurer notre « dette fiscale » ancien système tout en nous pompant nos impôts « nouvelle formule » à la source. Payer deux fois ses impôts, en une année (ou plus, le tout est de savoir en combien de fois nous allons couper la queue du chien) voilà qui va très certainement relancer la croissance…

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  • Excellent. Merci

  • Merci de m’avoir fait rire sur un pareil sujet, ça fait un bien fou !

  • Pareil, très bon papier.

  • merci et le pire est à venir

  • Excellent constat …

    Il reste encore deux années pour parfaire la destruction systématique de notre pays
    Excusez moi j’aurais du dire utiliser le mot « Sauvetage » au lieu de destruction ….
    Mea maxima culpa !!!

    • C’est bien à ça qu’on voit que la France est un système monarchique absolu, moins consensuel que Louis XVI qui avait accepté l’idée, en fait, d’une représentation décidante constitutionnelle.

      Après, après, re-monarchie, consulat et empire!!! La révolution de 1789, véritable mythe, en France plus que réalité!

      Pourquoi ne pas « tanner » votre député pour qu’il dépose une proposition de loi qui permettrait de voter une motion de défiance vis-à-vis du président: c’est la moindre des choses dans une démocratie, quand-même?

      C’est sans doute pour ça que la France préfère se dire « républicaine » car pour les principes démocratiques (entre autres, l’indépendance de la justice), ça fait plutôt africain (Françafrique?), y compris les privilèges financiers réservés aux proches du président, non?

      Ce n’est pas une bonne idée, ça? Maintenant que la guillotine du régicide n’existe plus?

    • non destruction est le terme qui convient parfaitement,par ignorance,incompétence,dogmatisme,calculs politiques

  • Excellent!
    (Graphique compris)

    • @ Liesse oui Clown

      Oui mais non!

      En fait j’ai vu une courbe qui a montré une création d’emplois en France. Mais la France était de l’ordre de 20 à 25 000 par an quand les autres pays européens comparables parlent en centaines de milliers, y compris l’Espagne! Mais en Grèce aussi, on a créé de l’emploi.

      Mais bon: diminution de l’ €, diminution de prix des produits pétroliers: exportations facilitées, importations moins chères: amélioration « automatique » des balances extérieures: donc oui, dans les pays autour de la France, il y a une faible croissance (entre 1,5 et 2%) (croissance un peu artificielle car due en partie au Q.E. de M.Draghi)

      C’est exactement ce qu’attendait F. Hollande: que l’économie générale améliore aussi les chiffres de la France et modifie par là-même les chiffres du chômage.

      En attendant, il a ponctionné d’avantage les contribuables et diminué les budgets ministériels mais sans aucune réforme de structure sérieuse et sans arriver à tenir ses promesses et celles de ses prédécesseurs depuis 1997!!!

      Il est clair que la croissance créée par d’autres (qui en ont aussi mieux profité), n’a touché la France que moins, par « ricochet ».

      Mais sans menace et « sans rien à perdre », pourquoi voulez-vous que les nababs du régime se privent de quoi que ce soit?

  • Oh l’andouille immobile, le napoléonien, connaitra-t-il son Waterloo triste pleine en 2017 ?

  • prétendre que la France est « l’homme malade de l’Europe » est un peu abusif. Je ne crois pas que la situation en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce et même en Irlande soit meilleure. On pourrait même se poser la question à propos du RU : une croissance reposant sur une bulle.

    Cela ne signifie pas pour autant que la France ne connait pas une période critique.

    • Évidemment que si que la France est non pas « l’homme malade » mais le « mauvais élève de l’Europe »!

      Elle est incapable de faire des réformes structurelles et préfère appauvrir la population: ce n’est pas exactement l’esprit!!!

      L’Espagne va mieux et crée de l’emploi et un peu plus que la France mais des centaines (des milliers) d’Espagnols sont partis à l’étranger pour envoyer de l’argent au pays.

      Puis l’Espagne a payé sa bulle immobilière! Et on a attaqué sa dette!

      Et Podemos comme Syriza passeront sous les fourches caudines des « critères européens ».

      La France préfère pinailler et mentir et elle s’enterrera toute seule.

    • « même en Irlande soit meilleure » heu si la situation irlandaise est meilleure qu’en france.
      « On pourrait même se poser la question à propos du RU : une croissance reposant sur une bulle » il ne faut pas exagérer, la croissance ne repose pas que sur une bulle, regardez un peu la création d’emplois,…

  • Je ne comprends vraiment pas l’avant-dernier paragraphe sur les collectivités.

    Les CT ont été les éléments les plus inflationnistes en matière de dépense publique ces 20 dernières années. En partie à cause des transferts de l’Etat, c’est vrai, mais surtout de leur propre chef ! S’il y a bien une administration à réformer c’est celle là. On ne peut tout simplement pas isoler la question de la dépense publique sans poser la question de la dépense territoriale, qui est au centre de tous les enjeux et de toutes les politiques publiques. Même si l’Etat ramenait demain son déficit à zéro par la réduction des dépenses pure cela n’aurait qu’un impact assez faible sur le niveau de la dépense publique, qui passerait de 57% du PIB à 55%…

    Les CT ne comptent pas pour beaucoup dans l’endettement public ? Bah non, elle n’ont pas le droit de s’endetter hors investissement…

    Quant à ce chiffre de 37% de l’investissement public et du risque que pèserait sa diminution, il me fait doucement rigoler. En ce moment l’Etat devrait dépenser des centaines de millions de plus rien que pour maintenir ses propres immobilisations en état (routes notamment). Ce n’est pas de l’investissement comptablement, mais concrètement l’effet « désinvestissement » c’est là qu’il se trouve. En revanche, les CT et leurs glorieux investissements ont donné à la France un quart des ronds-points de l’UE et une flopée d’aéroports déficitaires.

    • Les collectivités locales, c’est 1/5eme des dépenses publiques et ce sera un tiers des soit disant économies. Ce sont donc elles qui vont ramasser le plus, la seule réforme valable étant leur suppression pure et simple.

    • Tout à fait.

      Cette défense à tous crins des collectivités locales qui seules investiraient et seraient « flinguées » par la baisse des subventions de l’Etat est absurde.

      Les collectivités locales ont d’une part des ressources de l’Etat d’autre part des impôts qu’elles décident – et augmentent toutes seules. Ces dernières années elles n’ont fait (en moyenne bien sûr) aucune économie de fonctionnement – au contraire – et lorsque leurs recettes d’Etat baissent elles ne disent pas « on va s’y mettre faire » mais « on va continuer comme avant en tapant sur l’investissement » ou augmenter nos impôts.

      Ca s’explique un peu pour les départements – qui ont des dépenses sociales qui croissent mécaniquement – mais pas du tout pour nos régions, communes, métropoles et autres organismes intercommunaux et syndicats mixtes de tout poil qui croissent et se multiplient.

      Quant aux dépenses privées de transport de certains élus prises en charge par les collectivités qu’ils administrent elles feraient crever de dépit le patron des taxis G7….

      • Le problème n’est pas de créer de nouvelles collectivités, c’est celui de supprimer les anciennes qui font double emploi et de réduire le nombre des municipalités: ailleurs, on a diminué leur nombre, maintenant qu’on ne se déplace plus à cheval ou à pied!

        Mais tout ça, c’est diminuer le nombre de mandats, c’est difficile à décider pour des mandataires!

  • Excellent coup de gueule.

    Rappelons que sa normalité et sa clique de bras cassés n’ont jamais travaillé un jour de leur vie. Idem pour le guignol qui a dit aimer l’entreprise mais qui n’en a jamais créé ou intégré une seule.

    Mais les Français qui votent encore n’ont-ils pas le gouvernement qu’ils méritent ?

  • Excellent article. Merci.

  • Toujours autant de plaisir à vous lire !
    Au sujet du prélèvement à la source, la précipitation de la gauche à mettre en place cette usine à gaz ne repose que sur le fait que, malgré une conjoncture « favorable » : taux bas, pétrole idem, euro ~= dollar, la France continue de s’endetter à la seule fin de maintenir les privilèges de tous ses cuistres.
    Le prélèvement à la source, va aboutir, in fine, à une formidable augmentation des impôts, c’est la seule issue qu’a le gouvernement pour s’assurer des entrées fiscales en baisse, Lafer oblige. Le temps que le petit peuple comprenne, le mal sera fait et la France aura définitivement coulé.

  • la chute de Constantinople étant en bonne voie,Juppé le Mollah alter bobo es maitre du monde fera un excellent clown comme gueule de proue ..LOL

  • Les commentaires sont fermés.

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