Drames en Méditerranée : la politique européenne coupable

Les politiques restrictives de l’Union européenne en matière d’immigration portent une lourde responsabilité dans les drames qui se sont joués dernièrement à ses frontières.

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Drames en Méditerranée : la politique européenne coupable

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 avril 2015
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Par Ferghane Azihari.

Donald Tusk credits Αλέξης Τσίπρας Πρωθυπουργός της Ελλάδας (CC BY-SA 2.0)
Donald Tusk credits Αλέξης Τσίπρας Πρωθυπουργός της Ελλάδας (CC BY-SA 2.0)

 

Voici venu le temps des condoléances hypocrites et des déductions affligeantes sur les causes des drames survenus en mer Méditerranée. À chaque hécatombe, c’est en effet le même discours, tant du côté des élites politiques que des militants europhiles qui s’offusquent du manque de moyens d’une Europe réputée impuissante face aux flux migratoires.

Le diagnostic étant posé, la solution paraît logique et s’impose d’elle-même : renforcer les pouvoirs des institutions européennes. Ces drames sont au contraire le fruit de multiples actions politiques qu’il faudrait combattre et non encourager.

 

Le mythe de l’Europe impuissante

Les États européens et l’Union européenne sont accusés de manquer de volonté pour assurer la sécurité des flux migratoires.

On ne peut tenir de tels propos.

L’Europe n’est pas impuissante vis-à-vis de l’immigration. Elle est au contraire de fait la plus grande alliée des mafias qui fondent leur business model sur la vente de cercueils flottants en adoptant des politiques migratoires prohibitionnistes. L’agence européenne de la coopération aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (Frontex) s’adonne littéralement à des pratiques criminelles en signant des accords avec des pays peu scrupuleux en matière de droits de l’Homme pour externaliser les centres de rétention de migrants. Une forme de délocalisation intelligente pour éviter que ces centres tombent sous le coup des lois européennes supposées protéger les libertés fondamentales.

Son budget a atteint 85 millions d’euros en 2013.

Parallèlement, le Vieux Continent est en train de se doter d’un dispositif baptisé Eurosur qui, à l’aide de drones, d’hélicoptères et de satellites, est chargé de traquer ceux qui tentent de migrer pour échapper à l’oppression et la misère dans leur pays d’origine, le tout pour un budget qui devrait avoisiner plus de 200 millions d’euros en 2020. Nul doute qu’une politique de libre-circulation des personnes rendraient ces dispositifs coûteux inutiles et couperait l’herbe sous le pieds des mafias qui prospèrent sur les restrictions imposées par les États.

Mais face à ce drame, force est de constater que le Conseil européen s’est contenté de faire de la cosmétique.

 

Sus à l’impérialisme et aux politiques de développement néocolonialistes

Le plus affligeant tient à ce que ces politiques migratoires restrictives sont accompagnées d’un satisfecit concernant les politiques de développement, lesquelles sont élaborées au motif d’une instabilité plus ou moins entretenues par les États européens1. Les élites politiques européennes se vantent d’être les principaux vecteurs de la « solidarité » internationale.

Or, nous savons d’une part que ces aides obtenues par la contrainte fiscale ne servent qu’à vassaliser les pays bénéficiaires pour satisfaire les objectifs néocolonialistes des pays développés sans combattre le problème de la pauvreté et de la corruption.

Dans le même temps, « en 2005, une étude de la Banque mondiale montra que si les 30 pays de l’OCDE acceptaient une augmentation de 3 % de leur population active par l’immigration, les gains pour les pays pauvres seraient de 300 milliards de dollars, c’est-à-dire beaucoup plus que l’ensemble de l’aide au développement accordé par les pays riches »2.

La libre-circulation est en effet l’outil de lutte contre la pauvreté le plus efficace et le plus ancien de la planète. Il est également un puissant vecteur de solidarité, puisque les diasporas s’attachent à faire profiter – sans intermédiaire bureaucratique corrompu – leur pays d’origine de l’expérience et des moyens financiers qu’elles n’auraient pas pu acquérir sans migrer.

Plutôt que d’entraver ce processus, les États européens devraient au contraire les libérer tout en abolissant les nombreuses politiques corporatistes et protectionnistes qui entravent le développement du continent africain.


Sur le web

  1.  L’opération Sangaris ; Fallait-il tuer Kadhafi ? ; Échec d’une guerre pour le pétrole
  2. Cité dans Louis Rouanet, « Plaidoyer libéral pour l’immigration libre », Think Liberal Sciences-Po
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  • « La libre-circulation est en effet l’outil de lutte contre la pauvreté le plus efficace et le plus ancien de la planète »

    Faux, l’exemple de la Chine, ou la pauvreté a le plus recule dans le monde, c’est aux dirigeants de chaque pays de faire reculer la pauvreté, moi en tant français j’en ai marre de payer pour les autres.

    • Même s’il est difficile de parler de libre circulation en Chine la prospérité économique venue des côtes se diffuse dans l’intérieur du pays grâce à l’importante immigration intérieure – des campagnes vers les villes. Le processus est cependant extrêmement contrôlé dans le pays, comme l’étaient les migration intérieures à la France au XIXe siècle.

  • pour l’instant , l’europe se retrouve avec des hordes de gens miséreux , malades , physiquement mais aussi psychiquement , normal quand on vient de ses pays ou guerres et atrocités sont le quotidien , des gens souvent analphabêtes , et à partir du moment ou ils sont sur le sol européen ils nous faut les prendre en charge , alors que nous n’avons pas ou plus les moyens ; la libre circulation , oui , mais la libre circulation de la misère et de la violence , non ; comme le dit peter , c’est aux dirigeants de ces pays de s’occuper de leur population , et autrement qu’en les brutalisant et en les laissant crever comme des chiens sur le bord du chemin ;

  • « Plutôt que d’entraver ce processus, les États européens devraient au contraire les libérer tout en abolissant les nombreuses politiques corporatistes et protectionnistes qui entravent le développement du continent africain. »

    Et j’ajouterais que ça pourrait marcher si on abolissait la majeure partie de ces politiques corporatistes et protectionnistes dans notre pays d’accueil.

    Dans la plupart des pays européens, dans l’immédiat ça ne ferait qu’ajouter de la misère à encore plus de misère. Si on ne fait pas les réformes nécessaires en France, d’avantage d’immigration n’arrangera rien car on ne pourra certainement pas ‘absorber.

    Je fais toujours une grimace quand je lis « néocolonial/isme/iste » Mais je suis d’accord avec vous que rien n’est fait par le « vieux continent » pour aider « le plus vieux continent encore » à se développer.

    • Pourquoi faire la grimace ? N’êtes vous pas d’accord avec le fait les Etats riches entretiennent méticuleusement un capitalisme de connivence ravageur en profitant des liens de subordination qui existent entre les pays du Sud et les pays du Nord ?

      • Quand il y a corruption la plus grande responsabilité ce n’est pas celle du corrupteur mais du corrompu.

      • Ce capitalisme de connivence n’a lieu que par la connivence des gouvernants des pays du sud.

        • Sans soutien actif des Etats du nord. C’est bien connu 😀

          • Les peuples du Nord ne parviennent pas à imposer à leurs gouvernements de les traiter correctement, alors que voudriez-vous qu’ils fassent pour les gouvernements corrompus du Sud ? Si les peuples du Sud ne parviennent pas à se doter de gouvernements honnêtes — honnêtes chez eux –, ça ne peut pas être notre affaire (ou regretteriez-vous une certaine forme de colonialisme ?).

          • Vous ne connaissez pas le nouveau commerce triangulaire : on soutient les interventions US, en échange ils nous laissent « aider » les dictateurs en Afrique et on ramène les valises de billets pour financer les partis politiques. Le capitalisme n’est pas le moteur principal.

          • Dans les années 90 il existait une cellule du gouvernement au Minéfi qui s’occupait de reverser les pots de vin en votre nom, ce qui permettait de déduire la dépense des bénéfices de l’entreprise car sinon avec une valise de cash c’est difficile de tracer comptablement car il ne faut pas s’attendre à avoir un reçu du corrompu.

            Mais je suis d’accord avec Arno, ce problème ne peut se résoudre que dans le pays du corrompu : publicité sur les appels d’offres, appels d’offres ouverts etc…

      • Pourquoi faire la grimace ?

        Parce que l’on confond les causes et les symptômes. 500 noyés ou 500 morts découpés à la machette ne change pas grand chose à part pour la proximité et l’émotion qui en découle. Que l’on laisse les pays pauvres dans leur misère ou qu’on les exploite ne change pas grand-chose. Le problème du capitalisme de connivence n’est pas qu’il est ravageur, mais qu’il est improductif : il ne permet pas vraiment aux pays pauvres de sortir de l’impasse et il maintient l’économie des pays riches dans un modèle dépassé.

        Alors oui au capitalisme et non à la connivence mais pour des raisons et des buts logiques, philosophiques mais pas émotionnels. Et non pour promettre la lune mais pour trouver une solution à long terme.

      • État riche ?? c’est une blague.

        La France 2000 milliards de dette, aucunes ressources naturelles.

  • Toujours la faute aux autres.
    Tellement confortable.

  • La libre circulation serait un suicide collectif du peule français.

    • Si son système social disparaissait en même temps, ce serait une démarche des plus honorables.

      • Oui mais c’est généralement un travers socialiste de s’attaquer aux conséquences plutôt qu’aux causes :
        Abolissez les aides et la source se tarira d’elle même… tellement simple.

  • L’Europe ne doit en aucune façon « assurer la sécurité des flux migratoires » elle doit les interdire, les combattre, couer les navires avant qu’ils ne prennent la mer, raccompagner dans le port de départ les bateaux interceptés. Et merdre à Cour européenne des droits de l’homme : en sortir si elle bronche.

  • Pourquoi l’immigration ne peut pas diminuer la pauvreté dans le monde (VOSTFR): https://www.youtube.com/watch?v=KDJbShXX_sQ

    • « ce qui engorgerait nos infrastructures physiques, naturelles et sociale. »

      N’importe quoi. Mais évidemment ce n’est pas quelque chose qu’il va chercher à démontrer dans son exposé.
      Il préfère faire peur avec ces petites boules de plastique, c’est plus efficace sur le public.

      Rien que de la très classique démagogie. Et la chaîne d’où ça vient en dit long sur le public visé.

  • l’aide aux africains, la coopération et l’immigration importante a été complétement improductive enfonçant un peu plus les africains dans l’attente passive d’un meilleur lendemain. et on peut se demander si au contraire il ne faudrait pas mieux tout arrêter.

    L’Afrique est d’abord malade de sa démographie galopante et des pouvoirs corrompus, avec en sus des luttes religieuses, claniques, et de possession de richesses minières.

    Peut-être que les candidats à l’immigration devraient désormais se tourner vers l’asie et la chine en particulier ?
    Après tout, ils deviennent les plus actifs économiquement sur ce continent.

  • L’europe n’est pas responsable de la pauvreté en Afrique. Il faudra 25 ans à la RDC pour rattraper le niveau de vie qu’elle avait lors de l’indépendance de la RDC. Pour aider l’Afrique, l’Europe doit surtout faire une chose: arrêter de vouloi imposer la démocratie et les valeurs occidentales en Afrique. Il faut laisser les Africains avec leurs propres valeurs. La démocratie en Afrique alimente souvent les guerres (car les gens votent en fonction de leurs ethnies ce qui provoque une frustation chez les ethnies minoritaires) voilà pourquoi il faut laisser les Africains développer leur propre système démocratique.
    Cet article est juste pathétique: il consiste à culpabiliser les européens et à les accuser de tous les maux. Malheureusement pour vous, c’est le même refrain depuis des décennies, cela marchait peut être avant mais la plupart des gens commencent à en avoir marre. Si vous voulez convaincre les européens d’accepter l’immigration, il faut bcp plus que ce vieux disque rayé qui consiste à faire accepter l’immigration en culpabilisant les européens et à les accuser de tous les maux.

    • @jacques : C’est faux, l’article n’accuse pas les européens de tous les maux, l’article accuse seulement, et avec raison, les politiques anti-immigration (qui sont en réalité des politiques anti-propriété privée), les politiques économiques antilibérales, les politiques corporatistes et protectionnistes (ex: Politique Agricole Commune), et les politiques étrangères interventionnistes (ex: renversement de Kadhafi) d’être EN PARTIE responsables des drames actuels relatifs à l’immigration.

      On pourrait ajouter à cette liste l’assistanat (les aides sociales) qui attire en europe des profiteurs plutôt que des travailleurs, et la propriété publique (l’idéal serait qu’il n’y ait que des propriétés privées et que les frontières de la france ou de l’europe correspondent aux limites de ces propriétés privées.)

      Vous autres, opposants à l’immigration, êtes tellement aveuglés par la peur de l’ethnomasochisme (tendance actuelle des européens à se dénigrer en se sentant coupable de l’esclavage et de la colonisation) que vous ne vous rendez même pas compte que votre opposition à l’immigration n’est pas seulement une opposition à la liberté des « étrangers » mais également une opposition à la liberté des européens, c’est-à-dire une opposition à votre propre liberté.

      C’est comme si vous êtes face à un article qui vous informe que vous êtes autant des esclaves que les « étrangers », et qu’au lieu de vous révolter contre votre esclavage, vous vous fâchez contre l’article parce qu’il ose dénoncer votre esclavage !

      Vous n’avez pas conscience que quand l’Etat gagne en légitimé pour s’attaquer aux libertés des « étrangers » il gagne en légitimité pour s’attaquer à vos propres libertés.

      En vous opposant à l’immigration (c’est-à-dire à la liberté d’un individu de se rendre chez un propriétaire qui l’invite) vous vous opposez à votre propre droit de faire ce qui vous chante avec ce qui vous appartient, vous vous opposez à votre propre droit d’inviter qui vous voulez chez vous, d’employer un étranger plus productif qu’un compatriote, de choisir un client étranger, un locataire étranger, etc.

      Jacques, à qui ce message s’adresse tout particulièrement, a tellement peur de l’ethnomasochisme qu’il accuse l’article d’être « pathétique » alors que lui et l’article disent essentiellement la même chose : Jacques souhaite que l’occident « arrête de vouloir imposer la démocratie en Afrique. » C’est plus ou moins le propos de l’article : arrêtons d’aider l’Afrique, car notre aide est en réalité UN ASSERVISSEMENT DES AFRICAINS mais également DES EUROPÉENS.

      Les africains cesseront de venir en europe quand ils se débarrasseront de leurs dictateurs, or le problème est qu’ils ne pourront jamais se débarrasser de leurs dictateurs si nous ne nous débarrasserons pas de nos propres politiciens antilibéraux, qui prétendent aider les africains par des politiques impérialistes, et qui prétendent protéger les européens par des politiques protectionnistes, de l’assistanat, etc.

      • @ commando

        Vous êtes aveugle :

        Les immigres Chinois, Vietnamien, Cambodgiens …. ne posent pas de problèmes, ceux qui posent problèmes, sont toujours les mêmes, et cela dans n’importe quels pays.

        • @peter : Vous n’êtes qu’un collectiviste. Vous considérez les êtres humains comme étant membres de tel ou tel groupe avant de les considérer comme étant des individus.

          Vous croyez qu’un individu ne peut être qu’un criminel si les autres individus de son peuple sont des criminels. À une autre époque, vous auriez été de ceux qui croyaient que tous les allemands étaient des nazis et qu’aucun d’eux ne tenterait d’assassiner Hitler.

          Pour vous, un immigré africain pose toujours problème, est forcément un criminel, quand bien même l’actualité regorge (pour qui se donne la peine d’y prêter attention) d’histoires d’immigrés africains pauvres cumulant les succès grâce à leur volonté personnelle, tel que le jeune nigérian Harold Ekeh admis dans 8 universités de l’Ivy League.

  • L’immigration sans limite implique des bidon-villes puisqu’il y aura manque de logements.
    Et plus de social comme il est fait en Europe.
    Il vaudrait mieux prendre à la source les vrais réfugiés, donner un quota de visas de travail, et refouler les autres.

    • « L’immigration sans limite implique des bidon-villes puisqu’il y aura manque de logements. »

      MichelC : Pour réfuter votre argument imaginons l’exemple suivant : Vous possédez une maison, elle ne peut accueillir que 20 personnes. Vous invitez 200 personnes en leur assurant préalablement par contrat qu’il n’y aura pas plus de 20 personnes. Les 200 invités débarquent avec insouciance dans votre maison, très vite elle devient tellement pleine de monde qu’un grave incident survient et provoque plusieurs blessés. Les blessés portent plainte contre vous. La justice vous force à les indemniser car vous n’avez pas respecté votre engagement contractuel ( : ne pas inviter plus de 20 personnes.)

      Qu’avez-vous gagné dans toute cette histoire ? Absolument rien. Par conséquent ce n’est pas dans votre intérêt d’être un fraudeur qui ne respecte pas ses engagements contractuels, et ce n’est pas dans l’intérêt des invités de venir se faire blesser dans votre maison. Ils ont davantage intérêt à rester chez eux.

      Il faut appliquer le même raisonnement à l’immigration :

      D’une part ce n’est pas dans l’intérêt des propriétaires privés européens d’être des fraudeurs qui ne respectent pas leurs engagements (en invitant plus de monde que ne peut en contenir leurs propriétés privées), et d’autre part ce n’est pas dans l’intérêt des invités africains de venir se faire blesser dans les propriétés privées surpeuplés des européens. Du moins il n’est pas impossible que certains invités africains refusent l’invitation en jugeant plus avantageux de rester en Afrique.

      Si à cause d’une « l’immigration sans limite » (comme vous dites) il y a un manque de logements en europe et que des bidons-villes apparaissent, cela signifie soit que tout le monde (propriétaires européens et invités africains) aura consenti à une telle situation et la jugera bénéfique, soit que des fraudeurs ont bafoué leurs engagements contractuels. Dans ce dernier cas les fraudeurs seront poursuivis en justice par leurs victimes.

      • tout le monde (propriétaires européens et invités africains) aura consenti à une telle situation et la jugera bénéfique

        Mais, y en a pas d’autre si on laisse passer tout ceux qui le veulent. les bidon-villes, on les a déjà avec les Roms.
        Alors un peu plus cela nous pend au nez. On aura les Roms par dix. Ou vingt.

        • MichelC : une politique d’immigration illimitée ne signifie pas que « on laisse passer tout ceux qui le veulent. »

          Elle signifie uniquement que on laisse passer tous les africains (et roms, et asiatiques, et hispaniques, etc etc) qui sont INVITÉS par des propriétaires privés européens / entreprises privées européennes.

          Au bout d’un moment, quand le pays deviendra trop encombré (deviendra surpeuplé) les propriétaires privés européens cesseront d’inviter des étrangers, car les richesses produites par les étrangers auront moins de valeur aux yeux des propriétaires privés européens que l’espace occupés par ces étrangers.

      • D’une part ce n’est pas dans l’intérêt des propriétaires privés européens

        Il faudra demander à François II notre roi, capitaine du turbo-rétro pédalo France, et à sa cour qui possèdent réellement le pays. Ou à ses cousins européens. Nous ne somment que des pseudos-propriétaires.

        • MichelC:
          Vous avez parfaitement raison : actuellement les français ne sont pas propriétaires de la France. Pourquoi ? Parce que la propriété publique ne leur appartient pas. Comme l’explique le texte suivant,extrait d’un article de contrepoints intitulé « La France n’appartient pas aux Français » : « la propriété publique n’appartient ni à la population nationale, ni même aux contribuables. Ainsi, les Français ne sont pas copropriétaires des installations publiques françaises. Cette vision des choses est parfaitement farfelue et ne repose sur aucune réalité politique, sociale et encore moins juridique. De fait, si cette idée de copropriété avait le moindre fondement réel, un Français devrait pouvoir monnayer sa part de copropriété et la vendre, à un compatriote ou même à un étranger, dès qu’il quitte définitivement le territoire. Ce n’est, bien évidemment, pas le cas car la « copropriété nationale » existe aussi peu que le prétendu « contrat social ».»

          Mon précédent message partait donc de l’idée d’une france ou d’une europe où il n’existe plus de propriété publique, c’est-à-dire où il n’y a que des propriétés privées et où les frontières de la france ou de l’europe correspondent aux limites de ces propriétés privées.

          • Je suis d’accord avec vous sauf sur que les propriétés privées n’existent pas vraiment puisque l’état s’arroge tous les droits. De vous expulsez par la force sans la compensation au prix du marché. Des atxes qui explosent. La liste est bien longue…

          • Commando, vous partez d’un principe (100% de propriétés privées) pour développer votre argumentaire qui se tient debout (invitation) mais à partir d’une prémisse fausse ou disons imaginaire.

            On est dans le yaka fokon izorédu.

            Quand on n’arrive pas à remplir une citerne, il faut colmater les fuites avant d’augmenter le débit du robinet.

            • @gameover : quand bien même il n’y a pas 100% de propriétés privées en france ou en europe (ce qui signifie qu’il reste X % de propriété publique), la solution libérale n’est pas de fermer les frontières. La solution libérale est de privatiser au plus vite ce qu’il reste de propriété publique.

      • @ commando

        Encore faux, exemple concret, et pas de bla-bla théorique.

        Hong kong ville la plus libérale du monde, les chinois du continents débarquent en masse, et achètent des appartements ou louent des appartements = résultats l’immobilier est en hausse, a un niveau jamais vu, pour le prix d’un appartement a Paris, a hong kong vous avez juste une place de parking.

        Un Hongkongais qui gagne le salaire minimum, sait qu’en travaillant toute sa vie sans manger, ne pourras jamais s’acheter un appartement, d’où les ressentiment des hongkongais vis a vis des Chinois du continent.

        On pourrais ajouter, la mauvaise éducation des Chinois du continent vis a vis des hongkongais, le gouvernement Chinois a d’ailleurs émis un guide pour les chinois qui voyagent: on pisse pas et crache pas dans la rue, on jette pas dans la rue, mais on utilise les poubelles, on pousse pas les gens, on resquille pas, on parle sans crier …. bref on RESPECTE LE PAYS QUI VOUS ACCUEILLE !

        • @peter : Qui sont ceux qui vendent et louent les appartements (privés) aux immigrés chinois ? Des propriétaires privés hongkongais ! Tant que personne ne les force à vendre ou à louer aux immigrés chinois je ne vois pas où est le problème.

          Aux yeux des propriétaires privés hongkongais qui consentent à vendre ou louer leur propriété à des immigrés, les richesses produites par ces immigrés ont beaucoup plus de valeur qu’une ville non-surpeuplé. Si ce n’était pas le cas ils cesseraient de vendre ou louer leur propriété à des immigrés.

          Tous les autres problèmes que vous dénoncez (immigrés qui pissent et crachent dans les rues, qui polluent les rues, qui parlent fort dans les rues, prostituées qui font des nuisances à la tombée de la nuit dans les rues, etc) sont encore et toujours liés à la propriété publique. La solution est de privatiser les rues publiques.

          • Ce que vous proposez est une autre forme d’oppression.

            Cela me fait penser à la réplique de Mel Gibson dans le Patriote
            – Pourquoi échangerais-je un tyran vivant à mille lieues contre mille tyrans vivant à une lieue ?

          •  » Qui sont ceux qui vendent et louent les appartements (privés) aux immigrés chinois ? Des propriétaires privés hongkongais ! Tant que personne ne les force à vendre ou à louer aux immigrés chinois je ne vois pas où est le problème.  »
            Vous ne voyez pas le problème parce que vous n’avez aucune culture historique. Vous ne faites que régurgiter la logorrhée indigeste de Rothbard et compagnie.
            Si vous aviez un peu de culture historique vous connaîtriez la tragédie des clearances qui dépeuplé les highlands d’Ecosse de façon aussi cruelle qu’une déportation collective stalinienne.

            • Vous racontez vraiment, mais alors vraiment, n’importe quoi.

              J’ai clairement précisé qu’il est illégitime de FORCER les hongkongais à donner leurs propriétaires privés à des immigrés chinois. Logiquement il en va de même pour les européens de souche : personne ne doit les FORCER à donner leurs propriétaires privés à des immigrés africains. Par conséquent, mon propos ne conduit ni à l’oppression des hongkongais ni à l’oppression des européens de souche. La comparaison que vous faites entre mon propos et les déplacements forcés de la population des Highlands écossais est totalement injustifiée.

              C’est vous l’oppresseur, puisque c’est vous qui niez aux hongkongais et aux européens de souche leur droit de faire ce qu’ils veulent avec leurs propriétaires privés, en l’occurrence leur droit de consentir à vendre ou louer ces propriétaires privés à des immigrés.

              • Les habitants des Highlands ont été chassés des terres qu’ils occupaient comme fermier par les propriétaires, qui étaient leurs propres chefs de clan, en vertu de leur droit de propriété. Donc la comparaison est entièrement justifiée.
                Vous nous dites que les propriétaires ont le droit légitime de louer à des immigrés. Remplacer les immigrés par des moutons et c’est exactement ce qu’ont fait les propriétaires des Highlands. Vous ne prenez pas en compte ce qui arrive aux locaux, qui sont nécessairement évincés, qui doivent se saigner pour se loger, qui doivent supporter des foules étrangères, etc.
                Vous ne voyez que les droits des propriétaires. Un propriétaire peut être aussi oppressif qu’un tyran dans son domaine. Multipliez les domaines, et vous avez potentiellement un système aussi oppressif qu’une tyrannie politique, comme l’a montré les clearances.
                Pour préserver la liberté tout pouvoir doit être contre balancé par un contre-pouvoir. Cela s’applique au pouvoir politique comme au pouvoir de la propriété.

                • « Vous ne prenez pas en compte ce qui arrive aux locaux, qui sont nécessairement évincés, qui doivent se saigner pour se loger, qui doivent supporter des foules étrangères, etc. »

                  @HervéM : premièrement, quand des entreprises privées invitent des travailleurs étrangers plus productifs que des travailleurs nationaux, elles peuvent se permettre de vendre leurs produits moins chers. Donc la mise en concurrence de travailleurs nationaux avec des travailleurs étrangers profiteraient aux consommateurs nationaux.

                  Autrement dit : Certes, à cause de l’arrivée des travailleurs étrangers, les nationaux auront peut-être plus de mal à se loger, cependant cela sera sans doute contrebalancé par le fait qu’il leur coutera moins cher de manger, de se soigner, de s’habiller, de se divertir, etc.

                  Deuxièmement, si une partie des nationaux n’arrivent plus à trouver des logements à cause d’une augmentation du prix de l’immobilier (résultant de l’arrivée des travailleurs étrangers), cela signifie peut-être que cette partie des nationaux ne méritent pas de logements dans « leur » pays.

                  Je suis certain que vous seriez d’accord pour dire que si un afro-américain de Harlem ne trouve pas d’appartement à Manhattan, c’est parce qu’il ne mérite pas de vivre à Manhattan. Alors pourquoi ne pas appliquer le même raisonnement aux français de souche ? Si un français de souche ne trouve pas de logement en France c’est peut-être parce que des gens plus méritant que lui mérite plus que lui de vivre en France.

                  • « cela signifie peut-être que cette partie des nationaux ne méritent pas de logements dans « leur » pays. »
                    Voilà, tout est clair.
                    Selon votre raisonnement les highlanders ne « méritaient » pas de vivre dans leur propre pays.
                    Exactement comme les populations déportées en Sibérie par Staline ne « méritaient » pas de vivre dans leur pays.
                    C’est juste monstrueux et ne fait que confirmer l’idée que vous proposez une autre forme d’oppression.

                    • @HervéM : Si Harlem devient un quartier de blancs ( par un processus de gentrification, ou de « boboïsation » ), et que ses habitants afro-américains doivent déménager parce que le quartier devient trop cher pour eux, est-ce la faute des blancs ?

                      Réponse : Dans l’hypothèse où ces blancs ne bénéficient d’AUCUN privilège injustifié accordé par des politiciens, la réponse est NON, ce n’est pas de leur faute si les afro-américains n’ont pas d’aussi bons revenus qu’eux.

                      Résumons : Si harlem devient trop cher pour certains afro-américains ce n’est pas la faute des blancs. Ces derniers remplacent pacifiquement une partie de la population originelle de Harlem parce qu’ils méritent davantage qu’elle de vivre à Harlem.

                      Appliquons ce même raisonnement à l’immigration illimité : Si l’europe devient un jour trop chère pour certains européens de souche ce ne sera pas de la faute des immigrés. Ces derniers remplaceront pacifiquement une partie de la population originelle d’europe parce qu’ils mériteront davantage qu’elle de vivre en europe.

                    • Un pays et une nation n’ont rien à voir avec un quartier.
                      Vous raisonnez avec des abstractions déconnectée de la réalité. Vous réduisez les êtres humains à des entités économiques en ignorant leurs autres dimensions.
                      Votre idéologie est un anti-humanisme.

                    • @HervéM : Vous affirmez que je raisonne avec des abstractions déconnectée de la réalité, pourtant la modification de la composition ethnique de Harlem par un processus de gentrification (embourgeoisement) est la stricte réalité : les noirs les plus pauvres sont remplacés pacifiquement par des blancs plus riches, et le fait que les noirs sont les habitants originels de harlem n’y change rien.

                      Si vous jugez que le remplacement pacifique d’une partie des européens de souche les moins productifs par des immigrés plus productifs serait de l’OPPRESSION (au prétexte que les européens de souche sont les habitants originels de l’europe) cela signifie que vous jugez que tous les blancs riches d’Harlem sont des OPPRESSEURS même dans l’hypothèse où ces blancs sont plus productifs que les noirs, et ont parfaitement mérité leurs revenus élevés, et n’ont bénéficié d’AUCUN privilège injustifié accordé par des politiciens.

                    • Un pays et une nation n’ont rien à voir avec un quartier.

                    • @HervéM : Dans un monde véritablement libéral, un pays et un quartier sont exactement la même chose : une zone territoriale. La seule différence c’est qu’un pays est une zone territoriale plus vaste qu’un quartier.

                      Dans un monde libéral un pays et un quartier sont donc comparables, en revanche là où vous avez raison, c’est qu’une NATION n’est jamais comparable à un quartier.

                      Cependant, l’éventuel remplacement pacifique des français les moins productifs par des immigrés plus productifs ne signifie nullement la fin de la nation française.

                      Parce que si ça voulait dire une telle chose, cela signifierait par exemple qu’avant la création de l’Etat d’Israel la nation juive n’existait pas car elle n’était pas rassemblée sur le même territoire. C’est qui totalement faux. La nation juive existait même lorsqu’elle n’était pas rassemblée sur le même territoire. Donc les français n’ont pas besoin d’être rassemblés sur le même territoire pour exister en tant que nation.

                    • « Dans un monde véritablement libéral, un pays et un quartier sont exactement la même chose : une zone territoriale. La seule différence c’est qu’un pays est une zone territoriale plus vaste qu’un quartier. »

                      C’est le projet des révolutionnaires de 1791 de diviser la France en zones géographiques purement géométriques, sans histoire, sans culture, sans identité, peuplés de « citoyens » aussi abstraits que vos entités économiques. C’est un projet oppressif car il viole la nature humaine. Combien de morts pour accomplir ce projet révolutionnaires ?

                      « La nation juive existait même lorsqu’elle n’était pas rassemblée sur le même territoire. Donc les français n’ont pas besoin d’être rassemblés sur le même territoire pour exister en tant que nation. »

                      C’est collector.
                      Et lorsque les Français seront dispersés dans le monde ils se battront pour créer un état Français, comme les juifs l’ont fait pour Israel…

                    • Selon moi, la diaspora juive avait le droit de se réunir en palestine pacifiquement, et les autochtones palestiniens n’avaient pas le droit d’empêcher cette réunion pacifique. En revanche ce que la diaspora juive n’avait pas le droit de faire, c’est de se réunir violemment, c’est-à-dire en violant les droits des palestiniens (vols de terres privées, expropriations, atteintes à la propriété privée, agressions.)

                      Il faut appliquer le même raisonnement à une éventuelle « diaspora de français de souche » :

                      La diaspora FDsouche a le droit de se réunir pacifiquement dans le pays X (n’importe quel pays du monde), et les autochtones du pays X n’ont pas le droit d’empêcher cette réunion pacifique. En revanche ce que la diaspora FDsouche n’a pas le droit de faire, c’est de se réunir violemment, c’est-à-dire en violant les droits des autochtones du pays X (vols de terres privées, expropriations, atteintes à la propriété privée, agressions.)

  • « Il est également un puissant vecteur de solidarité puisque les diasporas s’attachent à faire profiter – sans intermédiaire bureaucratique corrompu – leur pays d’origine de l’expérience et des moyens financiers qu’elles n’auraient pas pu acquérir sans migrer. »

    Pouvez-vous nous expliquer pourquoi Cuba est toujours aussi désespérément pauvre malgré une très importante diaspora en Floride qui leur renvoie des dollars à la pelle (qu’un immigré africain en Europe ne pourrait jamais approcher) ?

    Vous devez aussi savoir qu’un Africain qui fait ses études en France n’a aucune envie de retourner la bas tenter d’appliquer des méthodes européennes dans le bazar ethnique. La seule chose qui ait jamais pacifié le monde et permis le développement est le commerce ou la colonisation. La colonisation c’est dépassé, il ne reste plus que le commerce.

  • pour aider l’Afrique il faudrait re-coloniser l’Afrique.
    Mais .. ce serait comme si on se tirait une balle dans la jambe. Trop de problème.
    Surtout avec le droit de l’hommisme ambiant.
    Donc… moi je suis égoïste . Pour les altruistes et les « meilleurs » ils peuvent payer, s’ils le désirent

  • Oui l’Europe est coupable – mais d’incohérence. Fermer les frontières est possible si l’on en tire les conséquences : une politique d’asile stricte et la garantie pour ceux qui parviennent a traverser la méditerranée qu’il auront pour seule perspective réaliste le retour chez eux – une politique inspirée de celle de l’Australie.

    Non pas que l’ouverture soit une mauvaise idée, mais la fermeture n’est pas immorale. Ce qui l’est, c’est la politique actuelle et la lâcheté de son incohérence.

  • L’auteur peut’il nous dire, comment vont vivre les migrants qui arrive sans un sous en poche ?, comment vont’il se loger ?, comment vont’il manger ?

    Vivre d’amour et d’eau fraiche, et prier ne fonctionne pas dans le monde réel.

    Je réponds alors a votre place: vol, agression, trafic …

    • Dans notre modèle où on leur interdit de travailler, c’est possible, mais il est plus probable qu’ils vivent d’aides. La fermeture des frontières et la préférence nationale sont le corollaire nécessaire du modèle social Français.

  • « ….si les 30 pays de l’OCDE acceptaient une augmentation de 3% de leur population active par l’immigration, les gains pour les pays pauvres seraient de 300 milliards de dollars,…. »

    – Si c’est si bon, pourquoi s’arrêter à 3% ?
    – Quand à l’impact dans les pays accueillants on s’en fout !

  • « Les politiques restrictives de l’Union européenne en matière d’immigration portent une lourde responsabilité dans les drames qui se sont joués dernièrement à ses frontières. »
    C’est n’importe quoi.
    Les nations ont le droit de réguler les flux migratoires sur leur sol.

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