Énergies : la providence c’est vous !

Pourquoi s’acharner à promouvoir des solutions qui ne marchent pas au détriment de celles qui ont fait leurs preuves ?

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Énergies : la providence c’est vous !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 mars 2015
- A +

Par Michel Gay1

point credits A2gemma  (CC BY 2.0)
point credits A2gemma (CC BY 2.0)

 

Pourquoi s’acharner à promouvoir une politique énergétique soutenant de manière délirante les énergies renouvelables (notamment éoliennes et photovoltaïque) au détriment de l’énergie nucléaire alors que, de toute évidence, cette politique est nuisible à la qualité de vie des Français et qu’elle précarise un pays, voire même un continent ?

La réponse de l’économiste Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008, est d’une déconcertante simplicité : « De nombreuses études psychologiques montrent que des personnes qui ont des convictions profondes, ne changent pas d’avis même face à l’évidence. On sait même que plus elles en savent et plus elles résistent. Les gens ont leurs propres valeurs. Vous pouvez faire tous les calculs que vous voudrez pour leur démontrer qu’ils sont absurdes, vous n’obtiendrez que leur colère. Ils ne changeront pas d’avis ».

Il n’est pas nécessaire d’aller dans le biotope de la Commission européenne pour trouver des incapables de penser techniquement et économiquement juste. Des faiseurs de pauvres et des idéologues nourris au biberon de la pensée « verte », il y en a jusque dans les couloirs du gouvernement. Leurs prises de positions dogmatiques et leur influence leur permettent de prendre des décisions ou de faire voter des lois qui modifient notre vie en profondeur. Leurs costumes-cravates, leurs allées venues de par le monde et dans les hautes sphères du pouvoir ne jouent aucun rôle sur la compréhension des conséquences catastrophiques de leurs décisions sur le niveau de vie des Français.

Certes, des associations d’opposants aux éoliennes parviennent, par exemple, à empêcher des maires de prostituer leur commune aux vendeurs de vent, afin de s’enrichir avec l’argent de tous les citoyens contribuables et consommateurs. Mais arriveront-ils à détourner la ministre de l’environnement et les députés, notamment EELV, de soutenir le projet de loi sur la « transition énergétique » qui aura des conséquences néfastes pour tous ?

Avis donc aux intéressés : si vous ne voulez pas être victime de cette minorité verte active qui prétend vous priver de vos droits, de votre environnement et de votre niveau de vie en vous contraignant par des lois à « transiter » vers la sobriété forcée, alors réveillez-vous et réagissez. Combattez cette dictature verte en gestation.

L’homme ou la femme providentiel, c’est vous !

  1. Inspiré par l’article « Éoliennes géantes, un paquet de mensonges. Et alors ? »
    http://www.voisinedeoliennesindustrielles.com/
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  • « La réponse de l’économiste Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008, est d’une déconcertante simplicité : « De nombreuses études psychologiques montrent que des personnes qui ont des convictions profondes, ne changent pas d’avis même face à l’évidence … »

    Il parlait des autres … ou de lui-même ? Peut -être qu’en poussant un petit peu la réflexion, il deviendrait le plus grand supporter du libéralisme …

    • Il avait raison sur ce point, même à son propre sujet. Clairvoyant pour les autres, aveugle pour lui-même…

    • En général les études et autres expertises des psychologues renseignent surtout sur la psychologie des auteurs.

  • Krugman étant lui même un idéologue de première classe … ça ne manque pas de sel, comme on dit.

    Mais en vrai, ce n’est pas qu’une question d’idéologie, il y a énormément de gens qui sont engagés jusqu’au cou dans cette histoire et qui ne peuvent plus faire machine arrière sans se décrédibiliser et/ou perdre énormément d’argent, même s’ils se rendent compte qu’ils ont tord. Éventuellement, on va refiler le bébé à de vrais idéologues, qui serviront de fusibles/homme de paille pour les vrais coupables, même si c’est au prix d’une accélération de la course vers le mur de l’absurdité. Bénéfice concentré, cout diffus. La musique habituelle.

    • On peut ce demander si toute personne ayant des idées bien arrêtés sur le monde et comment il devrait tourner n’est pas un idéologue ? Si c’est le cas beaucoup d’entre nous qui commentons sur Contrepoint sommes des idéologues.
      Il est facile de dire que l’idéologue c’est l’autre alors que moi je navigue serein sur les mers de la Vérité 🙂

      • La différence est dans le rapport à la vérité. Pour les uns, la vérité est la réalité, telle qu’on peut l’évaluer en mettant des moyens aussi objectifs que possible. Pour les autres, la vérité est ce qu’ils veulent voir advenir, quels que soient les faits réels. Pour les premiers, le pragmatisme prévaut, pour les seconds, l’idéologie.
        La seule manière d’éviter les dérives idéologiques est de se donner les moyens d’évaluer le plus objectivement possible la réalité et de la prendre en compte de manière prioritaire.
        Un indice: pour les idéologues, ce qu’ils appellent vérité est en général simpliste (le vent, c’est gratuit), alors que la réalité ne l’est jamais et les solutions aux problèmes encore moins: les solutions réalistes sont toujours un compromis entre des bénéfices, des inconvénients, des risques et des coûts.

      • Ce qui fait de vous un idéologue, ce n’est pas d’avoir atteint un point où vos idées n’évoluent plus.

        C’est d’avoir atteint un point où vous penser que ce n’est plus la peine de les éprouver, quand vous finissez pas prendre tout ce qui sort de votre bouche pour une vérité en lieu et place de l’opinion que c’est, jusqu’à preuve ud contraire. Etre idéologue, c’est aussi n’être pas loin d’envisager sereinement l’idée d’imposer sa conception du monde sur la masse des cons inertes qui ne sont pas arrivés au même point que vous.

        Krugman, depuis longtemps, a cessé de réfléchir, et se prend pour un prophète. Un prophète qui, avec aplomb et détermination, a, par exemple, conduit des japonais désespérés de sortir du trou où ils sont piégés, et confiants dans leur gouvernement, droit vers d’insondables abysses.

        De même, les pseudos-libéraux ravis que des pouvoirs supra-nationaux imposent leurs vues sont des idéologues, encore plus dangereux pour les libéraux que pour les autres.

      • Comme dit Huger, rien n’est jamais simple : la seule véritable évidence est l’absence d’évidence et on mesure facilement l’idéologie par ses échecs. Et comme dit FabriceM, les idéologues ont toujours la volonté d’imposer leur point de vue aux autres par tous les moyens – à leurs concitoyens, leurs enfants, au monde entier.

        L’avantage du libéralisme est de placer chacun devant sa propre responsabilité et de recadrer le débat pour qu’il se limite aux principes de base de la société : sécurité et propriété. J’y vois plus une logique et une nécessité qu’un principe. Et donc les idées libérales peuvent être combattues sur le plan de la logique et de la nécessité – mais à condition de déposer les armes de « l’évidence », du « bien », du « divin » (mode Créateur ou mode Gaïa) avant toute discussion.

      • Mouais … On m’enlèvera pas de l’idée que l’on peut analyser, critiquer, démonter, les discours d’économistes comme Krugman, Piketty ou Stiglitz comme c’est le cas assez souvent sur Contrepoint sans jeter l’anathème « Idéologue ! » qui laisse le soupçon que cet anathème a été jeté par d’autres idéologues mais de l’autre bord.

  • Ne vous sentez-vous pas directement visé par cette citation M Gay? A lire l’ensemble de vos articles on pourrait le croire.
    Continuez de croire au « Nucléaire écologique » comme vous le prônez, mais pensez à me faire signe le jour où l’on trouvera un moyen d’extraire écologiquement, éthiquement et infiniment de l’uranium.

    J’aurais été ravi de signer ce propos de mon nom, mais étant dans la vie active pour quelques années encore, je n’en voit pas la raison.

    • Peut-être pourrez vous nous expliquer ce que veut dire « extraire écologiquement ». Pour ce qui est de l’éthique je ne voit pas de différence avec aucune autre activité d’un pays riche vis à vis d’un pays pauvre. Pour ce qui concerne l’exploitation infinie, vous exprimez vos fantasmes du « renouvelable » et votre pensée mathusienne étriquée: rien n’est éternel et si un « jeune » considère le monde figé, notre pays à a vraiment atteint le fond.

    • Je ne vois pas l’intérêt de cette remarque.

      « Vos idées sont ridicules, elles n’aboutissent pas à un bonheur absolu et infini ».

      C’est sûr que basé sur ce principe, aucune idée ne devrait être exprimée…

    • Le nucléaire : de nouvelles pistes vers la fusion nucléaires sont en train d’évoluer ( CFR, NIF et autres), je prie tout le jour (même si c’est mal de prier ….) pour que cela mène rapidement à un solution énergétique viable et industrielle (contrairement au gouffre financier d’ITER) car alors fini le photovoltaïque et l’éolien et un gros doigt d’honneur à tous les écolos, avec une énergie bon marché et sans déchet radioactif de longue durée et sans limitation de ressources

    • Vous avez des reproches à faire aux mines gérées par Areva?

  • il faudrait baisser le niveau de vie, pour + d’égalité mondiale …

  • Le Général Troll Michel Gay a réussi en un minimum de lignes a utiliser l’argument boomerang ultime 🙂
    La seule preuve de l’énergie nucléaire a ce jour est qu’elle utilise un carburant non disponible ici, qui génère des tonnes de déchets pour des centaines de milliers d’années, et que personne (lui peut-être ?) ne veut voir stocker dans sa cave. En bonus, on ne sait même pas comment fermer les machines infernales actuelles…
    Les énergies renouvelables sont diffuses, et ne doivent pas être concentrées. Les éoliennes géantes, les hydroliennes géantes, les centrales solaires géantes.. tout cela est contre productif, et incohérent avec une ressource diffuse. Seulement voila, le seul vrai problème actuel est de permettre a ceux qui détiennent l’énergie de continuer a détenir cette ressource sous leur contrôle absolu centralisé à la mode soviétique, pour la distribuer aux gueux qui seront bien sages et dociles.
    Finalement, le titre de l’article est excellent : la providence, c’est bien nous ! Chacun peut amplement produire son énergie, une partie de son alimentation, et bien d’autres choses, au lieu d’attendre tout de l’Etat providence qui nous fournira de l’ogm en tube et du nucléaire a la pompe, en nous reprenant notre smic d’esclaves moutons…

    • Mettez vos principes en pratique ! Vivez en autarcie et créez un blog. Nous serons nombreux à suivre vos progrès, car cela promet d’être très intéressant. Nous, on attend le résultat de vos expériences pour se décider …

      • Pendant que vous agitez les bras, la taxe ad-hoc prélevée sur vos factures nucléaires finance mon énergie depuis un bon moment (rien avoir avec de l’autarcie, on peut vivre en société et être producteur net) … merci donc a vous cher consommateur nucléaire 🙂
        Quant aux blogs, il y en a suffisamment sur la planète que vous ne lisez/croyez déjà pas, donc inutile d’en ajouter un de plus…

        • Je suis libéral, mais contrairement à vous je déteste les gens qui profitent du système au dépend des autres sans aucun mérite autre que leur maîtrise de la magouille.

          Cela dit, cela a bien peu d’importance par rapport au problème de la façon d’assurer la subsistance de 7 milliards d’individus et le destin de l’humanité.

          • De quelle magouille parlez-vous ?

            Et a part prendre une bière et refaire le monde devant un match de foot, que faites vous donc pour changer la vie des 7 milliards d’êtres humains sur cette planète et le destin de l’humanité ?

    • « qui génère des tonnes de déchets pour des centaines de milliers d’années, et que personne (lui peut-être ?) ne veut voir stocker dans sa cave » les déchets nucléaires ne seront bientôt plus un problème grace aux nouvelles technologies. http://aymericpontier.blogspot.fr/2014/02/produire-de-lenergie-avec-les-dechets.html

      • J’adore le fait de justifier un article par un autre article du même évangéliste pro-nucléaire 🙂
        Malheureusement, il est vrai que nous n’avons aucune autre solution que créer des décharges souterraines géantes pour stocker nos merdes… Et quand on voit le résultat de la mine d’Asse en Allemagne, on paiera la facture plus loin… mais en effet le nucléaire gagnera probablement grâce a la résignation des moutons qui prennent ça comme un fait inéluctable…
        Entre ceux qui veulent faire des trous partout pour bruler du gaz, et ceux qui veulent des trous partout pour y recoller nos déchets, on est bien barrés 🙂

        • Il y a aussi des centaines de millions de gens qui font des trous dix heures par jour pliés en deux les pieds dans la flotte pour repiquer du riz, parce qu’ils n’ont pas d’engins agricoles ni d’électricité par ailleurs. Il y en a aussi qui creusent sous terre loin de la surface pour extraire du charbon permettant de faire tourner les moulins à vent en Allemagne.

          Mais ils ont une chance infinie : ils n’ont pas de centrales nucléaire.

          • Yeah ! Bel argument d’un évangéliste en bout de course… Les italiens, les chiliens, les polonais, les suisses, les norvégiens (entre autres) non plus n’en ont pas… ils sont pliés en deux (voir en quatre…) peut-être ? Par contre les indiens en ont un sacré paquet… planter du riz vous disiez ? Les soviétiques également en avaient plein… liberté ? qualité de vie ?

            • Essayez d’élargir un peu votre niveau de réflexion : les nuisances et les risques du monde industriel sont bien réels mais pas si évidents à évaluer et surtout à comparer à d’autres risques moins médiatisés. En revanche si vous analysez votre situation à celle dans laquelle vous vous seriez trouvé il y a un siècle (vraisemblablement au fond d’une tranchée en attendant l’assaut) ou dans un pays pauvre à travailler dans des conditions extrêmement insalubres vous êtes bien obligé de relativiser les choses.

              La qualité de vie et la liberté n’existent qu’à partir du moment ou vous avez la sécurité physique et alimentaire. C’est pourquoi je réfute tout discours écologique qui fait l’impasse sur le développement du tiers-monde et repose sur l’idée de décroissance ou bien nie les contraintes économiques.

              • Cessez un peu votre baratin idéologique de bistro, vos arguments trouvent leur démonstration contraire instantanément, d’où votre fuite d’un sujet a l’autre…
                Ce ne sont pas les centrales nucléaires qui nous ont apporté la sécurité physique ou alimentaire, ni sortir des tranchées de la guerre. Merci d’éviter d’inverser la chronologie des événements…

                • Ce qui nous apporte la sécurité alimentaire et la paix est la mécanisation de la production agricole, les transports et la multiplication des échanges commerciaux. Cela nécessite de l’énergie en grande quantité et à bas coût.

                  Déployer des centrales nucléaires avec le type de technologie retenue n’est sûrement pas ce qu’on a fait de plus intelligent – et ce n’est pas un hasard si on est les champions dans le domaine. Mais la production d’énergie à bas coût est indispensable, et on ne peut ni changer une infrastructure du jour au lendemain, ni bâtir une solution sur des lubies.

                  On pourrait remplacer les centrales nucléaires par des centrales à charbon (et vivre dans le smog). Sauf que économiquement ce serait un suicide de faire ça du jour au lendemain. La question est : que faire pour les trente années à venir (pendant lesquelles il faudra bien continuer à avoir des centrales nucléaires – quand bien même leur nombre serait réduit). Et le problème est de faire le bon choix entre des technologies d’avenir sans parti pris et niaiseries qui ne tiennent même pas la route sur le papier avant même de faire des tests sur leur viabilité économique.

                  Les besoins énergétiques futurs du pays sont une inconnue du fait que le développement augmente les besoins et les progrès améliorent l’efficacité. L’idée de réduire volontairement la consommation est un non-sens : la consommation sera ni plus ni moins que ce dont on a besoin. Mais en revanche les besoins des pays pauvres vont exploser. Il faudra donc bien un jour dans quelques décennies commencer à remplacer les carburants fossiles de façon économique et efficace – et donc pas avec des lubies comme des panneaux solaires, des moulins à vent, de l’autarcie ou des batteries miracles qui n’existent même pas sur le papier. Les centrales nucléaire actuelles (filière uranium) ne sont pas la bonne solution, mais il y a des possibilités d’améliorations, d’autres possibilités dans la fission, et beaucoup d’avenir dans la fusion mais à une date inconnue.

          • « Les italiens, les chiliens, les polonais, les suisses, les norvégiens (entre autres) non plus n’en ont pas… »
            pas quoi?

  • Duchateau, je prie avec vous. Amen

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