Politique fiction : Valls devant la présidente Le Pen

Voilà avec deux ans d’avance, le discours de M. Valls devant l’Assemblée nationale après sa nomination comme Premier ministre par Marine Le Pen, présidente de la République française…

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Marine Le Pen à Sciences Po en 2012 (Crédits Rémi Noyon licence Creative Commons)

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Politique fiction : Valls devant la présidente Le Pen

Publié le 17 mars 2015
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Par Serge Federbusch.

Marine Le Pen à Sciences Po en 2012 (Crédits Rémi Noyon licence Creative Commons)
Marine Le Pen à Sciences Po en 2012 (Crédits Rémi Noyon licence Creative Commons)

 

Que ceux qui ne l’ont jamais retournée lui jette leur première veste ! Tous les chemins mènent à Damas : on le sait depuis Saint Paul, les pires ennemis d’une foi nouvelle deviennent souvent ses plus zélés propagandistes. Voilà donc, avec deux ans d’avance, le discours de Manuel Valls sollicitant la confiance de l’Assemblée nationale le 17 juillet 2017 après sa nomination comme Premier ministre par Marine Le Pen, présidente de la République française fraîchement élue (extraits).

«Mes ch(è)er(e)s député(e)s,

Je vous l’avais bien dit ! Je ne m’étais pas trompé ce jour de mars 2015 où je prédisais la victoire de Madame la présidente Le Pen. J’avais crié à la louve. Elle est arrivée. Et je me suis alors rendu compte qu’elle ne mordait pas.

Lors des élections législatives du mois dernier, les Français, dans leur immense sagesse, n’ont pas offert de majorité monolithique à un parti. Ils ont eu raison des querelles et des rivalités stériles en nous forçant, nous hommes et femmes politiques, uni(e)s pour le meilleur et face au pire, à transcender nos chicaneries au bénéfice de la France éternelle et si présente pourtant.

(…) Non, votre Assemblée n’est pas ingouvernable comme des oiseaux du pire augure le croassent dangereusement ! Car ce qui nous unit est plus important, bien plus important, bien, bien, bien plus important que ce qui nous a séparés dans un passé si proche et déjà si lointain.

Les mauvais génies qui ont fourvoyé la patrie sociale, la communauté nationale doivent être boutés hors de notre hémicycle avant de l’être hors de notre pays. Oui, je le dis, je le redis et je le re-répète solennellement, ici et maintenant, avec Madame la Présidente nous sommes d’accord sur l’essentiel et même plus. Il faut que l’Europe fasse avec nous, nos services publics, nos frontières, notre identité nationale, solidaire et sociale, notre passé gage de notre avenir. Unis nous sommes inébranlables et nous obtiendrons gain de cause.

(…) Face au risque de blocage institutionnel que nous devons transcender en une force plus grande encore, celle de la France, j’ai décidé de faire don de ma personne au gouvernement et Madame la Présidente a choisi de faire fi des idéologies abstraites qui ne correspondent pas à l’âme de notre pays.

rené le honzec marine le penJe suis enraciné dans le concret, comme vous. Et c’est ensemble que nous travaillerons à mettre le concret au service des Français. Quand Jeanne voyait l’Anglois partout et quand Philippe voyait le Teuton aux mêmes endroits, écoutèrent-ils un seul instant les mauvais conseillers qui ne sauraient du reste être bons payeurs si l’on en juge par l’état de nos finances, que vous connaissez tous ? Non, non, non ! Nous rembourserons, parce que nous sommes les plus forts !

Oui, ch(è)r(e)s ami(e)s, je compte sur vous comme vous pouvez compter sur moi et que nous compterons tous ensemble pour que la voix de la France compte à nouveau. Je ne vous ai jamais menti. Je continuerai à vous dire les vérités que les Français espèrent entendre. Et c’est solennellement que je mets en garde tout de suite ceux qui se mettront au ban de la Nation réconciliée en refusant cet élan nouveau.

Avec Madame la Présidente Le Pen, qui je sais en ce moment nous regarde sur une chaîne du service public, nous serons à vos côtés pour redresser ce qui peut et doit l’être. Vive l’élan national nouveau ! Vive la République sociale et indivisible ! Vive l’Union ressoudée et allez la France !»

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  • Hollande : « Je suis fier d’avoir été capable de redonner espoir » . Mission accomplie : il peut donc s’en aller tout de suite, sans regret et laisser la place toute chaude à n’importe qui d’autre ! Il aurait , dites-vous, secrètement modifié son slogan favori « Je suis fier d’avoir été capable de redonner espoir en Marine le Pen » .

  • votre fiction me semble irréaliste pour plusieurs raisons. D’abord si on imagine Le Pen présidente, on peut très bien imaginer une majorité de députés frontistes à l’assemblée. Si cette majorité est relative, l’alliance la plus vraisemblabe serait une alliance avec une partie de la droite classique qui partage sans doute le plus de points communs avec le FN. Si le FN n’a pas de majorité malgré sa victoire à al présidentielle, la vraisemblance étant donné ce dont on dispose à l’heure actuelle, serait que la majorité reviendrait à la droite classique. Si premier ministre autre que FN il devrait y avoir ce serait sans nul doute un membre de l’ UMP, toujours du fait de la proximité entre le FN et l’UMP.

  • Oh la vilaine, O.1% de ses militants n’ont que des pensées racistes et antisémites…
    C’est sûr que les Jeunes Socialistes certains doublés de certificats de milices antifas de Valls, avaient d’autre motifs bien plus hauts (car de gauche) quand ils détruisaient dans un véritable saccage le cimetière Juif de sarre-union – Dès que l’identité des salopards a été connue, silence total des merdias valets jusque dans la haine de leur maîtres Socialistes.
    250 tombes la plus grande destruction de cimetière Juif de l’après guerre, on pleure quand on voit les images par drone de cette horreur.
    Les familles n’ont droit à aucun élément de l’enquête, et aucun appui de la droite ; les merdias et l’UMPS tous réunis contre la vérité de cette horreur commise par des Socialistes… Dès fois que d’en parler servirait le FN, alors on allume force contre-feux, des tweets d’il y a 5 ans , certains reçus (donc non-écrits par ceux que l’on accuse !!!???
    Comme pour Zemmour le délit de ce que l’ont veut que tu aurais pensé !!????????? Mitzy Capriles femme du maire de Caracas/Venezuela en tournée en Europe pour dénoncer la torture, l’exécution des étudiants, et l’emprisonnement et la torture de son mari.. Jamais reçue par les autorités Française ; humiliée par le vote au Parlement de Strasbourg ou Podemos et l’extrême gauche refusent de condamner la dictature Vénézueiienne (dont ils reçoivent l’argent, pour leur financement)… On se dit que ces peuples sont devenus fous… mais pas les Français : mais non la Gauche Française (1 partie du PS comprise) encense le Dictateur du Vénézuela, leur idole reste Castro….. Les quelques Tweets reprochés aux sympathisants de MLP paraissent désuets devant de tels délires. Chez ces pauvres gars, des mots, chez leurs opposants des actes violents et racistes.. Mais bon les merdias ont décidés que les mots du FN étaient plus graves que les crimes racistes de la Gauche !!!

  • Un discours abscons pour une blague qui tombe à plat.

    > »avec Madame la Présidente nous sommes d’accord sur l’essentiel et même plus »

    J’ai connu les idées fixes gauchistes, diverses tendances, ils étaient un peu comme ça : à tout confondre, à concaténer ce qu’ils n’aimaient pas dans un bloc unique, prétendre que leurs ennemis des différentes chapelles étaient au fond tous d’accord sur l’essentiel. Consulter les médias libéraux c’est bien, s’enferrer dans les lieux communs qui y sont parfois trop répandus, c’est mal. Un peu de recul ne fait de mal à personne.

  • Idéologiquement, le FN est plus proche de la gauche, sauf sur la sécurité et l’immigration. C’est un socialo-étatisme à tendance nationaliste.

  • En effet…et cette gentillesse, cette bienveillance, cette union, est nécessaire pour vider définitivement et proprement les comptes bancaires des Français.

    Alors, Marine, nettoyeuse professionnelle ?

  • Vous avez été mieux inspiré Mr Federbush…

  • Le socialisme -national et le national-socialisme au pouvoir…C’est à dire blanc bonnet et bonnet blanc…

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