Le regard de René Le Honzec.
Le même type qui est incapable de résister à sa nature blagueuse, rappelant avec son petit sourire à Fleur Pellerin qu’elle n’avait pas lu Modiano en plein discours, prétend être capable de lancer le feu nucléaire sur les Méchants.
Autant pouvait-on croire le Général, moins Giscard, encore moins Mitterrand (qui avait d’abord joué la francisque et dont je doute qu’il aurait voulu contrarier les parents soviétiques de ses alliés communiste du Programme Commun)… Peut-être Chirac. Mais il n’y avait déjà plus d’URSS, unique objet de notre ressentiment. Bon, Sarko en Libye, bof, même si BHL aurait insisté… Alors, que reste-t-il de nos amours déçus, justifiant une frappe atomique et donc notre très coûteuse dissuasion ? Nous sommes incapables de donner des ordres d’engagements et de feu à nos troupes stationnées dans les endroits dangereux de notre ex-empire ou dans celui des British (Ah, non, pas là, il y a les enfants des talibans de l’autre côté de la vallée !). Et qui nous menace ? D’accord pour maintenir cette possibilité de réaction, mais quelle gravité extrême de danger pour accepter toutes les victimes collatérales que les Verts nous reprocheront dans les siècles à venir ? Poutine ? Il a les mêmes, en pire, et si on ne s’est pas battu pour Dantzig en 40, ce ne sera pas pour Kiev en 2015. Et pas question d’envisager l’amalgame…
Ce qui reste, c’est un petit monsieur teinté qui s’essaye à une posture qui le rapproche de 2017. Aucune chance, mais c’est plus facile que pour l’économie. Parce qu’un socialiste, ça sait poser, mais ça ne sait pas faire.