Les inégalités de revenu sont un problème, surtout quand le gouvernement en est la cause

Les systèmes politico-économiques à travers le monde sont construits sur des systèmes figés dans le temps, et de privilèges bénéficiant à ceux qui ont le bras long.

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Les inégalités de revenu sont un problème, surtout quand le gouvernement en est la cause

Publié le 5 février 2015
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Par Sheldon Richman.
Un article de Reason.com

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Léviathan (image libre de droits)

Les inégalités de revenu font leur grand retour sur le devant de la scène, propulsées par le rapport d’Oxfam International et l’allocution sur l’État de l’Union du président Barack Obama. La question est de savoir si le gouvernement devrait intervenir sur le sujet – ou s’il devrait plutôt défaire les actions qu’il a menées jusqu’à présent.

Mesurer les inégalités de revenu n’est pas tâche aisée, ce qui constitue une source de désaccord entre ceux qui pensent que les inégalités sont un problème et ceux qui pensent qu’elles n’en sont pas. Mais il est possible de tailler dans le vif du sujet et éclaircir les différents points.

On peut donc identifier deux types d’inégalités économiques, et gardons bien cela en tête lorsque l’on doit réfléchir quelles actions, s’il en existe, le gouvernement devrait mettre en place.

Le premier type correspond aux inégalités de marché. Les individus diffèrent sur de nombreux plans, y compris celui de l’énergie, de l’ambition et de l’ingéniosité. En conséquence, dans une économie de marché, certaines personnes seront meilleures que d’autres pour répondre aux besoins du consommateur et vont de ce fait engranger plus de profits. Le seul moyen d’éviter cela est d’interférer par la force avec les résultats des transactions pacifiques à sommes positives dans le cadre du marché. Puisque ces interférences découragent la production de richesse, l’égalité nourrie par la violence correspondra à une égalité d’appauvrissement.

Est-il mieux que les personnes soient toutes pauvres de façon égale ou toutes riches de façon inégale ? C’est la question importante que pose le philosophe politique John Tomasi, auteur de Free Market Fairness, aux classes auxquelles il enseigne à l’Université de Brown. Quelle serait votre préférence, entre une société dans laquelle tout le monde dispose du même bas revenu, ou une société où ce même revenu soit variable, parfois radicalement, mais où les revenus les plus bas soient plus élevés que le revenu équivalent de la première société ?

Laquelle choisiriez-vous ? Rappelons-nous qu’il est parfaitement possible pour la personne la plus pauvre d’une société de devenir plus riche, même si l’écart entre le plus riche et le plus pauvre s’accroit. Imaginons un ascenseur en accordéon, qui s’élève comme un tout lorsqu’il est étiré, éloignant donc le sol du plafond. Une telle société serait-elle critiquable ? En quoi la position relative de la personne la plus démunie est-elle plus importante que sa position absolue ? Les difficultés liées aux positions relatives ne sont-elles rien d’autre que de l’envie ?

Nous pourrions débattre toute la journée, mais un sujet plus important reste l’inégalité politico-économique. Celle-ci est nourrie par le système politique. Sachant que la caractéristique distincte d’un gouvernement est son autorité autoproclamée de faire un usage agressif de sa force (en opposition à défensif), ce deuxième type d’inégalité est produite par la violence, qui de par sa propre nature devrait la rendre détestable.

Les systèmes politico-économiques à travers le monde, y compris ceux considérés comme de marché (ou capitalistes), comme aux États-Unis, sont en réalité basés sur des systèmes figés dans le temps et bénéficiant de privilèges. Les faveurs, que nous autres devons payer d’une façon ou une autre, sont généralement accordées à ceux qui ont le bras long, et les grands dirigeants d’entreprise ont toujours été bien représentés dans ce groupe.

Aux États-Unis, cette situation est vérifiée depuis les temps de John Jacob Astor, le marchand de fourrures qui était dans les petits papiers de politiciens influents tels que James Madison, James Monroe, et John Quincy Adams. Le gouvernement n’était en fait qu’un comité exécutif composé d’industriels, de propriétaires terriens et de marchands (au risque d’attirer les foudres en paraphrasant Marx). Comme l’a si justement dit Adam Smith dans La Richesse des Nations en 1776, « Lorsque le corps législatif tente de réguler les différences entre les maîtres et leurs travailleurs, ses conseillers sont toujours les maîtres. »

Alors que les intérêts des grandes entreprises ne sont plus de nos jours les seuls à bénéficier de la bienveillance dans les couloirs du pouvoir, il serait une erreur de penser que ces entreprises ne conservent pas une influence majeure sur les décisions du gouvernement en matière d’économie et de finance. « La théorie de la capture » est un phénomène bien connu, et tout effort apparent de la limiter se solde par un échec. Contrairement aux inégalités de marché, l’inégalité politico-économique est injuste et devrait être éliminée.

Comment ? En abolissant toutes les subventions directes et indirectes ; les raretés artificielles, telles que celles créées par la soi-disant propriété intellectuelle ; les régulations, qui pénalisent de façon inévitable les plus petites entreprises et start-ups bien plus que les grosses entreprises qui ont les moyens de disposer d’avocats et de juristes ; les droits de préemption ; les prérequis dans l’obtention d’un permis, les licences, plans locaux d’urbanisme qui empêchent la compétitivité. Ces interventions et tout le reste protègent les firmes de conditions qui pourraient baisser les prix pour les consommateurs, favoriser le travail indépendant et les opportunités de sociétés coopératives détenues par les salariés, et améliorer les conditions de négociations pour le travail salarié.

Au lieu d’ajuster de façon symbolique les taxes pour faire croire que l’on s’occupe des inégalités –une mise en scène typique de politiciens- l’inégalité politico-économique devrait être stoppée en abrogeant tous les privilèges dès maintenant.

Cet article est extrait originellement de la  Future of Freedom Foundation.

 


Traduction par Virginie Ngô pour Contrepoints de «Income Inequality Is a Problem—When Caused by Government Meddling », publié le 22.01.2015 par Reason.

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  • « Est-il mieux que les personnes soient toutes pauvres de façon égale ou toutes riches de façon inégale ? »
    —————–
    Xavier Fontanet y répond ici, du moins pour les Français : https://www.youtube.com/watch?v=RszSgLvkxPw

  • J’ai l’impression que le socialisme tend à amalgamer deux types d’inegalités.

    La devise française, c’est liberté, égalité, fraternité.

    Egalité dans le sens « égalité des droits ». Les individus, quels que soient leurs origines, patrimoines, religions, aspirations ont tous les mêmes droits et sont tous soumis aux mêmes devoirs. Les lois s’appliquent à tous de la même manière, pas de passe droit (on en est loin… bizarrement je ne vois pas les politiques lutter beaucoup contre ces inégalités qui les favorisent étrangement).

    Le socialisme combat une « inégalité de situations ». Tout le monde n’a pas les mêmes capacités, les mêmes patrimoines, les mêmes objectifs dans la vie. Certains veulent gagner 20000€ par mois, d’autres seront contents à 1000€ par mois. Deux personnes aux compétences différentes n’ont pas à avoir les mêmes revenus.

    L’inégalité de situation n’est pas un problème en soi. Par contre, l’inégalité en droit (lois qui favorisent telle catégorie) qui conduit à des inégalités de situation est problématique.
    Or, que combat-on? La seule inégalité de situation, en se servant de l’impôt comme outil de punition (il faut faire payer les riches!) alors que ça n’est qu’un outil de financement. C’est un combat qui, en plus d’être perdu d’avance, n’a aucun sens.

    On combat les conséquences plutôt que les causes…

    • Exactement, c’est la stratégie basique du nivellement vers le bas. C’est comme l’égalité des chances à l’école qui tend à devenir une égalité dans le résultat. Pas de bon, pas de nul et youpi c’est la fête.

    • Si vous regardez la DDHC de 1789, l’égalité de droit ne concerne que les droits naturels

      Article 1 : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

      Article 2 : Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

      Tout le reste n’est pas des droits, mais la Loi … Toute l’arnaque est là : les fameux droits à … sont des rajouts en mode arnaque.

      Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. veut clairement dire que les privilèges n’ont de sens que dans le contexte de l’utilité commune, en aucun cas dans celui de l’utilité personnelle.

      Non seulement les socialistes tentent de combattre les conséquences plutôt que les causes, mais ils créent les causes.

  • Les inégalités sociales ou régionales ne se sont et ne se résoudront jamais pas des moyens légaux ni par des manipulations financières.
    D’une part parce que certains ne veulent tout simplement pas quitter leurs positions de joyeux pauvres (artistes, certains SDF etc.), d’autre part parce que la richesse est une notion relative donc on ne peut tous s’enrichir de la même manière (exemple, un chômeur pour quitter sa condition aurait peut être davantage besoin de savoir « séduire » un patron qu’il aura besoin d’argent) et finalement, on revient en arrière, il faut que les gens créent le mouvement. Si le pauvre ne fait pas d’efforts pour s’en sortir tout l’argent et tous les mécanismes du monde ne le tireront pas de là. Pareil pour le riche, si vous le protéger alors que ces pratiques ne sont pas bonnes il ne changera jamais donc ne fera jamais avancer la société.
    À l’inverse on voit que l’État accroît les inégalités en distribuant à ces groupes favoris, en donnant des services uniformes qui ne sont pas adaptés à tous, en incitant à rester là où l’on est.

  • Tous les privilèges nous pourrissent la vie.
    Si les inégalités relèvent avant tout d’une altérité héréditaire, nul ne devrait ignorer que les privilèges n’ont rien de fatal ou d’inné, mais sont des avantages sélectifs instaurés puis défendus bec et ongles par ceux qui en bénéficient aux frais du « cochon de payant » qu’elles appauvrissent toujours plus. Les « avantages acquis », selon le vocable paradoxalement cher aux partisans de la lutte contre les inégalités, en sont la forme communément admise, avec la plupart des innombrables prestations, exonérations et autres « niches fiscales » dont profitent sans vergogne des citoyens ignorant qu’il y a d’une part les inégalités que le sort nous impose à notre naissance et qui se fondent sur des différences, soit génétiques (inégalités naturelles) soit socio-héréditaires (des pauvres ne pouvant enfanter que des pauvres et les riches que des riches, quelle que soit l’évolution du sort de chacun au cours de son existence), et d’autre part les privilèges instaurés par les hommes, dans un égoïsme encouragé par la démagogie, autant qu’usurpés.
    Pour approfondir cette réaction, questionnez votre navigateur avec « abominable pyramide sociale ».

  • Excellent article !
    « En quoi la position relative de la personne la plus démunie est-elle plus importante que sa position absolue ? Les difficultés liées aux positions relatives ne sont-elles rien d’autre que de l’envie ? »
    Ces deux questions devraient être posées plus souvent à nos politiciens.

    La priorité est bien sûr la lutte contre la pauvreté, par les moyens les plus efficaces, la société civile : libre entreprise, libre marché (y compris du travail) et entre-aide communautaire locale (de l’intérêt de contribuer à une communauté locale pour combattre l’oppression des gouvernements)

    La laïcité de l’Etat français a sa part de responsabilité : en marginalisant l’enseignement de l’Eglise, de la Bible, et des Dix commandements, la République donne une place excessive aux croyances matérialistes comme l’étatisme ou le socialisme, et leur cohortes de politiciens-bonimenteurs.

    Un mot personnel. Ayant la chance d’être parent, je peux mesurer l’importance de l’investissement des parents dans l’éducation de leurs enfants. Avec un peu de chance (Providence ?) ces enfants peuvent concrétiser largement leur potentiel. Ce n’est pas principalement une question de moyen matériel : si votre enfant a des difficultés en lecture ou en calcul, le maître, le pédo-psychiatre ne vous dira pas que c’est parce que vous êtes pauvres ! Le politicien pourrait bien !

    On arrive ici au noeud de la question sociale, si l’éducation dépend de l’investissement parental (aidé de la providence, car éduquer est parfois un art), c’est la société civile locale qui est la plus à même d’aider les parents dans leur tâche, les politiques publiques perdent beaucoup de leur justification, le politicien perd des moyens budgétaires.

    On a donc un cycle :
    – les politiciens émettent un thème : inégalités de ceci ou de cela
    – la solution est déléguée à l’Etat (funeste !)
    – sont mise en place des politiques publiques correctrices
    – pas d’amélioration sur le terrain, au contraire l’assistanat désintègre la société
    – les politiciens proposent de renforcer ces politiques…

    Il est temps de constater que les politiciens professionnels ne sont au service que de leurs lubbies qui leur apporte leur pouvoir tribunicien et budgétaire.

    Ne pas leur faire confiance est insuffisant, s’organiser localement : école libre, sûreté locale, entre-aide locale, système d’échange local…

  • Le point central de l’auteur est excellent : dans l’analyse de l’inégalité, il faut distinguer les inégalités fruits du marché libre (naturelles) et les inégalités issues de privilèges (capitalisme de copinage). D’ailleurs ces dernières sont directement contraires au principe d’égalité de droit, que rappelle dans son commentaire, Stéphane Boulots.

    Mais dans son programme de correction (avant dernier paragraphe) il manque une chose importante : l’inégalité artificiellement favorisée par l’inflation. Comme on le voit, le robinet de la création monétaire profite aux riches (voir la hausse de la bourse à chaque « QE »).

  • le problème vient du fait que les socialistes ont tellement influencé les gens avec les inégalités sociales. ils ont fait des inégalités sociales un problème majeur d’aujourd’hui alors que le vrai problème vient de la pauvreté et non pas des inégalités sociales. les libéraux s’occupent du problème de la pauvreté mais pas de la lutte contre les inégalités car les libéraux sont pour l’égalité de droit. or l’égalitarisme s’oppose aux inégalités de droit. l’égalitarisme sous ses airs de bons sentiments charitables n’est que motivé par la jalousie et l’envie. http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
    http://www.contrepoints.org/2011/04/13/21001-radins-envieux-racistes-et-intolerants-les-socialistes-et-les-anticapitalistes http://www.contrepoints.org/2010/10/04/2621-gauche-intolerance-generosite-droite-liberalisme

  • ce que je trouve marrant c’est que les gens qui veulent combattre les inégalités sociales ne parlent jamais de la mobilité sociale. que faut il mieux vivre dans un pays certes où il y a plus d’égalité sociale mais où les pauvres n’ont aucune chance de changer de classes sociales, de devenir riches. ils sont condamnés à rester des assistés toute leur vie, à dépendre de l’aide sociale. ou bien vivre dans pays où il y a plus d’inégalité mais où il y a une grande mobilté sociale, càd que les pauvres peuvent devenir plus richer, passer dans une autre classe. dans ce genre de société, le mérité personnel importe beaucoup plus et conditionne beaucoup plus notre condition sociale ?? perso, je préfère la seconde option que je trouve plus juste à la première. or comme par hasard, plus un pays est socialiste moins il y a de mobilité sociale. les économistes qui combattent les inégalités ne s’intéressent jamais aux effets secondaires négatifs qu’entraine leurs solutions pour lutter contre les inégalités. or la lutte contre les inégalités mènent en un appauvrissement général (y compris des pauvres). de manière plus général, l’égalitarisme mène au nivellement vers le bas ( regardez les politiques désastrueuses mises en place dans l’enseignement pour lutter contre les inégalités qui mènent à un abaissement général du niveau de l’enseignement). sans oublié le fait que la luttre contre les inégalités nuisent à la mobilité sociale

  • imaginons qu’on est d’accord que les inégalités sociales sont un vrai problème. il y a plusieurs questions à se poser. 1 est ce que les inégalités s’accroissent ? la réponse est oui mais les socialistes comme piketty ont une tendance à exagérer fortement (voir très fortement) les inégalités. ils n’hésitent pas à truquer leurs chiffres, à prendre juste les statistiques qui les arrangent (en écartant les stats qui les dérangeraient). 2. qu’est ce qui cause les inégalités ?? là, les socialistes ont (en grande partie ) faux car ils ne parlent pas de certains facteurs (la politique des banque centrale, le capitalisme de connivence,….) et certains des facteurs qui ,selon eux, accroisseraient les inégalités sont plus que contestable. il n’existe aucune preuve concrète. 3. comment combattre les inégalités ? certaines de leurs solutions sont aussi très contestables. on risque de voir ce qui s’est passé dans les pays communistes avec d’un coté la population qui crève de faim et de l’autre, les dirigeants membre du parti qui sont milliardaires. 4. est ce que les solutions proposés pour combattre les inégalités n’ont elles pas plus d’effets négatifs que d’effets positifs ??? là, la réponse est clairement oui. ces solutions nt plus d’effets négatifs que d’éffets positifs. cela conduit à un appauvrissement généralisé.

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