Immobilier : la situation est critique, le gouvernement temporise.

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Chantier constructions immobilier neuf (Crédits hradcanska, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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Immobilier : la situation est critique, le gouvernement temporise.

Publié le 2 février 2015
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Alors que, malgré les agitations frénétiques du gouvernement, la construction de logements neufs s’est gamelée en 2014 à un niveau historiquement bas (297.000 unités), la ministre du Logement (une certaine Sylvia Pinel, aux dernières informations) a rappelé que tout n’était pas complètement plié et que, tant qu’à s’agiter frénétiquement, autant le faire en claquant une solide enveloppe de 5 milliards d’euros supplémentaires.

Eh oui : il faut ce qu’il faut : si une solution essayée à grand frais par un gouvernement ne fait que provoquer un four, l’idée géniale consiste à réessayer, mais en plus fort.

Le PTZ+ (Prêt à Taux Zéro Trop De La Balle) , la soluce !Ainsi, même si les prêts à taux zéro ont largement permis à des familles à peine ou non solvables de s’endetter sur trente à cinquante ans pour un logement loin de tout en carton bouilli, il doit rester encore quelques gogosfamilles à embringuer dans ces affaires pour faire de la France une terre de propriétaires. Et même en maintenant contre tout bon sens une bulle de prix immobiliers bien trop élevés à coup d’aides multiples et diverses, on n’a pas réussi à faire pousser les logements comme on se l’était tout à fait arbitrairement fixé. La conclusion logique est qu’il va falloir encore plus d’aides, encore plus de subventions, encore plus de bricolages législativo-administratifs.

C’est donc logiquement que la ministre propose le gonflement du PTZ+ et la création d’une nouvelle catégorie de logements intermédiaires dont les loyers seront moins chers que dans le secteur privé mais plus chers que dans les HLM. Ce sera à la fois simple à mettre en place, facile à surveiller, et aisé à rentabiliser, comme l’ont prouvé les retombées, nombreuses et réjouissantes, de la loi ALUR de la précédente ministre Duflot.

Bien sûr, tout ceci n’ira pas sans l’ajout d’une subtile pincée de coercition : Pinel entend aussi obliger les maires récalcitrants à respecter leurs contraintes légales sur les HLM à faire bâtir, parce que les manœuvres dilatoires sur le mode « Tout ça risque de coûter fort cher », ça va bien deux minutes. Et tant pis pour ces communes déjà lourdement endettées avec des prêts souscrits n’importe comment et indexés sur un Franc Suisse qui vient d’exploser récemment, les entraînant dans des spirales d’endettements insoutenables. L’argent, on le trouvera, c’est une évidence ; ce n’est pas comme si l’État pouvait faire faillite, hein, non mais oh, à la fin.

D’ailleurs, une piste se dessine déjà à l’horizon : pour trouver des miyards afin de relancer (encore et encore) l’industrie du logement, de la construction et des emprunts bancaires rigolos, il va falloir faire des économies, qui, si elles ne sont décidément pas faciles à faire, n’en existent pas moins. Et plus encore à propos, c’est là qu’intervient un rapport de l’IGF, l’Igas et la CGEDD, sur les aides au logement en France, et dont ces organismes expliquent qu’« au vu des fonds publics engagés, les résultats ne sont aujourd’hui pas à la hauteur des attentes. »

Ces organismes ont passé en revue l’ensemble des petits robinets divers et variés qui concernent justement les aides au logement pour en arriver à la conclusion … qu’il vaudrait mieux les stopper. Par exemple, même une petite modulation des APL (aide personnalisée au logement) — qui coûtent tout de même 17 milliards d’euros pour distordre assez violemment le marché via un « effet inflationniste massif » absorbant 50 à 80% de l’aide en question — permettrait d’économiser rapidement des centaines de millions facilement ré-orientables dans l’une ou l’autre tubulure gouvernementale que la ministre s’empressera de trouver pour arroser le secteur de la construction.

affordable housing

Plus amusant, le même rapport préconise aussi la remise à plat des avantages fiscaux destinés aux investissements dans l’immobilier neuf, comme les dispositifs Duflot et Pinel, qui ont le désagréable inconvénient d’introduire des effets inflationnistes sur les prix du foncier. Au passage, on notera que les mêmes causes (aides fiscales, APL) produisent les mêmes effets (inflation des prix) et on ne pourra s’empêcher d’observer que les services de l’État parviennent enfin, des années après, aux mêmes conclusions que les libéraux qui ont toujours dénoncé ces aspersions idiotes d’aides tous azimuts.

Enfin, le rapport propose de supprimer purement et simplement la prime offerte par l’État sur le Plan d’Épargne Logement (PEL), autant apprécié des ménages qu’il est rarement utilisé pour obtenir des crédits immobiliers.

Devant ces révélations, la pauvre ministre est en position délicate : d’un côté, elle est certainement assez heureuse de trouver là une piste sérieuse d’économies lui permettant d’injecter un bon gros paquet d’argent gratuit dans une tubulure qu’on lui a intimé l’ordre de déboucher sous pression. De l’autre, elle sait pertinemment que l’arrêt de ces aides et de ces primes provoquerait une telle vague de mécontentement qu’elle perdrait sa place (au moins).

immobilisation générale pour le logementRassurez-vous pour la brave m’ame Pinel : elle est maintenant rompue aux techniques habituelles de politiciens et a donc déjà, sans se démonter, annoncé la prochaine création d’un magnifique Groupe de Travail Parlementaire, qui est aux projets politiques encombrants ce que sont les six porteurs d’un cercueil officiel.

Quant à une éventuelle réforme des APL, même si ces dernières sont, de l’aveu d’un nombre grandissant d’acteurs, distribuées n’importe comment à n’importe qui et provoquent (on l’a vu) des distorsions de marché néfastes pour tout le monde, la ministre a d’ores et déjà déclaré qu’il était hors de question de les tripoter même avec un bâton tant la question était épineuse.

Dans l’immobilier, il est maintenant parfaitement clair qu’on connaît les problèmes (une croissance anémique, des constructions trop peu nombreuses), on connaît leurs causes (des aides et une fiscalité grossièrement inadaptées) et on a même des pistes sérieuses évoquées dans le rapport pour y remédier.

Bref : tout le monde est au courant du pourquoi et du comment, et la situation est critique. Il est donc urgent de ne rien faire.

Ce pays est foutu.
—-
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  • comme d’hab:l’immobilisme est en marche et rien ne pourra l’arreter

  • Je réclame le logement gratuit.

    Ma logique est très simple.
    Il y a environ un siècle l’esclavagisme était légal. Il y avait donc souvent des noirs (car plus résistants) qui offraient gratuitement une force de travail en échange de coups, d’un bout de pain et d’une paillasse dans la grange.

    Aujourd’hui, l’esclavagisme est interdit, ah bon ?
    Pas vraiment mes petits amis, c’est là que l’illusion d’optique fait mal !

    Chaque personne qui contribue à l’effort collectif est un esclave qui a comme son homologue historique des coups de bâtons, un bout de pain et est obligé de turbiner pour rien.

    Peut être serait il bon de commencer par faire un rapport (qui sera relié avec une couverture en cuir) sur l’utilité de l’homme moderne à se péter le cul pour un système pareil.

    Pour revenir au logement, bien que les taux d’emprunts soient à moins de 2% les « riches » n’investissent plus (les vilains). Et franchement, ils ont bien raison. Autant balancer ses thunes dans du vin ou autre chose.

    Que les pauvres se débrouillent donc avec l’Etat:
    il offre des logements sympas en plein cœur de paris.

    Au pire il suffit de cirer les pompes d’un sénateur pour avoir les miettes qui tombent. Celles ci suffisant largement à nourrir une famille de pauvres pendant 10 ans.

  • serait il possible d’éliminer toutes les allocs ( allocation 1er enfant , alloc prime de noël , alloc de rentrés scolaire , …en fait je ne sais pas commbien il en existe de différente ) et de ne verser q’une seule et unique aide , celle sur le logemnent ? et puis pour le reste , à chacun de se prendre en mains;

  •  » la situation est critique, tout foire, tout va de traviaule … excellente nouvelle : j’ en profite pour ne rien faire !  »

    bon politichien ne saurait agir !

    ou alors à l’envers …

  • L’immobilisme est un épouvantable rouleau compresseur. Il va trop vite. Arrêtons-le ❗

  • Ce n’est pas tout à fait le sujet (Fort bien exposé comme d’habitude cher H16) mais je vous recommande, pour rire (« Humour est la politesse… ») de déposer un permis de construire (PC) à Paris et, disons 1°. Couronne (Ouest disons). (C’est également vrai à d’autres endroits de France)

    Evacuons d’emblée l’orientation politique, ça n’influe pas Paris porte l’étiquette « Gauche » la première couronne (Ouest) « Droite ». On verra que c’est kif kif pareil (Peut être pour des motivations différentes)

    A force de lois de simplifications (Sarko., Macron maintenant, d’autres avant) les PC sont 3 (Trois) (Sans exagérer) fois plus complexes à constituer et 1,2/2 (une & demie à deux) fois plus long à obtenir.

    Si, si.

    Chrono en main.

    Quand ils sont délivrés. Car, si précédemment les Mairies avaient la possibilité de demander des « pièces complémentaires » qui repoussaient autant que souhaitée par la Mairie la déclaration de « Complétude » d’un dossier, l’obligation qu’elles ont depuis quelques années (Quand même) de demander une seule fois lesdites pièces complémentaires conduisent, pas si rarement, à un « Sursis à statuer » oui oui, je sais il doit être motivé ; mais ne serais-ce qu’au titre de « l’article 11 » : Aspect extérieur (Ca a une sale gueule) on peut vous coller un refus ou un sursis (Indépendamment de l’avis favorable de l’architecte des bâtiments de France (A.B.F.) dont on se demande alors quel est son usage.

    Ah j’oubliais le délai d’instruction par l’administration d’un PC est de trois (3) mois. Mais dès qu’il faut consulter un A.B.F. c’est deux (2) mois de plus. Allez disons cinq (5) en tout . Quand faut-il consulter un A.B.F. ? Quand on a un monument historique dans un rayon de 500m. (Soit un kilomètre, les plus fins mathématiciens des lecteurs l’auront trouvé). Je vous recommande de trouver un endroit à PARIS où on ne se trouve pas dans ce maillage (En fait il y en a un, dans le XX°. Ca doit correspondre à un pâté de maisons) et en France ? Ohhhh ! Pas tellement que ça, ne serais-ce que dans les grandes villes Très peu de monument historique dans ce jeune pays qu’est la France( La jeunesse est un état d’esprit).

    Cinq mois donc.

    Last but not least. La désopilante loi « ALUR ». Que dit-elle ? En substance, pour les villes de plus de 50 000 âmes (Là où il y a du monde quoi), la loi permet de déroger au règlement d’urbanisme… ?

    …si !

    Suivez moi bien, vous avez un règlement qui définit les possibilités de construire en fonction d’un certains nombre de paramètres (Hauteurs, emplacements des façades, emprise au sol, espaces verts, stationnement e tutti quanti) le PLU (plan local d’urbanisme) eh bien la loi ALUR vous permet d’y déroger (notamment aux hauteurs) ça part de l’idée qu’il faut « Densifier » les villes (La densification et la dé densification débat à rythme trentenaire). Bien. Une idée comme une autre plutôt pas mauvaise.
    Donc si je suis le règlement (P.L.U.) je peux construire disons « tant » si j’ai une dérogation dans le cadre de la loi ALUR je construirait « Tant » + quelque chose. Tentant ! Mais pour ça il faut que j’aie une dérogation et qui donne la dérogation ? Hein ? hein ? Vous m’avez compris. Grosso modo en indiquant bien le chemin aux demandeurs de P.C. la Mairie fera ce qu’elle veut (ELLE) comme elle veut (ELLE) Quand elle veut (ELLE) donc si vous voulez bien, droit de la propriété, liberté (Egalité & trucs) ZOB !

    A part ça il paraît qu’on manque de logements faudrait peut être faire une petite loi tip-top qui simplifierait (Nooooooooooooon !!!!!!!) et permettrait de libérer les chaines des trucs bidule pour les choses du machin que c’est très bien et encore mieux.

    QUOIQUE.

    Si on essayait de « Complexifier » et de règlementer sévère que « c’est comme ça et pas selon l’âge du capitaine, le sens du vent etc.», peut être qu’on arriverait à ce qu’on est pas arrivé à faire en faisant l’inverse (Et réciproquement si l’on me suit bien) renouveler à bon rythme le bâtis. Haussmann l’avait, un peu vigoureusement paraît-il et… Ohhh ! En s’alliant aux forces de l’argent certaines pas vraiment d’origine gauloise mais c’est plutôt bien maintenant. A l’époque il y en avait qui avait trouvé le moyen de faire des critiques. Maintenant paraît que c’est bie . Peut être comme pour l’opéra Garnier penseras t’on la même chose de la philharmonique (Nahh je blague).

    • Non mais là vous parlez que d’un tout petit secteur, à la campagne cela se passe-t-il de la même manière? Et finalement l’avez-vous vérifier en direct live?

      • Oui aux deux questions (tout petit secteur les villes de plus de 50 000 âmes?)
        Vérifié, participe présent, mordel de Berde

        • Ohhhhhh pardon, y a des fois où je me demande où je suis qd même, en fait mon cerveau imagine 2 /3 versions de la meme phrase tout en choisissant la plus adaptée du coup, des fois, des mots se télescopent et cela donne des fautes d’orthographe, pourtant à l’école je n’en faisais pas… 😉
          Je parlais en terme de surface pas en terme d’habitant, Paris et sa banlieue c’est tout petit par rapport au reste de la France? Avoir un PC à la campagne est moins complexe, non?
          🙂

          • Pour être franc, me relisant après votre commentaire, je me vois quelques phrases chaotiques et des mots omis (honnis).

            Votre analyse de « l’irruption de la faute » est intéressante, lapsusoïdale (sic) (« l’irruption de la faute » pas mal comme concept non? En tout cas une phrase qui z’en a, à ressortir dans les dîners en ville, ou a la campagne, « oui mon rat »).

            Pour continuer d’être franc (ça commence a m’inquiéter ces accès de franchise, vraiment pas du tout « élégant ») je ne peux revendiquer une connaissance exhaustive du territoire et particulièrement du terroir mais je connais le sujet des grandes et moyennes villes et marginalement de quelques petites villes

            Je pointais, dans le sens de l’article, le sujets de la construction plus particulièrement celle des logements là où il s’en construit c’est à dire en ville ( tout le temps que l’on persistera a ne pas les construire à la campagne) et, j’en conviens bien volontiers dans la région parisienne où la question de la densité de population et donc de logements se pose parait il.

            Moi c’est a l’école que j’en faisais beaucoup

            • Ahah! C’est qu’à l’école, je savais ce que l’on attendait de moi, maintenant j’ai une graduation de ma franchise 😉 ca va que je communique bcp par mimique, gestuelle, et en fusillant du regard, sinon cela serait la cata. Mais j’aime bcp « le mon rat », cela serait amusant, moi j’aimerais bien, ça change du chat, y a les animaux figuratifs aussi  » oui ma baleine? », mais toujours avec beaucoup d’amour 🙂
              Et ben moi, je connais la campagne, un peu et les moyennes villes, ben ce n’est pas non plus le chemin de croix, 3 mois de délais pas plus, pour les plus récents qui ont tenté l’aventure, dans mes connaissances!

              vous devriez vous appeler Georges et conjuguer votre pseudo à l’imparfait de l’indicatif et là…;)

              • Georges Liessait oui clown?

                Ummmm?????

                Guidez moi je vous prie je crains de ne pas vous pénétrer totalement.

                En fait mon surnom c’est « Baraque »

                • Pfffeuh, j’arrive pas à savoir si vous êtes serieux… dans une réalité fantasmée, où je serais votre maitresse, je vous mettrais 0 sur 20, verbes d’action à réviser, mais comme je suis une chouette maitresse, je vous garderais pendant la récré pour que vous pratiquiez l’étude de la langue avec plus d’application 🙂
                  J’avais bien saisi l’allusion subtile à « Baraque » et son fameux slogan, non? Dc liesse oui can/ clown … !

      • Avant de faire faillite il y a 10 mois, j’étais constructeur de maison individuelle en province et hors des grandes agglomérations. Et c’était aussi le bordel, meme sans loi Alur!!! A s’arracher les cheveux sur la tête quelquefois….

  • J’ai rencontré un canadien qui s’est lancé dans la promotion immobilière en france. Le type il était stupéfait du carcan législatif qui bloque la construction. Il était sidéré qu’on lui interdise de transformer des hangars en ruine en logements Je crois qu’il va repartir.
    Moi je ne fais plus rien, zéro investissement. A ma retraite, je me paierai une villa au bord de la mer dans un pays qui n’interdit pas les constructions en bord de mer. Et il y en a beaucoup.

  • Les médailles dont notre pays est largement pourvu deviennent difficiles à distribuer, car,faute de trouver assez de gens méritants on en arrive à quelques attributions très fâcheuses, sans qu’il soit nécessaire de donner des noms, pour ne pas leur faire de pub ! Je propose donc que l’on institue des anti-médailles reconnaissant le caractère dangereux pour leurs concitoyens de certains beaux parleurs, politiciens surtout. En effet, les gens bien n’ont pas besoin d’être signalés au public qui n’a à priori rien à redouter d’eux. Mais l’intérêt public est à l’opposé et commande de signaler essentiellement les plus voyous qui déploient une grande intelligence pour nous gruger autant qu’ils le peuvent . Dans l’échelle des grades de ces médailles la plus haute s’accompagnerait de l’interdiction d’accès à la fonction publique et aux charges électives. Je suis prêt à fournir des noms valables pour la première promotion. A bon entendeur salut!

  • « distordre assez violemment le marché via un « effet inflationniste massif » absorbant 50 à 80% de l’aide en question  »

    Ouh le vilain H16 qui ne cite pas fidèlement ses sources !

    La synthèse de rapport fuitée par les echos dit plus exactement :

    « La généralisation des aides personnelles AU DEBUT DES ANNEES 90, s’est traduite par un effet inflationniste massif: 50 à 80% de l’aide versée AURAIT été absorbée en hausse de loyer (captation par les bailleurs) »

    Effet donc imprécis, au conditionnel, et daté dans le temps.

    H16, gros vilain, ne fait plus jamais ça!

    • Je ne suis pas sûr de comprendre la remarque. Il est évident dans le contexte que les aides surévaluent de 50 à 80% (de 17 Mds) les prix par rapport à la valeur qu’ils atteindraient sans ces aides.

      Si les prix étaient augmentés de 50 à 80% de 17 Mds tous les ans du seul fait des aides il y a longtemps que tous le monde serait à la rue en France !

  • L’immobilier est un excellent observatoire de la performance de l’administration, à l’échellon local, sans aucun doute, mais aussi national, et surtout de sa capacité à besogner sans relâche pour le bien-être des braves citoyens que nous sommes tous (j’en voit qui fronce les sourcils…).
    Et que voit-on depuis l’avénement grandiose de la République Socialiste Française? Et bien que partout, les indicateurs secouent les nouiles ou, plus exactement, sont irrémédiablement rivés sur le zéro d’une inactivité pléonastique, comme vous le soulignez fort judicieusement, cher H16.
    Donc, la conjoncture se profile de plus en plus radieuse pour un effondrement massif, bien que quasi insensible, de l’État qui nous gouverne. Car comme le dit si gentiment l’adage: quand le bâtiment ne va plus, la socialie est foutue.
    Qu’on se réjouisse, que diable!

  • Dispositif Duflot décrit par nos merdias idolâtres , comme sauveur de l’immobilier Français…
    Maintenant Pinel……
    Arrêtez l’interventionnisme , le marché immobilier s’en portera mieux.

  • à notre époque de grande incertitude , vaut mieux investir dans un camping-car que dans l’immobilier et l’état ne pourra rien y faire tant qu’il n’aura pas imaginé notre futur sans lui et ses sbires

    • Pour avoir encore les moyens d’investir dans un camping-car dans notre beau pays, il faut être retraité de la ponction publique!!! Est ce votre cas??? Lol

  • Vous avez dit crise de l’immobilier ???…
    De quelle crise parle-t-on ?…
    Dans ma petite ville moyenne du centre-ouest peuplée majoritairement de fonctionnaires et donc élus à tous les postes possibles et imaginables que nous offre la socialie dégoulinante de bons sentiments…
    TOUT BAIGNE !
    Nous avons tellement de logements SOCIAUX, que nous avons fait venir des locataires de très (très) loin
    pour occuper ces logements SOCIAUX vacants et ainsi poursuivre la construction de ces logements SOCIAUX qui occupent 5 bailleurs SOCIAUX !
    La marge de progression est énorme puisque l’on vous démontre que 3 personnes sur 4 sont éligibles à tous ces logements SOCIAUX, alors on rénove, on construit et le plus drôle, c’est qu’il y a de plus en plus de logements vacants. Faute de locataires SOCIAUX (question de label), les bailleurs privés baissent leurs loyers (quelle impudence !)
    Le vivre ensemble et la mixité sociale (et pas que…) tournent à plein régime.
    Puisqu’on vous dit que ça baigne !….
    Alors heureux ?

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