USA : cette classe moyenne qui va si mal

27 signes qui montrent ce que la classe moyenne a enduré sous 6 ans de présidence de Barack Obama.

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Barack Obama (Crédits James O Malley, licence Creative Commons)

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USA : cette classe moyenne qui va si mal

Publié le 2 février 2015
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Par Michael Snyder, depuis les États-Unis

Pendant son discours sur l’état de l’Union jeudi soir, Barack Obama va promettre [NdT: le billet est du 18 janvier] une vie meilleure pour les familles de la classe moyenne. Bien entendu, il a déjà promis cela lors de tous ses discours précédents sur l’état de l’Union, mais apparemment il croit qu’il y a encore des gens ici-bas pour prendre ses paroles pour argent comptant. Chaque mois de janvier, il vient à la tribune et nous raconte comment l’économie « se remet » et nous incite à croire que les jours heureux nous attendent au détour du chemin.

Et pourtant les choses continuent à empirer pour la classe moyenne. Les chiffres que vous allez voir ne seront pas mentionnés dans le discours d’Obama sur l’état de l’Union. Ils ne collent pas avec la « trame narrative » qu’il essaye de faire avaler au peuple américain. Mais toutes ces statistiques sont précises. Elles brossent le portrait d’une classe moyenne en voie de disparition.

Certes, le déclin de la classe moyenne américaine est un phénomène qui se déroule depuis des décennies, mais les troubles se sont sans aucun doute accélérés pendant les années Obama. Lorsqu’il s’agit d’économie, il est complètement et définitivement paumé, et les politiques qu’il a mises en place grignotent les fondements de l’économie américaine comme un cancer. Voici 27 faits qui montrent comment la classe moyenne s’en est sortie après six années de Barack Obama…

1. Les familles américaines dans les 20% du centre de cette tranche de revenus gagnent moins d’argent maintenant qu’elles n’en gagnaient le jour où Barack Obama est entré pour la première fois à la Maison Blanche.

2. Les familles américaines dans les 20% du centre de cette tranche de revenus ont un patrimoine moyen inférieur à ce qu’elles avaient lorsque Barack Obama est entré pour la première fois à la Maison Blanche.

3. Selon un article du Washington Post publié il y a quelques jours seulement, plus de 50% des enfants dans les écoles publiques américaines viennent de foyers pauvres. C’est la première fois que cela arrive depuis au moins 50 ans.

4. Selon un rapport du Census Bureau récemment publié, 65% des enfants aux États-Unis habitent dans un foyer qui reçoit de l’aide du gouvernement fédéral sous une forme ou une autre.

5. En 2008, le nombre total de faillites a excédé le nombre total de créations d’entreprises pour la première fois jamais enregistrée, et cela a continué chaque année depuis.

6. En 2008, 53% de tous les Américains se considéraient comme faisant partie de la « classe moyenne ». Mais en 2014, seuls 44% d’entre eux considèrent encore en faire partie.

7. En 2008, 25% de tous les Américains dans la tranche d’âge des 18-29 ans se considéraient comme faisant partie de la « classe défavorisée ». Mais en 2014, une proportion étonnante de 49% d’entre eux considère en faire partie.

8. Traditionnellement, l’accession à la propriété était un des indicateurs-clef de l’appartenance à la classe moyenne. Alors, qu’est-ce que la chute pendant sept années de suite du taux de propriétaires peut nous enseigner sur les années Obama ?

9. Selon une enquête conduite l’année dernière, 52% des Américains ne pourraient plus financer la maison dans laquelle ils vivent actuellement.

10. Après avoir intégré l’inflation, le revenu médian des foyers aux États-Unis est 8% plus bas qu’il n’était lorsque la dernière récession a débuté en 2007.

11. Selon un sondage récent, 62% des Américains vivent actuellement mois après mois [NdT: sans mettre le moindre centime de côté.]

12. En ce moment, un adulte sur trois aux États-Unis a une dette impayée « en cours de recouvrement ».

13. Quand Barack Obama a mis le pied dans le Bureau Ovale, 60,6% des Américains en âge de travailler avaient un emploi. Aujourd’hui, ce nombre est réduit à seulement 59,2%…

Employment-Population-Ratio-2015

14. Pendant que Barack Obama était à la Maison Blanche, la durée moyenne de chômage entre deux emplois aux États-Unis est passée de 19,8 semaines à 32,8 semaines.

15. C’est difficile à croire, mais une proportion stupéfiante de 53% des employés américains gagne moins de 30.000 $ annuels.

16. À la fin de la première année de fonction de Barack Obama, le déficit commercial annuel avec la Chine se montait à 226 milliards de dollars. L’année dernière, il était à plus de 314 milliards de dollars.

17. Quand Barack Obama a été élu pour la première fois, le taux d’endettement des États-Unis était en-dessous de 70% du PIB. Aujourd’hui, il est au-dessus de 101%.

18. La dette fédérale américaine est sur une trajectoire qui la fera approximativement doubler sur les huit ans de l’administration Obama. Autrement dit, sous l’égide de Barack Obama le gouvernement américain aura accumulé autant de dettes que tous les autres présidents américains de l’histoire réunis.

19. Selon le New York Times, le patrimoine de la « famille américaine typique » est maintenant inférieur de 36% comparé à ce qu’il valait dans la décennie précédente.

20. Le taux de pauvreté aux États-Unis s’est situé à 15% ou plus pendant 3 années consécutives. C’est la première fois que cela arrive depuis 1965.

21. De 2009 à 2013, le gouvernement des États-Unis a dépensé la somme colossale de 3,7 mille milliards de dollars sur des programmes de prestations sociales.

22. Pendant que Barack Obama était à la Maison Blanche, le nombre d’Américains vivant de chèques alimentaires est passé de 32 millions à 46 millions.

23. Il y a dix ans, le nombre de femmes aux États-Unis employées à temps plein dépassait celui des femmes vivant de chèques alimentaires dans une proportion de 2 pour 1. Mais aujourd’hui le nombre de femmes vivant de chèques alimentaires dépasse désormais le nombre de femmes avec un emploi à plein temps.

24. Une enquête récente a révélé qu’environ 22% des Américains a eu recours à des banques alimentaires paroissiales pour subvenir à leurs besoins.

25. Une proportion ahurissante de 45% des enfants afro-américains vit dans des zones de « pauvreté concentrée ».

26. 40,9% des enfants américains en foyer monoparental vivent dans la pauvreté.

27. Selon un rapport publié l’an dernier par le National Center on Family Homelessness, le nombre d’enfants sans domicile fixe aux États-Unis a atteint un nouveau record absolu de 2,5 millions.

Malheureusement, ce n’est que le début. Les décisions incroyablement folles prises par Obama, le Congrès et la Réserve Fédérale nous amènent droit dans le précipice d’une nouvelle crise financière majeure et d’un nouveau revers terrible pour l’activité économique. Donc aussi mauvais que puissent être les chiffres partagés avec vous ci-dessus, la vérité est qu’ils ne sont rien par rapport à ce qui nous attend.

Nous nous dirigeons vers la plus grande crise économique jamais vue, et elle va bouleverser le monde. J’espère que vous vous préparez.


Sur le web. Traduction : Stéphane Montabert.

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  • celui là non plus n’aura pas mis longtemps pour mettre son pays à genoux ; un peu comme chez nous , mais c’est la droite ET la gauche qui nous y ont mis ; obama est donc un bad président ;

    • Croyez pas que ce soit très différent aux US, Bush fils a bien foré le déficit public avec ses guerres de croisades. Après, l’auteur semble « outré » d’une dépense de « 3.7 MUS$ sur 4 ans », pour un budget de plus de 11000 MUS$ ?????? Pour 280 Millions d’habitants ??????
      Franchement vu depuis la France ça fait sourire !

      • C est pas 3.7 milliards $US mais 3.7 mille milliards $US !

        C’est beaucoup… ^^

        • Moins de 10% du budget annuel en moyenne sur 4 ans ….. Alors Oui, c’est probablement « beaucoup » !
          Vous avez une idée de la facture globale de la « sécu » en Fraonce ?

          • Les dépenses sociales de l’Etat français sont de l’ordre de 33 et quelques pourcents de mémoire. Le record, simplement, mondial si je ne m’abuse.

            Même si notre expérience du collectivisme à mar he forcée nous positionne bien pour un gros fail, les USA ne sont pas non plus dans une situation réjouissante.

            Un blog (disparu vers 2008) faisait un travail extraordinaire que ce personnage, et ça ne laissait aucun doute sur ce qui allait se passer sur au moins 4 ans. Sur les 8 glorieuses années passées, il aurait eu matière à écrire. Dommage, il faisait un boulot super sur les USA en particulier.

  • On voit bien là la main d’un « avocat », vous savez cette profession si répandue dans la caste politique ! Votre billet transpire la malhonnêteté Mr ! Dès l’échelle y du graphique d’illustration on voit bien les efforts aprioristes de l’auteur …. Vous pourriez dire clairement que vous avez repompé l’argumentaire Républicain, c’est à peu près aussi objectif que du Marie-Monique ROBIN !

    • Je ne comprend pas trop votre critique…

      Je trouve que c est justement sur la réalité crue des graphiques que l on peut le mieux voir qu Obama est nul.
      Peut être que les graphiques sont très orientés mais dans ce cas, proposé nous un lien qui nous montre que les réformes d Obama n ont pas été que néfastes pour l économie…
      Bonne chance ! ^^

      • Le graphique n’est pas orienté, notre ami ne comprend juste pas que l’on peut choisir une origine différente de 0…

      • « la réalité crue des graphiques » …. Justement regardez l’axe « y », vous comprenez que la pente est fortement accentuée par une échelle « appropriée ».

        • Choisir une échelle appropriée sert à montrer ce qui ne se verrait pas avec une autre échelle.

          Donc si je vous comprends bien vous auriez tracé la même courbe en choisissant 0 comme origine des ordonnées et aussi 0 comme origine des abscisses (origine du temps qui remonte au big bang) pour que la courbe puisse être correctement interprétée par tout le monde?

        • Ce n’est pas un problème de modifier l axe des ordonnées si c’est pour mettre en avant une partie de la courbe. Quel aurait été l intérêt de montrer le vide sous la courbe ?
          La courbe nous dit juste que le taux d Américains en âge de travailler au chômage est plus important depuis qu’Obama est arrivé au pouvoir. Et que la chute la plus forte depuis 2000 a eu lieu sous son mandat. C est tout. Et je n ai pas l impression que l auteur en dise autre chose que ça…

          • Au premier coup d’œil on pourrait croire que la courbe a varié de 40 % au moins. Hors la variation se situe dans une fourchette de 5 points, ce qui est clairement différent !

            « que l on peut le mieux voir qu Obama est nul. »
            Le but est donc bien de MONTRER qu’Obama est nul, et non pas de le DEMONTRER …..

            • Il est commun de prendre les axes uniquement là où il y a effectivement des données. Tenez, voici la source de ce graphique : http://research.stlouisfed.org/fred2/graph/?g=Zgl
              Vous pouvez voir qu’en augmentant la taille de la période étudiée, l’échelle des ordonnées s’ajustent automatiquement en fonction du maximum et du minimum global. Il s’agit uniquement de rendre le graphique plus visible en éliminant des blancs superflus et non une malhonnêteté.

            • Oulala, vous semblez avoir découvert le fil à couper le beurre des politiciens :mrgreen:

              Bonne chance pour la suite, et ne vous cognez pas au plafond au moindre bruit :mrgreen:

            • « Le but est donc bien de MONTRER qu’Obama est nul, et non pas de le DEMONTRER »

              Je pense que la plupart des lecteurs de contrepoints sont capables de lire une courbe et de voir que l’origine des ordonnées n’est pas nécessairement 0, de plus les chiffres bruts la précédent.

        • C’est pire que ça: oui l’axe des Y est en mode percentile: ce n’est pas fréquent et pas le plus clair! D’autre part, Barak Obama est arrivé au pouvoir en NOVEMBRE 1988, donc dans la bande grise, Donc restons simple: si l’item n°13 est exact: 1,4% des Américains ont perdu un leur emploi mais « l’inversion de la courbe du cjômage » (comme on dit maintenant, s’est inversé en dès 2012!

      • Je n’ai pas d’intérêt à défendre Obama, mais je trouve le réquisitoire assez abusif. Autant j’ai du mal à trouver des excuses pour notre Hollande, autant là. … S’il n’y a que ça à lui reprocher au vu de la situation économique actuelle ….

      • Justement quand on regarde le graphique on voit une baisse en 2008 suite à la crise qui continue d’avoir des effets mais je vois une chute quasi équivalente en 2002 suite à la crise internet on peut être le meilleur président mais si la situation économique n’est pas là on peut juste limiter la casse. Il faut toujours se poser la question de savoir ce qu’un autre aurait eu comme résultat et pas regarder le seul résultat d’Obama (que je ne soutient pas) dans une situation particulière.

        A la plupart des points énoncés je peux répondre pourquoi et c’est pas Obama : c’est subprime, qui impacte l’immobilier, les crédit et donc la capacité de remboursement et donc l’endettement et tout le reste
        Le problème de la classe moyenne américaine est le même que la France, à savoir un endettement élevé qui ne pose pas de problème tant que la situation économique est bonne j’ai une une capacité de remboursement via réendettement et je continue à m’endetter mais le jour ou cette capacité diminue et ma contrepartie (ma maison) perds de la valeur, je ne peux plus me réendetter pour financer ma dette existante. Cet endettement excessif est antérieur à Obama

  • Les mêmes promesses que nos Socialos… Si en France on avait les VRAIS CHIFFRES, on serait moins fiers, 11 000 000 de chômeurs réels et non 3 500 000 comme proclamé en boucle par les merdias et leurs valets du gouvernement.
    Une recession, et non à la limite de la recession (qui y croit ?)
    9 000 000 de pauvres
    Un taux de suicide qui est supérieur à tous les autres pays Européens.
    Des enfants sans rien à manger , et leurs parents qui continuent à faire des enfants ???
    RSA sous déclaré : on parle de plus 2 400 000personnes en RSA- (ne figurant pas aux chiffres du Chômage).
    Secours catholique, Restos du coeur ne sachant plus à qui quémander…
    Malgrès cela : 380 000étrangers (une grande ville) entrent en France chaque année (une partie est masquée
    par la Naturalisation : 120 000)
    L’état se désengage des aides sociales sur les villes, les impôts locaux et taxes foncières flambent, la population des naturalisés qui travaillent et paie, est directement touchée,>> « adieu vote captif ! »

    La FRANCE quand elle est éclairée de vrais chiffres est bien pâle elle aussi,
    quand au déficit des USA avec la Chine, ils sont un peu gonglés, ayant les premiers envoyé leurs multinationales fabriquer, fringues, jouets, chaussures, electronique, luminaire, mobilier, matériel de construction, cablage électrique, matelas…en Chine.

    • « Si en France on avait les VRAIS CHIFFRES »
      C’est toujours l’éternel problème.
      Mais il existe tant de sujets sur lesquels plane une omerta institutionnelle.
      Ce serait bien que de temps en temps on explique aux Français que les avantages « spéciaux » ont été financés par des emprunts que leurs enfants et petits-enfants devront payer.

  • Bonjour, je trouve cet article est assez ridicule :

    Il semblerait que les années de Bush, où il a envoyé des milliers de soldats faire la guerre à peu près partout sur terre n’ai rien coûté au USA, des millions (peut-être milliards) de minutions, des centaines de milliers de fusils, pistolets, tanks, canons, avions de guerres, satellites, drones,… Tout cela n’a rien coûté ?
    Parce que cela n’a pas rapporté grand chose
    Que l’explosion de la bulle spéculative immobilière américaine 2008 n’ait rien causé à l’économie américaine, malgré la faillite de quelques centaines de banques dont la + célèbre est certainement Lehman Brothers.

    Par contre, depuis l’arrivée d’Obama en 2009… Lui, il a tout mis par terre.

    Vous êtes diplômé en droit, parait-il, vous ne semblez pas trop comprendre l’économie, M. Snyder

    Souffrez que je ne vous lise plus,

    • C’est le sentiment que j’ai eu moi aussi : du bashing gratuit !
      Pour ce qui est des guerres Bush fils, certains avancent le montant intersidéral de 6 Trillions de US$ …. Une paille probablement …..
      http://www.businessinsider.com/why-the-iraq-war-cost-2-trillion-2013-3?IR=T

      • Ces sommes sont exorbitantes mais le désastre socialiste est infiniment pire.
        En piégeant des millions de gens dans l’assistanat et le ressentiment, en détruisant le capital productif, en évinçant l’économie de marché au profit d’une économie planifiée, en détruisant la monnaie (qui est la technologie d’information du capitalisme), le socialisme ne se contente pas de dilapider.
        Il empêche durablement de produire.

      • Ca tombe bien Bush n’était pas libéral lui non plus, mais le but de l’article est de montrer que la réputation d’Obama, encensé par toute la presse française, est usurpée. Bush s’est pour sa part déjà fait démonté depuis longtemps par cette même presse donc je ne vois pas l’intérêt d’en rajouter.

    • La bulle spéculative immobilière qui a explosé en 2008 est 100% socialiste.
      Les lois obligeant les banques à prêter à des clients insolvables remontaient à Carter et avaient été renforcées sous Clinton.
      W Bush dans cette affaire se distingue pour avoir tenté d’y remédier.

      L’explosion de 2008 est un trou d’air à côté du crash que va entraîner la folie socialiste d’Oblabla, vous n’avez rien vu. Par ailleurs une administration compétente et honnête aurait laissé constater l’ampleur des dégâts et rétabli les bases d’une économie saine: Monnaie fiable, capitalisme libre, donc diminution de la dépense publique. Quelques années auraient suffi à revenir à la vraie prospérité.

      Ce que l’article démontre, c’est qu’il n’y a aucune prospérité mais une fuite en avant dans le socialisme, une spirale de destruction et de misère. Et de mensonge.

      • Un article de contrepoints qui date parlait du point de bascule que les USA ont franchi (il y a peut-être deux ou trois ans).

        Une fois que les personnes qui se nourrissent de la redistribution sont plus nombreuses que les créateurs de richesse, game over.

        J’ai l’espoir que l’amour de la liberté pourrait ouvrir les yeux des américains, y compris ceux qui sont arrosés par l’État. Eux en sont capables, au contraire de nous, mentalité oblige.

  • Les USA font financer leurs dettes par le monde entier : acheter une maison en banlieue d’une grande ville Chinoise c’est plus de 400 000Euros, Aux USA c’est 125 000Euros pour une villa de rêve Américain…75M2 d’appartement dans une grande ville Française, 225 000Euros…

    • Je ne suis pas certains que les dèficits commerciaux des USA avec l’Europe et la Chine enrichissent les amèricains moyens. .Plus de la moité de la richesse des USA sont dans les mains de 400 milliardaires. Le prix des biens baisse par la mondialisation de la production et la valeur des biens acquis diminue par la chute de la demande et le progrès technologique Tout est question de Lois sur lèvolution d’une classe de gens. Pour les USA il y a bien un bilan avant et il y aura un bilan après OBAMA. Si le chomage diminue aux USA, il ne s’accompagne pas de bons salaires. A qui la faute sinon à la concentrations des moyens de produire des biens comme des services controlés par quelques gens qui sont bien plus puissants financièremnt que l’Etat. Les USA ont maintenant le control de leur energie, et il se peut que le prochain President profitera des dècisions de OBAMA, qui aura dù faire face à l’Hèritage de W Bush, la crise financière l’envolée de la spèculation, la montée de la Chine, le chomage de masse… Je pense que le pire est derrière, et ce n’est pas notre interet d’avoir les USA en crise…

    • Vous venez juste de prouver que la bulle immobilière est moins grande aux USA qu’ailleurs. Vous devriez lire « Vincent Bénard, Logement : crise publique, remèdes privés » pour mieux comprendre que le prix de l’immobilier à tout à voir avec les restrictions que l’état pose dessus.

      • Aux USA la crise immobilière a été d’un ordre particulier. En résumé je veux acheter un maison à 100000 dollars l’année x je fais un prêt à 100000 dollars et le banquier bien gentil sait que la valeur de la maison va monter donc il s’en fout si j’ai pas les garanties nécessaires pour rembourser il pourra saisir toute la maison et faire une plus-value sur la vente ou me proposer un prêt complémentaire pour m’aider à rembourser le premier
        L’année x+1 la maison prend de la valeur et vaut 150000 dollar, le gentil banquier me propose alors un prêt de 50000 dollar sur la maison pour acheter d’autre choses comme une voiture ou d’avoir des liquidités supplémentaires pour rembourser mon premier prêt dont j’ai du mal à assumer les mensualités. L’année suivante ma maison vaut 200000 dollars et hop encore un nouveau prêt de 50000. Et puis d’un coup booooom ma maison vaut plus que 125000 … et là mon banquier il veut plus me prêter mais j’ai 200000 à rembourser et je comptais sur une augmentation de mon prêt pour payer mes mensualités ….. Et là tout s’écroule alors que si je m’était contenter de mon premier prêt et que si je m’étais un peu serrer la ceinture pour le rembourser j’aurais toujours ma maison et pas de problème. Et le banquier , malin il a revendu mon prêt à des institutions financière et qui ont bidouillée des produits avec intégration du risque et qui ont balancé cela à tout le monde. Et tout ça parce que moi petite personne j’ai voulu vivre au dessus de mes moyens …..

        • Aux USA comme en Angleterre il est possible pour un bien immobilier de ne pas emprunter le capital mais seulement les interets. La banque dètient la maison, et si la maison prend de la valeur supèrieure au cout des interets dèjà payé , il est donc interessant de vendre pour rècuprer la diffèrence. Il n’y a pas de pènalité de l’Etat comme en France avant les 5 ans. Il est certains que le fisc surveille si une personne revend 3 fois sa maison dans une année, car il considère que c’est une activité à plein temps et donc taxable.
          Pour l’acheteur il peut la payer entier ou en partie et emprunter le capital ou payer seulement les interets. Bref c’est comme un produit financier, un placement qui peut rapporter comme perdre tout. Et il est vrai que le banquier cherche à vous vendre un pretsi la valeur de la maison augmente car la FED use la planche à billet au point que le US$ faut 1000 fois mois sa valeur en OR que l’orqu’il ètait fixé sur le mètal prècieux…. Ce qui explique que le Capitalisme financier est une bombe à retardement qui va mettre tous les Etats du monde à genoux… sauf ceux qui achètent de l’OR….Car les bons du Trèsor amèricains qui couvrent les 6 % des frais de la FED valent que la promesse du prèsident amèricain….

    • pour 400000 euros on doit quand même avoir une sacrée maison dans une banlieue chinoise… au vietnam tout proche, on a une maison correcte pour 50.000 et il y a déja une bulle.
      les raisons de la crise immobilière chinoise sont assez proche de celle qu’à connu l’amérique avant l’éclatement de 2008 : l’état oblige les banque à rémunérer les dépots de manière trés faible, alors les gens achêtent de la pierre pour parfois n’importe quel prix, vu qu’en générale, on met un grand nombre de gens dans une maison chinoise. la raréfaction du terrain constructible, pratiquement obligatoire dans un pays surpeuplé comme la chine ou qui plus est, les collectivités locale s’en serve pour ce financer, et artificielement crée par des reglementations écologiques au USA, faisant le reste.

  • Le socialisme peut tout détruire, même les USA.
    Oblabla, c’est Roosevelt au carré – selon moi il n’est pas sûr que WW2 aurait eu lieu sans la folie du New Deal.

    La dette officielle est de 100% du PIB, la dette implicite est sans commune mesure.
    En effet les politiciens engagent l’État sans compter, mais ces engagements surgissent tôt ou tard dans la dette – même quand il s’agit de garanties contre un risque, c’est une certitude, car une garantie étatique transforme tout risque, même réduit, en une certitude plus ou moins lointaine.

    La destruction est économique mais surtout humaine.
    Le socialisme produit en masse des humains dénués de la moindre autonomie et persuadés que leur triste sort est une injustice à eux infligée par ceux qui gagnent leur vie honnêtement.

    Comment ces masses gavées de marxisme et exemptes de toute compétence par la grâce de l’école socialiste obligatoire réagiront-elles devant l’incompréhensible échec du socialisme ?
    Comme Tocqueville l’a annoncé il y a 2 siècles:
    « Mais je suis profondément convaincu que tout système régulier, permanent, administratif, dont le but sera de pourvoir aux besoins du pauvre, fera naître plus de misères qu’il n’en peut guérir, dépravera la population qu’il veut secourir et consoler, réduira avec le temps les riches à n’être que les fermiers des pauvres, tarira les sources de l’épargne, arrêtera l’accumulation des capitaux, comprimera l’essor du commerce, engourdira l’activité et l’industrie humaines et finira par amener une révolution violente dans l’État, lorsque le nombre de ceux qui reçoivent l’aumône sera devenu presque aussi grand que le nombre de ceux qui la donnent, et que l’indigent ne pouvant plus tirer des riches appauvris de quoi pourvoir à ses besoins trouvera plus facile de les dépouiller tout à coup de leurs biens que de demander leurs secours.  »

    Socialisme => Ruine et analphabétisme économique => Désillusion et incompréhension => Complotisme => Guerre civile et/ou étrangère.

    On sait au moins depuis Bastiat, c’est-à-dire de logique irréfutable, que la part du travail dans la production varie avec la valeur du capital productif, et qu’elle croît plus vite que lui. Au rebours exact des affabulations du charlatan Keynes et de la réincarnation de Karl Marx, Thomas Picketout.
    La rage anticapitaliste à front de taureau va donc plonger des millions de pauvres gens dans la famine.
    Quand l’inflation mesurée atteindra les niveaux exigé par l’État pour résorber, croit-on, la dette publique, les malheureux pauvres ainsi spoliés iront se piller les riches, qui n’y sont pour rien, et le régime sera fini.

  • Les chiffres annoncés sont crédibles. Mais l’analyse est fausse. Ce n’est pas la politique d’Obama qui est la cause de ce trou d’air pour la classe moyenne, politique qui somme toute ne présente qu’une légère inflexion par rapport à celle menée par les républicains. C’est pour l’essentiel la crise des subprime de 2008 qui produit ses effets. Causée par qui? La politique ultra accommodante sur le crédit de Greenspan. Voilà ce qu’inspirent ces chiffres.

    • Non.
      Pas seulement, pas principalement.
      Si des prêts immobiliers ont été consentis dans la plus grande incurie, c’est à cause des politiciens, de leurs lois, de leurs pressions, de leurs garanties.
      Exactement comme aujourd’hui les obligations souveraines sont souscrites sans contrepartie, ce qui en pratique oblige les banques à s’en gaver – tel est l’exigence des politiciens afin de s’accaparer suffisamment de ressources pour entretenir quelques semaines de plus l’illusion de la possibilité du socialisme.
      De telles choses ne se produiraient absolument pas dans le capitalisme pur et simple, où chaque banque appliquerait ses propres règles prudentielles sans autre garantie de l’État que celle de n’en rien soutirer jamais.
      Quant aux erreurs de Greenspan, qui furent peu de choses devant les QE, il est difficile d’évaluer leur part de responsabilité. Le vrai problème est l’existence même de la banque centrale.
      Selon moi il est vain de chercher dans la discipline monétaire un frein à l’hubris des socialistes, il faut une solution politique à un problème politique.
      La démocratie semi-directe est la seule.
      Le cataclysme socialiste qui vient va balayer les régimes et renverser la démocratie représentative.
      Il est urgent de donner la Suisse et exemple et de faire savoir que la solution n’est pas moins mais plus de démocratie.

    • @ Alexis,

      l’origine de la crise des subprimes date depuis des décennies avec la loi  » ré-investissement Act « . Loi qui garantissait des prêts à risque via les instituts financiers parapubliques comme Fanny Mae et Freddy Mac et cela pour ne pas faire de la discrimination à l’accès à la propriété. Loi créé par les démocrates sous Carter et revue sous Clinton. Avec cette loi il y eu des banquiers irresponsables vu qu’ils savaient que l’était était là au cas où pour éteindre l’incendie. On peut reprocher aux républicains de n’avoir pas anticipé le risque et d’abolir la loi. mais ils ne sont pas responsables.

      La crise des subprimes à probablement été provoqué en 2007 par les fortes hausses des matières premières comme le pétrole et l’augmentation des taxes foncières qui a plombé le pouvoir d’achat des ménages fragiles qui avaient fait ces prêts immobiliers. Résultat ils ne pouvaient plus rembourser leur prêt auprès des banques. Si c’était quelques milliers d’emprunteurs ça aurait été gérable. Mais ils y avaient un sacré paquet.

      D.J

      •  » vu qu’ils savaient que l’était était là  »

        Fallait lire:  » vu qu’ils savaient que l’état était là  »

        D.J

  • Et dire que c’était pire sous Bush et les républicains

    • @ Fred,

      Obama lors de ces deux premières années de président à doubler l’endettement de ce que Bush avait fait en 8 ans.

  • étonnant cet article, quand on regarde la courbe on s’aperçoit que la performance de Bush a été pire. cet article s’apparente tout bêtement à de l’anti-Obama.

    • Cela n’empêche pas Obama d’être mauvais lui aussi …

    • @ FG,

      La courbe plonge en 2008. ça faisait 2 ans que le Congrès était à majorité démocrate.

      D.J

    • Il finit son double mandat, c’est le moment de le juger sur ses résultats, non?

      Bush n’a pas fait dans la dentelle, mais lui, en a pris plein la tête, parfois même à tort. Nuance avec Obama, il est quasi divin pour la plupart des gens, il est donc plus que nécessaire de le ramener à son niveau: Un homme qui mène son pays à la faillite.

  • voilà 10 graphiques qui montrent que la situation aux USA est pire en 2015 qu’en 2008: http://www.economiematin.fr/news-situation-etats-unis-crise-economique-graphique-sannat

  • Les commentaires sont fermés.

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