La terrifiante réponse de Hollande à la question « Ai-je pris le bon chemin ? »

Invité de France Inter, le président de la République a démontré qu’il n’avait aucune culture du résultat.

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La terrifiante réponse de Hollande à la question « Ai-je pris le bon chemin ? »

Publié le 6 janvier 2015
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Par Nicolas Nilsen

hollande_bon-chemin

Ce qui est stupéfiant, avec Hollande – qu’on nous avait pourtant présenté comme le grand timonier du pédalo France – c’est qu’il ne comprend manifestement rien à l’orientation et à la navigation. Quand on pose à un marin, un aviateur ou un astronaute la question de savoir « s’il a pris le bon chemin« , il ne répond jamais « on le verra à la fin » ! Il prend des repères, trace des routes, fait des calculs, vérifie avec des boussoles, des compas ou des sextants… Et surtout il fait le point en permanence pour vérifier l’exactitude de la direction suivie et corriger inlassablement la position pour l’ajuster et la faire coïncider avec le cap fixé. C’est bêtement scientifique et c’est précisément à cela que servent les instrument de navigation ! Même les programmes spatiaux, pour se repérer dans l’espace, utilisent des appareils de mesure fondés sur le principe des sextants. Vous imaginez les gens de la NASA lançant des programmes Apollo à la manière désinvolte de Hollande ? Et dire : « OK, bon, on vise la lune au pif, et on verra à la fin si nos calculs sont bons ! »… En politicien pathétique, Hollande navigue en plein amateurisme et avance dans un délire total. Mais comment un responsable politique ose-t-il formuler et articuler sans honte une réponse comme celle-là : « on verra à la fin » ?

À la fin ? quand ce sera trop tard pour la France ?

ai-je pris le bon chemin hollande rené le honzecLa France, chacun le constate en observant l’absence terrifiante de résultats, est dirigée par des amateurs incompétents, sans rigueur, sans pragmatisme, sans la moindre culture du résultat. Ils improvisent leurs actions à la légère, sur un coin de table, au gré de leurs lubies politiciennes ou des suggestions ineptes de leurs communicants. Comme ils savent tout, ils n’ont pas besoin de la rigueur de « sextants » leur permettant d’ajuster en permanence la trajectoire. Changer de cap est quelque chose qu’ils n’envisagent même pas. Le principe de non-contradiction ne les gêne absolument pas. Ils naviguent au pif et si ça ne marche pas, s’il n’y a pas de résultats (le chômage, la dette, la faillite…), c’est juste qu’ils ne sont pas allés assez loin, assez vite et assez fort… Ce n’est jamais eux qui se trompent, c’est toujours le réel qui a tort !

S’ils osent dire « on verra bien à la fin si ça a marché », c’est qu’ils n’ont pas la culture du résultat. Parce que leurs cerveaux sont plombés par le déni et une idéologie étatiste, conçue au XIXe siècle, massive, lourde comme du fer et pesante comme de l’acier. Celle-ci leur interdit tout ajustement et  fait tourner le pays en rond sans le mener nulle part.

Heisenberg à Hollande : « un tel bateau n’arrivera nulle part »

Dans une célèbre conférence prononcée en 1953, le grand Heisenberg disait :

L’Humanité se trouve dans la situation d’un capitaine dont le bateau serait construit avec une si grande quantité d’acier et de fer que la boussole de son compas — au lieu d’indiquer le Nord — ne s’orienterait que vers la masse du bateau. Un tel bateau n’arriverait plus nulle part, livré aux vents et aux courants. Tout ce qu’il peut faire est de tourner en rond. […]

Le danger existe tant que le capitaine ignore que son compas ne réagit plus à la force magnétique de la terre. Car au moment où il le comprend, le danger est déjà à moitié écarté.

Le capitaine qui, ne désirant pas tourner en rond, veut atteindre un but connu ou inconnu, trouvera moyen de diriger son bateau, soit en utilisant de nouveaux compas modernes qui ne réagissent pas à la masse de fer du bateau, soit en s’orientant par les étoiles comme on le faisait autrefois […]

De toutes façons, la prise de conscience des limites de l’espoir qu’exprime la croyance au progrès contient le désir de ne pas tourner en rond, mais d’atteindre un but. Dans la mesure où nous reconnaissons cette limite, elle devient le premier point fixe qui permet une orientation nouvelle.

Redevenir agiles et pragmatiques !

Werner Heisenberg est clair : pour arrêter de faire tourner son navire en rond, un capitaine, fût-il de pédalo, doit renoncer à une idéologie pesante comme de la fonte et qui a fait perdre le Nord au pays, utiliser de nouveaux compas modernes qui ne seront pas bloqués par la lourdeur d’idées périmées et, enfin, revenir rapidement aux vieilles méthodes des anciens capitaines de s’orienter avec les étoiles !

hollande_sextant

Il est urgent que nos politiques redeviennent agiles et pragmatiques et cessent d’être soumis à une idéologie qui méprise les résultats pour se fier au seul pif du capitaine. Savoir distinguer immédiatement ce qui marche et ce qui ne marche pas, et agir en conséquence, en corrigeant sans cesse la trajectoire, en modifiant les positions, en privilégiant le réel, les résultats et le bon sens. Et pas l’idéologie. Avec Hollande on en est loin. Malheureusement pour la France qui perd donc un temps précieux à tourner en rond avant de couler.

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  • Le grand timonier du pédalo…
    Ce super menteur annonce au départ du Bourget une croisière idyllique, sans se soucier de la météo ou bien de l’état du navire.
    Il embarque un équipage de bras cassés qui ne reconnaissent pas l’autorité du « Skipper », chacun ayant ses certitudes sur la route à suivre. Bref, après bien des coups de barre sur babord ou tribord, tout l’équipage fini par « gerber » sur le pont…
    Ce radeau de la méduse échouera sur une terre inconnue avec son naufrageur !
    Nous, nous devrons récupérer le navire en piteux état et sa remise à flot sera très couteuse et financée par le con…tribuable.
    Brillant résultat du socialisme triomphant…depuis près de 40 ans !

    • On peut se plaindre et être en désaccord avec le timonier de pédalo et ses prédécesseurs mais qui les a élus et portés au pouvoir ????? Parmi toutes  » les pleureuses  » qui a pris le temps de les combattre ou d’expliquer autour d’eux les graves dangers qui nous attendaient ????Qui bouge et milite contre les idées toutes faites faciles à propager et parfaitement démagogiques ??? Qui dénonce l’obésité de l’état ????
      Bien sur posez ces questions sur contrepoints peut paraître de la provocation mais en réalité quelle est la proportion des électeurs qui lisent et comprennent contrepoints ????
      Donc si nous voulons un réel changement il faut se prendre par la main et se mettre au travail car rien n’est gagné !!!!!

      • @ROBIN Bonjour
        Depuis plus de trente ans dans ma vie de chef d’entreprise, j’ai combattu les idées socialistes en essayant de convaincre des élus, députés, voire Ministre…
        Engagé dans des mouvements patronaux (CJD) élu de CCI j’ai cru naïvement convaincre ces politiques enférés dans leurs certitudes (pour la plupart issus de la fonction publique…) Pour quel bilan ???…
        Aujourd’hui la situation a empiré et le sort des entreprises a été encore plus mis à mal par ces autistes qui ne visent que leur carrière. C’est désespérant, car nous ne voyons pas d’issue dans l’offre politique actuelle, alors j’ai perdu mes illusions et mon optimisme.

        • Et quels sont donc les conseils qui vous leur avez si savamment (et légitimement!) prodigués?

          • Que le socialisme a des effets délétères sur la dynamique sociale, que c’est comme une drogue : ca faire rire au début mais très vite c’est addictif et truffé d’effets secondaires nocifs au corps social; que c’est une spirale d’irresponsabilité et d’asservissement, que les bonnes intentions pavent en premier lieu l’enfer, etc.

            De toute façon, dans un pays ou l’étatisme est une seconde nature, ou le combat politique se livre a coup d’inepties entre les hommes providenciels de gauche et les hommes providenciels de droite, va demander a ceux qui bénéficient de ce paradigme de faire marche arrière et de délimiter clairement, et a la baisse, ce qui relève de l’efficacité de l’état, et ce qui relève de la responsabilité, de l’honneur, et de la reconnaissance qu’on aurait du libre arbitre qu’on rendrait a un citoyen convenablement émancipé.

            Autant lui demander de se couper un bras : le même air d’incompréhension dans les yeux.

            Quant aux pleureuses qui moralisent constamment et s’indignent tous les jours , oh, sur le sort des plus faibles à la mode hein, car il est quand même malséant de pleurer sur soi même en public, que leur dire ? les écoutilles de l’idéologie sont fermées et les canons de la propagande en batterie.

            • J’espère que lorsque vous prodiguiez vos conseils, vous faisiez moins dans le lyrisme et plus dans l’argumentation.

              • @simvetanlen : même pas capable de voir que ce n’est pas le même personne qui vous a répondu ?!! vous êtes élu socialiste ?!

                • Ben, a vrai dire j’ai posté pas mal de commentaire et eut pas mal de réponses. De plus je fais des insomnie depuis 4 jours.

                  Satisfait?

              • Ce n’est qu’un bref résumé de la conclusion, j’allais pas faire une disserte. Mais c’est démontrable en tous points. Faire une disserte pour precher dans le désert et finir par se prendre des coups de canons idéologiques, non merci.

      • « …mais qui les a élus et portés au pouvoir? » Question faussement piège. Qui les a élus, je vais vous le dire: une MINORITE de français. Car quand on considère l’absence d’alternatives politiques qui nous sont offertes (entre gauche foncé et gauche clair…), le taux d’abstention conséquent, et le verrouillage du système d’élection qui interdit de nouveaux entrants, dire qu’on peut faire changer les choses en votant est juste une bonne blague de Coluche.

        « Qui bouge et milite contre les idées toutes faites… »
        On croit rêver face à ce qui pourrait bien être de la mauvaise foi, exemple: la manif pour tous. 1 à 1.7 millions de manifestants dans un calme rarement vu, un état qui face à ça fait des gardes à vue à tour de bras, minimise les chiffres, et la presse qui suit la voix de son maître comme d’habitude. Vous voulez d’autres exemples? Les Veilleurs, qui se réunissent de la façon la plus pacifique qui soit dans des « lieux de pouvoir » comme la place Vendôme et récitent des poèmes. Ceux-ci sont systématiquement mis en garde à vue, alors qu’ils sont les plus placides des manifestants. Et je ne parle pas de tout ceux qui travaillent et agissent au quotidien tandis que l’état leur met sans cesse des bâtons dans les roues.

        C’est très facile de faire l’énervé et de dire aux autres de « se bouger », beaucoup moins de réaliser le changement. Si vous voulez que ça bouge plus vite, voire tout de suite, pourquoi n’organisez-vous pas votre coup d’état, hein?

        • a DR SLUMP
          Tout d’abord je ne suis pas énervé et avant de dire aux autres de se bouger je paie de ma personne ; vous faites allusion à la manif pour tous : j’y étais en dépit de mon éloignement géographique !!! Il n’est pas question de coup d’état mais simplement de rappeler aux nombreuses pleureuses que l’on rencontre même sur ce site que nous avons une responsabilité collective de ce que nous vivons !!! j’aurai pu le formuler autrement par exemple en disant que nous avons le président que nous méritons !!!!Il n’est pas malsain de réveiller la conscience de chacun devant la situation car nos gouvernant actuels ne sont pas arrivés au pouvoir par un coup d’état !!!!!

          • Je ne suis pas d’accord. C’est tout à votre honneur de joindre les paroles aux actes, mais non, mille fois non, nous n’avons pas les dirigeants que nous méritons, et ce que nous ayons une conscience politique ou non. C’est aux politiciens et fonctionnaires, élus ou non, qu’il incombe au premier chef de faire preuve des vertus qui reviennent à ceux à qui on confie de hautes responsabilités.

            Je suis également d’accord avec le sous-entendu, selon lequel trop de français manquent singulièrement de conscience politique, mais tout le monde n’a pas les moyens intellectuels, matériels, ou simplement humains pour connaitre et décrypter les sujets politiques. Mais rassurez-vous, les français sauront quoi dire et quoi faire si cela devait s’avérer nécessaire: les choses n’évoluent pas comme ça du jour au lendemain et par l’opération du saint esprit.

            Encore une fois, c’est aux dirigeants de faire preuve des qualités nécessaires pour guider le pays sur la bonne voie, et c’est avant tout sur eux que retombe cette honte, et non pas sur le français moyen.

        • « une MINORITE de français »

          36 millions de voix pour les deux candidats socialistes, je n’appelle pas ça une minorité.

  • Un peu de bon sens ? Et pourquoi pas une gestion en bon père de famille tant que vous y êtes ? Rien ne vaut une bonne idéologie pour amener une bonne famine, qui réduira notre méchante empreinte écologiste.

    • Écologique, pas écologiste (quoique…)

    • bon père de famille ??
      Surtout pas , ce terme machiste qui nous renvoie aux heures les plus sombres du patriarcat est maintenant proscrit. Malheureusement il n’a visiblement été remplacé par rien de concret

  • « On verra à la fin » est aussi une manière de faire semblant de répondre sans donner de réponse. Il laisse le questionneur dans le flou, le brouillard, la confusion et pourtant il a la sensation qu’on lui a répondu. En fait il s’agit d’une esquive, signe de malhonnêteté intellectuelle d’un type qui ne veut pas se trouver prisonnier de ses paroles. On répond à côté de la question posée, on répond à une autre question que celle posée (comme savent si bien faire les politocards), on brouille les cartes, on enfume tout le monde et on croit qu’il ne se trouvera pas des petits malins qui découvriront le pot aux roses.
    Cette façon de « communiquer » typique politicards est magnifiquement mise en pratique par Culbuto, roi de l’embrouille. C’est une façon pour lui de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, c’est voulu et il s’est volontairement caché derrière un nuage d’encre comme le poulpe. A vomir.

  • On ne peut s’empêcher de penser au capitaine du Costa Concordia, et à une presse qui aurait pour lui les yeux de sa danseuse moldave…

    • Et encore, le capitaine du Costa Concordia a été confronté à un événement imprévu alors que Hollande savait en prenant le commandement que le bateau prenait l’eau de toutes parts. Mais bon, il a pensé que le bateau allait se renflouer tout seul et que le capitaine avait de plus nobles tâches que de s’occuper des passagers.

      Et le traitement des « sans-dents » n’est pas sans rappeler le traitement des passagers de 3e classe du Titanic.

  • J’adore la métaphore de Philippe Nilsen. Elle parle parfaitement de Hollande. Les instruments de mesure de Hollande étaient ceux « d’un capitaine de pédalo sur le lac de Vassivière » (Corrèze), c’est moi qui ai forgée cette locution originale en 2011 et l’ai proposée sur le forum du Point.

    Le capitaine de pédalo a une particularité, il navigue sur des surfaces planes et sans courant, sauf quand cette étendue d’eau est traversée par une rivière. Mais il avance avec des amers qui sont autant d’arbres et d’édifices qui sont forgés le long de la berge, comme le fait un navigateur côtier qui se repère grâce aux amers et aux angles que font ceux-ci entre eux. Néanmoins, quand on est sur la mer, on est astreint à un tas de forces et d’éléments contradictoires, vent, courant, déclinaison, déviation du compas, vitesse du bateau. En un seul jour et sans les repères côtiers, en navigation hauturière (sans GPS), on peut avoir une erreur de 30 milles par rapport à sa destination si on entretient une estime incorrecte, qui ne tiendrait pas compte du courant ou de la dérive due au vent. Autant d’éléments qui font que lorsqu’on a que les étoiles ou le soleil comme point de repère, on doive prendre ces calculs très au sérieux même s’ils sont faciles, de simples additions ou soustractions. Des erreurs de calculs ou d’estime de position avant calculs peuvent vous faire changer d’hémisphère sans s’en rendre compte, même si ce cas est improbable avec le sens marin.

    Chez Hollande, on navigue sans boussole, à vue, pire encore que pour le capitaine du Titanic, donc le naufrage est du à un manque de courage face à l’armateur. L’actuel locataire du 55 ne peut alors que se prendre tout dans la figure. Il est comme ces navigateurs du dimanche qui, oubliant la courbe du chien et ne se fiant qu’au GPS, sont préposés à se prendre le premier caillou et finir au fond de l’eau ou recueilli par la SNSM. Dans son cas, elle s’appellera le FMI.

    L’élève égale-t-il le maître? Oui. C’est ce qui attendait aussi Mitterrand en juin 1983, au moment du sommet du G20 organisé à Versailles en grande pompe, après deux années de gestion socialiste calamiteuse. Relire Le Point du mois de décembre sur les grands évènements qui ont fait la France.

    Pire encore, pour parler de son nouveau contact avec la France, avec les français, n’a t-il pas estimé le plus important témoignage reçu émanant d’une bibliothécaire ! Conseils d’une personne en position stratégique, sans aucun doute ! Il me rappelle Mitterrand qui, dans ses dernières années, gouvernait la France en écoutant la fameuse astrologue dont j’ai oublié le nom. Versailles, sur la fin de Louis XVI, était gouverné de même par les astrologues. Comme Nicolas II avant sa chute.

    • Mitterrand avait affirmé à la télévision avant son élection de 1981, avec l’aplomb rare dont il était capable, que « son programme n’avait pas à être chiffré ». Mendès France avait répondu dans son coin : « le mur est la destination de cette politique ».

      • On ne navigue même pas. On se laisse mollement porter par les courants et les vents. On a obtenu le pouvoir, c’est ce qu »on voulait, le reste, basta !

        • Une histoire est édifiante pour comprendre le marasme socialiste fait de mensonges et de miroirs aux alouettes. Elle est parfaitement en accord avec la métaphore de la navigation développée ici. C’est celle de Donald Cowhurst : fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Crowhurst

          Mensonges, mythomanie, navigation erratique, folie, naufrage sont au rendez-vous.

    • Elisabeth Tessier. Docteur à la Sorbonne. Il faut avoir lu sa thèse pour se dire que finalement, le titre de Docteur, c’est franchement donné à tout le monde.

    • « Il est comme ces navigateurs du dimanche qui, oubliant la courbe du chien et ne se fiant qu’au GPS, sont préposés à se prendre le premier caillou »
      Ou comme le type qui suit aveuglément son GPS qui lui dit de faire demi tour (Ayrault vs Valls) sur l’autoroute et qui finit par un choc frontal mortel.

  • Il n’arrête pas de dire qu’il ne faudra le juger qu’à la fin de son mandat. Cette réponse est une manière d’à nouveau demander à tout le monde de ne pas le juger en cours de chemin. Ce qui est particulièrement contradictoire d’ailleurs avec ses propres déclarations et sa propre attitude.
    Rappelons qu’il avait dit, lors de la présidence de N. Sarkozy, que lui au pouvoir prendrait toute la mesure d’un désaveu de sa politique à mi-mandat en provoquant des élections anticipées (il a esquivé en septembre dernier ce point, indiquant les sénatoriales comme une réponse à cette position), en démissionnant (et là, on a un beau gros virage à 180°).
    Quant à son attitude, avec la multiplication de la communication en ce début d’année, il vient justement sur le devant de la scène afin qu’on l’entende et qu’on l’estime. C’est à dire qu’on le juge. Et à l’entendre, avec cette nouvelle phrase terrible qui vient en écho de « ça ne (leur) coûte rien, c’est l’Etat qui paye », c’est une nouvelle fois effectivement un terrible signal. Mais qui vraiment entend ces signaux ?

    • Bah, il nourrit l’espoir que sa politique de rigueur portera ses fruits avant la fin de son mandat, ce qui malheureusement n’arrivera pas.

  • Le capitaine Hollande est de toute manière bien trop occupé à gérer les dissensions au sein de sont équipage socialiste pour faire le point.

    Et avec la moitié qui tire la barre à gauche et l’autre moitié qui tire la barre à droite, ils seraient capables de percuter un iceberg repéré à 10 kilomètres.

    • Les poules ont la même caractéristique. La vision latéralisée leur « offre » un angle mort en face de 30 à 60° C’est la raison pour laquelle les oiseaux n’arrêtent pas de tourner la tête.

  • +1 fraserve (et donc +1 l’auteur)
    L’auteur ne crois d’ailleurs pas si bien dire avec son excellente citation d’Einsenberg : le pilote utilise des boussoles économiques comme le taux d’inflation, les chiffres du chômage ou le PIB, qui tous ne font que s’orienter vers la masse du navire tellement il y a de dispositifs qui les déboussolent

  • « Il faudra juger mon mandat à la fin » je qui me désole le plus dans cette affirmation, c’est que la France presque entière répond à une telle énormité.

    C’est à peu près aussi délirant que le coup du président normal : mais comment peut on ne pas se révolter et hurler devant des inepties pareilles, devant de telles injures à l’intelligence ?

    Ben oui, quoi que vous fassiez Mr le Président, on jugera votre mandat à la fin. C’est aussi évident que de dire que les petits ne sont pas grands, qu’après la pluie vient le beau temps, que le noir est plus sombre que le blanc… Qui ne jugera pas votre bilan à la fin ?

    Et la presse (même Contrepoints) s’amuse à noircir des pages et des pages, en commentant des énormités pareilles.

    Il parait que ca s’appelle, en dialectique, la synthèse … un truc que l’on dit et qui est sensé mettre tout le monde d’accord.

    Franchement, je me dis que parfois, un bon sophisme (genre prendre aux riches pour donner aux pauvres) vaut mieux que ces doses massives de valium oratoires.

    Oui, Mr Hollande, on jugera votre bilan à la fin, merci de nous le rappeler, ne vous inquiétez pas, on n’oubliera pas. Et à part ça, vous avez autre chose à nous dire ?

    • C’est mieux un président anormal? 🙂

      En quoi « prendre aux riches pour donner aux pauvres » est un sophisme?

      • Etant donné que le Président est le gardien de la constitution (de la règle, de la norme), qu’il soit conforme à la norme est pour le moins … un pléonasme, une pseudo ‘synthèse’ fallacieuse à laquelle on ne peut en aucune façon s’opposer.

        Mais comme vous l’avez très bien compris, le sens de cette expression est la dénonciation d’un Sarkozy qui serait anormal, ce qui est pour le moins injurieux, personne n’allant jusqu’à se permettre une troisième lecture : que le président soit ordinaire (qui est un autre sens de normal) tant cela serait justement injurieux envers lui…

        Prendre aux riches les rend pauvres … donc la logique de prendre aux riches pour donner aux pauvres est pour le moins fallacieuse : elle n’a comme seul but que de tromper les gens qui y croient.

        • Non, la norme était plutot l’opposé du « bling bling » et de la vulgarité de l’ex-président pour moi.

          En quoi la répartition des richesses rends les riches pauvres?
          Allez vous me faire croire qu’enlever 10% des richesses d’un mec qui gagne 1m pour que les plus pauvres gagnent le smic rendra ce premier pauvre?

          • C’est bien ce que je dit : vous n’avez vu que le second sens de la phrase : en parlant de Président normal, FH voulait dire que NS était anormal (ou bling bling si vous voulez)

            Je n’ai jamais parlé de répartition des richesses.

            Mais bon si vous voulez prendre 10% de la fortune de Liliane Bettancourt (en espérant que la vente de ses actions ne fera pas chuter le cour de celui-ci) pour la distribuer à chaque Français, ça nous fera des super étrennes de 40 euro par personne, à moins que vous ne vouliez les utiliser pour combler la dette de l’Etat, qui se monte à environ 30 000 euro par Français.

            Allons donc jusqu’à prendre la totalité de l’argent des 1% les plus riches … c’est génial, ca va payer nous deux ou trois mois de SMIC ! Le seul problème, c’est de trouver qui voudrait bien acheter leurs actions, leurs bien immobiliers, sachant que vous allez le leur prendre aussi sec …

            • C’est votre interpretation personnelle de l’expression de Hollande.

              Vos calculs sont très étranges, j’avais moi meme fais les calculs il y a quelques années, et si on prend le surplus de tous les millionnaires il y a de quoi diminuer la dette de moitié (du moins à l’époque). Ceci dit, ce n’est pas mon propos.

              Quand bien meme, vous parlez du cas actuel qui n’est pas glorieux, mais vous évitez la question de fond : enlever un peu aux riches pour rendre les pauvres moins pauvre rendra t-il les riches pauvres?

              • « Enlever un peu aux riches pour rendre les pauvres moins pauvre rendra t-il les riches pauvres? »

                Non, cela rendra les pauvres plus pauvres.

                Une entreprise fait 1000 de marge, le patron prend 100 et les employés le reste.
                Taxez le patron de 100, que croyez-vous qu’il va se passer ?
                Le patron va se contenter de 0, ou le patron va prendre 200 : 100 pour lui et 100 pour payer les taxes, réduisant la part des employés de 900 à 800 ?

                Au vu que les 100 taxés servent à payer l’état pour 50 et à être redistribué pour 50 : prendre aux riches pour donner aux pauvres appauvrit les pauvres et augmente les inégalités.

                Accessoirement, cela permet aussi aux politiciens de se faire élire (et de vivre avec l’argent pris)

                • Il faut bien évidemment prélever sur les bénéfice et la richesse, pas en fonction du CA. Votre calcul est abscons.

                  • J’ai parlé de marge, pas de CA. Les bénéfices ne sont qu’une partie de la marge (celle qui n’est pas réaffectée) et la richesse est un terme subjectif qui n’a rien à voir dans toute cette histoire.

                    • Bien, dans ce cas là partez sur un pourcentage des bénéfices et vous aurez des résultats plus intéressant 😉

                      On pourrait définir la richesse facilement.
                      Par exemple, quelqu’un qui possède le salaire moyen des Français x12, x100 peut etre considéré comme riche. Après, ça peut se discuter bien entendu.

                  • A moins que vous n’utilisiez cette vision esclavagiste qui consiste à mettre les salaires des collaborateurs dans la même catégorie que les achats de marchandise.

          • Ah au fait, j’ai oublié un truc : ne cherchez pas d’où viennent les 30 000 euros de dette par tête de pipe, ca vient juste de gens qui ont cru depuis des années au sophisme ‘prendre aux riches pour donner aux pauvres’, ou tout du moins, de gens qui l’on fait croire au peuple pour se faire élire.

            • C’est faux, cette dette vient du fait qu’on a cru pendant des années que la croissance était le graal, que toujours on aurait au moins 2 ou 3% de croissance et qu’on pourrait indéfiniment se servir de la dette comme effet de levier.

              Ca vient aussi de ceux qui on considéré qu’il était plus intelligent de financer la dette par des acteurs externes au lieu de sa propre population (contrairement aux Japons).

              • Je ne vois pas ce que la croissance du PIB a à voir avec la dette de l’Etat … Ce n’est pas la première fois que j’entend cette ineptie, vous pourrez peut être m’expliquer …

                Peut être voulez-vous parler de croissance de la masse monétaire (fabrication de PQ? et dévaluation)

                Enfin, bref, ce n’est pas le sujet.

                Il n’existe que 3 façons pour les états de financer leurs dépenses :
                – la collecte de ressources (impôts)
                – l’emprunt
                – la banqueroute (brutale : cessation de paiement ou lente : création monétaire)

                la 3° méthode étant très mal vue lorsque sa monnaie est aussi celle des voisins, il ne reste plus qu’une solution : faire croire que l’on ‘prend aux riches pour donner aux pauvres’, histoire d’avoir tous les gogos voter pour vous (et pour certain même d’être content voire fier de se faire dépouiller), mais comme cela ne marche pas (voir mon précédent commentaire) … emprunter.

                • Il faut vraiment que je vous explique ce qu’est l’effet de levier?

                  Il est évident, que parmi vos 3 solutions, la première est à préférer, seulement, l’impots doit etre fonction de la richesse (=> prendre aux riches pour donner à tout le monde finalement 😉 )

                  • Trop fort !

                    Il y a juste une toute petite différence : le bras de levier sert à financer des investissement, donc de la croissance, alors que dans votre explication … c’est juste l’inverse.

                    Quand le bras de levier sert à financer de la dette pour couvrir de la dette (et tenter de cacher un déficit structurel) cela s’appelle de la cavalerie.

                    Vous toucher au but : comme la première solution n’est pas possible (mais que c’est toujours ce que les politiciens, la doctrine etc… fait croire) ben on vend le financement des ‘cadeaux’ de l’Etat comme étant financé par l’impôt et en fait on emprunte pour payer ces cadeaux.

                    Mais c’est pas grave d’emprunter : c’est la croissance, les riches (voir l’Etat) qui payent. En fait ce sont les pauvres qui paient et très cher.

                    • L’emprunt a financé les écoles, les infrastructures… etc… au même titre que l’Impôt.
                      On peut voir ça comme de l’investissement, mais tout comme dans une entreprise, ça ne marche qu’en période de croissance. Cqfd donc.

                      Pourquoi prélever l’impôt en fonction de la richesse est impossible? N’est pas ce qu’en théorie nous faisons déjà?

                  • Juste un dernier point : ça fait maintenant 70 ans que l’on prend aux riches pour donner au pauvres, avec les résultats que l’on connaît. Il faudrait songer à regarder autour de soi si on veut éviter de se retrouver réduit à l’état de réserve anthropologique des deniers specimens de l’homo sovieticus.

                    • « 70 ans que l’on prend aux riches pour donner au pauvres. »

                      Non, on prend aux pauvres pour donner aux nouveaux riches que sont les fonctionnaires. Essayer donc de cumuler des crédits auto et maison avec 1200 euros de salaire si vous n’êtes pas fonctionnaire.

                    • Ca fait maintenant 70 ans qui ouvre notre économie au marché et qu’on perd tous nos secteurs clefs de l’industrie au profit des USA (entre autre).

                    • @Théo31 : de quels fonctionnaires parlez vous? Des enseignants? Des policiers?
                      Personnellement j’envie pas spécialement leurs salaires. Pourtant ils sont bien utiles à la société.

          • Quand les gros maigrissent les maigres crèvent de faim. Proverbe chinois.

            Vous êtes probablement assez riche. Allez, montrez l’exemple. Donnez 10%.

            • En effet, et l’Etat me prélève le du chaque année 😉
              Je trouve juste ça curieux ceci dit que certains des ultra riches paient moins que moi.

              • Et ca vous gène pas que l’argent que vous donnez à l’Etat parte dans les poches des riches ?

                • Si, mais l’argent que je donne à l’Etat part également dans les écoles, la santé et les poches des plus démunis.
                  N’est ce pas louable?

              • Surtout que les ultra riches préfèrent placer leur argent ailleurs qu’en France !
                On se demande bien pourquoi, hein ?

                Du coup, bêtement, le travail disparaît, l’investissement aussi. Les entreprises disparaissent, les chômeurs augmentent.

                Imaginez la France avec les ressources, les capacités, les énergies, ayant une économie attractive. Les capitaux du monde entier viendraient acheter nos usines, nos vignes, embaucher nos Français sur notre sol.

                Le choix aujourd’hui est différent:
                assécher, égaliser vers la pauvreté.

                Les riches ne sont ni un problème, ni une solution. C’est plutôt les pauvres qu’il faudrait plaindre.
                Que proposez vous, à part taxer du riche ?!

                Oui….c’est ce que je pensais. De l’idéologie marxiste, haineuse. Pas de l’amour de la vie.

                • Ouiii, voila ce qui est pour moi le noeud du problème.
                  L’argent gagné en France n’est pas réinvesti en France.

                  N’est-il pas temps d’aborder la question du protectionnisme?

                  En quoi l’idéologie marxiste est plus haineuse que l’idéologie libérale? Le marxiste veut partager les richesse lorsque le libéral croit au capital et veut posséder pour lui seul.
                  Notez que je ne souhaite pas la collectivisation des moyens de prod, je n’y crois pas.

              • Certains riches paiement moins que vous.

                Vous arrivez a vous convaincre de ce simplisme? De ce slogan inepte? Pff..

                • Il y a divers moyen de payer d’impots, avec des montages fiscaux par exemple, ou bien plus simplement en achetant des oeuvres d’art qui ne sont pas comptées dans l’impot sur la fortune.

                  Donc oui, proportionnellement certaines personne, comme Liliane, paient proportionnellement moins d’impot que moi.
                  Une objection?

              • « certains des ultra riches paient moins que moi. »

                En pourcentage peut-être, mais en valeur sûrement pas.

  • Pathétique !Encore 850/900 jours , à la louche ! Sa tronche, celle de maqueron au vin blond, de Manuel de la Valsa del demon … Ras le Hanoutte ! Najatez plus …

    • Eden Parm: « Encore 850/900 jours »

      Cela c’est si on croit que l’énorme appareil politico-administratif peut accoucher d’un présidentiable qui irait contre ses intérêts et contre les vieilles lunes idéologiques.

      A moins que vous parliez du mur de la réalité qui s’approche ?

      • Vous avez raison de dire que seul le Mur des Réalités (après le Mur des Cons qui a fait plus que 10 réformes) peut infléchir la politique française. Les élites qui gouvernent – en fait les énarques répartis dans tous les cabinets – verrouillent la France. Ils respectent ce Président car c’est un condisciple (ou con- disciple). Changer de Président ne changera pas la donne. Seuls les Gracques donnent de la voix discordante. Mais bon, ils n’ont pas de visage et veulent rester dans l’anonymat. Logique, ce sont de hauts fonctionnaires. Ils veulent donc charger de politique par transversalité, mais priorité des priorités, garder leurs avantages et leurs postes. On ne connait que les membres supposés. Il n’y a pas de carte de membre. Ils ne vont quand même pas sacrifier leurs carrières et leurs émoluments à la réforme de la France.

    • Le prochain, quelqu’il soit, sera pareil, ne nous faisons pas d’illusions.

  • C’est comme sa phrase: «La loi Macron, c’est pas la loi du siècle, c’est une loi pour le siècle prochain».

    S’il faut 100 ans pour voir l’intérêt de cette loi, c’est qu’elle n’en a aucun pour nous sortir du marasme actuel.

  • /Volumes/DISK LACIE/Getting_into_car.gif

    La metaphore marititime est complétement foireuse ,Hollande as l’air de tout sauf d’un skipper . Il est étranger au Frabeirger et personne pour le ‘top » sur la crête de la vague … LOL .

  • Les hauts fonctionnaires sont à l’origine de ce blocage idéologique et eux ils restent quel que soit le président ( de droite ou de gauche). Le mal est donc dans cette auto proclamée élite qui méprise les citoyens et les empêche d’avoir un quelconque rôle. Il faut se débarrasser d’eux en priorité .Les politiques ne font que nous faire croire qu’ils ont le pouvoir de changer les choses alors qu’en fait ils se contentent d’effets de com

    • Exact mais qui roule qui ???? Les hauts fonctionnaires roulent les politiques ou l’inverse ??? En fait il y a une telle interpénétration que ce sont souvent les mêmes tantôt dans un rôle tantôt dans l’autre !!!! Les solutions existent soit il est interdit à un haut fonctionnaire d’entrer en politique soit il entre en politique après avoir démissionner de la fonction publique avec interdiction d’y retourner ; çà ne serait pas parfait mais çà assainirait déjà le milieu !!! Mais voila on entre encore dans les décisions réglementaires et on confie à nouveau le contrôle à l’état et ce n’est pas souhaitable !!! Comment faire ????

      • « Comment faire ???? »
        Comme dans je ne sais plus quel pays, interdire à un fonctionnaire d’être président, ministre , sénateur ou député ! Simple et efficace ! 😉

    • Quid de l’Europe?
      Quid des lobbies?

  • « On verra à la fin  » ????? On verra à la fin de quoi ??? de son mandat ??? de sa vie ??? ou de la situation présente quand sonnera l’heure des comptes ???? à moins que ce ne soit à la fin des prêts quand nos créanciers viendront demander leurs dus !!!!Quelque soit le terme il est inquiétant qu’aucun moyen ne soit mis en oeuvre pour mesurer les dérives vers les écueils et changer de cap à temps ce qui va être de plus en plus difficile tant le naufrage parait inévitable !!!! et c’est peut-être là la fin où l’on verra que ce n’était pas le bon chemin !!!!

  • « On verra à la fin » , et le journaleux laisse passer ça, sans rien dire? Il ne rebondit pas, il ne renvoie pas cette réponse honteuse et irresponsable à la figure de ce lamentable personnage?

    Il ne lui dit pas qu’on ne peut accepter ce genre de non-réponse de la part de quelqu’un à qui on confie le navire? Non, il fait probablement dans son froc, le journaleux. Il sait peut être de qui il tient ses avantages.

    RAPPEL : François Hollande est président de la France, ce qui veut dire qu’il est au service des français, et non l’inverse. C’est là la conditio sine qua non de la démocratie, ou de la république, ce qui revient au même. Y’a t’il quelqu’un qui s’en souvienne encore?

  • Que dire ?
    Le secrétaire du PS est un habitué du genre.

    Il va enfumer, embrouiller…..hop !
    C’est 2017.
    C’est vraiment magique.

    Ne pas compter lui faire payer la note.
    – Le système est bien fait 🙂

    La note sera encore et toujours pour nous.

    Donc, il a raison. La bouffe est bonne, la vie est belle. Non ?

  • Il attend le jugement dernier tout en ne se fiant qu’aux derniers jugements…

    Il en a perdu son arrogance initiale et semble en attente d’une providentielle bénédiction:allez t’inquiéte, rentre à la maison,tout va bien…

    P.S. Il ne peut même pas se fier à l’étoile molaire,celle qui sert encore à mâchouiller
    quand elle est plombée.

  • « Il est urgent que nos politiques redeviennent agiles et pragmatiques »

    Peuvent pas, ce sont des malades mentaux.

    • Il est urgent que les agiles et pragmatiques, au lieu de s’exiler, deviennent politiques.

    • Je dirais plutôt qu’ils sont parfaitement rationnels. Ils se laissent porter par la nature du système et jouent simplement des manettes à dispositions pour leur horizon immédiat. Une médiocrité ordinaire bien décevante à ce niveau.

      Il faudrait une personne exceptionnelle, avec une réelle vision, beaucoup de charisme et de courage pour forcer le système en dehors de ses rails. Mais c’est très rare des gens comme cela et c’est pour cette raison que la Veme ne peut pas marcher. Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain.

      Avec une vraie démocratie, en 10 référendums la France rattraperait 30 année de réformes libérales manquées.

      • Ilmryn, si je reste très sceptique sur les référendums en France, dans l’idée vous avez absolument raison : il manque clairement de contre pouvoirs populaires en France.

        La V° a été conçue comme une monarchie parlementaire dont le roi serait élu au suffrage universel. Cela n’a marché que pendant les périodes de cohabitation ou quand le Président se comportait en souverain (c’est à dire avant qu’il ne cumule chef de la Nation et chef du gouvernement)

      • Avez vous deja essayé de donner un tire bouchon à une poule pour ouvrir votre bouteille ?

        Le Français est une poule inculte, qui veut le rester. C’est une démarche volontaire de refuser de s’impliquer dans une quelconque prise de responsabilité. (Syndrome d’Atlas Shrugged apres 40 ans de soce)

        Nous ne sommes pas en Suisse.
        La seule solution est l’explosion du système. Non que je trouve cela bien, mais c’est le seul moyen de réveiller le cerveau Français.

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