Réchauffement climatique : on calcule, on calcule, on calcule…

L’abus de conditionnel nuit gravement aux publications scientifiques, surtout quand elles touchent au réchauffement climatique…

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Réchauffement climatique (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Réchauffement climatique : on calcule, on calcule, on calcule…

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 18 décembre 2014
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Par Jacques Henry.

René Le Honzec Réchauffement climatique

C’est maintenant admis puisque des milliers de « scientifiques » l’ont affirmé, l’eau chaude descend dans les profondeurs des océans. Il s’agit encore de la violation d’une loi physique fondamentale relative à la dilatation des corps sous l’effet de la chaleur, la densité de ces derniers diminuant quand la température augmente en provoquant cette dilatation. Mais qu’à cela ne tienne, puisque ça arrange les tenants du réchauffement climatique qui peuvent ainsi affirmer tout et n’importe quoi pourvu que les travaux relatés soient conformes aux principes fondateurs de cette confrérie dont les agissements deviennent de plus en plus sujets à caution.

L’exemple illustrant mon propos vient de l’Université de Washington qui a organisé à grands renforts de « grants » (crédits de recherche) des expéditions au large des côtes de cet État du Pacifique Nord jouxtant la Colombie Britannique canadienne. Il paraît que l’eau se réchauffe dangereusement jusqu’à une profondeur de 500 mètres et que ça devient alarmant car les calculs « auraient tendance » à montrer que « si » ce phénomène dû au réchauffement global « s’intensifiait » il y « aurait » alors libération d’immenses quantités de méthane, un gaz notoirement connu pour son « effet de serre ».

Pour bien prouver que c’est vraiment alarmant et qu’il faut vite faire quelque chose pour que les océans ne se réchauffent plus (on en a discuté à Lima), les « calculs » ont montré que la quantité de méthane relâchée par ce phénomène de réchauffement entre 1970 et 2013 est supérieure à tout le méthane émis dans la mer et l’atmosphère par l’accident de la plate-forme de forage Deep Water Horizon en 2010. D’après l’un des auteurs de l’article paru dans Geophysical Research Letters du 5 décembre de cette année « les hydrates de méthane sont un immense et fragile réservoir de carbone qui peut être libéré si les températures changent ». Il faut admirer la tournure grammaticale de cette phrase qui utilise au conditionnel des tournures introduisant une ambiguïté : « qui peut »« si ». Ça s’appelle de la science ou plutôt non, c’est de l’intoxication idéologique car tout scientifique vivant de la manne distribuée ad libitum par les comités d’attribution de crédits de recherches dans le domaine du climat et de ses changements se doit d’être en conformité avec les résultats attendus par ces mêmes comités.

On ne reste pas sur sa faim en continuant à lire le communiqué de presse de l’Université. On découvre cette perle rhétorique d’un des auteurs de l’étude : « Même si les observations étaient brutes et plutôt désordonnées, on pourrait discerner une tendance, ça a sauté aux yeux ». Lisez par vous-même en allant sur le lien car l’anglais est une langue plutôt précise. Une mauvaise traduction en français ferait abstraction du conditionnel et transformerait cette fausse affirmation en une vérité, erreur que tout journaliste inféodé à l’idéologie climatique très « tendance » et politiquement correcte s’empressera de faire. L’association de « on pourrait discerner » et « ça a sauté aux yeux » est un joyau d’endoctrinement verbal digne des plus grands orateurs de l’ère de la Troisième Internationale Communiste.

Les projections réalisées à la suite de calculs probablement très « savants » permettent d’estimer que d’ici la fin du présent siècle, tout le méthane mobilisé sous forme d’hydrate pourrait tout simplement disparaître jusqu’à des fonds marins éloignés de trois kilomètres des côtes alors que le phénomène observé se limite pour le moment à une frange éloignée d’un kilomètre de ces dernières, sous-entendu, tout le méthane qui se trouve actuellement près des côtes serait massivement libéré. Les « calculs » indiquent que seulement au large des côtes de l’Oregon et de l’État de Washington la quantité de méthane libéré « pourrait » atteindre 400 000 tonnes par an ! Comme pour en rajouter une couche à la panique qui envahit le lecteur de cette nouvelle, si par un malencontreux hasard des bactéries « se mettaient » à consommer ce gaz, il en « résulterait » une acidification de l’eau avec un appauvrissement concomitant en oxygène. En définitive, tout pour plaire, plus de king-crabs, plus de poissons, une désertification de l’océan à cause du réchauffement climatique !

En conclusion de ces propos déclinés avec un usage inconditionnel du conditionnel, il « faudrait » encore plus de crédits de recherche pour réaliser de nouvelles mesures « qui confirmeraient » alors les calculs et les prédictions. Voilà comment fonctionne la recherche climatique et ça coûte des dizaines de milliards de dollars aux contribuables de tous les pays qui se sont engagés à combattre le réchauffement climatique qui n’arrive toujours pas… Où est passée l’honnêteté scientifique ?

Source : Hannah Hickey, Warmer Pacific Ocean could release millions of tons of seafloor methane


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  • A noter aussi que celle à qui ça a sauté aux yeux est une étudiante de premier cycle, vraisemblablement associée aux autres auteurs pour la récompenser d’avoir fait à leur place les tâches de validation indignes d’eux et de leurs qualification.

  • Une eau chaude dissout plus de sels qu’une eau froide et est ainsi plus dense.
    rien d’anormal à sa chute relative dans des eaux plus profondes.
    L’eau n’est pas juste H2O.

    • D’abord, vous pourriez aller examiner les mesures, et vous interroger sur la raison qui fait que les courbes salinité et température décroissent de manière assez semblable avec la profondeur. Ensuite, vous pourriez aussi regarder les courbes donnant densité et température en fonction de la latitude, et remarquer que plus les eaux sont froides, et plus elles sont denses. A ce stade, votre hypothèse étant manifestement inadaptée, vous devriez la reprendre, et vous interroger sur l’endroit où les eaux chaudes trouvent des blocs de sel à dissoudre pour s’alourdir et plonger. Ne le trouvant pas, vous pourriez alors revenir à l’explication la plus simple : quand les eaux de surface se trouvent refroidies par une atmosphère froide et des apports de froid de fonte de glaciers et de banquises, comme le Gulf Stream en s’approchant de la Norvège, elles plongent en « appelant » les eaux chaudes de surface à venir les remplacer. C’est parce qu’elles se refroidissent par rapport aux autres eaux de surface qu’elles plongent. Votre histoire de sel ne pourrait signifier quelque chose que si on était en situation de saturation.

      • MichelO : C’est exactement cela. Vous auriez pu poursuivre la démonstration : Les eaux chaudes de surface proviennent du golfe du Mexique, elles refroidissent en Norvège et plongent en profondeur, remplacées par de nouvelles eaux chaudes de surface provenant toujours du golfe du Mexique.
        Ce golfe est très ensoleillé, ce qui réchauffe ses eaux de surface avec une forte évaporation mais aussi une tendance à aller coloniser les eaux plus froides de l’Atlantique Nord. Il en résulte un déficit volumétrique, compensé par les eaux profondes venant de Norvège.
        Il en résulte un mouvement sans fin des eaux de surface vers le Nord-Est, mais aussi de fond, en sens inverse. Le courant qui en résulte s’appelle le Gulf Stream chez nous et El Nino dans les eaux pacifiques.
        A noter que le moteur principal de cette gigantesque pompe est le soleil, ce qui le rend indépendant d’un supposé réchauffement climatique.

    • guy: « Une eau chaude dissout plus de sels qu’une eau froide et est ainsi plus dense. rien d’anormal à sa chute relative dans des eaux plus profondes. »

      J’appelle cela la « science pizza ». Au temps de la défunte théorie du « fake moon landing » un type prétendait démontrer avec son four, de la farine et un très vague souvenir des cours de SVT que le comportement de la régolite lunaire rendait impossible les traces de pas photographiées sur la lune.

      cf: « le pif, le doigt mouillé, l’impression, l’intuition, la prémonition, le présage…)

  • « l’eau chaude descend dans les profondeurs des océans »
    je ne vois pas en quoi cette affirmation est fausse , les courants marins ne sont pas une fable !.

    • C’est ça il faut être précis dans la critique du RCA, de plus un réchauffement même infime de la température moyenne de l’océan profond correspond à une énergie importante (15 m de l’océan mondial pèsent autant que 80 km d’atmosphère) océan qui a une profondeur moyenne de 3800 m et donc 250 fois la masse de l’atmosphère (calculs faits de mémoire). L’énergie de 2° C de plus dans l’atmosphère (par hypothèse) correspond à une énergie de 0,008 ° C dans l’océan.

      Les explications des réchauffistes sur la hausse des températures de l’océan sont bien sûr un pipeau, il est impossible de mesurer des variation aussi infimes de la température moyenne de l’océan.
      De plus des mesures sérieuses des températures à toutes les profondeurs datent du début des années 2000 (Argo), les transmissions de données commencent à péricliter du fait de la disparition progressive des balises.

      • Chaque année, 800 à 900 flotteurs sont mis à l’eau. L’objectif était de 3000-3200 flotteurs, il a été atteint en 2007. Il y en a actuellement 3752 actifs, record battu le 3 décembre dernier. Avant d’écrire « péricliter », renseignez-vous !

        • Pour chaque balise Argos ça ne fait plus que 369’000’000 de km³ d’eau à mesurer au dixième de C° :mrgreen:

          • Ne dites pas ça, ils vont vouloir 369’000’000 fois plus de balises !

          • 369 000 000 km3…il y a juste trois zéros de trop (pour l’ordre de grandeur). MDR.

            • lol, la bonne vieille blague du correcteur arrosé :
              soit c’est un deux un « 3 » qui a indument remplacé le « 2 » de km².
              soit il manque un « 1 » devant : 1’369’000’000 de km³ d’eau est une estimation correcte.
              Mais dans un cas comme dans l’autre le nombre de zéro est correct, il en faut bien six.

              • Et celle du correcteur du correcteur qui s’enfonce, vous la connaissez ?
                1,37 milliards de km3, c’est le volume estimé des océans. Or il y a 3752 balises Argos.
                POUR CHAQUE balise (comme stipulé dans le commentaire) cela fait quel volume ?

                • Picétou: « 369 000 000 km3…il y a juste trois zéros de trop (pour l’ordre de grandeur) »

                  Effectivement, calcul fait a l’arrache, entre gigantesque et faramineux pour ce que ça change…

                  Picétou: « MDR. »

                  Parceque tu crois vraiment qu’un thermomètre baladeur peut mesurer une différence dans le temps de 0.06C° dans un volume dynamique de 365’138’000’000’000 de m³ d’eau ? (ça te plait mieux comme ça?)

                  Quoi d’autre ? les licornes, les fées ? :mrgreen:

                  Ce n’est pas pour rien que les joyeux catastrophistes parlent de « chaleur cachée » des océans. On n’en trouve pas trace dans les mesures (sauf tripotage des données) et pour cause, c’est ridicule.

                  • Il ne faut pas vous vexer pour si peu.
                    Sinon pourquoi changer d’unité d’un commentaire à l’autre ?
                    En mm3 ça nous donne 365 138 000 000 000 000 000 000, qui est effectivement un nombre gigantesque qui marque encore plus les esprits.

                    • Picétou: « un nombre gigantesque qui marque encore plus les esprits. »

                      C’est bien, tu arrives à suivre un peu.

                    • Pas de flatterie, je ne mange pas de ce pain là. Et pour ce qui d’arriver à vous suivre, c’est très facile. Il suffit d’intégrer que votre discours est juste de la (mauvaise) com et non de la science.
                      Au final, je vous trouve injuste : je cherche seulement à vous faire progresser sur le chemin d’une argumentation sérieuse et vous refusez dédaigneusement cette aide…

                    • Picétou: « Il suffit d’intégrer que votre discours est juste de la (mauvaise) com et non de la science. »

                      La pertinence de l’échantillonnage et les taux de confiance des mesures sont pourtant au cœur de la science climatique. Vu la quantité de babillage que tu déverses ici il ne fait aucun doute que la science te fatigue surtout.

                      Toujours aucun commentaires sur les 70% de stations ≥ 2C° et les 20% ≥ 1C° pour mesurer un delta de 0.6C° sur 100 ans, voir même sur l’échantillonnage Argos ? http://www.surfacestations.org

                      Quelle surprise ! :mrgreen:

        • Bonjour MichelO,

          je cherche une référence pour un article… pourriez vous me communiquer une source qui renseigne les 3752 balises actives dont vous parlez.

          Merci d’avance!

        • En effet j’avais lu un article datant d’une période où ils livraient moins de balises.
          Ma remarque était surtout faite pour contester le premier paragraphe de l’auteur de l’article et montrer que des données précises ne datent que des années 2000, par ailleurs en vérifiant votre affirmation j’ai appris que le nombre de balises est insuffisant, pour le coup, dans les océans du sud.
          Et donc à part péricliter j’ai bon pour le reste ?

          • Oui, de toute façon il est futile de chercher à donner une température globale des océans, encore plus de vouloir y détecter des tendances, et ce n’est pas le but des mesures océanographiques que de s’adapter à un tel objectif.

      • bah , les sceptiques ont un problème, ils pensent que la langue de bois est la seule arme pour combattre la langue de bois alors qu’il suffit de l’ignorer pour la combattre .
        le seul but de cette histoire est de nous taxer ,que cela soit la dessus ou autre chose n’a donc aucune importance , essayons surtout de participer au jackpot et de ne pas être des dindons 😉

        • Reactitude:  » ils pensent que la langue de bois est la seule arme »

          Le fait que vous ne compreniez pas même la plus petite démonstration scientifique ne la transforme pas en langue de bois. C’est juste que vous ne la comprenez pas.

          Si vous voulez enrichir la théorie de la circulation thermohaline et redéfinir les niveaux d’énergie contenus respectivement dans l’air et l’eau ne vous gênez pas.

          Sinon je vous suggère la lecture de l’étude de Douglass, D.H. et J.R. Christy: “Limits on CO2 climate forcing from recent temperature data of Earth.” Energy & Environment, Vol. 20, No. 1&2, 178-189 (13)

          • Christy est un auteur notoirement connu pour ses articles truffés d’erreurs.

            • Il y a aussi l’étude de Josh Willis, de Cazenave, celle de Pelke ou Loehle: “Cooling of the global ocean since 2003.″

              Aucune trace de toute cette chaleur surnuméraire disparue dans les océans…
              Certains doivent commencer à regarder méchament du coté du triangle des bermudes.

              • Le papier de Loehle est un bel exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Il prend les données de 2003 à 2008 (5 ans) pour conclure un refroidissement !

                Levitus 2008 prend lui les informations depuis 1955 et la tendance est indiscutablment à la hausse.

                De plus, Loehle effectue une analyse après reconstruction des données par Willis 2008, Leuliette 2009 effectue une analyse à partir des m^mes données brutes pour un résultat montrant un réchauffement compte tenu des périodicités.

                Cazeneuve 2009 ?

                Cazeneuve 2009 effectue lui deux reconstructions indépendantes, la première utilisant les données satellites pour estimer la masse d’eau océanique, la seconde la masse de glace et d’eau continentale.

                Non seulement les deux reconstructions indépendantes se confondent particulièrement bien, mais suivent aussi la tendance montrées par Argo qui est au réchauffement.

                • Tim: « Il prend les données de 2003 à 2008 (5 ans) pour conclure un refroidissement ! »

                  5 ans alors que le réchauffement des eaux devrait justement être clair, « c’est rien ». Par contre comparer la météo d’une année avec une moyenne comme tu le fais plus bas (ce qui ferait rire n’importe quel lycéen), c’est valide… :mrgreen:

                  0,06C° depuis 1938 mesurés en bonne partie avec le doigt mouillé et 3700 balises Argos récentes qui prétendent donner une température globale des océans, faut vraiment avoir la foi.

                  Un plateau de températures de 18 années (qui explose les prédictions) reconnu par le GIEC alors même qu’on construit allègrement des parkings autour des stations de mesure dont 80% ne sont pas aux normes c’est carrément de la ferveur religieuse.

                  Le dernier rapport du GIEC est clair avec l’intervalle prédictif « ptet ben ptete pas »: La science dit actuellement qu’on ne comprend pas trop ce qui se passe en fait. Il n’y a plus guère que le résumé politique à l’intention des décideurs pour avancer de telles certitudes catastrophistes.

                  Tu as visiblement mal compris la partie doute & vérification de la science.

                  • Je vous répond sur Loehle et Cazeneuve, vous bifurquez à nouveau. Vous faites dans le hors sujet permanent, je constate de votre part une absence totale d’argumentation (de connaissance ?) des papiers de Loehle et Cazeneuve

                    Quelques remarques:

                    1) « Par contre comparer la météo d’une année avec une moyenne comme tu le fais plus bas (ce qui ferait rire n’importe quel lycéen), c’est valide… :mrgreen:’

                    Vous me dites qu’inférer une tendance sur un échantillon de n=5 serait plus valide que de considérer une taille d’échantillon de n=130. C’est d’une ineptie totale. Un bon bouquin de stats vous serait utile.

                    2) « Un plateau de températures de 18 années (qui explose les prédictions) reconnu par le GIEC  »

                    Les normes de l’OMM recommande un échantillon de n=30

                  • “Un plateau de températures de 18 années (qui explose les prédictions) reconnu par le GIEC alors même qu’on construit allègrement des parkings autour des stations de mesure dont 80% ne sont pas aux normes c’est carrément de la ferveur religieuse.”

                    Beaucoup d’imprécisions dans cette phrase …

                    – Le GIEC reconnaît une élévation plus faible des températures de surface (“much smaller increasing linear trend over the past 15 years than over the past 30 to 60 years”), ce qui n’est pas la même chose que reconnaître un plateau.
                    – ce plateau de températures dont vous parlez ne concerne qu’un set de mesures satellitaires de la température moyenne de la basse troposphère, et n’a donc rien à voir avec les stations de mesures ni les parkings qu’on construirait allègrement autour.
                    – ce set de mesures présente plusieurs problèmes d’instrumentation en se basant notamment sur le senseur embarqué sur le satellite NOAA-15, dont l’orbite dérive depuis quelques années. RSS corrige cette dérive en appliquant un modèle de variations de températures dans la troposphère, mais Roy Spencer, dont vous semblez estimer l’opinion, pense que leur set de mesures (UAH, qui montre un réchauffement de 0,14°C/décennie sur cette période) est nettement plus fiable.
                    – le projet surfacestations ne concerne que les stations terrestres des USA. Si les exemples donnés peuvent paraître interpellants, il faut savoir que le nombre de stations dans le réseau USHCN permet un contrôle interne en comparant des sous-ensembles de stations entre elles pour déterminer si l’environnement a pu influencer les mesures. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Menne et al. (doi:10.1029/2009JD013094) puis Fall et al. (roi:10.1029/2010JD015146), coécrit d’ailleurs par Anthony Watts, l’initiateur du projet surfacestations. Ni l’un ni l’autre ne détecte une influence de la situation de la station sur la tendance de température.
                    – Au niveau mondial, le projet BEST a a développé une méthodologie de réanalyse des données en provenance de stations météo, en vue également de tester l’influence de mauvaise situation, changement de place, changement de matériel, … sur les mesures. Cette analyse a été d’abord testée sur les 7280 stations du GHCN, puis sur plus de 36000 stations terrestres. Leur conclusion a été également que l’effet d’îlot urbain n’a pas d’influence sur les mesures globales, et que, des années ’50 aux années 2000, la température de surface avait augmenté de 0,9 ± 0,05°C. Sur ces 18 dernières années, l’augmentation a été de plus de 0,35°C.

                    • Bonjour Reverb
                      Toujours est-il que il n’existe plus de réchauffement alarmant depuis 18 ans et que les modèles du giec prévoit au contraire une accélération du réchauffement.

          • mon propos était de dire qu’il est inutile de discuter de dieu avec un croyant pour lui faire perdre sa foi , rien de plus .

            • Hilarant quand on voit qui est dans la foi et qui est dans la réalité :mrgreen:

              Donc les 73 lignes prédictives qui montaient vers un « barbecue trophorrible » c’est ce a quoi tu crois toujours. (faut vraiment avoir la foi)
              Et les ronds verts et carrés bleus qui dessinent une ligne plate c’est la réalité mesurée sur laquelle nous nous basons pour dire: attention, la réalité à contredit la théorie du RCA, absolument rien n’indique que tout cela est anormal ou/et dû à l’homme pour l’instant.
              http://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/CMIP5-73-models-vs-obs-20N-20S-MT-5-yr-means1.png

              L’article de l’Université de Washington n’est qu’une tentative de plus pour trouver une foutue catastrophe alternative vue que celle du GIEC a du plomb dans l’aile. Mais là encore, on ne trouve pas trace de l’augmentation de température globale des océans qui pourrait l’étayer. C’est ballot !

              N’oublie pas de déposer ton obole pour la transition vers sirius energétique frêre, sinon tu rotira en enfer, finira dans une explosion de méthane ou subira une des 833 plaies du Dieu Gaïa !
              http://www.numberwatch.co.uk/warmlist.htm

        • Pardonnez moi, mais dans mon expérience quotidienne je constate exactement l’inverse : la plupart des écologistes militants avec qui j’ai eu l’occasion de discuter sérieusement sur les sujets du moment (réchauffement, OGMs, gazs de schistes…), finissent par admettre la faiblesse (scientifique ou politique) des principaux travaux sur lesquels ils s’appuient.

          Mais ils restent sur leurs positions en arguant que ce biais (qui tourne parfois carrément a la désinformation et à la supercherie scientifique, cf Serialini) composerait en quelque sorte celui des travaux « officiels, qui eux sont systématiquement taxés de parti pris et de soumission aux éternels lobbies financiers

          En quelque sorte, la désinformation parfaitement admise et démontrée de la part des rechauffistes, décroissants et autres (Climategate, Serialini, Gasland, pour ne citer que les 3 exemples les plus…reussis) serait en quelque sorte légitimée par celle, hypothétique et largement moins documentée, des  » lobbies du pétrole » etc.(qui détestent être renseignés objectivement sur l’avenir de leurs investissements, c’est bien connu… ). Notez que je ne dis pas que cette dernière n’existe pas. Je suis largement plus dubitatif sur sa portée réelle. Oui, les divers lobbies qui sont derrières les innombrables études qui inondent les médias tentent d’influencer leurs conclusions – ou plutôt la médiatisation de celles-ci- mais généralement les scientifiques ne sont pas dupes et savent prendre la distance nécessaire avec leurs commanditaires.

          Mais l’argument « de base » selon lequel les fallaceries des uns compenseraient en quelques sorte celle des autres me gêne profondément, quelle que soit sa provenance: certains sceptiques ont tendance à se laisser aller, ces derniers temps, il me semble…)
          En termes de science, seule la vérité compte, et je ne voit pas comment une somme de mensonges peut aboutir à une vérité.

  • Et si ce n’est pas le méthane, ce sera le protoxyde d’azote (N20) émis par les cultures et surtout l’élevage destiné au méchants viandards.
    http://www.atlantico.fr/decryptage/dereglement-climatique-pourquoi-tenez-evelyne-dheliat-au-bout-votre-fourchette-bruno-parmentier-1909435.html

    Jamais les catastrophistes ne s’arrêteront de faire chier le monde ! Ils ont peur de leur propre mort, c’est leur manière de l’exorciser. C’est un processus psychologique vieux comme l’humanité.

    Le renouvellement rapide des générations garanti un stock frais et continuel de crédules qui ne sont pas encore blasés par le monceau de conneries déjà débitées.

    • Et en plus, ils craignent par dessus tout que la science leur donne tort. La science est leur alliée tant qu’elle va dans leur sens. La vérité n’est pas leur problème. Elle doit être fabriquée et le fondement de leur logique est que la conclusion précède la démonstration. C’est de la néo-logique, que certains jugent supérieure à la bête logique de base.

      Le monde suit son petit chemin dans l’absurdité – pardon la néo-logique. Bizarre cependant pour les néo-scientifiques du climat de vouloir faire des calculs de néo-mathématiques appliquées à la néo-science pour en tirer des néo-conclusions néo-climatiques. Ont-ils bien néo-bénéficié de la néo-formation néo-nécessaire pour être néo-crédibles ?

  • Cette affaire de « réchauffement climatique » n’a qu’un lointain rapport avec un fait scientifique.
    Les conditionnels, anticipations, évaluations, prospectives ne sont que des manipulations de cervelles.
    Vous devez croire dans le mystère du « réchauffement climatique » à même titre que de croire ne la sainte trinité ou la virginité de Marie …
    Le propre du scientifique est le doute, ce doute qui amène à se poser des questions et rechercher plus loin s’il n’a y pas autre chose. Sans doute plus de science.
    Avec les théories actuellement assénées au public nous en serions restés au stade de l’atome et non au quark, méson, gluon …
    Dernier point:
    il me semble plus que fallacieux que de marier science et politique.
    La science permet de comprendre et réagir en fonction des connaissances actuelles et les vrais scientifiques sont désintéressés sans cesse à douter et chercher à comprendre…
    La politique, si vous ne vous en êtes pas encore rendus compte , est le domaine de l’absolue certitude, du pifomètre, de l’intérêt, de la science infuse, de la manipulation de façon à adapter la société à des concepts fumeux dans le seul but de faire un profit ….
    Conclusion:
    Si réchauffement climatique il y a ce n’est pas à cause de ce qui nous est seriné tous les jours mais pour des causes liées à des phénomènes récurrents avec des cycles plus ou moins longs de réchauffement/refroidissement qui se chiffre en centaine de milliers d’années, milliers d’années, centaines d’années …
    Il est absolument certain que cette campagne doit nous amener à réfléchir sur ce que l’homme fait sur cette terre et cesser de faire n’importe quoi pour des raisons matérialistes. Le reste n’est que discours …

  • Pour info, la dernière mise à jour du site http://www.pensee-uniqe.fr fait le point sur toutes les paramètres relatifs à cette affaire (températures, océans, glaciers etc…)

    • Pensée unique ou unique à le penser par déni ? Dans tous les cas 2014 est année de records de chaleur.

      • Donc, un an suffit pour déterminer une tendance ? Tiens, ces dernières années, les réchaufauds disaient que 18 ans sans réchauffement ne suffisaient pas…

        • Un bon cours de stats niveau bac+1 vous serait utile.

          • Confondre météo et climat et donner des leçons de science ?
            Rhoooo :mrgreen:

            • Chaque nouvelle série de 10 années est plus chaude que la précédente, si c’était le cas pour mon salaire j’en serais heureux ! 🙂

              • Ton salaire ne sort pas d’un age glaciaire par contre il pourrait bien être antrophique lui. :mrgreen:

                hadock: « Chaque nouvelle série de 10 années est plus chaude que la précédente »

                Quelques dixièmes mesurés avec des stations dont la précisions et ≥ 2C° ?
                Restons sérieux un moment.

                • La précision de dizaines de milliers de capteurs même à + ou – 2 degrés reste très sérieuse non ? Sinon je suis prêt à indexer mes revenus sur le réchauffement.

                  • hadock : « La précision de dizaines de milliers de capteurs même à + ou – 2 degrés reste très sérieuse non ? »

                    De thermomètres -+2° pour mesurer une différence de 0.6C° sur 100 ans dans un système dynamique comme l’atmosphère et la densité urbaine ça relève plus de l’acte de foi.

                    Les gens ne se rendent pas compte de comment sont faites les mesures, en vrai, ça donne ça:
                    En haut une station qui est en place depuis 100 ans et qui répond au norme (6% des stations USHCN), en bas une des 85.9% de station qui ne sont pas aux normes et dont la situation a évolué:
                    http://img4.hostingpics.net/pics/65114320141219004940.jpg

                    L’effet « ilot de chaleur » est censé être compensé, en vrai ils rajoutent des facteurs a la louche jusqu’a obtenir une courbe qui leur plait.

                    Ce sont des indépendants qui ont réalisé l’audit des stations USHCN, pour dire le sérieux et l’importance qu’accordent les rechauffistes à la précision des mesures.
                    http://www.surfacestations.org/

                    • « De thermomètres -+2° pour mesurer une différence de 0.6C° sur 100 ans dans un système dynamique comme l’atmosphère et la densité urbaine ça relève plus de l’acte de foi. »

                      LLmryn confond sensibilité des instruments et écart-type lié à un échantillonnage.

                      « Les stats pour les nuls » ferait un bon achat de Noël.

                    • Les biais statistiques ne se réduisent pas quand on multiplie les mesures, contrairement aux écarts types.

                    • MichelO

                      « Les biais statistiques ne se réduisent pas quand on multiplie les mesures, contrairement aux écarts types »

                      Excellente remarque.

                      Et à votre avis, pourquoi ces écart-type diminuent-ils en répétant la mesure ? Corollaire: pourquoi à votre avis, ces abrutis de climatologues prennent-ils la peine de répéter ces mesures ? Par quelle loi mystérieuse ces écarts-types deviennent -ils inférieurs à la précision des instruments ?

                      J’ai l’impression que pas grand monde ici n’a jamais lu quoi que ce soit sur l’échantillonnage et l’inférence statistique

                    • Sans même les avoir lus, cela tombe sous le sens.

                    • Habituellement, on considère que les écarts types, ou plus exactement la variance de la moyenne, sont régis par le théorème central limite. Il y a bien sûr là tout un tas d’hypothèses que personne ne se donne la peine de vérifier, et qui sont manifestement erronées, sans qu’on sache de combien, pour les températures moyennes.

                    • Je saute sur l’occasion que vous parliez du TCL.

                      Pourriez-vous en faire bon usage et l’utiliser pour expliquez à vos collègues en quoi LLmryn attaché à Loehle et ses séries des 5 ans se plante ?

                    • Tim, c’est à vous qu’il faudrait expliquer des choses, mais manifestement vous n’êtes pas prêt à les écouter.

        • Calculs bidons de coin de table de WUWT.

          Les références valides sont à prendre chez ceux qui produisent les analyses mensuelles:

          http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2014/

          http://www.giss.nasa.gov/

          • Les « références valides » de ce genre de stations USHCN !? :mrgreen:
            http://img4.hostingpics.net/pics/65114320141219004940.jpg

            70.6% de stations avec des marges ≥ 2C° et 21.5% ≥ 1C° pour mesurer des « records » au centième…Rhooo.
            Et un « record » ponctuel donné sur une moyenne… Rhooooo.

            Le RLP est en marche ! (Rechauffement Local des Parkings)

            • llmryn vous critiquez les mesures quand cela vous arrange.

              Au réchauffement, les stations sont mauvaises. Par contre plus haut, vous nous sortez un soi-disant plateau de 18 ans et subitement les données sont utilisables.

              Pour (très mal) utiliser Argos, là c’est ok. Sauf évidemment lorsqu’un papier plus récent montre que cela se réchauffe aussi de ce côté là.

              De même pour l’extent de banquise antarctique, subitement les données récoltées sont ok également.

              Bref, un peu de cohérence vous ferais le plus grand bien

              • Le plateau, même avec des mesures peu fiables, infirme les sorties des modèles. En revanche, la pseudo-tendance observée par certains n’infirme pas l’hypothèse d’une évolution conforme à la variabilité naturelle. C’est simple, et connu de tous les scientifiques dignes de ce nom : on ne peut jamais prouver une théorie, seulement la fausseté d’une théorie contraire.

                • « même avec des mesures peu fiables »

                  Traduisez: les mesures sont toute pourries mais pour ce cas bien précis je ferme les yeux. Si vous déféquez sur le système de mesure, ne l’utilisez pas pour montrer votre « plateau »

                  « En revanche, la pseudo-tendance observée par certains n’infirme pas l’hypothèse d’une évolution conforme à la variabilité naturelle. »

                  1. « Pseudo-tendance » : inconnu dans les manuels.

                  2. « la pseudo-tendance [sic] observée par certains n’infirme pas l’hypothèse d’une évolution conforme à la variabilité naturelle. »:

                  a) cette grossière affirmation ne repose sur aucune étude. Où peut-être vous avez quelque chose sous la main ?

                  b) pour dire cela il faut être complètement ignorant de la littérature récente. Compte tenu des forçages naturels de la période récente, il est « Very unlikely » que cela soit dû essentiellement à de la variabilité naturelle.

                  • Tim: « Traduisez: les mesures sont toute pourries mais pour ce cas bien précis je ferme les yeux. »

                    Non, tu encore mal lu mais j’ai peur que ce que t’explique MichelO soit bien au dela de tes capacités.

                    Tim: « il est « Very unlikely » »

                    Oui oui, il est « very unlikely que nos 73 modèles partent totalement au fraises », on nous l’a déjà faite celle-là.
                    Ah mais oui: nouveau « fait scientifique »: la chaleur est cachée dans les océans :mrgreen:

                  •  » « Pseudo-tendance » : inconnu dans les manuels. »

                    S’il n’y a que ça, je peux en écrire un où je définirai le terme.

                    « Compte tenu des forçages naturels de la période récente, il est « Very unlikely » … »

                    Quand on fait une étude statistique sérieuse, on fait justement abstraction des variations des forçages naturels. Le « naturel » dont je parle pour la variabilité correspond à l’aléa, pas à une action identifiée de la nature… Les incertitudes aléatoires sont bien réduites en faisant des moyennes et de grands nombres de mesures, mais vous reconnaissez que vous prenez les incertitudes épistémiques pour justifier vos résultats. Si je devais reviewer vos soumissions, je n’irais pas plus loin : recommandation = reject.

                    • 1) Définissez-le donc qu’on rigole

                      2) »Quand on fait une étude statistique sérieuse, on fait justement abstraction des variations des forçages naturels. »

                      On a pas attendu vos idées lumineuses pour se pencher dessus. Il serait temps de lire un minimum de littérature récente.

                    • Je ne vous ai pas attendu pour lire la littérature scientifique, ni pour en écrire. Vous avez eu Séralini comme prof ? Moi j’ai eu les profs qui depuis l’ont démonté comme stagiaires en leur temps…

              • Tim: « De même pour l’extent de banquise antarctique »

                Faites avec des stations au sol ?
                Reste concentré ! 🙂

                Tim: « soi-disant plateau de 18 ans et subitement les données sont utilisables. »

                Ça démontre que même les tripotages des données parcellaires ont trouvé leurs limites. Depuis Mann les scientifiques sont plus vigilants, forcément. Donc on est plus sérieux, on fait attention et varie les sources et pouf, zut, plus de RCA. Reste quelques ânes qui s’en tiennent aux vieilles méthodes et qui en sont au tripotages sémantique pour essayer de faire survivre le mythe.

                Le « soit-disant » plateau est reconnu par le GIEC en passant. Essaie d’être cohérent.

                Tim: « Pour (très mal) utiliser Argos, là c’est ok. Sauf évidemment lorsqu’un papier plus récent montre que cela se réchauffe aussi de ce côté là. »

                Tu es donc d’accord que la source est peu crédible SAUF quand les données t’arrangent…
                Conseil d’ami : fais attention, il y a un mec ici qui s’appelle Tim et qui a visiblement juré ta perte. :mrgreen:

                • LLmryn

                  1) qui parle de station au sol ? Pas moi => déduction fallacieuse.

                  2) Le Giec a répondu sur la période récente, « very unlikely » que cela soit dû au forçages naturels. Des objections ? Présentez vos sources.

                  3) « Tu es donc d’accord que la source est peu crédible »

                  Pas d’accord. Paroles non prononcées => mensonge

                  Je vous ai montré plus haut vos lacunes concernant vos interprétations des papiers de Loehle et Cazeneuve, répondez-y techniquement.

                  • « 2) Le Giec a répondu sur la période récente, « very unlikely » que cela soit dû au forçages naturels. Des objections ? Présentez vos sources. »

                    Le GIEC a prétendu. Si ça n’était pas une commission intergouvernementale mais un véritable groupe de scientifiques, il aurait pris une hypothèse nulle = variations récentes compatibles avec la variabilité historique observée, et donné la confiance avec laquelle cette hypothèse serait infirmée. Mais non, il utilise des termes non définis pour noyer le poisson. Ca me rappelle le CV d’un collègue, « normalien » parce qu’il avait fait l’école Normale d’instituteurs, « agrégation » parce qu’il avait été admissible, et « habilité à encadrer des thèses » parce qu’il avait suivi les travaux de thésardes. Ca a trompé un ministre, mais chez les gens normaux dont je pense faire partie, c’est à l’intéressé qu’on demande ses diplômes, pas à ceux qui contestent de prouver qu’il ne les a pas !

                  • Tim: « qui parle de station au sol ? Pas moi => déduction fallacieuse. »

                    1-Je critique les stations de mesures.
                    2-Tu pars sur la banquise antarctique pour démolir cette critique.
                    3-Je me fous de ta gueule en te demandant si elle sont mesurées avec des stations au sol.

                    Tu as vraiment un grave problème en lecture & compréhension & suivi.

                    Tim: « Pas d’accord. »

                    Même punition…forcément.

                    Tim: « Je vous ai montré plus haut »

                    Non, tu en as fait une interprétation forcément merdique. J’y reviendrais dans le fil idoine.

      • Donc un record de chaud est significatif, mais pas un record de froid, non?

  • scoobidoobidwwwoooouuu !!!

  • Nous sommes dans la rubrique science et pas un seul argument scientifique dans cet article.

    Pathétique

    • Tim: « Nous sommes dans la rubrique science et pas un seul argument scientifique »

      Tu as besoin d’une étude peer reviewed pour démontrer qu’un raz-de-marée de conditionnel formant la trame d’un mauvais scénario hollywoodien est une ânerie ?

      Faudrait juste la rajouter sur l’énorme liste des catastrophes déjà prédites:
      http://www.numberwatch.co.uk/warmlist.htm

  • Trois remarques :

    1. Votre exemple n’est nullement un exemple de votre affirmation : « l’eau chaude descend dans les profondeurs des océans ».

    2. « les hydrates de méthane sont un immense et fragile réservoir de carbone qui peut être libéré si les températures changent ». Il faut admirer la tournure grammaticale de cette phrase qui utilise au conditionnel des tournures introduisant une ambiguïté : « qui peut »… « si » » Pourriez-vous préciser le texte en langue anglaise ? Est-ce « can », « may » qui est utilisé ? Concernant l’emploi du « si » en quoi cela pose-t-il problème ? L’utilisation du « si » est très commun en mathématiques, cela en fait-il une discipline peu rigoureuse ?

    3. « « Même si les observations étaient brutes et plutôt désordonnées, on pourrait discerner une tendance, ça a sauté aux yeux ». Lisez par vous-même en allant sur le lien car l’anglais est une langue plutôt précise. Une mauvaise traduction en français ferait abstraction du conditionnel et transformerait cette fausse affirmation en une vérité » En quoi l’utilisation du conditionnel vous choque ? Comprenez bien ce qui est dit, « si les observations étaient brutes », ce n’est pas le cas et pourtant, même si elles l’étaient on trouverait une tendance !

    • Je vais me contenter de reprendre le dernier point, parce que la traduction donnée dans l’article n’est pas très éclairante.
      “Even though the data was raw and pretty messy, we could see a trend,” Miller said. “It just popped out.”
      Je traduis en commentant : « Bien que les données aient été brutes — donc, a priori ni calibrées ni validées — et plutôt bordéliques — confuses, embrouillées, en pagaille, pour ceux qui préfèrent le langage expurgé pour les médias –, nous avons vu une tendance, » a dit Miller — Miller est une étudiante de 1er cycle, je le rappelle, et donc sans doute un peu novice dans l’interprétation des mesures — . « On ne pouvait pas ne pas la voir. »
      L’important est bien sûr ce qui n’est pas dit : croyez-vous que s’il y avait des arguments scientifiques sérieux, l’équipe aurait préféré que ce soit une jeune étudiante inexpérimentée qui expose ses impressions à la presse comme argumentaire ?

      • Autrement dit, il ne s’agit pas de conditionnel contrairement à ce qu’affirme l’auteur de l’article.

        « croyez-vous que s’il y avait des arguments scientifiques sérieux, l’équipe aurait préféré que ce soit une jeune étudiante inexpérimentée qui expose ses impressions à la presse comme argumentaire ? » Je pense plutôt que si les résultats étaient plus mitigés, ambigües ou moins évidents, ce serait des personnes plus expérimentées qui s’en seraient chargées.

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