10 raisons pour lesquelles le Rafale va se vendre

Des bonnes raisons d’espérer proposées par un panel d’experts.

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10 raisons pour lesquelles le Rafale va se vendre

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 décembre 2014
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Un article du collectif EchoRadar.

Rafale credits Airwolfhounfd (licence creative commons)

Corée du Sud, Pologne, Singapour, Arabie Saoudite, Maroc, Suisse ou Brésil, la liste des échecs du meilleur avion de combat de sa génération ressemble à la longue litanie de défaites commerciales successives et parfois cinglantes. Pourtant, il existe des raisons d’espérer et, chez EchoRadar, nous sommes convaincus que l’appareil polyvalent et multi-rôles de Dassault-Aviation va bientôt engranger des contrats mérités. Cet article présente une dizaine de raisons sérieuses mais il en existe évidemment d’autres. Une rédaction collective à laquelle vous êtes conviés !

Raison 1 – Il est combat-proven (Afghanistan, Libye, Mali et Irak)

Si son engagement en Afghanistan à partir de 2004 s’est fait discret pour ne pas dire modeste, l’ouverture de l’opération Harmattan au dessus du ciel de la Libye au matin du 19 mars 2011 a eu une toute autre saveur. Si le Rafale est d’abord utilisé lors de missions de reconnaissance, d’interdiction et de supériorité aérienne, il se distingue notamment pour ses frappes au sol et à distance, très précises grâce à l’AASM, puis dans la profondeur grâce au premier tir de guerre du missile Scalp. Polyvalence, endurance et puissance sont particulièrement remarquées. Tant par les troupes loyalistes au sol que par nos alliés mais surtout nos clients potentiels ! La manœuvre n’étant pas dépourvue d’arrières-pensées politiques et économiques plutôt habiles dans ce cas. Depuis quelques années, le Rafale est mis à contribution pour des missions de police du ciel au profit de l’OTAN et notamment les pays Baltes. Son engagement récent au Mali a conforté le choix de l’appareil capable d’opérer à partir de zones climatiques tempérées vers des zones plus froides ou, à contrario, extrêmement chaudes (Mali, EAU). Une qualité de plus loin d’être secondaire pour les opérations actuelles en Irak contre le groupe terroriste Daesh.

Raison 2 – Parce qu’il n’y a pas d’autre aéronef de nouvelle génération en vue avant longtemps

Il faudra bien vendre celui-ci avant d’être capable d’en vendre un autre plus perfectionné. Question d’investissement en R&D, d’ouverture et de mise à niveau des lignes de production. D’où la nécessité si besoin est de le vendre à perte au début puis de se rattraper ensuite sur les contrats de maintenance et des services/produits annexes : un client satisfait reviendra plus favorablement vers le dernier fabricant plutôt que de risquer l’aventure avec un autre. Si le Rafale a pu se développer c’est aussi grâce au succès commercial des Mirage (en sus de l’expérience technique acquise au fil de leur élaboration, leur construction puis de leurs versions successives). Le succès nourrit le succès, d’où la nécessité de persévérer.

Raison 3 – C’est le meilleur avion de génération 4,5/4,5+

Rafale (2) credits Airwolfhound (licence creative commons)Le Rafale est tout simplement le seul avion abouti de génération intermédiaire, tendant même depuis la version AESA RBE2 de son radar vers la 5ème génération. Alors que le PAK-FA 50 russe, le F-35 américain ou les J-20 et J-31 chinois vont encore nécessiter plusieurs années de développement avant d’être déclarés opérationnels, le Rafale est sur plusieurs théâtres d’opération depuis plus d’une décennie. Système d’autodéfense Spectra, interface homme machine très poussée, optronique et armement de pointe, semi-furtivité, puissance et endurance le rendent véritablement sans adversaire à sa taille. Même le F-22, considéré comme un avion de 5ème génération, opérationnel pourtant depuis 2003 ne vient d’être utilisé en opération de guerre au-dessus de la Syrie qu’en septembre dernier. Avec le Rafale, il s’est de plus trouvé un adversaire à sa taille lors de combats air-air simulés.

Raison 4 – Parce qu’on va vendre le Mistral à la Russie et donc prouver notre indépendance stratégique envers les Américains

Finalement, malgré toutes les maladresses des autorités, la France va transmettre le Vladivostok à la Russie (oui, ce n’est plus le Mistral mais le Vladivostok puisqu’il a été construit partiellement par les Russes, payé entièrement par eux et qu’ils ont amariné leurs marins). Paris attend la première occasion pour se débarrasser de ce qui est devenu, par sa faute, un boulet diplomatique. Mais du coup, en honorant le contrat, elle prouvera son “indépendance” et sa capacité à tenir les contrats d’armement malgré toutes les pressions. (et là, pour le coup, il y en a eu). Tous ceux qui veulent de la technologie occidentale mais non américaine seront rassurés et achèteront donc les Rafale.

Raison 5 – Les concurrents européens sont… moins bien

rafale rené le honzecOutre qu’il n’a vu les zones de combats que de loin ou sans véritable opposition, l’Eurofighter est d’une qualité qui laisse parfois à désirer. L’exemple récent de ses mésaventures, des trous mal ébavurés à l’arrière du fuselage, rend cet avion encore un peu moins attrayant commercialement. Cette coproduction de pays européens (Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Italie) pourrait mourir de sa belle mort (arrêt de production) en 2018, histoire aussi d’arrêter les frais (plus cher que le Rafale). Le Gripen n’a guère plus vu les zones de combats à part des missions de reconnaissance en Libye en 2011. C’est un avion de combat moderne et peu cher malgré de petites séries, avec une véritable polyvalence mais des défauts importants en termes de performances, surclassées par le Rafale. L’Eurofighter s’avère donc moins polyvalent et le Gripen (NG) moins performant.

Raison 6 – Choisir le Rafale, c’est choisir la France

Pour les pays qui n’ont pas renoncé à la haute technologie en termes d’aviation, les produits américains offrent l’avantage d’être bon marchés (à l’achat du moins) et de bénéficier de la technologie (au moins en partie) américaine. Néanmoins, le revers de la médaille est de dépendre justement des États-Unis pour sa défense. Les matériels vendus par la France ne sont pas qu’un simple accord commercial mais sont aussi un accord politique et un lien de défense. Le Rafale étant un produit uniquement national, il est aussi le moyen de disposer d’un lien fort avec une autre nation que les États-Unis, cette solution n’étant pas exclusive d’accords avec le “grand frère” américain. Choisir la France, puissance nucléaire dont les armées sont en permanence engagées en opérations, est un bon moyen de diversifier ses soutiens !

Raison 7 – C’est un véritable chasseur polyvalent et multi-rôles

À l’origine, le Rafale a été conçu pour accomplir toutes les missions de l’aviation de combat : interception et combat air-air, appui au sol, frappes dans la profondeur, attaque à la mer avec des armements air-surface, reconnaissance tactique et stratégique en temps réel, ravitaillement en vol d’un Rafale à un autre, dissuasion nucléaire. Cette diversification lui permet concrètement de décoller depuis une base terrestre comme depuis un porte-avions, de transporter de l’armement nucléaire ou des missiles de combat et de détecter des cibles lointaines grâce notamment à son radar tout en défilant au dessus des Champs-Élysées pendant le 14 juillet !

La polyvalence du Rafale est d’autant plus remarquable qu’elle fait l’objet d’une amélioration continue afin d’en faire de façon permanente un avion à la pointe de toutes les innovations et technologies. Le Rafale a réussi avec succès, par exemple, début 2014 ses vols d’essai en transportant à la fois des missiles air-sol, des missiles air-air, d’autres missiles longue portée et 3 réservoirs de 2000 litres. Sa capacité à être multi-rôles représente son véritable avantage concurrentiel car il permet de répondre aux besoins de chaque pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens.

Raison 8 – C’est l’un des rares avions de combat conçu pour une équation budgétaire contrainte

Le Rafale est le seul avion de combat moderne pensé dans l’optique d’une équation budgétaire contrainte, pour ne pas dire réaliste. Premièrement, puisque le système d’arme prime sur la cellule, il a été pensé dans le cadre d’un très large spectre de missions. Deuxièmement, l’avion est conçu dans une optique aéronavale contrairement à presque toute la concurrence (hors F-35 et chasseurs de l’aéronavale comme le F-18). Troisièmement, il est développé avec une approche réaliste des coûts à tel point qu’il est bien devant la concurrence en termes du coût à l’heure de vol. Les choix opérés, notamment sur les évolutions du réacteur M88, confirment cette approche qui répond à des forces armées déçues par la dérive des coûts des systèmes d’armes hérités de la Guerre froide. Mais, quatrième et dernièrement, qu’est-ce qui empêche que le Rafale se succède à lui-même dans le cadre d’une mise à jour perpétuelle ?

Raison 9 – Dassault et l’État français ont appris de leurs erreurs successives

S’il est vrai que le Rafale a subi, jusqu’à présent échec sur échec, les fiascos successifs n’en ont pas moins été utiles à l’avionneur et à l’État Français qui ont décidé de modifier leur approche envers les clients potentiels. C’est surtout le lamentable fiasco de 2007 au Maroc qui va servir d’électrochoc. Négocié de gré à gré avec les autorités chérifiennes qui souhaitent 24 appareils, Dassault va en proposer 18. Si le ministère de la Défense ne ménage pas sa peine, Bercy traîne des pieds puisqu’un montage financier complexe assurant l’ensemble des prêts est nécessaire. La direction générale de l’armement (DGA) vient donner le coup de grâce en ajoutant à la liste des courses des frégates multimissions FREMM et des hélicoptères EC-725 Caracal ! Le Maroc dispose ainsi de deux offres différentes et ce sont les Américains et leurs F-16 qui raflent ce qui aurait dû être le premier contrat export du Rafale. Depuis, une structure de coordination a été mise en place sous l’égide du ministère de la Défense afin de ne parler que d’une seule voix et, mieux, de mettre en place les conditions du succès. Une approche qui de l’Inde au Qatar en passant par la Belgique pourrait se révéler prochainement gagnante !

Raison 10 – C’est un bel oiseau où le sourire éclatant du pilote se reflète dans la verrière

Les lignes épurées et tendues de cet appareil de combat sont le fruit de complexes travaux sur la furtivité. Il n’en demeure pas moins, qu’à EchoRadar, nous pouvons imaginer sans peine un Tom Cruise un peu vieillissant aux commandes d’un Rafale dans le prochain Top Gun ! Ah ! Si Hollywood se rebellait le temps d’un film.

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  • J’y connais rien en avion mais les clients potentiels sont-ils des idiots ?
    C’est le meilleur avion du monde, le moins cher, le plus beau et patati et patata.

    Pourtant pas un seul vendu.
    A moins que l’état français ait à chaque fois fait capoter la vente, j’aimerais comprendre pourquoi cet avion ne se vend pas.

    A moins bien sur que la légendaire arrogance française en soit l’explication ?

    Dassault devrait prendre des cours chez Apple….

    • A moins que les États Unis et leur consortium Boeing et compagnie ait a chaque fois fait capoter les ventes… Un allier qui vend un avion bien plus performant que les coucous maison a des ennemis potentiel, les stazunis ne risque pas de laisser faire sans mettre leur grain de sel.

      En dehors de Dassault il suffit de regarder les soucis des contrats Airbus/Eurocopter avec les ricains et consors . cf(espionnage industriel 2012)

      Le problème vient peut être aussi du laxisme de l’État français dans le secteur des ventes a l’étranger…

      • « Le problème vient peut être aussi du laxisme de l’État français dans le secteur des ventes a l’étranger… » non je ne suis pas d’accord. L’état francais a suffisamment soutenu Dassault mais la France en terme de puissance ne peut pas rivaliser avec les usa.

    • l’achat de matériel militaire est un acte politique. la plupart des alliés des usa préfèrent acheter du matériel militaire américain pas pour des raisons militaires mais pour des raisons géopolitiques

    • pour beaucoup de pays, il est trop moderne, trop technique, trop polyvalent, trop bien équipé et donc forcément trop cher et nécessitant trop de maintenance

      • Oui. Beaucoup de pays n’envisagent pas de faire la guerre.

        Ex. la Suisse.

        Le Rafale est conçu avant tout pour la guerre, pas la police du ciel.

    • il y a deux raisons: primo le rafale c’est un peu une ferrari (donc cela coûte cher) . ce qui réduit fortement la liste des clients potentiels. il faut un pays suffisamment riche et qui a des ambitions militaires (or la plupart des pays riches n’ont aucune ambition militaire). secundo, acheter du matériel militaire c’est un acte politique. Beaucoup d’alliés des usa achètent systématiquement chez les américains pour des raisons purement géopolitiques.

    • « J’y connais rien en avion mais les clients potentiels sont-ils des idiots ? »

      Le Typhoon, combien d’avions vendus?

      Et le F-35?

      Et le F-22? 😉

    • N’oubliez pas que le Rafale a été conçu pour répondre aux spécifications de l’armée de l’air française, pas spécialement pour le vendre aux autres pays.

      • En quoi l’armée française est différente des autres armées des pays de l’OTAN?

        • Ce n’est pas facilement perceptible mais, en effet, toutes les armées ne perçoivent pas leurs opérations de la même façon. Cas concret : les autres emploient des avions de guerre électronique spécialisés pour aider la pénétration de l’espace aérien ennemi. Le Rafale embarque en lui ces moyens. C’est Spectra. Et ça change beaucoup de choses.
          Le Rafale est le premier vrai avion polyvalent, ce qui n’est est absolument pas le cas de ses concurrents hors F18.
          Sa structure est faite pour résister aux efforts d’appontage. Enfin, il est pensé pour tirer des armes nucléaires. Ça change là aussi beaucoup de chose.

  • Tout le monde à le droit de rêver

  • Pourquoi il ne vend pas? Parce que cher, et après l’histoire désastreuse des Mistral, les autres pays vont en profiter pour dire que la France n’est décidemment pas fiable dans sa parole.

  • S’il est si bien, pourquoi n’en avez-vous pas acheté ? Ah, vous n’êtes pas client potentiel, mais camelot. Tout s’explique…

  • Le rafale ne se vendra pas ou très très très mal ( genre 4 avion et sous réserve de transfert technologique, comme pour le TGV et les coréeens du sud ).

    La raison n’est pas dans l’appareil qui est top. Mais dans un défaut de lecture du marché, de la géostratégie, et une évolution historique défavorable. C’est très simple.
    Le rafale a été conçu pour acquérir la supériorité aérienne sur son adversaire. Il rivalise avec les meilleurs appareils des grandes puissances militaires.
    Mais qui veut combattre les grandes puissance ( U.S.A./Russie ) ?
    Tout le monde sait que si il déclare la guerre aux states il est foutu plus ou moins vite. Pourquoi dépenser son fric dans des avions qui seront éliminé rapidement. Pour un avion, vous créer 10 camps de terroristes dans le désert…

    La polyvalence du rafale c’est du pipo. Il n’a pas un rayon d’action suffisant même avec des réservoirs ( et dans ce cas il n’a plus de force de frappe punitive ). En Afghanistan il était incapable d’atteindre certaines cibles dans les montagnes.

    Ensuite en combat réel combien d’avions abattu par un rafale.. ?

    Voilà pourquoi il ne se vendra que bradé quand nous serons passé à la génération du furtif et qu’un avion détruira 20 rafales.

    En tous cas c’est un bel exemple de capitalisme de connivence.

    • Je suis bien d’accord que le nombre de prospects est limité en revanche non, le Rafale est bien polyvalent, et oui, les prospects dans la configuration géostratégique appropriée existent. Le Rafale ne sera jamais exporté dans plus de 5 pays c’est certain sauf crash massif et improbable du programme F35.

      L’aviation de guerre est vue comme une assurance-vie dissuasive autant qu’un outil à utiliser. Tous les pays passerait au drone predator s’il fallait se contenter de lâcher une bombe sur un pick up Toyota.

      Il y a des points chauds dans le monde, autour de la Chine et au Moyen Orient, où une aviation performante est vue comme indispensable.

      Le rayon d’action du Rafale est celui d’un chasseur-bombardier de sa catégorie. Il faudra du ravitaillement également à tous les concurrents de sa niche. (un peu moins de 2000km de rayon d’action, c’est à dire 2000 aller et 2000 retour, probablement moitié moins en situation de guerre, chargé comme un mulet et en pénétration très basse altitude.)

      Ensuite toute l’industrie de la guerre relève du capitalisme de connivence, ce n’est pas une spécificité de Dassault.

      • C’est quoi un « crash »?

        Ne pas pouvoir apponter sur un aérodrome qui bouge pas?

        Ne pas savoir pourquoi le réacteur ne marche pas?

        Alléger la version B au point qu’un machin censé faire de l’attaque au sol est quasiment en carton-pâte?

        Avoir une partie de la presse anglo-saxonne qui dit « on aurait mieux fait d’acheter des Rafales »?

        • Le « crash » du programme F35 serait l’abandon pur et simple d’une commande par un des clients pour des raisons financières.
          Maintenant, même si le F35 détruit le budget de certaines armées, il est peut probable de voir un abandon.

  • La raison 6 n’est pas forcément un avantage. C’est peut-être le vrai problème !

    Car acheter le Rafale, c’est se lier à la France pour 50 ans…

  • Très bien, votre texte pourrait servir de plaquette commerciale. Oui c’est un bon avion, c’est son coût qui a toujours tout fait clapoter, mais en reconsidérant tous vos arguments nos clients potentiels pourraient bien finir par en acheter en masse.

  • Perso je pense qu’il ne va pas se vendre, je prend un exemple simple, qui prend sa Ferrari pour faire ses courses en grande surface?
    Si l’inde achète cet avion c’est pour ce protéger du Pakistan, mais le Pakistan a que de vieux Mig qui sont surclassé par des F16 ou F18 qui sont très bien pour faire les courses et bien moins cher. Apres si c’est pour rivaliser avec le F22 et donc faire la guerre aux USA je pense pas que c’est avec 10 ou 15 rafales que vous allez vous en sortir. Apres c’est juste mon avis mais je pense que c’est du bon sens.

    • L’armée de l’air Pakistanaise est bien équipée et dangereuse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_a%C3%A9rienne_pakistanaise (et elle prend de l’ampleur.)

      Le F18 est cher, aussi cher que le Rafale : souvenez-vous que l’Australie avait acheté 24 Super Hornet en 2007 pour à peu près 3 milliards de dollars, soit 125 millions l’appareil.

      D’autre part l’Inde doit envisager une guerre sur deux fronts Pakistan et Chine. Dans ce cadre elle a besoin d’une aviation très performante.

      Il faut des armes adaptées à ses menaces et son contexte stratégique c’est certain et tous les pays n’ont pas besoin de plus qu’un camion à bombe ou de quoi raccompagner les avions de ligne égarés.
      D’autres pays, en revanche…

    • En plus de Mathieux, l’Inde à besoin d’un pénétrateur pour tirer l’arme nucléaire dans un espace aérien fortement défendu.

  • Bof, le Rafale c’est un peu le Concorde militaire…super machine mais invendable

    Les Mirages en leur temps se sont surtout vendu parce que la France était alors encore perçue comme une puissance géopolitique a laquelle certains pays voulait s’allier.

    Aujourd’hui qui voudrait s’allier à un pays pareil ?

    • D’ici à 3 mois ils est fort probable qu’il soit vendu à 150 exemplaires entre l’Inde et le Qatar, le concorde se fut 16 exemplaires entre la France et le RU…

      • Info de moins de 24h, même l’Egypte est en mesure de passer commande avant Noël !

        • cela n’a rien d’étonnant que l’égypte ait acheté des rafales comme je l’expliquais plus haut: acheter du matériel militaire c’est un acte politique. Or l’administration Obama a fortement joué la carte des frères musulmans ce qui a mécontenté le pouvoir en place qui combat ceux ci. donc au lieu d’acheter du matériel américain, Sissi a préféré acheter du matériel francais (ce qui permet de montrer son indépendance vis à vis des USA et de montrer son mécontentement du soutien américain aux frères musulmans). Cela s’explique aussi par le fait qu’Hollande est plutôt proche de l’arabie saoudite qui est un allié de l’égypte. cette vente est une bonne chance. seulement, il faut quand même dire qu’une bonne partie de cette vente sera financé par le contribuable francais

  • Pourquoi ne se vends-t-il pas ?

    Tout simplement parce que le marché des gros équipements militaires n’est pas un marché libre.

  • L’article ne parle pas de l’avion russe SU-35. Moins cher que le rafale et meilleur caractériste sur le papier.
    « Choisir le rafale, c’est choisir la France » Au niveau mondial grace à nos politiciens, on se tape la honte, pas sur que ce soit un bonne argument.

    • Le SU35 est un avion de supériorité aérienne. Il a beaucoup de qualités dont une panoplie d’armes qui inquiète les américains.
      Le problème avec les russes vient de leur incapacité à fournir les pièces détachées.

  • 11. Il n’est pas « invisible au radars (*) » contrairement au F-22.

    (*) sauf ceux de WWII

  • Les amis, j’ai la solution : il faut créer un marché libre des ventes d’armes … lol !

  • je parie que le rafale va se vendre en rafale ….

  • 1ère vente à l’Egypte, donc.

  • Excellente analyse.
    De l’avis d’un expert en systèmes d’armes aéroportés à la fois pilote de chasse puis ingénieur études amont.

  • Les commentaires sont fermés.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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