Gaz à effet de serre : le bal des hypocrites

Aucun des pays de la planète n’a engagé de mesures volontaires de réduction de ses émissions de gaz carbonique.

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Pollution Paris (Crédits Storm Crypt, licence Creative Commons)

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Gaz à effet de serre : le bal des hypocrites

Publié le 8 décembre 2014
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Par Michel Gay.

Pollution Paris (Crédits Storm Crypt, licence Creative Commons)

À partir des données rendues publiques par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) depuis plus de dix ans, on constate qu’aucun des pays de la planète n’a engagé de mesures volontaires de réduction de ses émissions de gaz carbonique (CO2 à un niveau en rapport avec l’enjeu climatique défini par le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat). On constate même l’inverse en Allemagne, où les émissions de CO2 ont augmenté ces trois dernières années après leur tentative malheureuse de remplacer une partie de leur production d’électricité nucléaire par des éoliennes et du photovoltaïque, et surtout par du charbon pur assurer la « véritable » production.

Aucune des réductions d’émissions importantes ne résulte d’une politique environnementale librement décidée. De plus, la diversité des situations énergétiques de chaque pays augure mal de la possibilité d’arriver à un accord sur une politique commune susceptible d’enrayer, ou même de ralentir, la consommation d’énergies carbonées à l’origine des émissions de CO2. Dans les faits, la prise de conscience que l’humanité fait face à un enjeu mondial et de long terme n’existe pas. Les réponses organisées, quand il y en a, sont à la fois nationales et conjoncturelles, et presque jamais à la hauteur de l’enjeu.

Pour les climatologues, ce qui importe c’est le volume total des émissions de tous les pays, puisque les effets sont mondiaux. Les deux premiers émetteurs (Chine et États-Unis) comptent pour plus de 40 % du total des émissions de CO2 de la planète. Les six premiers (ajouter Inde, Russie, Japon et Allemagne) y contribuent pour 60 %.

On constate que l’Allemagne, championne des « énergies vertes » (parfois présentée à tort comme étant « en avance » sur la France), est le sixième plus gros contributeur en CO2 de la planète, alors que la France, dix-huitième de ce classement, ne fournit que 1 % des émissions mondiales. Pour faire bonne mesure, l’Allemagne émet 9 tonnes de CO2 par habitant et par an, alors que la France n’en émet que 4,5 tonnes.

Bien que toujours dans les dix premiers du classement en produit intérieur brut (PIB), la France « rétrograde » régulièrement dans celui des émetteurs de CO2. C’est une bonne nouvelle qui signifie aussi qu’elle est un petit contributeur dont l’action pour contrer le réchauffement climatique ne peut être que symbolique.

Enfin, pendant que l’Allemagne affiche ses éoliennes et son photovoltaïque, ses centrales à gaz et à charbon émettent 350 millions de tonnes de CO2 pour produire son électricité. Par comparaison la France est beaucoup plus efficace : elle n’en émet que 30 millions de tonnes grâce principalement à son énergie nucléaire.

Pour autant l’importation de combustibles fossiles pour un montant voisin de 70 milliards d’euros par an (montant de notre déficit commercial en 2013) alimente principalement le transport et les bâtiments. C’est donc une transition vers des technologies compétitives visant au remplacement des énergies fossiles dans ces deux secteurs qui devrait être privilégiée. Malheureusement, comme le constate la Cour des comptes, l’essentiel de l’effort actuel porte sur le déploiement des renouvelables électriques, éolien et photovoltaïque, via une lourde taxe indirecte sur l’électricité consommée par les ménages et les services (la CSPE1), sans gain perceptible sur les émissions de CO2, tout en affaiblissant une industrie nationale compétitive, le nucléaire.

La France, pays hôte de la prochaine conférence internationale de 2015 sur le climat, souhaite éviter les échecs précédents. Prenant acte de cet état de fait, elle pourrait proposer une nouvelle méthode de travail : confier au club des quinze pays les plus gros émetteurs de CO2 (représentant 75 % des émissions du globe), la mission de définir entre eux une méthode de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Seul un travail patient, discret, loin des micros et des caméras, mené au sein de cet unique ensemble de ces 15 pays peut permettre de trouver une méthode acceptable pour diminuer les émissions de CO2. Dans ce cas, il est vraisemblable que la cohorte des petits émetteurs de CO2 l’adopterait.

Elle pourrait, en parallèle, assigner à sa propre transition énergétique l’élimination des combustibles fossiles remplacés par de l’électricité produite par des technologies non carbonées, efficaces et économiques, telles que le nucléaire et l’hydraulique. Plutôt que de copier des exemples ayant visiblement échoué, comme en Espagne, en Italie et maintenant en Allemagne, le vrai rôle de la France devrait être d’aider à la diffusion de moyens de production d’électricité nucléaire dans les pays émergents forts consommateurs d’énergies fossiles, et donc de plus en plus émetteurs de CO2.

Dans le cas contraire, une conférence mondiale de plus se conclura par une succession de discours convenus, universalistes en surface, en pratique pro-domo2, et à usage purement médiatique.


Article inspiré par l’étude de Hubert Flocard (hubert.flocard@gmail.com) « Dix ans d’émissions CO2« .

  1. CSPE : Charges de service public de l’électricité, estimées à 6,3 milliards d’euros pour 2015, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2013, selon un rapport de la Commission de régulation de l’énergie du 15 octobre 2014.
  2. Pour sa propre cause. Du latin Pro domo sua (« pour sa maison »).
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  • C’est ça … clap clap clap. Hidalgo va être contente, vu que la pollutions décime les parisiens.

    Elle projettent que seules les personnes ayant des revenus modestes auront le droit de rouler dans Paris en diesel désormais. Alors là je suis scotchée.

    Je propose de faire deux cartes d’identité. La carte d’identité « non imposable » et la carte d’identité « imposable ».

    Celles et ceux qui ont la première ne payent rien et ont le droit à tout et les autres payent tout et n’ont droit à rien.

    Nous sommes en RDA.

  • Le CO2 n’est pas la cause des variations naturelles du climat… c’est peut et sans doute pour cela que les Etats ne fond rien pour réduire les émissions de ce gaz indispensable… à la vie. L’hypocrisie se situe plutôt dans le fait de continuer de ce servir de cet argument tatcherien pour justifier de nouveaux impôts taxes et contraintes. L’industrie verte serait plus crédible si elle cessait de se et nous servir ce mensonge tout en s’attaquant et dénonçant les vrais pollutions modernes.
    http://www.pensee-unique.fr

  • les énergies fossiles sont taxées un maximum et pour etre sure que l’on continue a les consommer on taxe d’autant l’énergie nucléaire pour se payer des miroirs aux alouettes (au lieu de mettre tout dans la recherche).
    leur dernière trouvaille , récolter des milliards pour aider les pays pauvres..mais en s’abstenant de mettre a contribution les producteurs de ces maudites énergies .bah , c’est plus facile de taxer des consommateurs captifs que des producteurs aux abois et riches comme crésus 😉

    • Si la France donnait 10% des sommes mises dans les éoliennes, aux pays d’afrique pour qu’ils ne se chauffent plus au bois mais au gaz (bouteille) ou plus efficacement (un poêle avec conduit externe) , on exploserait nos objectifs CO2 et poussières (tant est que cela ait vraiment une importance).

      Mais non. Comme nos pire bobos écolos qui veulent contribuer en mettant des plaques voltaïques fortement subventionnées sur leur toit de leurs maisons individuelles, nos élites veulent à tout prix produire de l’électricité en surplus et toxique, pour produire vert…

      « C’est pas cher, c’est les autres qui paient… »

  • Cette conférence se traduira surtout pas des taxes !!!

  • Je n’ai jamais compris pourquoi on s’entêtait à aider les plus mauvaises énergies renouvelables: photovoltaïque et éolien. Ce qu’il faut faire c’est le solaire thermique (la chaleur se stocke mais évidemment on ne peut le revendre à prix d’or aux autres), le géothermique et l’hydrolien.

    Ceci dit il y aura forcément un plafond: plus d’énergie fossile dans le sol, plus de sur-émission de CO2 puisqu’il ne restera que celui de la biomasse, plus d’échauffement.

    Il faut aussi savoir que la planète et la nature s’en foutent, ils en vu d’autre; le risque c’est uniquement pour la civilisation humaine qui s’est concentrée sur les côtes, imperméabilisé les sols, …. aggravant les conséquences des changements de climat.

    Plus près de nous que les dinosaures, le climat du moyen Age était plus chaud et au XVIIIème on a eu un petit âge glacière où la mer de glace est descendue jusque dans la vallée de Chamonix; dans ce dernier cas l’homme a dégusté par baisse des rendements de l’agriculture mais pour la vie te la nature c’était un épiphénomène

  • Si j’ai bien analysé l’article, le problème (à confirmer) de l’émission de gaz à effet de serre ne peut être résolu que par le nucléaire ou l’hydroélectrique. C’est à dire des infrastructures importantes et nécessairement étatiques.
    On est assez loin du libéralisme.

    • Tout à fait d’accord sur ce point : l’hydroélectrique et le nucléaire sont les meilleures solutions au niveau de l’échelle mais les pires au niveau de la libéralisation, car elles nécessitent des expropriations, des zones « réservées », des contrats sur le long terme avec des garanties sur le prix …

      Cependant, c’est tout aussi vrai pour le réseau électrique. Si on voulait mettre en place des solutions locales ou individuelles, on retomberait immédiatement dans la problématique du stockage qui fait que les transports exploitent des hydrocarbures comme source d’énergie et en particulier du pétrole. C’est le cas dans les pays pauvres qui ne disposent pas d’infrastructure de réseau : des centrales électrique au fioul !

      Si on savait stocker l’électricité, on pourrait être autonome en allant changer sa batterie comme une bouteille de gaz consignée. Mais ce principe a échoué par exemple en Israël dans la tentative de création d’une offre d’automobile électrique. Il y a bien sur toujours des spécialistes du Yaka pour nous trouver des solutions. Mais la réalité des faits est tenace ! Si une offre libérale de peut résoudre un problème individuel (et non global comme un réseau), il y a peu de chance qu’une solution étatique y parvienne mieux. Je laisserais à chacun l’appréciation sur le fait qu’un réseau puisse être réellement privé (capitalisme de connivence oblige).

    • Le postulat selon lequel le nucléaire et l’hydro sont nécessairement étatiques est le résultat d’une vision franco française des choses. Ce n’est en aucun cas inscrit dans le marbre ou impossible. Les investissements privés sont légion, et ont de l’avenir.

      • Le nucléaire n’est pas rentable sous système non étatique.

        • Sauf les centrales à filière thorium qui sont compatibles avec de petites unités, ne posant aucun problème de sécurité directe ni indirecte; Pas besoin de refroidissement postérieur en cas d’arrêt, lequel se résume à un simple arrêt de l’accélérateur de particules. Pas de déchets à longue durée de vie.

          • Merci pour votre info, je ne savais pas.

          • La filière Thorium et la filière avec accélérateur à particule sont deux technogloies différentes. Et à moins que vous bossiez dans le domaine, prétendre qu’il n’y a aucun risque de sûreté/sécurité est hautement présomptueux.

            • Il n’existe pas de technologie sans risque, si c’est ce que vous voulez dire. Par ailleurs, l’activation d’un réacteur au thorium par un accélérateur de particules est une des technologies de la filière. Son avantage est qu’on peut arrêter la réaction en coupant l’accélérateur, et que la température relativement modérée de la réaction n’oblige pas à un refroidissement après coupure: c’est un gros avantage sur la filière uranium, sans parler de tous les autres.
              http://www.fichier-pdf.fr/2013/10/05/l-atome-vert/

              • Cette technologie posséde des avantages certain, en effet. Néanmoins, votre assertion comme quoi il n’y a pas besoin de refroidissemen est faux. Un réacteur, même sous-crtiique nécesiste une évacuation de sa puissance résiduelle, quelle que soit sa technologie (thermique, rapide, uranium ou thorium).

                De plus, l’absence de production d’hydrogène par radiolyse n’est absent qu’en absence d’un caloporteur hydrogéné. Si c’est le cas sur la technologie à sel fondu, ca ne l’est pas forcément pour le modèle avec accélérateur de particules. En tout état de cause, le risque d’explosion d’hydrogène est certes important, mais est loin d’être le seul à prendre en compte.

                • « l’absence de production d’hydrogène par radiolyse n’est absent qu’en absence »

                  Ca gagnerait à être reformulé de façon un peu plus claire !

                  • Effectivement, honte à moi.

                    Reformulons donc: Il n’y a pas de production d’hydrogne par radiolyse uniquement si le caloporteur utilisé dans le réacteur n’est pas un composant hydrogéné (typiquement de l’eau). En cas de présence d’eau (ou d’une autre molécule hydrogéné) en quantité, il y aura production d’hydrogéne par radiolyse, ce quelque soit le combustible nucléaire.

            • Le risque de dégagement d’hydrogène est inexistant, donc pas d’explosion. Evidemment, il est préférable de ne pas se promener à coté de la cuve pendant la fission.
              Aspect sympathique, il est même possible de griller du plutonium ou des déchets longue durée.

    • Et qui vous dit que je serais d’accord que le conduit électrique de votre éolienne passe sur mon terrain ❓

      Même vos énergies soit-disant propres *, sont très loin du libéralisme.

      Osont un mot : dictature :mrgreen:

      * Et cuisinées au charbon pas bio pour un sou même picoscopique, ou polluant le sol comme avec l’extraction des terres rares ❗

  • Vous êtes vous demandé, plutôt que de parler de « bal des hypocrites », si un certains nombre de responsables des pays ne commencent pas à avoir des doutes 1_sur la véracité du RC (plat depuis 18ans) et 2_sur le non rôle du CO2 (qui lui est passé de 300 à 400ppm pendant la même période) ?
    Les vraies questions sot « Quand les escrocs du RCA vont-ils être arrêtés et sont-ils jugés pour les milliards de $ dépensés »

    • Un dirigeant qui ne doute de rien est un danger public. Dans le privé, un patron qui ne doute de rien finit toujours par se casser la figure. Un chef d’état devrait prendre conseil de ceux qui sont pour et ceux qui sont contre et adopter la meilleure démarche pour son pays.

      Dans le cas de la fRance et ses 1% d’émissions globale de CO2, il est évident que l’intérêt d’une réduction des émissions est faible alors que la période est fort peu propice à des dépenses irraisonnées. Qu’à cela ne tienne, le fRance agit pour donner des leçons au reste du monde. Et tenter de redorer un peu le blason d’un médiocre arrivé au pouvoir par accident en lui donnant une stature internationale. Les millions de chômeurs en seront sans aucun doute ravis.

  • Je partage l’avis de Jean Louis Duret.

    Il pleut, il neige, c’est la faute à la grenouille, je me trompe c’est la faute au réchauffement climatique, il y a une tempête, c’est le réchauffement climatique, les ours ont des problèmes et vivent sur des icebergs, c’est le réchauffement climatique, il y a des particules dans l’air c’est le réchauffement climatique, il y a des villages inondées, c’est le réchauffement climatique, ….. Et si votre belle mère a un rhume, c’est le réchauffement climatique (je plaisante)

    Soyons sérieux deux secondes.
    Nous avons une approche émotionnelle et non scientifique.

    Revenons au GIEC. SVP
    Par définition, le GIEC est fait pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, …. (cf. Wikipédia)

    Tout est dit dés le départ.
    On ne parle pas des variations de l’activité solaire, de l’ellipse de la terre, de l’influence des autres planètes, des cycles climatiques sur moyen et long terme, du déplacement des pôles magnétiques, rien de tout cela mais du CO2 OUI………
    On nous dit que si réchauffement il y a, c’est à cause de l’activité humaine. On peut les croire mais cela reste à prouver.
    D’autant que l’on ne parle jamais d’éventuels effets bénéfiques mais toujours d’effets néfastes pour ne pas dire de fin du monde.

    Des scientifiques, des climatologues, des mathématiciens de grand renom commencent à remettre en cause les conclusions du GIEC.
    Benoît Rittaud, Bernard Beauzamy, Marcel Leroux, Richard Lindzen, Vincent Courtillot, Istvan Marko, Samuel Furfari, Henri Masson, Alain Préat, Roy Spencer, Habibullo Abdussamatov, Fred Singer…. le NIPCC, plus 700 scientifiques internationaux s’unissant pour proposer une autre vision du climat.

    Nous savons que :
    • les cycles du soleil (Milankovitch) permettent d’expliquer les grandes variations de température (notamment l’âge glaciaire) sur des centaines de milliers d’années passées
    • Les glaciers en Europe reculent depuis les années 1900,
    • Si l’arctique perd en superficie, l’antarctique croît en surface équivalente,
    • La TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 18 ans,
    • Sur cette période, nous avons émis 40% de toutes nos émissions depuis le début de l’ère industrielle,
    • Le CO2 est à l’état de trace dans l’atmosphère 400 ppm soit 0.04 %. Il est vrai qu’il a cru de 30 %.
    • Le principal agent de l’effet de serre est la vapeur d’eau, non le CO2.
    • Que la Tamise a gelé en 1677
    • Que le moyen âge était plus chaud qu’aujourd’hui…….
    • Qu’il existe des cycles et que la température a fortement varié par le passé et que c’est normal.

    De plus réduire la climatologie à un seul facteur tel que la hausse du CO2 liée à l’activité humaine qui induit une pseudo hausse des températures est une malversation intellectuelle.
    Une sensibilité internationale émerge contre le dogmatisme du GIEC et cette peur de fin du monde, du catastrophisme que l’on nous vend à chaque évènement climatique majeur.

    Les conclusions du GIEC ont une forte consonance politique.
    Imaginons que les conclusions soient fortement erronées, alors que les deviennent les taxes carbone, les éco taxes et toutes les actions que l’on nous vend, au plan mondial pour lutter contre le réchauffement climatique, si ce n’est qu’une manière déguisée pour prélever des taxes et créer du business.

    Et si tout cela n’avait lieu d’être ?
    On gagnerait du temps et de l’argent pour lutter contre les vrais problèmes:
    * LA POLLUTION de nos lacs, mers, airs et terres et
    * La transition énergétique (l’après pétrole).

    Mais qui est intéressé par cela ? Pas grand monde.
    Alors cessons de dire que la transition écologique est rendue nécessaire par le réchauffement climatique.

    • « les cycles du soleil (Milankovitch) permettent d’expliquer les grandes variations de température (notamment l’âge glaciaire) sur des centaines de milliers d’années passées ».
      Non.
      Les cycles de Milankovitch d’environ 100 000 ans ne suffisent pas en eux-mêmes à expliquer les glaciations du quaternaire car ces cycles existaient avant ces épisodes glaciaires à répétition. Or pendant les dizaines de millions d’années qui précèdent le quaternaire, pas de glaciation.

      • Quand je cite quelques facteurs qui pourraient modifier la température sur Terre , je veux simplement mettre en évidence que la climatologie est une science complexe.

        Faire de l’approche avec un seul facteur comme le CO2 est très simpliste.
        Il faut bien sûr intégrer l’activité humaine mais somme toute elle reste mineure.

        Pour revenir aux cycles de Milankovitc, permettez moi d’être plus précis.

        « … Le Quaternaire est caractérisé par des cycles climatiques rapides et de grande amplitude liés aux paramètres de Milankovitch, avec une période de 100 000 ans très marquée. Ces cycles sont associés à une variation du volume des glaces polaires et donc à une variation du niveau de la mer.

        La théorie de Milankovitch (ou théorie astronomique des changements climatiques) permet d’expliquer des changements des saisons en relation avec des changements de l’orbite de la terre autour du soleil. La théorie a été formulée par l’astronome serbe Milutin Milankovitch. Il a estimé les changements lents de l’orbite de la terre dus aux interactions avec les autres planètes du système solaire.

        Il y a trois composantes principales qui expliquent la variabilité orbitale de la Terre :

        Excentricité (période de 413 000 et 100 000 ans)
        Inclinaison (période de 41 000 ans)
        Précession (période de 23 000 et 19 000 ans)… »

        Vous retrouvez des variations aux environs de 20 000 ans. Il ya des variations plus courtes encore.

        Ce qui est bien, c’est que vous ne remettez pas en cause le reste.
        Car depuis 18 ans , il n’y a pas de hausse de température moyenne sur Terre alors que nous avons envoyé 40 % de toutes nos émissins du CO 2 de l’ère industrielle dans l’atmosphère.

        • Merci pour votre longue réponse, mais celle-ci reste muette sur le fait que les glaciations périodiques qui caractérisent le quaternaire n’existent pas avant 2,5 millions d’années BP. Or les variations cycliques que vous mentionnez n’apparaissent pas ex nihilo à cette époque.

          Il y a 3 millions d’années l’isthme de Panama se ferme modifiant considérablement la circulation océanique. C’est cet évènement géologique qui est à l’origine des glaciations périodiques qui affectent essentiellement l’hémisphère nord. Les cycles de Milankovitch ne jouent dans ces glaciations qu’un rôle d’amorçage…
          A vous de trouver ce qui s’enchaîne après cet amorçage.

    • Rien à ajouter, je partage tes convictions documentées.

    • Merci pour votre intervention parfaite dans laquelle je ne peux qu’abonder.
      J’ajouterai quant à moi quelques équations médiatiques contemporaines à dénoncer rapidement :

      – dénoncer les conclusions du GIEC c’est être pour la pollution
      – être pro-nucléaire (moi) c’est être pour la pollution (politique verte allemande ?)
      – ne pas être vert de gauche c’est être pour le capitalisme, pour le libéralisme, pour le développement non-durable donc pour l’usure des ressources de la Terre et donc pour la fin de l’humanité (thèse de Jean-Claude Michéa dans le Postillon / Le Point N°2202 page 167) – thèse marxiste et malthusienne
      – être libéral c’est en avoir rien à faire de la pollution
      – être de gauche ou socialiste c’est faire attention aux autres et donc à la planète

    • « La TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 18 ans, »

      Ce qui semble vouloir dire avec le même type de calculs simplistes que les climatologues qu’une variation naturelle probablement cyclique peut effacer l’augmentation de température due à notre production actuelle de CO2. En d’autre terme le CO2 ne ferait que doubler un phénomène de réchauffement naturel !

      Oyez braves gens on va tous mourir, mais si on retourne immédiatement à l’age de pierre, ce sera en 2085 au lieu d’avoir lieu en 2050 !

      • @ Pragmat

        « … Même le GIEC dans son rapport complet mentionne cette ‘anomalie … » (Cf Professeur François Gervais)
        Ce constat montre seulement que les conclusions alarmantes et alarmistes du GIEC ne trouvent pas écho sur 18 ans. Alors de là à prédire ce qui sera en 2100 ?
        Je peux avoir des doutes et je ne sortirai pas ma boule de cristal, je n’en sais rien. Le GIEC n’en sait rien sauf à nous dire qu’il faudra encore plus lutter contre le RC.

        Quelles sont les hypothèses des courbes de tendance retenues par le GIEC ?
        On peut leur faire dire tout et son contraire en fonction de la période, de leur marge d’erreur, de la forme et des conclusions auxquelles on veut arriver.
        On a le droit d’en parler et de ne pas être d’accord.

        Maintenant si vous avez des dons de voyance, c’est le moment de vous en servir pour investir.

        Comme le dit le professeur Istvan Marko « … la climatologie est une science trop complexe pour être réduit à 1 seul facteur: le CO 2 lié à l’activité humaine… »
        Je ne dis pas que je détiens la vérité absolue. Je me pose des questions.

        Pour vous rassurer, vous allez mourir, la seule question à laquelle vous n’avez pas de réponse c’est la date.
        De plus, je ne vois pas en quoi émettre des interrogations sur les conclusions du GIEC nous fait revenir à l’âge de pierre ?

        @Picetou,

        Pour répondre à votre question, comment expliquer ce qui s’est passé, il y a 3 000 000 d’années, très sincèrement, je ne sais pas et ce qui s’est passé il y a un milliard d’année non plus.
        Si vous le savez, je suis preneur de vos explications.

        Ce que je note, c’est que dès que vous doutez de l’absolue doxa, autant ceux qui l’érigent n’ont pas besoin de tout expliquer mais ceux qui sont sceptiques, doivent avoir des réponses absolument béton.

        Je partage complétement ce que Fraserve écrit et j’aime bien le » quelques équations médiatiques contemporaines à dénoncer rapidement.

  • Pour réduire les émissions de GES tout en conservant notre qualité de vie, la seule solution est la diminution de la population. Toute autre mesure est à effet marginal.

    • À vous l’honneur.

      • Je n’ ai qu’un enfant. Et vous? De combien alourdissez vous le bilan carbone de notre pays? Petit rappel : un individu émet 10 tonnes de CO2 par an en France.

        • Le problème ce n’est pas votre enfant, c’est vous. C’est vous qui émettez, et c’est encore vous qui décidez de ce qu’il émet, et c’est toujours vous qui déterminez ce qu’il émettra par les habitudes de consommation et de production que vous lui donner ou lui laissez prendre.
          Et c’est toujours vous qui décidez que le « bilan carbone » à une signification et qu’il convient de se focaliser sur lui plutôt que sur plain d’autres.
          Et donc, bis : « À vous l’honneur »
          Nick de Cusa attache plus d’importance à d’autres indicateur, comme, au hasard et par exemple , le nombre de « faites ce que je dis pas ce que je fais sinon je vous mets à l’amende » en circulation

          • A lire votre réaction, on vous sent piqué au vif. Comme quoi il compliqué de faire évoluer les mentalités sur des aspects culturels pronfondement ancrés dans le peuple par les religions. Vous niez le fait pour ne pas aborder la discussion qui fait mal à vos idées reçues. Quant a la baisse de la population je peux voius assurer que c’est plus facile a gérer que son augmentation.

            • A lire votre réaction, on vous sent aussi sensible à l’argumentation qu’un plumage de canard peut l’être à l’eau. Alors vous lire déplorer combien il est difficile de faire évoluer les mentalité est assez comique.
              Adhérez à la religion de votre choix, y compris la religion anti-nataliste, tout ce qu’on vous demande c’est de ne pas l’imposer aux autres. C’est tout. Est-ce trop pour vous ?

        • Ah mais moi je trouve que plus de CO2 est une bonne chose et que plus de gens est une bonne chose. Et donc je n’appelle à faire disparaitre personne. Alors que vous, soit vous commencez par vous, soit vous être en train de lancer un appel à éliminer des humains. L’un ou l’autre. Et comme vous me faites l’effet d’un type bien, ça ne peut être que la première solution. À vous l’honneur, donc.

    • @Alexis : C’est juste, mais inaudible. Alors laissons faire…

      • Picétou: « mais inaudible »

        Forcément un type qui se gave jusqu’au trognon qui dit aux autres qu’ils sont trop c’est pas très vendeur.

        • C’est sûr que ce n’est pas très vendeur, surtout quand ça s’adresse à ceux qui, justement, se gavent jusqu’au trognon.

          • En temps qu’occidental utilisant Internet, vous faîtes partie de ceux qui se gavent. Donc comme Nick l’a dit : à vous l’honneur. Montrez l’exemple et votre discours sera peut-être audible. En attendant, vous n’êtes qu’un hypocrite souhaitant la mort des autres pour préserver son train de vie.

            • Justement en n’ayant eu qu’un enfant nous montrons l’exemple. Il est temps de briser le tabou de la politique familiale irresponsable actuelle. Il faut inverser les allocs, plus on fait d’enfants, moins on en perçoit…

              • il faut surtout briser le principe même d’une « politique familiale », mais manifestement ce n’est pas votre choix : du haut de vos certitudes vous exigez que tous le monde suive votre avis …

                • Décidément, la discussion vous irrite. La réalité s’imposera aux usages sociaux, même les plus anciens. C’est vous qui êtes pétri de certitudes, qui exigez qu’on pense comme vous. Vousne voyez pas les choses dans leur ensemble.

                  • La seule réalité qui a réduit durablement la natalité, c’est le développement économique. Mais ce n’est pas ce que vous réclamez.

                  • Mais non, je n’exige pas qu’on pense comme moi. Je demande seulement qu’on ne puise pas dans la caisse publique pour des affaires des plus privées (le nombre d’enfants qu’on fait !). Et d’autre part je demande (c’est même pas une exigence) qu’on s’applique à soi-même les principes qu’on prétend imposer autres. Donc pas exemple, n’hésitez pas à distribuer VOTRE fric à ceux qui suivent votre idée.

                  • Mais vous avez eu un enfant (c’est déjà un de trop) et vous ne vous êtes toujours en vie. Donc vous êtes incohérent dans votre discours sur la dépopulation. Tuez votre enfant et tuez vous si vous voulez être logique. Ou taisez vous à jamais.

                    Ça vous choque ? Votre discours est identiquement choquant !

                    • Étant moi même père de huit enfants, et bientôt 14 fois grand-père, je ne me serai pas exprimé avec cette brutalité cependant. 🙂
                      Ha, oui, j’ajoute que je n’ai aucun remord.

              • …Et vous vous retrouvez quelques décennies plus tard avec une population déséquilibrée, sans jeunes et avec des vieillards dont vous ne savez que faire. Comme l’Allemagne (Taux de fécondité 1,4), le Japon (1,3) et la Chine qui revient en ce moment sur ses restrictions de natalité, pour cette raison.
                Vous êtes aussi partisan de l’euthanasie des vieux ou de la faire grimper au cocotier ?

                • Je préfère la seconde solution : les faire grimper au cocotier.:!:
                  Au moins il ne fera pas froid, et cela fait de l’exercice. Ce sera très bon pour mes vieilles articulations.:)
                  Parce que tomber d’un cocotier ou s’éclater sur une plaque de glace, le chois est fait en ce qui me concerne…

    • Malthusianisme = écologisme vert = politique allemande = pollution nettement supérieure à celle de la France

      Selon l’article de Michel Gay, dont les sources sont toujours documentées et étayées, rejet dans l’atmosphère pour produire son électricité, en millions de tonnes de CO2 :
      – Allemagne : 350 millions
      – France : 30

      Vous allez donc nous expliquer le rapport de cause à effet entre la politique nataliste de la France et la politique malthusienne de l’Allemagne, responsables selon vous de la pollution…

      • plus ya de gruyère = plus ya de trous = moins ya de gruyère

        C’est aussi bête que ce que vous dites. Vous mélangez des faits qui n’ont rien à voir.. y’a pas un bouton stop aux bêtises sur ces derniers articles où l’on bat des records de nivellement par les abysses (et mes questions imparables restent sans réponses)?

        • Vos commentaires ne sont pas intéressants, donc cessez d’en mettre sous les miens. Vous ne faites que les récuser sans rien apporter de bien convaincant au débat, donc à l’avenir abstenez vous, SVP, si vous n’avez rien à dire. Je n’ai pas de temps à perdre ni à vous consacrer. Mes équations sont certes des raccourcis mais ceux-ci sont prégnants et bien prouvés. Désolé de déranger votre confort et vos œillères.

          • Quelle impertinence! Vous voila vexé. Je met une halte aux bêtises, c’est comme ça, que ça vous plaise ou non. Vous croyez que vous dites des choses intéressantes peut être?

            • Je n’ai dit aucune bêtise que cela vous plaise ou non. Par contre ce qui paraît évident à tous c’est que vos interventions sont totalement plates et hors de propos. Vous attaquez des détails insignifiants, des arguments imparables et vous vous prétendez juge de paix. Bye, vos interventions ne servent à rien, elles polluent le débat sur le fond, celle-là, > à + de 400 ppm… Vous pouvez ne pas vous gêner pour enculer les mouches, malheureusement, à continuer sur ce trend, vous ne ferez que cela. Ou alors apportez une argumentation substantielle au débat.

              • Vous confondez pollution et particules et CO2, je vous parle pas des chiffres. Vous faites de la démagogie sur les dinosaures. Voila! Mais vous venez de débarquer ici on dirait car je trouve que il y a trop d’intox, de confusion ou autre et le niveau global s’effrite. De toute façon il est impossible de débattre sereinement ici lorsque l’on a pas la pensée dominante.. je vous avoue avoir été moins « franc » au début.

          • Et je vais me gêner

          • Vous et vos particules..

        • et mes questions imparables restent sans réponses

          Ah ses questions imparables … cela s’appelle retép sulp tuah euq nos luc ❗

          • D’accord, reprenez les et répondez.

            • La consommation comparée des automobiles de 1970 et celles actuelles et la question de taux de particules dans l’atmosphère ne sont pas franchement en rapport avec le sujet. Si vous avez des chiffres plus précis donnez les au lieu de crier au scandale parce qu’un chiffre serait inexact.

              A moins bien sur que votre but ne soit simplement de troller les commentaires ?

              • C’est fou. Depuis le début je ne dis pas que tel ou tel chiffre est inexact, je dis que les 400 ppm de CO2 n’est pas un taux de particules fine.. c’est facile à comprendre. Je rectifiais simplement.

  • J’aimerais qu’on s’occupe sérieusement d’examiner le rôle réel du CO2!
    Et ne serais pas étonné d’apprendre que notre planète souffre infiniment plus de TOUS les polluants réels générés par la surpopulation, surindustrialisation, suralimentation etc.. que de ce pauvre CO2.
    Evidemment, parler des vrais polluants = déplaire à beaucoup de gens;
    parler du CO2 = plaire à ceux qui veulent juste se donner bonne conscience en acceptant par exemple ces éoliennes qui… ajoutent à la pollution! (L’Allemagne et le Danemark sont les pays les plus polluants d’Europe « grâce » à leurs éoliennes + indispensables centrales au charbon)

    • Partant du principe que Gaïa souffrirait de la surpopulation, la surindustrialisation, la suralimentation, puis-je connaitre les niveaux adéquat de population de productions industrielle et agricole pour que Gaïa permettent aux humains de continuer à l’habiter sans la détruire?

      • Dès qu’on pose le doigt sur un vrai problème, les pseudo humaniste débarquent.. aah ces bobos.

      • Modifier quelque-chose n’est pas le détruire. La pollution à tendance à se résorber. La presque totalité des systèmes (écologiques, mécaniques, chimiques, humains …) sont en état d’équilibre, car un système instable se détruit tout seul. (Par exemple les combinaisons chimiques instables font boom tôt ou tard, ou les Pandas sont condamnés par une impasse de l’évolution). La plupart du temps on ne fait que déplacer le point d’équilibre. Mais vous avez évidemment le droit de considérer que le nouveau point d’équilibre n’est pas satisfaisant pour votre confort et votre qualité de vie – si vous n’avez pas de problèmes plus urgents.

        Le seul risque est de sortir d’un domaine d’équilibre : la plage dans laquelle le système peut évoluer tout en revenant à son état initial. C’est pourquoi les grands penseurs catastrophistes de la climatologie cherchent des mécanismes d’instabilité ou d’auto-entretien dans le système climatique qui justifieraient un problème avec le CO2 – sinon à partir d’une certaine concentration l’augmentation de CO2 n’a plus d’effet. Cela dit ces mécanismes d’instabilité ou d’auto-entretien ne sont que de pures théories car le système est trop complexe pour être étudié de façon purement mathématique et ils n’ont aucune idée de la température d’équilibre puisqu’ils ne connaissent pas le taux de réchauffement induit par un doublement du CO2.

    • En réalité et proportionnellement, plus la population augmente, plus la pollution / terrien baisse.
      Au XXème siècle, alors que la population mondiale était de 2 milliards d’individus en 1925, personne ne faisait attention à la pollution. En 1972, la DS23 de mon père consommait 19 litres / cent kilomètres… Depuis la naissance de la conscience écologique au tournant des années 1970, on a réussi la gageure d’inventer une voiture qui fait du 1 litre / 100 kilomètres. Calculez vous-même le ratio de baisse de pollution à la louche par automobiliste ! Certes, le nombre de véhicules a explosé. Mais la voiture totalement écologique est en cours de mise au point. On assiste aussi en parallèle au lobbying des pétroliers / constructeurs qui freinent des quatre fers parce que l’automobile représente 15% du PIB mondial. Les États ne peuvent donc pas faire ce qu’ils veulent réellement, surtout quand la politique mondiale est largement financée par ce lobby.

      • Attention car les cycles de conduites utilisés pour calculer ces quelques litres au 100 ou autre sont loins de représenter ce qu’on consomme en vrai..

        • Ce qui signifie, en clair ?

          • Les essais réalisés par les constructeurs sur les moteurs selon les normes en vigueur correspondent à une valeur théorique. On en est bien loin en vrai. Jetez un oeil à ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_cycle_européen_de_conduite

            • Intéressant, merci ! Vous m’apprenez quelque chose. Voilà qui change de votre intervention du 8 décembre 2014 à 15h18 totalement à côté de la plaque. Où je n’avais dit AUCUNE bêtise, ne vous déplaise. Reprenez tous mes mots un par un, si vous savez lire, je n’ai rien confondu. J’ai parlé de deux choses distinctes, le taux de CO2 en % et le nombre de particules dans l’atmosphère mesurés en ppm, le tout comparativement à une autre époque. Ce test s’appelle en science « une analyse comparative ». Ayant fait des études scientifiques supérieures, je peux manier cette technique avec acuité et pertinence, ce qui était le cas. Cette analyse peut être simple ou complexe. Là j’ai fait dans la simplicité. Concernant les dinosaures, c’est une étude de Nature qui a démontré pourquoi les fougères arborescentes étaient si hautes (circa 12 mètres) et explique « peut-être » la taille gigantesque des animaux de cette époque (cause ou effet, on ne sait)… On parlait aussi dans cette étude des émanations actuelles de méthane par les cheptels bovins en Amérique du Sud, qui sont en explosion ainsi que les gaz conséquents. Ceci expliquant cela.

              En gros, la pollution ou l’augmentation des gaz à effet de serre (CO2, méthane, vapeur d’eau) générerait un développement accru de la végétation et par extension générale des espèces vivantes. Une thèse.

              C’est tout ! Pas de quoi fouetter un chat ou mobiliser l’Académie des Sciences. Mais si vous aviez lu quelques études faites sur le réchauffement climatique d’origine anthropique ou par l’augmentation du bétail (et oui, je lis aussi les arguments des autres), bien que je n’y crois pas du tout (je n’y crois pas , là c’est une intuition compte tenu de la taille de la Terre, de ses océans – 75% du total – et de la surface réelle utilisée par les hommes, à peine 5% du total), ce n’est pas un résultat scientifique), vous auriez peut-être quelques éléments supplémentaires dans votre cabas.

              Mes doutes sur le RC et le GIEC, comme dans les arguments de Michel Gay, ne nous dédouanent pas du fait qu’il faille prendre en compte d’une manière drastique désormais les préoccupations écologiques et entériner des politiques individuelles et collectives moins polluantes, dès le début des cycles de production ou d’utilisation. C’est juste un nouveau paradigme à générer et qui s’auto génère mécaniquement par les préoccupations écologiques grandissantes. Idée que j’ai développée dans d’autres commentaires (je n’ai rien inventé) aux articles passionnants de Michel Gay qui nous rassemblent tous ici, pour le meilleur à venir de l’humanité.

              • Je prend note de ces arguments qui sont tout à fait passables. Simplement vous semblez amalgamer pollution aux particules et taux de CO2. J’ai bien relu vos propos et personne n’a dit que 4000ppm de co2 rendait l’air irrespirable. En revanche 4000 ppm de particules oui…

                • Où avez-vous vous lu « 400 ppm de CO2 » dans mon intervention du 8 décembre 2014 à 15h18. Si en plus des arguments scientifiques je fois vous réapprendre à lire, cela risque d’être difficile pour vous… Si vous voulez continuer à faire l’idiot du village, libre à vous… Arguments strictement inintéressants de votre part. Répondez aux miens et non pas à vos délires. Entre « arguments tout à fait passables » et « pas d’arguments », on choisit vite. Vous semblez n’avoir aucune culture sur le sujet. Donc on arrête de discuter.

                  C’est vous qui dites « 4000ppm de CO2 » et amalgamez les arguments. il n’y a rien de tel dans mon message. Vous ne savez plus lire. C’est grave. Consultez au plus vite !

                  • Arguments passables est plutôt un compliment..

                    « Le CO2 a été jusqu’à +350% de notre niveau actuel à l’époque des dinosaures, et le taux de particules (aujourd’hui à 400 ppm) oscilla entre 3000 et 4000 ppm à des périodes voisines de ces monstres. Comment ont-ils fait pour respirer ? »

                    Je fais référence à ça. Excusez moi mais ça porte franchement à confusion donc: J’ai bien relu vos propos et personne n’a dit que 4000ppm de co2 rendait l’air irrespirable. En revanche 4000 ppm de particules oui…

                    • S’il faut en plus qu’on en revienne à la syntaxe et au Bescherelle, cela va devenir très, très, très, très compliqué. Il doit y avoir un problème climatologique dans votre cerveau à l’option « brouillard ».

                    • @ fraserve : j’adore 🙂

                    • Il va aussi redéfinir ce qu’est un accélérateur de particules. Parce que la particule selon la définition « ducobuienne », c’est trop gros et cela ne passe pas le filtre à poussière.

                    • Merci MichelC.

                      Et que signifie cet épisode et cette mentalité Monsanto, quand on creuse un peu le sujet, au niveau philosophique et éthique, le fameux « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » dont je parlais dans les commentaires sur un article précédent de Michel Gay.

                      Cela signifie que dans les laboratoires de biotechnologie, il y a une tendance – je ne dis bien pas « toutes les tendances » – qui milite pour que le vivant soit sous leur contrôle. Cela signifie qu’un jour, on pourrait nous interdire de nous reproduire par les moyens naturels, par la sexualité, qui serait trop porteuse d’imperfections et de maladies, d’incertitudes. C’est évidemment une porte ouverte à un eugénisme débridé et donc au totalitarisme. Toutes les dictatures ont d’abord commencé à s’en prendre au vivant, Lyssenko et Mengele ne nous contrediront pas.

                      Mais les laboratoires de biotechnologie sont aussi très profitables à la science et à l’humanité car en ces lieux se forgent les avancées de la médecine, des progrès sur les thérapies géniques, etc… D’où la nécessité d’encadrer cette recherche par des comités d’éthique.

                    • Commentaire qui doit être associé au débat ci-dessous avec Visor. Désolé pour mon erreur.

                    • Mais relisez vous! C’est écrit noir sur blanc!

                      Je persiste et je signe mais je m’en arrête la car ça ne sert à rien, je déteste la mauvaise foi.

                    • Ah, Ducobu00 , vous mangez du foie ❗ Eh bien ma foi, c’est pourtant fort bon :mrgreen:

                    • http://www.contrepoints.org/2014/12/08/190502-gaz-a-effet-de-serre-le-bal-des-hypocrites#comment-977531

                      Voilà le lien sur mon commentaire que vous incriminez. Je vous demande donc de me faire une explication de texte et me préciser où est mon erreur. En relisant, je ne vois pas où il y a amalgame entre % de CO2 et taux de ppm. Je dissocie bien les deux. Mauvaise foi ?

                      Il m’arrive de faire des erreurs, je le reconnais. Qui n’en fait pas ? La poutre et la paille. Le principe de l’information est par principe entaché d’erreur puisqu’une position informationnelle est fragmentaire, conjoncturelle, provisoire par définition. J’aime qu’on me fasse remarquer mes erreurs et j’en tiens compte. J’apprends. Comme tout le monde. Mais là, je ne vois pas.

                      Tiens, l’infaillibilité de l’esprit scientifique en question ? Ce midi même, j’écoute les informations sur France 2. La mission Rosetta vient de mettre en défaut un principe (c’était devenu un axiome) essentiel de la science, une espèce de serpent de mer pourtant, le fait que l’eau de l’Univers provenait des comètes… Depuis aujourd’hui, il paraît que c’est faux. Encore une infaillibilité de la Science et une vérité scientifique qui tombe et qui s’effondre.

                      C’est intéressant, n’est-ce pas ?

                      Alors vous comme moi, ma mauvaise foi supposée ! Nous en sommes au même point, nous apportons chacun l’eau au moulin (je n’ai rien inventé sauf ma musique, je suis porteur de gouttes seulement). Les sources sont « ma foi » innombrables et finissent par concorder dans un consensus qui ressemble à l’estuaire de la science, après de multiples oppositions idéologiques, « scientifiques » ou religieuses, jusqu’à ce qu’une vérité prochaine ne les remettent en question à leur tour. C’est tout.

                      Depuis Galilée, on connait le processus.

                      « Et pourtant, elle tourne ! »

                    • Le problème n’était pas de dissocier ppm et [CO2]. Vous avez écrit qu’aujourd’hui le taux de particule est de 400 ppm. Vous parlez certainement du taux de CO2 qui est de 400 ppm aujourd’hui. Ensuite vous parlez du taux de particule à l’époque des dinosaures (3000ppm), encore une fois vous parlez de CO2. Et vous posez une question ironique supposant que l’air aurait été irrespirable à cause de ces 4000ppm. Donc, vous appeliez CO2 particules, voila, c’est impropre mais c’est pas grave. Mais personne n’a dit qu’un air 10 fois plus chargé en CO2 était irrespirable. En revanche, 400 ou 4000 ppm de vrai particules (diesel tout ça), la oui, ça rend l’air toxique.

                    • Donc, vous appeliez CO2 particules, voila, c’est impropre mais c’est pas grave.

                      Vous le dites, le CO2 est impropre, mais c’est pas grave ❗
                      De quoi en faire un foin …

                    • Ducobu00, ce ne sont que vos déductions. Vous comprenez mal le français de toute évidence. Est-ce votre la langue maternelle ?

        • C’est certain qu’à la montée on explose tout et qu’à la descente on fait des économies explosives ❗

      • Quand vous aurez trouver une source d’énergie aussi facile à transporter et à stocker que le pétrole avec une densité énergétique aussi élever et aussi bon marché on en reparlera.
        Il n’y a rien aujourd’hui pour remplacer le pétrole et malgré le lobbying escrolo ce n’est pas demain la veille que l’on remplacera le pétrole dans les transports même si le rendement des moteurs thermiques ne vaudra jamais celui d’un électrique.

        C’est bête mais derrière l’énergie il y a de la physique et vous aurez beau faire elle ne pliera pas à votre volonté ni à celle de ceux qui tous les 10 ans nous annoncent que la voiture électrique c’est pour dans 10 ans, sans même savoir comment on va produire l’électricité et la distribuer pour faire avancer les automobiles ni comment les états vont récupérer le « manque à gagner » des taxes sur l’essence qui dans nos contrés occidentales font que son prix est au moins doublé ou triplé.

        Pour ce qui est des autobus, camions bateaux et avions le pétrole lui reste incontournable pour un bon moment sachant que son seul substitut actuel est le méthane.

  • Le problème est que nos dirigeants ne veulent pas de CO2 mais pas de nucléaire non plus! Leur vraie motivation apparaît donc: faire décliner l’activité humaine et la population humaine ( nostalgiques de rené Dumont). C’est pour cela qu’ils sont aussi contre les pesticides contre les OGM, contre l’irrigation et contre l’azote minéral : comme cela au moins ils sont sûrs qu’il n’y aura pas de nourriture pour tout le monde.

    • René Dumont a été a première approche de l’écologie. J’en garde un souvenir ému d’une personne sincère mais bon, il serait copain avec Duflot, c’était un radical, vous avez raison. Il voulait en finir avec la société de consommation.

      • Jeune j’étais aussi sensible au discours de René Dumont ( sur la famine en Afrique.. ) mais ensuite j’ai suis devenu agronome et je n’ai pu que constater qu’il s’était trompé à 100% : tout ce qu’il a critiqué en prévoyant la catastrophe ne s’est pas passé et les rendements qui devaient baisser ont été multipliés par 3 ou 4. Certains ( Mr Dufumier) ont continué à y croire et ont refusé d’admettre que les faits dans le monde entier leur donnaient tort.

        • Je vous suis complètement, surtout quand on voit les prédictions qu’avait pondu Le Jour de la Terre en 1970 (http://www.contrepoints.org/2013/05/14/124295-les-13-pires-predictions-du-jour-de-la-terre-de-1970), qui se sont révélées totalement erronées et fantaisistes. On continue à voir des reportages sur les chaînes dédiées à la nature qui prennent comme base une analyse d’un biotope microscopique pour prouver des réactions en chaines catastrophiques… Tout est loin d’être faux loin de là ! Mais il faut être spécialiste sur le long terme pour trier le bon grain de l’ivraie. Le GIEC par exemple s’est fourvoyé en pondant une conclusion courtermiste basée sur des attendus liés à ses subventions.

          Mais il faut être aussi lucide. Il faut lutter contre les mensonges mais ne jamais oublier en parallèle que la conscience de notre biotope global est récente, que sa préservation l’est aussi, qu’il faut commencer à gérer les poubelles mondiales, les déchets toxiques qui sont eux bien réels, les émanations chimiques ou les pratiques monopolistiques des semanciers qui sont, elles, criminelles… entre bien d’autres choses. La liste des inconséquences produites est tellement longue.

          • Ok sauf sur les semenciers: le seul domaine où il y a quasi monopole en semences c’est les OGM et c’est à cause des états qui ont mis des barrières à l’entrée ( prix des études d’impact, risques de non homologation et de perte …) : dans ce contexte seul Monsanto a fait le pari fou de continuer car pour lui, c’était cela où disparaître ( en 2000 il était au bord du gouffre). Le marché  » traditionnel « des semences est encore très fragmenté et on est encore loin du monopole.

            • Faux. Les semenciers commencent à monopoliser le vivant, Monsento en premier, en fournissant des graines stériles. Les agriculteurs ne peuvent plus, même contractuellement, garder un sac de graines sur la récolte, ce qu’ils faisaient depuis la nuit des temps pour assurer les semailles de l’année suivante. J’habite en milieu rural, je connais un peu le problème.

              • Je connais aussi un peu le problème ( ayant exercé quelques années le métier de généticien en sélection végétale). L’agriculteur a tout à fait le choix de semer des semences qui sont dans le domaine public ( donc anciennes, donc à faible rendement!) .Il est normal que l’invention nouvelle soit protégée par des brevets ( sinon pourquoi certains investiraient ?).Il faut distinguer les lignées comme le blé ( l’agriculteur peut techniquement resemer sans perdre en qualité) et le mais hybride ( perte sévère de rendement et irrégularité).Le progrès génétique avance peu en blé ( car les agriculteurs resèment les variétés) à la différence du mais. Le marché mondial des semences est en forte augmentation dans tous les pays tout simplement par ce que c’est plus rentable pour l’agriculteur d’acheter de bonnes et nouvelles semences ( progrès significatifs tous les 3 ou 4ans) plutôt que de resemer ses variétés ou de prendre des variétés dans le domaine public. c’est pur fantasme que de penser qu’il y a contrainte. De même , l’agriculteur n’est pas obligé d’acheter un tracteur: il peur utiliser la binette ou ses chevaux!

                • Ce n’est pas ce que j’ai entendu de la part des agriculteurs même si votre commentaire semble raisonnable.

                  Le constat des problèmes créés par les semenciers et les droits d’auteurs sur le vivant n’est ni un phantasme ni une phobie. C’est une extension très logique d’un précédent créé par la création des droits d’auteur sur le vivant. un précédent qui n’avait jamais été envisagé, jamais, dans l’histoire de l’humanité. Même les découvreurs de virus ou de bactéries n’avaient pas osé en venir à cet aspect juridique de la science. Vous m’objecterez que les OGM ne sont pas présents dans la nature, je connais le débat. Bien sûr que si. Qu’ils se créent naturellement ou artificiellement, tout est OGM. Nous sommes nous même, les humains, des OGM. Tous les bios sont des OGM, qu’ils aient été modifiés par le temps ou dans les laboratoires. L’homme ne fait à l’heure actuelle qu’accélérer le processus, même si l’on n’est pas sûr du tout (certain) que la nature aurait créé naturellement du maïs transgénique tel qu’il est présent sur le marché actuel des semences, de toute évidence.

                  Mais on écrit ici sous l’égide d’une publication libérale. De proche en proche, confrontés à l’obligation de rentabilité, au temps qui n’appartient plus à la terre (problèmes de remembrement et de jachère…), que font les agriculteurs, ils se mettent petit à petit les menottes aux poignets. La tentation monopolistique n’est pas loin. Le taux de suicide croissant des agriculteurs en est le témoin. Coincés entre toutes leurs obligations (banques, rentabilité impossible, semences OGM, empoisonnement de la terre et des produits de la terre par les engrais et les pesticides…), perdant le contact naturel avec la terre, il en perdent la conscience et la philosophie de leur métier, de leur identité profonde liée au développement de l’humanité, au développement naturel et durable. Sans eux, on est tous mort. Ils sont les derniers des mohicans à avoir par leur profession la conscience du temps long sur cette Terre et du temps long de la terre. Les contraintes qu’ils subissent sont celles que nous faisons subir à notre Terre. Eux se la prennent en pleine figure.

                  A ce sujet, relire Pierre Rabhi (fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Rabhi) fait beaucoup de bien pour remettre les pendules à l’heure. Car le modernisme, même dans le domaine de l’agriculture, nous fait tous « perdre le nord », nous fait perdre pied en tant qu’humains, nous fait perdre le contact avec ce qui nous nourrit philosophiquement et physiquement depuis toujours, l’entité sans laquelle nous ne sommes rien : la T(t)erre.

                  • Merci de voir le lien suivant ( GNIS) qui explique la différence entre le système en France ( certificat d’obtention végétale) et le brevet :
                    http://www.gnis-pedagogie.org/filiere-protection-brevet-cov.html
                    extrait : « N’importe qui peut utiliser librement et gratuitement la nouvelle variété pour en créer une autre, sans qu’il soit necessaire d’avoir l’accord du propriétaire, ce qui assure la continuité de l’amélioration génétique de chaque espèce végétale. »Le système est fait pour favoriser le progrès génétique.
                    Pour les brevets il est clair que certains gènes n’existaient pas dans la nature : ils ont été crées par ex par mutagenèse.
                    Pour le reste votre vision est très négative , pessimiste et ne correspond pas à la réalité pour la majorité: beaucoup d’agriculteurs adorent leur métier et en sont fiers même si c’est vrai il y a moins de liberté qu’avant ( mais ils sont libres de refuser les subventions PAC ).je vous rassure il n’y a pas d’empoisonnement de la terre.
                    Concernant Mr Rhabi : il s’agit d’un imposteur qui profite de la naiveté des gens . merci de lire le compte rendu de la visite de sa ferme: http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html . manipuler des intestins ( mésentères) de cerf pour déterminer ce qu’il faut faire a plus à voir avec les sorciers africains qu’avec la science et l’agriculture moderne.

                    • Merci pour vos liens que je vais lire et sur votre information sur Pierre Rhabi, l’imposteur…

                      Il n’y a pas d’empoisonnement de la terre : pour les OGM on ne sait pas et en même temps, pour l’agriculture extensive, on le sait déjà. L’institut de veille sanitaire a vu une augmentation des cancers d’agriculteurs suite aux politiques de type RoundUp (Monsanto encore), type d’agent désherbant connu pour être cancérigène, que les agriculteurs respirent à l’année : https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=roundup cancérigene

                      Le DDT américain répandu sur l’Est de la Corse pour lutter contre la malaria après 1945 est connu pour avoir fait exploser le nombre de cancers.

                      La formation militaire NBC va-t-telle devenir obligatoire dans le cursus des écoles d’agriculture ?

                      Je ne vous parle pas des algues vertes et des porcheries bretonnes, des taux de nitrates affolants déversés dans les rivières, que la nature n’absorbera pas, mais que nous retrouvons obligatoirement dans nos aliments par la chaîne classique de l’eau, malgré les traitements des eaux… Les chevaux de course morts sur les plages par asphyxie dues à ces algues. Des problèmes liés à l’agriculture extensive, encore et encore. Non, je n’ai pas une vision négative. J’ouvre seulement les yeux et je vois, et je sens.

                      Il y a mille ans, un humain pouvait boire à la source ou à la rivière presque sans aucun risque, à vue de nez en fonction de la transparence de l’eau. Personne ne le ferait plus aujourd’hui. Non seulement l’ébullition est obligatoire mais les filtres à particules sont recommandés partout.

                      Il n’y a pas d’empoisonnement de la nature…
                      Il faut le voir écrit pour le croire.

                      Et les foies des poissons ?

                      Le malheur de notre époque est qu’il n’y a pas de cloisonnement entre toutes les niches écologiques. La pollution de Paris se retrouve dans la mer des Sargasses et le vecteur naturel en est les anguilles.
                      http://wwz.ifremer.fr

                    • La visite de votre lien sur l’association Terre et Humanisme est édifiante. Mais il faut quand même malgré tout prendre en compte la protection de la planète par des solutions moins agressives qui in fine se retrouvent dans notre assiette et notre foie. Mon dentiste (enseignant de faculté de médecine) me disait récemment que l’académie de médecine sonne l’alarme parce qu’aujourd’hui, disent-ils, si l’on faisait une autopsie de tous les morts, on trouverait 10 causes de mortalité potentielles dues à la pollution et aux toxiques ingérés.

                    • mouais …
                      il y a mille ans boire à la source ou à la rivière c’était s’assurer une mort désagréable à brève échéance. De sortent que les gens qui survivaient ne buvaient que de la soupe (ou autre boisson stérilisée par la chaleur : thé…), de la bière ou du vin.
                      Il y a des milliers d’année que manger du foie (de poisson aussi bien que d’autres animaux) est tabou pour les femmes et les enfants. Ce qui s’explique rationnellement de nos jours par le fait qu’ils accumulent les toxiques divers, ce qui n’est pas grave pour des hommes qui vont de toute façon rapidement connaitre une rapide fin violente à la chasse ou à la guerre, mais très sélectif à rencontre des mères et leur progéniture.
                      Et quand on fait des autopsies de vieux morts, c’est pas 10 causes de mortalité potentielles qu’on trouve, c’est 50 ou 100.

                    • Mouais, il y encore 50 ans mes grands parents buvaient de l’eau de source prise au fond de leur jardin dans le puits. J’en ai moi-même bu. Mon grand-père était pharmacien, herboriste, chirurgien et laborantin, il cultivait même les sangsues, logique. Tous les midis de mon enfance, j’allais chercher l’eau à la cruche et je pompais l’eau à la main qui venait de la source sous la maison. Ma première tourista après avoir vu de l’eau naturelle est celle quand j’ai bu de l’eau des torrents lors de mes premières ascensions de montagne ou fait fondre de la neige dans ma gourde. Là oui, il y avait trop de micro organismes qui ont dérangé ma flore intestinale. Oui, l’ébullition a été un mode de stérilisation depuis fort longtemps, mais l’on pouvait continuer à boire à la source, désolé. Le lait maternel n’était pas stérilisé avant usage… Les deux attitudes, naturelles et stérilisantes (fermentation ou produits naturels, comme le lait de la vache bu directement au pis, comme je l’ai fait), n’étaient pas incompatibles.

                      La stérilisation totale de l’environnement a amené Michael Jackson où l’on sait. Les défenses immunitaires se créées aussi par la confrontation directe avec des germes. Un enfant né et resté sous bulle toute son enfance mourra immédiatement confronté au monde extérieur.

                    • « Les défenses immunitaires se créent… » désolé !

            • fraserve a raison : l’agriculteur n’a pas le droit de garder une partie de la récolte pour la resemer.

              • En core une fois c’est une question de réglementation. Un agriculteur ne peut utiliser que des semences inscrite au catalogue officiel.
                Si mes souvenir sont bons un collectionneur de semences anciennes a eu des problemes avec la justice car il commercait des semences non officielles.

  • Vous annoncez des tonnes de co² mais comment vous le peser avec une balance électronique ou pas un effet de com ?

    • @ BRUTY Jean-Marie :
      ils ont des appareils de mesure, assez précis. Tout un réseau, plus que nécessaire, même inutile.

      • A oui alors décrivez le principe !

        • Cherchez, vous trouverez.

          Extraits : Le CO2 a pour particularité d’absorber certaines fréquences infrarouges. Les nouveaux modèles de capteur utilisent donc des cellules infrarouges pour la mesure du taux de CO2. D’autres versions de capteurs existent. Il s’agit des capteurs électrochimiques. Ces derniers ne sont que très rarement utilisés de nos jours, pour des raisons de coût de maintenance et pour leur faible durée de vie.
          L’utilisation de capteur infrarouge non dispersif (NDIR) est aujourd’hui la plus répandue et la plus fiable des techniques.

          Pour l’électrochimique, il faut une bonbonne de CO2 étalonnée pour régler l’appareil régulièrement.

        • Le CO2 est essentiellement émis par la combustion de gaz, pétrole et autres.

          La quantité de carbone libérée par chaque combustion est facile à déterminer à partir des équations des réactions chimiques.

          Chaque combustible émet donc une certaine quantité de CO2 par tonne brulée et les quantités de combustibles consommées par chaque pays sont connues (montants des importations ou de la production de ces combustibles)

          Il est donc facile (pour les gros pays) de savoir combien de tonne de CO2 chaque pays émet.

          • De plus, la masse atomique de l’oxygène est supérieure à celle du carbone. Et dans le CO2, il y a 2 atomes d’oxygène pour un de carbone. Si on brûle 1 kg de charbon, on produit plus de 3 kg de CO2. C’est donc plus impressionnant de présenter la masse de CO2 émise que celle du charbon consommée. Mais ça montre surtout que le CO2 est un gaz lourd – plus lourd que l’air en tout cas – et que si vous faites du feu dans une dépression de terrain non ventilée, vous avez beaucoup plus de chance de mourir d’asphyxie à cause du CO2 qui stagne que par effet de serre à cause du CO2 qui doit avoir bien du mal à monter dans la haute atmosphère.

    • Si vous parlez des émissions, c’est facile à calculer d’après le carburant consommé. Évidemment c’est impressionnant de parler en tonne comme si le CO2 était un polluant alors qu’il est simplement le résultat de la combustion. Et on vous impute la consommation de carburant totale (transports privés ou marchandises, industrie, agriculture, pêche, électricité, chauffage …) divisée par le nombre d’habitants pour vous donner mauvaise conscience et vous faire croire que c’est vous le responsable et vous qui devez économiser.

      Les chiffres sont toujours utilisés pour impressionner : savez vous qu’un lion adulte consomme 2 tonnes et demies de viande pour se nourrir chaque année. Et à mon avis, il doit en rester autant sur les carcasses.

  • Une chose m’étonnera toujours , c’est comment peux t’on produire approximativement 160 grs de CO² au km , quand on sait qu’une voiture qui fait 7 l/100 km consomme donc à peu près 60 gr de carburant au km , on crée donc de la matière , sont trop fort nos scientifiques/élus taxateurs .
    Bon , je sais , on va m’expliquer que c’est dû à la combinaison comburant/carburant et à sa réaction chimique , sauf que …. le comburant si je ne m’abuse c’est l’atmosphère , composé d’azote à près de 79 % . 🙂

    • Ecrivez l’équation bilan de la combustion et on devrait retrouver facilement le compte.

    • « comburant si je ne m’abuse c’est l’atmosphère , composé d’azote à près de 79 % »

      Rigoureusement, le comburant c’est les 20% d’oxygène et pas l’atmosphère et on crée effectivement de la matière « gazeuse », du moins en masse. Vous remarquerez que théoriquement on appauvrit l’atmosphère en oxygène, mais c’est tellement pinuts que l’on n’a pas encore osé nous dire que cela posait un problème.

    • Oui mais il y a pas mal d’erreur pour estimer ce qui produit du co² alors la totalité de la masse de co² dû par chaque pays en plus comment comptabiliser le pétrole, le bois brûlé, les émanations corporelles, la rumination des vaches, de la faune sauvage, etc…Je ne vois comment vous pesez tout cela avec quelle balance. Vos chiffres sont farfelus, non ? Vous avez des capteurs partout qui vous donne le pourcentage dans le peu d’air que vous captez, mais la masse globale même avec un réseau dense ? Sans pensée que la fermentation dans les bois la respiration des feuilles d’arbres, les émanations des volcans, les torchères des puits de pétrole, la part de Sadam Hussein avec les incendie de ces puits. Normalement nous aurions dû voir un changement climatique avec tout ce qu’il a brûlé, la fumée se voyait depuis l’espace. Comment vous mesurez 8 tonnes de co² par habitant en Allemagne. C’est aussi bien une tonne que 100 tonnes ? Mesurer le poids d’un gaz dans un ballon fermé n’est pas impossible mais pas si évident que cela !

      • Les bilans d’émission par combustion n’ont pas besoin d’être mesurés car ils peuvent être calculés, et les éléments ponctuels comme les incendies de Néron ou de Sadam, ou le bois que vous ramassez en forêt peuvent être négligés. Mais quand votre interrogation porte sur les bilans d’échange de CO2 de la planète (et non produits directement par l’activité humaine) je vous rejoins.

        En plus des volcans, de la fermentation, de la captation par la végétation, la respiration des animaux, des végétaux des micro-organismes, il y a des échanges gazeux entre l’atmosphère et les sols, et entre l’océan et l’atmosphère qui dépendent de la solubilité elle-même variable avec la température de l’eau, les courants marins, le gel-dégel de la banquise et la captation par le plancton. Et les climatologues ont des chiffres qu’ils sortent de je ne sais quels mesures, calculs et modélisations. Ce qui est intéressant dans l’affaire, c’est que la moitié de nos « surplus » d’émissions seraient réabsorbés par des « puits de carbone ». Je soupçonne ce terme vague d’occulter le fait qu’ils ne savent pas trop quelles sont les parts réelles de chacun des éléments dans la disparition du bilan de la moitié de ce qui devrait s’y trouver.

        Mis à part ça : « science is settled » qu’ils disaient (circulez y’a rien à voir)

      • Vous n’avez pas tort. Les incertitudes ne sont pas négligeables, comme le souligne pragmat, par exemple avec les océans.
        D’ailleurs, on peut se demander quelle est l’utilité d’avoir un capteur tout les 10 km sut toute la planète. Ou même que sur l’Europe.

        •  » les écologistes, c’est des CONS ! on a le droit de le dire et de l’écrire …  »

          claude alègre .

          à encadrer de toute urgence …

      • Tout à fait. L’incertitude du bilan de CO2 d’un pays est énorme à cause du poste LULUC ou Land Use & Land Use Change (eh oui, c’est dans la novlangue officielle du GIEC, cf les rapports des working groups 2 et 3). Ce poste est estimé au doigt mouillé le plus souvent par des modèles d’un simplisme à pleurer mais qui sont utilisés quand même pour donner un vernis de « science » à l’escroquerie intellectuelle.

        Les postes d’émission de CO2 fossile sont mieux estimés à partir des données de consommation, mais ce uniquement pour les pays riches et occidentaux, ayant des données statistiques décentes. Pour les pays comme la Chine, le Brésil, l’Inde ou la Russie, pourtant gros émetteurs, autant dire que les chiffres fournis relèvent de la numérologie.
        Mais hé, c’est la « science » climatique.

        • Merci pour cette réponse la balance à co² est farfelue comme tout le reste sur le changement climatique qui est une usine à gogo. Malheureusement je suis bien obligé d’en faire partieet de payer des taxes à des gens crapuleux.

      • La mesure du CO2 mondial est d’autant plus problématique quand il faut ajouter aux combustions humaines, celles des volcans, les émanations du méthane naturel (CH4) qui va se recombiner en brûlant, les combustions sous-marines naturelles dues aux hydrates de méthane ou au volcanisme sous-marin…

        De plus l’air n’a ni identité, ni frontière : « Tiens regardez, de l’air Français qui passe au dessus de nos têtes !  » disent à juste titre les allemands car l’Europe est sous un régime général de flux d’ouest en majorité. Déjà la gestion des océans et des zones maritimes d’exclusion était problématique, même quand c’est la bureaucratie européenne qui s’y met ! Alors l’air ?

        « Tiens cette vague, elle a pas l’air de v’nir d’chez nous ! Et ce poisson, c’est sûrement un espagnol ! »
        « Mince vl’a les oies sauvages qui débarquent de la Scandinavie » disons-nous en ce moment. « Z’avez déposé l’plan d’vol, SVP ? Papir ! »

        • A côté de cette réserve naturelle d’hydrocarbures, le pétrole fait vraiment figure de parent pauvre :

          fr.wikipedia.org/wiki/Hydrate_de_méthane#Inventaire

          Sa gestion est d’autant plus difficile compte tenu de ses conditions de stabilité. On a envisagé dans l’histoire maritime que certains naufrages inexpliqués auraient pu être causés par l’explosion sous-marine de telles réserves, virtualisant réellement, comme « sublimant » (la sublimation est le passage du solide au gazeux sans l’étape de la liquéfaction) alors l’eau de mer au-dessus ; par la poche de gaz créée, la surface au-dessus se serait mise alors en ébullition, et donc n’aurait plus apporté du tout aux navires qui s’y trouvaient la poussée d’Archimède nécessaire à la flottaison. Maelstrom, siphons et monstres aspirant font partie des légendes maritimes…

          Hypothèse difficilement vérifiable car les témoins ne sont certainement plus de ce monde. Mais l’hypothèse seule fait froid dans le dos.

  • Le constat qu’aucun pays n’a mis la réduction des GES au rang de priorité n°1 est malheureusement vrai.
    L’Allemagne a choisi comme priorité 1 de maintenir la compétitivité de ses PME ; résultat, elle produit son électricité au meilleur coût de revient, en utilisant sa lignite (charbon sale) nationale, ou du charbon de surplus US. La sortie du nucléaire n’est qu’une priorité secondaire, qui risque fort de ne pas de réaliser.

    Idem pour les USA : la découverte des gaz et pétroles de schiste a relancé la consommation de ces combustibles fossiles à bas coût, ce qui a permis à l’économie Américaine de continuer de croître, comme malheureusement les émission de GES.

    En France, le projet de loi de Transition Énergétique, malgré son affichage « Vert », ne met pas la réduction des GES en priorité 1 : c’est la réduction du nucléaire, décision non concertée (ni explicitée) de Hollande qui reste le fil conducteur de cette loi. Celle-ci demande l’arrêt de 2 réacteurs et la diminution progressive du parc existant jusqu’en 2025. On y explique que c’est possible grâce à une réduction drastique de la consommation d’énergie (de 50% en 2050 ! bonjour le retour au rationnement d’après guerre) et au développement d’énergies éolienne et solaire. Or, ces énergies étant aléatoires, ont besoin d’être compensées, en période de manque de vent ou de soleil, par d’autres énergies non aléatoires, essentiellement à base de gaz. D’où la forte probabilité que les émissions de CO2 se mettent à croître (comme en Allemagne), ce qui est un comble !!
    La seule vraie solution raisonnable serait :
    – de diminuer le gaspillage d’énergie, dans le chauffage des habitations (rénovation des logements) et dans les transports (utilisation de véhicule électriques ou consommant 2l /100 km)
    – de développer les énergies renouvelables thermiques (pompes à chaleur, bois-énergie, géothermie…) qui elles peuvent se substituer aux combustibles fossiles
    – de conserver voire de développer un parc nucléaire qui fournit une énergie électrique propre (pas de CO2) et à prix imbattable, atout précieux en période de crise économique.

    Tous les économistes sérieux le disent ; mais nous sommes gouvernés par des politiques qui n’ont aucune expérience dans le domaine industriel et dans l’économie, qui ne font pas confiance aux ingénieurs et aux économistes, qui s’appuient sur des idéologues Verts véhiculant des concepts aussi faux que séduisants : « le vent est une énergie gratuite », « il n’y a qu’à stocker l’électricité » , « avec de l’hydrogène(!) on résout nos problèmes », et pour finir la plus gratinée : « la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas ». Allez expliquer ça aux plus démunis qui se gèlent l’hiver dans leurs appartements mal isolés, ou qui n’ont plus les moyens de payer le carburant de leur véhicule.

    • Sur le plan énergétique, votre analyse est presque correcte. Les énergies soi-disant renouvelables n’ont d’avenir que pour ceux qui profitent des revenus, car, par ailleurs, elle ne servent qu’à augmenter la facture globale, y compris CSPE. Quant aux énergies fossiles, bien que leurs disparitions soit repoussées aux calendes grecques, il est indispensable de s’en passer autant que possible, notamment en France, ne serait-ce qu’à cause de leur coût en termes de balance commerciale, et de dépendance vis à vis des producteurs. La solution est, bien évidemment le nucléaire, mais le lobby escrologiste disposant de moyens de communication énormes, laissera-t-il un gouvernement bien inspiré prendre des décisions en fonction de la réalité ou parviendra-t-il à imposer une politique de shadocks ?
      Une analyse énergétique correcte doit enfin faire litière de ces vues de l’esprit que sont les soi-disant « gaz à effet de serre ». Cela n’a aucun sens dans le cadre de la physique, et la description de rétroactions positives ressemble à la description d’une machine à mouvement perpétuel du deuxième type. Le fait que des scientifiques puissent donner dans cette incroyable pignouferie qui fera rire (peut-être jaune s’ils en subissent les conséquences) nos descendants.

  • Au sens du GIEC les gaz à effet de serre ça n’existe pas.
    Le CO2 absorbe une partie du spectre infrarouge et au pire cela
    refroidit un tout petit peu l’atmosphère. Mais il y en a si peu…
    Dans le passé connu il y a eu jusqu ‘à 3000 x plus de CO2 sans
    réchauffement particulier(ou l’inverse) …..
    On se fout de nous mais ainsi nous ne nous occupons pas des
    pollutions réelles.

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