Suisse qui rit, France qui pleure

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couteau suisse credits brian hertzog (licence creative commons)

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Suisse qui rit, France qui pleure

Publié le 1 décembre 2014
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Petites larmes de tristesse chez tous les cœurs épris d’égalitarisme accapareur : la Suisse a rejeté sans aucune ambiguïté à plus de 59% l’initiative « Halte aux privilèges fiscaux des millionnaires » déposée par la Gauche au parlement confédéral, et qui visait à imposer sur le revenu et la fortune les étrangers installés en Suisse sans y avoir d’activité lucrative. Apparemment, les appels lacrymaux du parti collectiviste local à en finir avec « un système injuste » ont été vains.

Et c’est très bien ainsi.

D’une part, ne boudons pas au plaisir de voir des gauchistes continuer à pleurer. Après tout, ce sont les mêmes qui pleurèrent lorsque Staline mourut, lorsque le Mur tomba, et qui pleureront lorsque le communisme sera définitivement abandonné en Chine ou à Cuba, après tant d’années d’échec, de corruption et de misère. À ces larmes, on ajoutera avec plaisir les couinements outragés des bobos parisiens et autres journaleux pathétiques trop heureux de trouver là un nouveau motif supplémentaire pour mépriser la Confédération Helvétique et ses habitants. Leur frustration et leurs petits cris sont une indication assez claire que la direction prise par les Suisses est la bonne.

D’autre part, cela permet de mettre en contraste de façon vive les habitudes, mentalités et décisions prises de l’autre côté de leur frontière. Parce que pendant que nos amis Suisses expriment clairement leur désintérêt de taxer les riches, une partie du peuple français, excitée par une classe politique de plus en plus pathétique, continue d’en faire la chasse avec une relative efficacité.

mini thevenoudPrenez par exemple l’Assemblée nationale française, entrepôt cossu de jaloux institutionnalisés, où la tendance est clairement au renforcement tous azimuts de la traque des imposables et de la lutte contre les exfiltrations fiscales : elle a récemment renforcé l’arsenal de lutte contre l’optimisation fiscale qui, si l’on s’en tient à la loi, est autorisée, mais tout à fait insupportable si l’on s’en tient à la morale éminemment pliable de ces députés dont certains, phobiques, n’ont pas les mêmes standards de probité lorsqu’il s’agit d’eux-mêmes.

On se consolera en constatant que les amendements de cornichons dogmatiques comme Karine Berger, Valérie Rabault ou Yann Galut, visant évidemment à durcir le texte initial en l’embarbouillant de déclarations systématiques au fisc (avec plein de jolis petits cerfas estampillés « Simplification Administrative » je suppose), se soient fait retoquer. Mais la joie palpable et malsaine d’un Eckert frétillant à l’idée de rappeler la législorrhée du gouvernement (plus de 70 mesures législatives votées pour emmerder fiscalement les contribuables et les entreprises) montre encore une fois la profondeur avec laquelle est implantée l’idée qu’il faut tabasser les riches et les poursuivre avec tous les arsenaux du fisc.

Le contraste avec la Suisse n’en est que plus saisissant…

impots-suisse

Il faut comprendre que la France est inscrite dans une spirale négative qui n’est pas près de s’arrêter. D’un côté, avec la crise, les rentrées fiscales se font plus maigres. Les dépenses de l’État, au beau fixe, continuent pourtant de pétuler, suffisamment pour inquiéter le Sénat. Les députés et le gouvernement, très vite à court d’idées, s’en remettent donc au matraquage fiscal pour remplir les caisses. De l’autre, ce matraquage aboutit inéluctablement à des fuites de capitaux, à des faillites et, plus grave encore sur le long terme, à des démoralisations et des abandons en rase campagne de toute velléité de créer une entreprise, celle-ci étant souvent le prétexte d’une nouvelle avalanche de coups de poings taxatoires.

Il faut se rendre à l’évidence : les Français ont choisi de s’en prendre aux riches, aux entreprenants et à ceux qui souhaitent optimiser leur fiscalité. Ils montrent à ce titre une mentalité diamétralement opposée à celle des Suisses qui ont compris qu’il fallait attirer les riches, les entrepreneurs et ceux qui, finalement, veulent tirer profit de leurs efforts, cette démarche étant la seule qui garantisse de pouvoir créer de l’activité économique et sortir les gens de la pauvreté, au lieu de s’en prendre systématiquement à ces riches, peu nombreux, et surtout mobiles et informés.

impots et taxes

Cette mentalité si particulière, qui a infusé dans certaines couches de la société française, arrive maintenant à faire fuir des Français qui ont pourtant réussi sur leur terreau de naissance, et qui n’hésitent plus à prendre leurs cliques et leurs claques pour éviter de se retrouver coincés lorsque le rideau de fer fiscal tombera définitivement.

Le pire reste que cette mentalité si particulière n’est probablement pas présente chez une grosse partie de la population française qui comprend assez bien les tracas par lesquels passent les patrons, artisans et commerçants : une majorité d’entre eux comprend le ras-le-bol exprimé de plus en plus clairement par ces derniers devant les vexations dont ils font l’objet. Mais voilà : cela fait bien longtemps que ce n’est plus, du tout, cette partie-là de la population qui dicte ses choix à l’élite dirigeante. Si déconnexion il y a entre le gouvernement, les députés et le pays, elle est là : entre ceux qui sont, tous les jours, au contact de ces artisans, de ces commerçants, de ces patrons de TPE et de PME qui forment plus de 70% du tissu industriel, commercial et entrepreneurial de la France, et ceux qui sont sur les bancs de l’Assemblée, dans les journaux, dans les syndicats, dans les administrations et qui n’ont que faire des jérémiades qui remontent, fort mal, jusqu’à eux.

Et c’est finalement cette mentalité qui fait fuir, aussi, les investisseurs et les patrons étrangers, qui, lorsqu’ils expriment le fond de leur pensée, exposent une France dont une partie de ses citoyens joue clairement contre les autres. Ici, le patron de Titan explique de façon limpide la situation : tentant de reprendre l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, il découvre la rigidité (cadavérique) des syndicats, qui refusent de transiger et préféreront la faillite à une reprise partielle :

« On doit reprendre au minimum 652 ou 672 ouvriers, c’est impossible. Le maximum c’est 333, car après ce n’est plus rentable. On a essayé de leur dire ça. Les gars, vous devez vous réveiller. Dites aux syndicats s’ils sont si intelligents, ils n’ont qu’à racheter l’usine. »

Et cette mentalité, celle qui consiste à tabasser les patrons de taxes et d’impôts, celle qui consiste à leur imposer des contraintes ridicules et hors de propos économiquement, dans un « tout ou rien » débile et dévastateur, cette mentalité qui profite du travail des uns pour les spolier et distribuer le produit de la rapine à quelques autres, triés sur le volet, cette mentalité qui prétend favoriser l’intérêt général, la collectivité mais qui porte au pouvoir des copains et des coquins, cette mentalité subtile faite de promesses de lendemains qui chantent moyennant un partage, imposé à tous (par la « morale » d’abord, le fisc ensuite, la force enfin), cette mentalité particulière porte un nom.

Le communisme.

Soviétie Française
—-
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  • C’est une histoire de famille:

    Prenez un escroc ou un ministre, il y a de grandes chances qu’en plus d’avoir qqs comptes et autres œuvres d’art à l’étranger, il embauche en France toute sa famille et ses amis.

    Pour aller plus loin, il logera gratis dans un HLM de luxe dans le 14e ardt (je connais pas les qtiers chiques désolé). Aura un compte en banque vide, mangera gratuit, se déplacera gratuit.

    Franchement, la Suisse est un pays d’arriérés qui ne propose même pas le 10eme de ces services. C’est nul, quoi.

    • bonjour E-moi,quitte à devenir arriéré à ce point là ,et par les temps qui courent ,j’aimerais joliment être citoyen Helvétique ! Hélas mon brave ,comme vous vous en doutez ;n’étant ni sportif de haut niveau ,ni artiste de variété ,ni politicien, et autres trafiquants internationaux non connus ; je ne puis accéder à pareille situation .
      Votre histoire de famille me fais penser à ma grand-mère qui , priée de raconter des histoires de brigands ,commençait ainsi : Il était une fois un Ministre …..

      • Je reprenais (en ajoutant un peu) les propos des ministres qui étaient justement en Suisse autour d’une table. Ainsi, ils ont expliqué aux Suisses, que nous Fronçais, avons un meilleur système social. Le meilleur au monde…..whouahahaha.

        Une autre ministre soce avait déclaré:

        Très bien, que les riches partent, nous serons entre nous.

        Nous voyons qu’aujourd’hui, c’est un sans faute. Nous sommes enfin tous et toutes pauvres et égaux. Youpi, vive la Froance, vive la Ripoublique.

        Hélas, étant, moi aussi devenu pauvre, je ne peux plus partir. Je suis donc un résistant pauvre !
        Le plus libre et redoutable qui soit 😉

        Je me console en me disant que si l’Etat continue comme ça, des têtes vont rouler. Perso, ça ne va rien changer à mon quotidien….(sauf si bien sur je prends une balle perdue)

  • Je ne suis pas un expert des impots ou de l’économie en général mais je vais essayer de m’expliquer :

    Je ne comprends pas votre approche M. L’auteur. Vous défendez une flat-tax d’un côté ce qui pour ma part est juste, et d’autre part, le modèle suisse qui est pour moi malgré tout un peu bancal.
    Cette loi n’était pas censé inciter les entrepreneurs a crée de la richesse pour bénéficier des avantages fiscaux du pays ?

    Je suis probablement à coté de la plaque donc merci à vous de m’aiguiller dans ma réflexion 😉

    • Si j’ai bien compris, un entrepreneur suisse paye sur le revenue tandis qu’un riche étranger paye par rapport à son train de vie.
      Je suis parti voir les commentaires sur les journaux en ligne suisse. On y voit plus clair.
      C’est assez inégalitaire car les citoyens suisses payent pour le fonctionnement de l’Etat en fonction de leur revenue (voie de circulation, sécurité…) mais en même temps, un riche dépenssant en Suisse, ramène lui aussi des liquidités, ce qu’il ne ferait plus si on le taxait +++.
      Un internaut a dit : « un riche c’est un coût de 0% pour un bénéfice de 100% ».

      Donc c’est une bonne logique, on dit « bienvenue » aux riches en leur faisant de gros cadeaux les incitant à dépenser. C’est un peu comme donner les meilleurs morceaux de la dinde à ses invités à Noel 🙂

      • @ Flo,

        Faut préciser que les bénéficiaires d’un forfait fiscal sont des personnes sans activité lucrative.

        • Tout à fait. Dès qu’un riche résident étranger a une activité lucrative sur le territoire suisse, il perd le bénéfice du forfait fiscal. Nombre d’artistes au bénéfice d’un forfait se produisent en Suisse au profit d’œuvres caritatives, ce qui leur coûte toujours moins cher que de se faire attraper par la patrouille…

          • C’est pour cela que la finale de la Fed-Cup (Tennis) ne pouvait pas se tenir en Suisse: les français y sont domiciliés fiscalement mais y ont interdiction d’y faire des profit.

      • Sauf que dans le cas cite, ce sont les invites qui amenent avec eux la dinde pour le diner.

        Et ils arrivent chez vous, les bras encombres de cadeaux, poussant la porte avec le pieds…

      • « C’est un peu comme donner les meilleurs morceaux de la dinde à ses invités à Noel  »
        Moyennant quoi, les invités restent, et achètent un frigo à la famille, leur payent le café et embauchent la petite dernière. Je ne suis pas sûr que le deal soit si mauvais.

      • Un riche (etranger) déclare une fois en arrivant sont pognon. Il est taxé modestement.

        Par contre il va payer des taxes sur la « vie ». Prix de l’immobilier, nourriture, etc…
        Certains Suisses passent en France remplir le coffre de nourriture.

        Donc, pour un pauvre Français, rien ne sert de changer de pays. Pour un pauvre Suisse, même plus riche qu’un Français, il a envie d’habiter en France….

        Reste les gens blindés de thunes, eux ont intérêt à habiter en Suisse. L’argent, fait la richesse d’un pays. Point barre. C’est super simple à comprendre.

        L’inconvénient est que le niveau de vie augmente. Il faut parfois calmer la monnaie, etc….

        J’aime à croire que bientôt la France sera la Chine de demain. Avec nos atouts (inaliénables) tourisme, culture, nourriture, nous pourrons attirer les étrangers. Vivement notre ruine afin de pouvoir reconstruire.

        • Je ne suis qu’un pauvre suisse, mais je n’ai aucune envie d’habiter en Socialie (même si j’y ai toute ma famille paternelle). J’ai une collègue qui a fait le pas l’année passée et qui parle de revenir habiter en Suisse, quitte à payer plus cher son loyer.

      • @ Flo

        En Suisse, chaque canton est autonome en matière fiscale, ce que déteste la gauche, car cela permet la concurrence fiscale, qui est un gros frein à l’augmentation des impôts, même dans les cantons très socialistes.

        Voilà pourquoi le premier objectif de l’initiative était de réduire cette autonomie fiscale en imposant une loi fédérale à tous les cantons, ce qui est profondément liberticide et ne devait être rejeté, rien que pour cette raison.

        D’autre part, plus pragmatiquement, le canton de Zurich avait déjà mis fin au forfait fiscal, et on connait le résultat: la moitié des astreints a quitté le territoire, et pour ce qui concerne l’autre moitié, certains payent bien moins cher qu’avant, car le forfait fiscal était moins avantageux que la fiscalité normale du canton de Zurich (qui est particulièrement basse)… Le résultat: des pertes.

        Bref, si le forfait fiscal fait des injustices ce n’est qu’au niveau des riches: parfois les riches suisses sont avantagés par rapports aux riches étrangers, parfois c’est l’inverse. Mais par rapport à leurs porte-monnaies, ces petites inégalités ne sont pas un grand drame, et au final, leur présence est plus bénéfique pour ceux qui sont défavorisés qu’autre chose… 

  • Bof.

    Je vous trouve étonnamment optimiste, h16.

    Quand on voit que Mariton a fait 6% sur 150000 pequins alors que ces gens sont censés avoir le plus d atomes crochus avec le libéralisme en Rance, on saisit la portée du désastre.

    Dommage par contre que les Suisses aient refusé l initiative sur l or, cela aurait pu déclencher le raz de marée desormais obligatoire pour réveiller notre nation tristement mourante.

    • Optimiste ? Ah bon ?

    • Mariton n’est pas Ron Paul.

      Ca reste largement un étatiste. Un peu plus soft que les autres sur certains sujets (et largement moins sur d’autres), mais largement étatiste et collectiviste quand même. Ne serait-ce que sa position sur le mariage homosexuel prouve qu’on est loin du compte …

      • Bah, déjà avoir une opinion légale sur « le mariage homosexuel » est toujours une forme d’étatisme/collectivisme. Le mariage ne devrait pas regarder l’Etat, point. Et si on avait une flat tax et pas des droits de successions monstrueux, ça pourrait s’envisager. Autoriser le mariage des homosexuels quand cela correspond à des avantages fiscaux (héritage) et autres (« droits à l’enfant », sur l’enfant et tout ça) c’est au moins aussi collectiviste que d’être contre.
        Bref, ce n’est pas Ron Paul, mais ce n’est pas sur ce point précis qu’il est le plus critiquable, le Mariton.

        • Je suis entièrement d’accords avec vous sur la vision libérale du mariage. La vision libérale du mariage est que les contrats entre les individus ne regardent pas l’Etat. Et ce n’est clairement pas la position de M. Mariton.

          Alexei semble nous présenter M. Mariton comme le Ron Paul français, ou le fils spirituel qu’auraient pu avoir Bastiat et Constant. Je m’inscris en faux.
          Mariton n’est rien d’autre qu’un conservateur capitaliste, comme il y en a des centaines à l’UMP sans que ces derniers n’aient jamais rien fait de libéral, si ce n’est par pur hasard.

          • Je n’ai pas presenté Mariton comme Paul, le premier étant un liberal conservateur revendiqué, au contraire du deuxième.

            Je pense seulement que c’est à l’heure actuelle, le politique qui défend les idées les plus proches du liberalisme.

            Quant au gloubi boulga servi sur le mariage pour tous, pourrait on une fois pour toutes arrêter de comparer l’incomparable: que les gays puissent s’unir sous les mêmes conditions que les heteros, personne ne s’y oppose. Mais le pacs, ca existe déjà, je me trompe?
            Le problème dénoncé (à raison) lors des manifs pour tous etait l’assimilation de toutes les formes d’union qui deboucherait sur la possibilité pour les couples gays d’avoir des enfants.

            Or, permettez moi de dire ici qu’ un vrai liberal ne peut accepter cela. Car s’il est vrai que deux personnes sont libres de s’unir quelque soit leur sexe, il est par contre contraire à la liberté individuelle naturelle des enfants de les lier sans consentement à un couple de ce type.

            Nier cela équivaut à nier les droits fondamentaux de l’Homme. Etrange lorsque l’on se proclame attaché aux dogmes libéraux.

        • A propos de ce sujet du mariage voici 2 des arguments du maire socialiste de la s/ préf (10 000hab
          Petit à petit la société évolue il faut vivre avec son temps  » et l’ autre
          « de toute façon il va y avoir un débat autour de la question ( il ajoute ! ) ce qui est normal  »
          pas de votation en Fr normal enfin non puisque leur Loi a bien été votée par 0, 00003 ou 4 soit quelq centaines de gens normaux je suppose

  • Cher H16
    Rien à dire sinon la petite formule : Le communisme c’est le capitalisme d’état

  • Petite précision, sauf erreur de ma part, les plus-values (immobilier ou mobilier) sont imposables sur le revenu dans le canton de Vaud.
    A Genève, cela doit être identique.
    C’est quand même dissuasif.
    Le socialisme ronge la partie latine du pays, et heureusement les alémaniques les sauvant contre leur gré.

  • L’expression « entrepôt cossu de jaloux institutionnalisés, » est jolie

    Puis-je suggérer une alternative? Le même entrepôt, de fromagistes totalitaires, par exemple?

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