Je hais les ados !

Un psy n’est pas là pour flatter les penchants narcissiques d’une ado qui fait sa crise.

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Je hais les ados !

Publié le 22 novembre 2014
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Par Philippe P.

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Enfin, bon je ne les hais pas tous, disons ceux de maintenant, de notre époque. Et encore, je ne doute pas qu’il y en ait des biens. Mais bon, la plupart sont tout de même à chier je trouve. Du moins à Paris, dans ma sphère la plus proche. C’est rare que je croise des ados sympas et intelligents. Je n’attends évidemment pas d’un adolescent qu’il vive comme un adulte, je ne suis pas sûr que j’aurais par exemple apprécié Bruno Lemaire adolescent. Mais bon, c’est tout de même sympa de rencontrer un ado qui se passionne pour autre chose qu’Abercrombie ou ses Nike.

Comme ce n’est pas ma spécialité, j’en reçois peu. En ce moment, le plus jeune patient doit avoir dix-sept ans mais il est brillant. Son père voulait en faire un ingénieur mais moi je lui prédis une carrière d’avocat ou de politicien exceptionnelle tant ses aptitudes sociales sont étonnantes pour son âge. Franchement perdre son temps à faire sup’ et spé’ pour ensuite pointer dans une SSI comme un loqueteux de base alors qu’il pourrait être élu à vingt-cinq ans, y’a pas photo je trouve.

Et puis dernièrement j’ai reçu la mère d’une ado de quinze ans qui se désespérait pour sa fille à propos d’une histoire de cœur pourrie mais pas très grave. J’ai donc écouté la mère une demie-heure avant de voir la fille, la demie-heure restant. Pour être belle, elle est belle et elle le sait. À peine assise, elle m’a tiré la gueule à un point que j’avais rarement vu. Bon, heureusement que je suis patient et que j’ai du métier, parce qu’un plus sanguin que moi l’aurait prise par les cheveux et l’aurait jetée dans les escaliers en lui hurlant : « espèce de petite pute tu pensais te foutre de ma gueule ? ».

Moi bien sûr, je suis resté très pro, je ne l’ai pas insultée évidemment. Je me suis contenté de lui demander en quoi pourrais-je lui être utile. Et c’est la bouche pincée qu’elle m’a répondu « en rien ». Sans me départir de mon air affable je lui ai demandé si elle souhaitait collaborer ou si elle n’était venue qu’à la demande pressante de ma mère. Et là, elle m’a répondu qu’elle n’avait aucune envie d’être là ni de me parler.

Toujours aussi calme je lui ai dit qu’il n’y avait aucun problème et qu’ayant été payé par sa mère, on allait s’arrêter là et que j’allais passer une chouette demie-heure au café à lire. Et ça, ça l’a énervée. Sans doute parce qu’elle pensait qu’elle pourrait faire son cinéma et me faire tourner en bourrique. Comme si j’étais le micheton de base, le trou du cul de seize ans prêt à se rouler par terre pour ses beaux yeux bleus ! Putain, je n’y crois pas !

Alors je me suis levé, je me suis habillé et je l’ai gentiment poussée vers la sortie. Elle n’en revenait pas et m’a dit « mais alors c’est tout ? ». Ce à quoi j’ai répondu qu’à quarante-sept ans, j’avais passé l’âge de subir les caprices d’une gamine de quinze ans. Elle était interloquée. Mais bon, professionnel jusqu’au bout, je lui ai cependant précisé que sa mère m’ayant parlé de sa peine de cœur, je me sentais tout à fait capable de l’aider si elle le désirait et que mon cabinet lui était grand ouvert à condition qu’elle veuille bien collaborer et que ce serait à elle de prendre rendez-vous.

Ensuite, j’ai pris mon téléphone et j’ai prié sa mère de la prendre devant la porte de l’immeuble. Elle m’a dit qu’elle n’avait pas besoin de sa mère et moi je lui ai rappelé qu’étant mineure elle restait sous ma responsabilité et qu’il m’appartenait d’avertir la personne ayant l’autorité parentale qu’elle sortait une demie-heure avant l’heure dite. Le rappel de sa condition de mineure ne lui a pas fait plaisir mais je m’en suis tapé. Je crois qu’elle en aurait pleuré.

Je l’ai salué d’un sonore « bonne journée jeune fille et à bientôt peut-être » avant d’aller vers mon café préféré juste en face de mon cabinet. Bref, les ados me font vraiment chier mais pas tous évidemment, mais enfin la plupart tout de même.

De toute manière, cela ne sert à rien de forcer quelqu’un à voir un psy si il ne veut pas !


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  • Habituellement je trouve vos billets drôles et intéressants, là je suis peut être passée à côté!
    Chez les jeunes filles ce que j’ai du mal à entendre c’est leur voix de gamine capricieuse quasi bébé, du coup j’essaye de minimiser le son, mais il n y a pas de bouton de volume, dommage. La phase de l’adolescence est difficile à traverser et parfois vrai source de souffrance, des ados qui doivent choisir comment structurer leur vie, quoi en faire, sans repères, ce n’est pas rien tout de même.
    en tant que psy dire  » je hais les adolescents » je ne sais pas si c’est très constructif, ne pas en recevoir dans votre cabinet, c’est votre choix. C’est comme si je disais  » je hais les adultes », ça va pas loin comme réflexion, non?

    • Je le comprends, mais je n’excuse pas. C’est pas pro. Même pour un café. What else ?

      (Moi aussi ça me ferait flipper une très belle ado pleine d’hormones….je ne suis qu’un homme)

    • Evidemment, ce n’est pas à prendre au sens littéral, s’il haïssait réellement les ados, je crois que l’auteur n’aurait pas fait preuve avec cette ado de cette patience qu’il décrit, ni de cette retenue. Ca nous arrive à tous, je crois, que sous l’effet de l’exaspération, nous nous exclamions « je le hais », ou « je vais le tuer », et c’est bien sûr à prendre au second degré, pas vrai?

      Vous n’êtes pas personnellement visée, mais je trouve de plus en plus ahurissante cette façon qu’ont les commentateurs de surinterpréter certains propos marginaux de façon… hors de propos, tout en passant complétement à côté du sujet principal des articles, qui méritent pour le coup d’être débattu et approfondis.

      • Pas vrai, moi je ne dis pas cela mais bon.
        Mais que voulez-vous débattre sur cet article? Y a pas grand chose à en dire. Sur les jeunes femmes? Sur les ados? Sur les relations hommes/femmes?
        Abercrombie est une marque de fringues.

    • « ne pas en recevoir dans votre cabinet »

      En effet, quelque chose vous a échappé :

      « ce serait à elle de prendre rendez-vous »

      M. P est psy, pas assistante sociale.

      • Bien sur, mais de-là a dire je hais les ados. Qu’il n’apprécie pas les jeunes filles qui jouent de leurs charmes pour avoir tout tout cuit et qu’on s’occupe d’elles, ok, généraliser à tous, bof 😉

  • ado , nous l’avons tous été ;et je doute fort , il y a 30 ou 40 ans que nous ayons eu besoin de psy , ou de manuel pour vivre notre vie d’adolescent ; les choses se faisant naturellement ; nous sommes en 2014 , et j’ai parcouru quelques articles ou il a été reconnu que l’intélligence des jeunes était en défficit ; mis encause , principalement les gadgets souvent innutiles mais dont les jeunes sont accros ( le mien est plus beau ou plus puissant que le tien ) ;ces jeunes sortent de l’école , mais ils sont incultes , savent à peine lire et écrire , sont souvent inintérréssants ;je les trouve arrogants , impolis , capricieux , et je me dis que ce n’est pas avec ça que la france va s’en sortir ; je souligne , comme l’auteur , qu’ils ne sont pas tous comme ça , dieu merci , mais je me demande quand même si leur pourcentage ne dépasse pas celui des ados qui valent la peine que l’on s’intérresse à eux ;

    • Ados, vous l’avez été. Moi aussi d’ailleurs. Et sans psy, bravo. La gamine évoquée dans l’article n’en veut pas non plus.

      Ici, c’est la mère qui débloque, à amener sa fille chez le psy pour une peine de cœur. Pourtant, elle était sans doute ado comme vous il y a 30 ans, donc tres bien et tout, et même intelligente puisqu’élevée sans gadget.

      Je me permet ce rappel, moi qui n’était ado qu’il y à 15 ou 20 ans: hier comme aujourd’hui, on est stupide à l’adolescence, sauf exception. Et je ne suis pas sur que l’exception soit bonne: peut être que passer par la connerie est nécessaire. Le tout est de ne pas le rester trop longtemps.

      Le « c’était mieux avant » m’a toujours gonflé, et me gonfle plus encore quand il vient de gens en âge d’être parent. Parce que sortir nos enfants de leur connerie, c’est notre job a nous. Pas celui du psy ou de Wikipédia. Sinon, en général, on est pas satisfait du résultat.

      C’était mieux avant, quand à la place de christophe mae chantant « PAPAAA », on avait Brassens. Souvenez vous, il disait: « le temps ne fait rien à l’affaire… »

    • Je pense, hélas, que votre commentaire souligne un âge intellectuel avancé: il y a bien plus de 40 ans qu’on parle de l’adolescence comme un âge « difficile », l’âge « bête » ou l’âge « ingrat », toutes dénominations stupides d’adultes se croyant intelligents, une fois pour toutes, et peu enclins à comprendre la vie comme un cheminement d’évolution constante, ce que toutes les découvertes scientifiques montrent tous les jours un peu plus.
      Si l’on regarde l’adolescent pour ce qu’il est, il n’y a aucune autre époque de la vie où on peut assister à une telle transformation rapide d’un état d’enfant (de « fillette ») à un état de jeune adulte (de « jeune fille »). Vous pensez sans doute savoir ce qu’est un adulte (et, plus probablement, l’adulte que vous croyez être). Mais l’adolescent peut, elle ou lui, que rêver de ce qu’elle/il voudrait devenir sans rien savoir de ce qui l’attend: une bien rude étape de rupture avec une enfance plus ou moins insouciante et rassurante pour entrer dans un inconnu sans possibilité de retour! C’est le moment des doutes, des espoirs, des rêves et de la crainte de ne pas parvenir à les réaliser, le tout dans des perturbations hormonales, des modifications anatomiques, physiologiques incontestables accompagnant le sentiment de ridicule d’une voix qu mue, d’une peau qui se garnit d’acné, d’une humeur instable qu’on ne maîtrise pas, ou de l’apparition peu prévue des premières règles. Tout cela est très loin d’être vécu comme un cadeau! Et un peu de compréhension serait plus utile qu’un agacement ou votre dénigrement global du style « c’était mieux de mon temps! »!
      Quant à l’article, le cas est bien différent: il est écrit en toutes lettres qu’il s’agit d’un « billet d’humeur » et il est bien possible que les adolescents ne soient pas les clients les plus faciles ou les plus agréables pour ce psych -othérapeute? ologue?ou iatre? je n’en sais rien!

  • Hummm..Doc’ vous nous faites une crise d’andropose ?!

    Je m’explique, la beauté de cette jeune fille vous a fait sentir impuissant, vieux, faible. En réaction vous avez baissé les bras.

    Si je dis ça, c’est que je vous aime bien. Ne refaites jamais ça !!!
    (Même pour un café, what else ?)

    • J’ai la nette impression que vous projetez vos propres préjugés sur ce psy qui manifestement a du métier et en a vu d’autres, d’autant que rien dans son propos ne laisse paraître ce dont vous le « chargez ». Car enfin, en quoi peut-on se sentir « impuissant » face à la beauté d’une personne? De plus, il n’a nullement « baissé les bras », il a remis à sa place cette jeune fille, et lui a fait comprendre qu’il ne pourrait l’aider que si elle en exprimait la volonté personnelle. Il n’y a là rien « d’impuissant », ni de « faible », c’est tout le contraire.

      • Mais vous avez le même comportement que moi:
        vous parlez à la place de l’auteur !

        Relisez bien les propos de l’auteur. Il y a des termes pour le moins très fort.
        (Pour une histoire de coeur pourrie, je trouve que c’est overreacted)

        De là, je conclue comme je peux. Mais, cela n’est pas une science exacte 🙂
        Dans un sens comme dans l’autre. Ce qui me laisse l’avantage de pouvoir me tromper.

        Comment savoir, hein ?!
        What else ?

        • D’accord pour les termes forts, c’est ce que je dis dans mon post dessous. Mais c’est « off the record », et il ne s’est pas permis de réagir ainsi en direct avec cette jeune fille. Mais je m’inscris totalement en faux quand vous dites que je « parle à la place de l’auteur ». En aucun cas, je ne fais que reprendre ses termes. Mon interprétation de vos propos, ou de sa manière de réagir au comportement de cette personne m’appartiennent.

        • L’auteur à une bonne réaction. Quand la gamine veut prendre le pouvoir, il recadre (brutalement, mais c’est nécessaire) aussitôt la situation, ce qui permet éventuellement de repartir sur des bases saines, si jamais elle décide de revenir. Si elle décide de ne pas revenir, c’est qu’elle ne le souhaite pas.

          Sinon, il aurait aussi put jouer le jeu et cachetonner sans être en mesure d’aider, la minette ayant décider de ne pas accepter de l’être. Vous pensez vraiment que c’est mieux?

          Il faut savoir prendre un peu de recul avant de juger les comportements d’un psychologue entraîné face à ses patients.

          « (Pour une histoire de coeur pourrie, je trouve que c’est overreacted) »

          Je ne vois pas en quoi. Il s’agit de qualifier une histoire de coeur, pas de la rabaisser. Je vois mal quelqu’un aller voir son psy à cause d’une belle histoire qui se passe très bien.

  • C’est qui Abercrombie? Un rapeur?
    Vous ne mâchez pas vos mots, mais des fois, ça va mieux en le disant, et cette remise en place a quelque chose de rafraîchissant.

  • Votre article confine à l’exhibitionnisme….Ce qui se passe dans un cabinet de psy n’intéresse que ceux qui y sont….Alors certes Freud et d’autres analystes ont décrit des thérapies mais à première vue vous n’êtes pas à ranger dans cette catégorie et derrière vos « conduites thérapeutiques » se cache probablement un « grand » dépressif …Venez vous allonger…..

    • N’importe quoi. Quand on est réellement un « grand dépressif », vous ne pouvez même pas prendre soin de vous-même, c’est d’ailleurs la caractéristique principale de la dépression. Alors prendre soin des difficultés psychiques des autres, vous n’y pensez pas.
      Vous parlez « d’exhibitionnisme », je n’en vois nulle part, à part l’ignorance manifeste que vous exhibez au sujet des conduites thérapeutiques. Freud est le fondateur de la psychanalyse, l’auteur est psychothérapeute: il y a des choses en commun, mais ce sont deux approches bien différentes.
      Et d’ailleurs, même en dehors d’un cabinet, j’aurais réagi de manière similaire avec cette jeune fille: je l’aurais remise à sa place, poliment mais sans détour.

  • @l’auteur , vous avez sans doute rendu un grand service à cette jeune fille ; elle a enfin rencontré un adulte qui est dans son rôle , elle a enfin rencontré un adulte lucide qui lui pose une limite .
    La séduction , la manipulation sont tellement tentantes et payantes à notre époque que les jeunes sont tres tentés de les utiliser.
    well done ! Mais ne détestez pas les ados , please , la société actuelle ne les aide vraiment pas à grandir 😉

    • Effectivement l’auteur a très bien réagi; je me suis souvent rencontré dans de telles situations en tant que chef d’établissement, et notamment lors d’inscriptions à l’internat; il m’arrivait de tenir le même discours pour désarçonner l’ado avec lequel je n’avais pas réussi à établir un contact positif.

      • Philippe P. est de toute évidence un petit joueur. Recadrer UNE adolescente ne va pas lui valoir la Médaille du Mérite, quand d’autres se les coltinent par paquets de 2 douzaines et parfois bien plus. Et sans pouvoir les réexpédier chez elles !

  • On écrit une DEMI-heure ; pas de e.

  • Je résume: une gamine pourrie gâtée par sa gourde de mère qui l’a mal élevée.
    Circulez, y’a rien à voir!

  • Dans cette affaire on voit bien que la malade c’est pas l’ado c’est la mère. L’ado elle apprend la vie et s’en remettra seule de cette histoire, pourquoi elle la partagerait avec un inconnu? En fait c’est la mère qui a un chagrin d’amour, on comprend qu’elle doit être assez mal baisée.

  • Il y a un grand absent dans cette affaire : le père de l’adolescente.

  • Quel héro des temps moderne, vraiment, c’est fou ça ! Mais quel charisme, quelle assurance… quelle virilité, tout simplement. Que c’était excitant de lire cet article.

  • Bonjour
    Je ne suis pas psy mais je deteste les ados. Et l’ingratitude de ces derniers qui se croient tout permis. Et puis si un ado ne veut pas consulter c’est vrai qu’il ne faut pas l’obliger on encourage toujours à le faire ça ne sert à rien de forcer.

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