Éric Zemmour, antilibéral à la mode

Pour le bonapartiste Éric Zemmour, la société française se suicide au libéralisme.

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Eric Zemmour en 2010 (Crédits yves Tennevin, licence Creative Commons)

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Éric Zemmour, antilibéral à la mode

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 novembre 2014
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J’ai été récemment invité par l’UMP Royaume-Uni à débattre avec Éric Zemmour, de passage à Londres. J’ai donc lu avec attention son dernier opus, Le Suicide Français. J’y ai découvert des chansons tout à fait charmantes, de Pierre Perret à NTM en passant par Indochine. Pour le reste, j’y ai surtout trouvé la formulation la plus aboutie – et la plus brillante – de l’antilibéralisme à la mode.

Éric Zemmour ne s’en cache pas : une partie du mal français s’explique par « la fin discrète du colbertisme ». À le lire, les rapports de force à droite ont évolué « au profit des libéraux américanophiles ». Depuis les années 1980 et le « grand virage libéral » de Mitterrand, les élites, « en liquidant l’État keynésien, liquidèrent l’État tout court en tant que puissance impérieuse et normative ». Cerise sur le gâteau, le plan Juppé a constitué « le début d’un engrenage mortifère qui défait la protection sociale », conduisant à une flexibilité croissante du marché du travail. Le développement du libre-échange explique la désindustrialisation en cours. Les libéraux ont livré la France au marché sauvage, et les libertaires ont achevé le travail en sabordant la famille.

Le libéralisme est rejeté non seulement dans ses conséquences (supposées), mais dans ses fondements (réels). Zemmour entretient ainsi une relation très méfiante avec 1789. Il regrette que la Déclaration des Droits de l’Homme fasse désormais partie du bloc de constitutionnalité, et compare la destruction du petit commerce par les supermarchés aux décrets d’Allarde (qui, en 1791, brisèrent toutes les corporations de métiers). Il se montre plus tendre avec le patriotisme de 1793, et bien sûr avec Bonaparte. Fort logiquement, Zemmour déplore aujourd’hui la perte de la « raison d’État gaullienne », à laquelle se substitue « le droit et son alter ego : le marché ».

Tout cela est parfaitement cohérent, et forme l’armature intellectuelle de ceux qui veulent, comme Marine Le Pen le déclarait récemment, « rompre avec l’extrémisme ultralibéral ».

rené le honzec zemmourÀ cette cohérence, j’en opposerai une autre.

Le libéralisme repose sur le droit et le marché : c’est ce qui fait sa force contre l’arbitraire d’État, les dérives politiques, les abus des oligopoles et les rentes des insiders. En effet, le libéralisme comporte un versant sociétal, car on ne peut pas saucissonner les libertés fondamentales en petits bouts. Mais hélas, il n’est nullement appliqué aujourd’hui. La société française ne se suicide pas au libéralisme, mais se shoote à l’étatisme. Jamais l’État-nounou n’a été aussi envahissant, pour prendre soin de nos âmes trop chétives et de nos corps trop sensibles (j’entendais récemment à la radio, après une publicité pour des biscuits apéritifs : « pour votre santé, évitez le grignotage »). Jamais l’État-Léviathan n’a été aussi paralysant. Je n’accablerai pas le lecteur des records français sur la fonction publique (près du double des effectifs de nos voisins !), la réglementation à outrance, les codes illisibles, l’investissement public à gogo, l’endettement pantagruélique, le droit du travail paralysant, la corruption généralisée de la sphère publique, etc. Les baby boomers continuent sereinement à plumer leurs enfants en s’accrochant aux lambeaux de l’État-providence, qui leur a tant profité.

Éric Zemmour se défend en distinguant le « capitalisme d’État » et le « libéralisme anglo-saxon ». Les mots sont séduisants. Mais le capitalisme d’État n’a guère de sens qu’en période de reconstruction, quand la société entière est une gigantesque faille de marché. Autrement, il se mue en capitalisme de connivence, si éloquemment dénoncé par Jean-Marc Daniel et bien d’autres économistes. De Gaulle lui-même l’avait bien compris, en lançant le Comité Rueff-Armand pour « la suppression des obstacles à l’expansion économique ». Le colbertisme est un mythe qui aurait horrifié Colbert.

« À l’Élysée, note Zemmour avec nostalgie, le président Pompidou convoquait encore les patrons des grandes entreprises françaises pour leur dicter les stratégies industrielles de leurs groupes. » C’est bien ce que tentait encore de faire notre génie du redressement productif, Arnaud Montebourg, avec DailyMotion, Peugeot ou Vivendi. On espère que ses études à l’INSEAD lui apprendront l’inanité de telles méthodes dans un monde ouvert.

Zemmour-suicide françaisÀ force de regretter la deuxième révolution industrielle, Éric Zemmour ne voit pas venir la troisième. L’informatique n’est pour lui qu’une « dispersion du pouvoir contraire à notre tradition », alors qu’en faisant descendre vers zéro le coût marginal des produits et des services, le numérique prépare à côté du capitalisme traditionnel une société nouvelle, combinant auto-activité et économie participative (ce que Jeremy Rifkin appelle les Collaborative Commons). Nous ne sommes pas à l’agonie, mais en pleine mue.

Si Éric Zemmour est incontestablement un homme travailleur et courageux, avec lequel il n’est pas désagréable d’être en désaccord, certains de ses fidèles me semblent en revanche bien plus inquiétants. Parmi eux, une bourgeoisie traditionnelle en phase de radicalisation ; des militants déboussolés chavirant d’une droite à l’autre ; et des jeunes gens exaltés qui parlent du « pays réel contre le pays légal » ou de « révolution nationale ». Un vocabulaire qu’on aurait pensé ne plus jamais entendre.

Aux libéraux de montrer qu’on peut être tout aussi radical dans la dénonciation d’un système à bout de souffle, et plus créatif dans l’élaboration de scénarios alternatifs. Le suicide est raté. Réveillons-nous, heureux de vivre !


Un article publié également dans Le Figaro Vox.

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  • Je suis toujours consterné de voir que Zemmour, Lepen, Mélanchon, Bayroux, Duflot, Sarkozy et Besancenot sont en fait tous d’accord pour critiquer un ultralibéralisme qui n’est pourtant défendu par personne dans le débat public depuis la fin de Madelin (Désolé Monsieur Keonig, vous n’avez pas encore une « ampleur nationale »). Ces gens la se battent contre un ennemi presque imaginaire tellement nous autres libéraux sommes une minorité.

    • Vous oubliez Soral, Attali et tout ceux qui passent à la télé. Je ne comprends pas pourquoi la vie médiatique française est aussi anti libérale et anti capitaliste.

      • Trop de subventions, on ne mord pas la main qui vous nourrit.

      • Si le marché était libre en fRance, tous ces branleurs seraient payés à leur vraie valeur : zéro et devraient se lever le matin pour exercer de vrais métiers.

        Grâce au marché, Zemmour est bien content de trouver des clients prêts à acheter sa diarrhée mentale.

        Cf. le livre de Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme.

    • « nous autres libéraux sommes une minorité ».
      Je lis régulièrement ContrePoints (que j’aime bien) mais on y trouve souvent (toujours ?) une candeur désespérante.
      Faut-il rappeler encore que le libéralisme (tel que pensé au XVIIIème siècle) n’existe plus et que le monde moderne fonctionne, certes avec quelques ressorts libéraux, mais essentiellement sur une base imposée par le « village global » où combattent les Etats (même si ils exploitent des mécanisme libéraux, comme au XVIIème les Etats utilisaient les corsaires).
      Ne reprochez pas aux uns leur Keynésianisme, aux autres la critique dite Ultralibéralisme. Ce discours ne répond pas aux problèmes de notre temps :
      – les (prétendus) socialistes sont Keynésiens,
      – les « révolutionnaires » luttent contre l’oligarchie dite Ultralibérale.

      Attendons une nouvelle école d’économistes pour répondre à ce challenge
      (le nouvel élu de la Banque de Suède, Jean Tirole ne convient pas !)

  • la france n’a rien de libéral. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
    ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).

  • l’article de l’auteur est intéressant mais il ne montre pas que la france n’a rien de libéral (comme je l’ai fait dans mon précédent commentaire). perso, chaque fois que quelqu’un me dit que la france est ultralibéral, je fais un copié collé de mon commentaire précédent. après ca, soit il ferme sa gueule soit il commence à m’insulter. un reproche qu’on peut faire à beaucoup de libéraux sc’est que quand on leur dit que la france est ultralibéral, ils se contentent de dire que les dépenses publiques sont à 57 %. alors qu’il existe beaucoup d’autres facteurs qui font que la france est très socialiste (j’en cite quelques uns)

    • Hélas c’est la facilité et la qualification qui dirige le monde. Il est plus facile d’affirmer qu’un pays est libéral pour qu’il le soit, il est plus facile de dire « j’aime l’entreprise » (Valls) et ne rien faire dans les actes, il est plus facile de traiter l’autre de raciste ou d’antisémite ce qui permet d’éviter tout débat, il est plus facile de dire que les patrons sont des riches profiteurs esclavagistes plutot que de dire que la moyenne des salaires des patrons francais est de 3000€ (hors professions reglementé) et qu’il y a un paquet qui se saignent litteralement… mais (et ca va pas plaire ici) il est aussi plus facile de dire que les fonctionnaires sont des faignasses que d’en apporter la preuve, que le méchant musulmam qui pose des bombes, n’en a pas poser depuis 20 ans en France et de montrer une burqa en ilustration de l’islam alors que les femmes musulmanes a 99,999% n’en portent pas,… (Ce que l’on fait du libéralisme on le fait de chaque minorité, s’acharner sur quelque chose ou quelqu’un sans qu’il puisse se défendre a part par le biais de faux représentants)

      Bref l’ennemi qualifié rassure le public, il lui permet d’exister par le biais d’un ennemi qualifié. Le libéralisme est l’ennemi facile, car personne n’est la pour le défendre a part de faux représentants (Valls, Sarko,..) qui se disent libéraux, mais dont les actes prouvent qu’ils aiment l’etatisme, le conservatisme,… mais certainement pas le libéralisme. Tant qu’on aura 65% d’imposition des entreprises alors que la moyenne europeenne est de 40% (et nous sommes bien évidement les meilleurs avec nos 65), tant qu’on continuera a payer grassement 577 députés, et 348 sénateurs, que l’on continuera a payer des ultra-cumulard (Bayler, Estrosi,… qiu cumulent des dizaines de fonctions payés par nos impots),… bref on est loin d’etre un pays libéral, mais la qualification et la facilité disent le contraire.

      • Toujours la même ficelle des socialistes : des gros mensonges répétés à l’infini et qui deviennent des vérités qui n’ont plus besoin de vérifications.

        DJ Goebbels n’est pas mort.

      • Pourtant, à part peut-être les communistes le terme de « profession libérale » ne choque pas. On n’associe pas son médecin, son boulanger ou son petit garagiste (celui qui travaille 2 fois mieux pour 2 fois moins cher que le concessionnaire) à des immondes profiteurs.

        Mais qu’on se rassure : les petits garagistes ont presque disparu, les boulangers seront bientôt tous franchisés et les médecins tirent la langue. Quand ils auront tous disparu, on en aura fini avec l’horrible libéralisme et on pourra enfin construire un monde merveilleux fait de faucilles, de marteaux et de tickets de rationnement.

      • Sur les fonctionnaires (faignasses ou pas) : leurs privilèges sont totalement injustifiés, de même que leur nombre, au dépens du privé. Les fonctionnaires sont bien des planqués de l’économie.
        Sur les femmes musulmanes, combien maintenant se promènent couvertes comme des bonnes sœurs, sous la pression communautaire, alors qu’elles n’ont pas, elles, choisi d’entrer en religion ? Si vous n’y voyez pas une régression des libertés, vous êtes aveugle.

      • il y a un paquet qui se saignent litteralement… mais (et ca va pas plaire ici)

        Cela ne plaira pas aux trolls :mrgreen:
        Heureusement, ce n’est qu’une minorité, sinon …

  • La confusion entre libéralisme et capitalisme de connivence est fréquente, hélas… Dommage qu’Éric Zemmour y participe, certains aspects de son livre sont intéressants cependant.

    • Oui mais quand même, pour avancer la « fin du colbertisme » (interventionnisme) avec 11’000 lois 275’000 décrets, 400’000 normes et 600’000 élus (record mondial) il faut avoir une sacrée dose.

      Du coup on ne sait pas si ce qui est correct chez lui est un simple coup de chance, le hasard,
      un jeté de dé ou une observation fine.

      • Colbert a fait emprisonner le Surintendant Fouquet après que ce dernier ait invité le roi et lui-même pour l’inauguration somptueuse de son chateau de Vaux-le-Vicomte.
        Est-ce que Colbert n’a pas pu supporter de voir la réussite financière d’un individu, échappant au contrôle de l’état ?

  • Au moins ça nous précipite dans le ravin encore plus vite.

    « Réveillons-nous, heureux de vivre ! » mais la vous rêvez ou vous avez pas pris votre café , on est en france ou on va modifié une fiche de paye pour éviter que le salarié voit ce qu’on dépense à la sécu. On est en france ou 1 francais sur deux travaille pour l’état, on est france ou en Aout vous commencé à travaillé pour nous, on est france ou on va obliger les salariés à cotiser pour des syndicats qui n’ont pas demandé; on est en france ou les dividendes sont assujettis aux charge sociale, on est en France ou une lois met 20 mois a être appliqué, on est en France ou un patron se suicide tous les deux jours …….

    Je me lève tous les matins pour mes enfants en pensant à leur avenir en les voyant grandir mais pour la France c’est terminés je n’y crois plus.

    Alors s’il vous plait ayant été conseillé de madame Lagarde, je vous demande de lui faire lire quelqu’un des articles de ces libéraux qui publie jour après jour et de les diffusés dans cette classe politique parceque à un moment donné je reste convaincus comme vous pouvez lire l’éditorial de « H16 » de ce jour, la balance va tombé dans l’exces et pour faire marche arrière avec une remorque c’est pas évident surtout quand elle est vide.

    Excusez moi de mon français mais cette conclusion me reste en travers

  • Le taux de prélèvements obligatoires en France atteint 46,5% du PIB. La dépense publique, 57% (donc, financée par la dette). Comment peut-on dire que la France soit devenue « ultra-libérale » ou même libérale quand l’État capte la moitié de la richesse produite ? Quand il utilise l’appareil répressif pour défendre ses monopoles ? Quand on légifère pour empêcher de travailler le dimanche dans certaines entreprises (curieuse alliance du combat syndical et de la tradition catholique) ? Quand on fait plus la chasse aux exilés fiscaux qu’aux djihadistes ?
    Je crois que certains aiment pourfendre le libéralisme, ça leur donne un coupable, et une raison d’exister.

  • Vous ne comprenez pas que le libéralisme dont parle Zemmour, c’est la liberté de circulation des capitaux et des individus qui a permis de délocaliser des millions d’emplois européens, et de faire pression à la baisse sur les salaires grâce à l’immigration. Zemmour est d’accord pour dire qu’il y a trop de dépenses sociales en France.

    En ce qui concerne la deuxième révolution industrielle, celle de l’informatisation, de la robotisation et de l’automatisation, il serait temps que les libéraux se rendent compte que celle-ci condamne des millions de travailleurs peu qualifié au chomage sans possibilité de reconversion dans cette nouvelle économie de la connaissance qui n’a que faire d’eux et qui reposent sur des travailleurs très qualifiés. Le tout-marché ne peut pas être la solution à ce déficit chronique d’emploi.

    • Parce que vous pensez que la mutation (et non révolution) que nous vivons, qui est celle de l’exploitation de la connaissance (et non l’informatisation, qui n’en est qu’un des moyens), quelqu’un peut la diriger à son gré, la freiner, l’infléchir, pour éviter ces mises au chômage et que les libéraux en tétiendraient le secret? C’est comme si vous disiez que la révolution industrielle pouvait être maitrisée. Il vous faudrait abandonner vos réflexes étatiste qui vous font préjuger que tout peut être dirigé par la volonté de l’État et de ceux qui pensent le mener au gré de leurs désirs (ce que les actuels responsables sont totalement incapables de faire au demeurant).
      Certes, il y aura de nouveaux chômeurs, mais vous ne voulez voir que cela parce que vous avez peur de cette mutation. Vous pourriez tout aussi bien voir les immenses opportunités de créations de nouvelles activités.
      Tout ceci est donc une question de perspective et c’est bien le problème fondamental de Zemmour et de ceux qui veulent s’accrocher (tiens, c’est Pépère qui dit ça aussi) à une vision du passé idyllique et avantageuse (les « zakis »). Dépassés par la marche du temps et par les incessantes découvertes du génie humain, ils préfèrent se tourner vers le passé, alors que c’est l’avenir qu’il faut sérieusement regarder dans les yeux avec ses défis et son adversité. Mais pour ça, il faut un minimum de responsabilité de ses actes.

      • Les délocalisations ne concernent que quelques milliers de personnes par an en France. Mais ça fait vendre du papier de faire chialer dans les chaumières et ça permet aux proxénètes de la classe ouvrière se faire mousser dans les media.

        • « Les délocalisations ne concernent que quelques milliers de personnes par an en France.  »
          Vous avez , à la fois , tout dit et rien dit , car vous oubliez l’important , le coefficient multiplicateur de 25 ans .
          Tout en oubliant au passage que, en plus de la suppression des salariés , on supprime également les usines , et donc : plus d’usine , encore moins de chance de création d’emploi
          Et là , les  » quelques dizaines de milliers de personnes  » deviennent parfois des millions , et je vous souhaite de n’être pas de la prochaine dizaine de millier .
          Car il faut vraiment être aveugle ou vivre en plein milieu du plateau des mille vaches pour ne pas voir que pratiquement plus rien de ce que l’on consomme, vient de France

          • J’aime bien les gens qui se plaignent du libre échange parce qu’on ne produit plus rien en France, alors que la France pénalise énormément la production relativement à ce qu’il y a ailleurs, notamment via une réglementation béante et une taxomanie aiguë, qu’on ne se plaigne à propos des productions au jour en grande partie non français :

            1) C’est les individus qui choisissent et ces derniers ont le droit légitime qu’on ne leur impose pas leurs achats.

            2) Les politiciens démagogues (pléonasme) ont sciemment fait le choix d’hypothéquer le futur pour mieux masquer le présent via la dette publique et par des plans de relances à partir des années 70 (en plein choc pétrolier et pendant la fermeture de la gold windows) au lieu de dire la vérité de la douloureuse aux concitoyens et de réduire la dépense publique (donc les impôts), de ce fait on peut dire que la France « a vécu au-dessus de ses moyens » ce qui a notamment permis de distribuer de « l’argent gratuit » (c’est l’État qui paye comme dirait Hollande) et d’importer des produits étrangers notamment au prix d’un endettement colossal, et avec ces impôts élevés notre tissu productif produit moins, se délocalise, ou bien produit trop cher pour les classes moyennes.
            Aujourd’hui à cause de ça nous sommes coincés dans le moyen de gamme, notre économie est bien plus sensible au change que d’autres pays européens et on doit se contenter de produits étrangers plus compétitifs si on n’a pas beaucoup d’argent.

    •  » Vous ne comprenez pas que le libéralisme dont parle Zemmour, c’est la liberté de circulation des capitaux et des individus qui a permis de délocaliser des millions d’emplois européens  »

      Zemmour comme Le Pen n’ont pas compris que la libre circulation des capitaux et des individus va aussi dans les deux sens. Mais on attrape pas les mouches avec du vinaigre.

       » En ce qui concerne la deuxième révolution industrielle, celle de l’informatisation, de la robotisation et de l’automatisation, il serait temps que les libéraux se rendent compte que celle-ci condamne des millions de travailleurs peu qualifié au chomage  »

      Je vous rappel que la robotisation et l’informatisation n’est pas une spécialité française. La Suisse suit ce mouvement est flirt avec le plein emploi. Pareil pour l’Allemagne ou l’Autriche et les pays scandinaves. Depuis plus d’un siècle la robotisation s’est accentué dans nos sociétés modernes. Avec votre logique ont devrait être tous au chômage. Et bien non car entre temps de nouveaux métiers grâce à l’innovation sont venus remplacer les anciens. L’économie est une roue qui tournent. Des métiers disparaissent et d’autre apparaissent et cela depuis le début de la révolution industrielle.

      Le chômage français est politique et non technologique. Ailleurs on arrive à le baisser fortement en haute conjoncture. Sauf en France.

      D.J

    • Alyssa: « qui a permis de délocaliser des millions d’emplois européens »

      C’est pas des milliards plutôt ?

      Sans rire les emplois délocalisés sont des emplois dont plus personne ne veut et qui ne pourraient plus exister en France parce que rentable seulement à des salaires impossibles ici.

      Pendant ce temps, juste à coté en suisse, c’est le plein emploi…

    • Une étude de l’INSEE a chiffré, pour la période 1995-2001 l’ampleur des emplois perdus dans le secteur industriel à cause de délocalisations : en moyenne, 13.500, dont plus de la moitié vers des pays à hauts salaires. Ce chiffre est à comparer aux 6,8 millions d’emplois dans le secteur secondaire en France.
      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ECOFRA05b.PDF
      Une seconde étude du Conseil d’Analyse Economique, écrit ainsi : « les restructurations d’entreprises s’étant produites en Europe entre le 1er Janvier 2002 et le 15 juillet 2004 concernent 1456 entreprises et ont entrainé la suppression de 780 394 emplois, ce qui correspond à 0,42% des 192 millions emplois européens. Ramené à 1 an, on obtient un taux de 0,17%. Chaque année, c’est donc 0,17% des emplois européens qui disparaissent dans des restructurations. »
      http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000102/index.shtml
      Les délocalisations ne représentent, selon le rapport, que 4,74% des emplois supprimés (36 977) pour restructuration et 7,14% (100) des entreprises restructurées. En terme d’emploi, cela correspond donc en deux ans et demi à 36 977 suppressions donc 0,019% de la totalité des emplois européens. Rapporté à 1 ans, on obtient un taux de 0,0076%. Chaque année, c’est donc 0,0076% des emplois européens qui disparaissent dans des délocalisations. ». « Au niveau de la France, les 8 000 suppressions d’emplois survenues en 2001 suite à des fermetures d’unités de productions correspondent à 0,032% des 25 millions d’emplois français.
      Un rapport du Sénat expose les mêmes conclusions que les précédents rapports.
      http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-3740.html
      Je vous invite aussi à consulter cet article : http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9localisation
      Après tout n’est pas « rose », il y a aussi des délocalisations de marges, etc. mais le tableau n’est certainement pas aussi sombre que celui que vous indiquez, au contraire, au niveau global il est même très positif.
      quand au sophisme: « on trouvera toujours dans les pays pauvres des désespérés prêts à travailler 24/24 et se tuer au travail pour se payer un bol de riz. »
      Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
      Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
      Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
      Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.

    • Une étude tend à démontrer que contrairement aux idées reçues, l’immigration ne pousserait pas les salaires des natifs les moins qualifiés vers le bas, mais vers le haut. http://www.contrepoints.org/2014/10/07/183891-immigration-limpact-positif-sur-les-bas-salaires

    • le libéralisme dont parle Zemmour, c’est la liberté de circulation des capitaux

      Et vous comptez les bloquer comment ces capitaux ❓
      Vous interdisez les transactions en bitcoins ❓

      Et au passage, votre définition est totalement erronée.

    • qui a permis de délocaliser des millions d’emplois

      Ce sont des millions de millions d’impôts qui ont permis cela :mrgreen:

    • « En ce qui concerne la deuxième révolution industrielle, celle de l’informatisation, de la robotisation et de l’automatisation, il serait temps que les libéraux se rendent compte que celle-ci condamne des millions de travailleurs peu qualifié au chomage… »
      La solution est pourtant simple : pour Peugeot par exemple, plutôt que de fermer l’usine d’Aulnay, on ouvre une dizaine de petites unités de production locales où on supprime toute automatisation et où les voitures seront entièrement construites à la main.
      Et comme par miracle, ces voitures, qui coûteront cinq fois plus cher que les allemandes  fabriquées dans des grosses usines automatisées, se vendront comme des petits pains !

  • ce que j’appelle « délocalisation » c’est aussi le fait d’ouvrir des usines ailleurs plutôt qu’en Europe. Quand Renault installe une usine en Algérie plutot qu’en France pour payer moins cher sa main d’oeuvre, c’est une forme de délocalisation. Si on avait forcé les entreprises industrielles à rester en Europe par des barrières taxatoires la classe moyenne se porterait bien mieux.

    Quant au modèle suisse il est évidemment inexportable, c’est le principe même du paradis fiscal.

    • la suisse n’est pas du tout un paradis fiscal. la suisse a juste la chance d’être entouré d’enfers fiscaux. le secteur financier suisse – banques et assurances comprises – représente environ 11,5 % du PIB, à comparer avec les États-Unis par exemple où le secteur pèse environ 8%, un chiffre un peu plus imposant, certes, mais très loin des 18,1% que représente le secteur industriel suisse à lui seul. Bref, avant d’être une place financière, la Suisse est une puissance industrielle.

    • « Quant au modèle suisse il est évidemment inexportable » dire que l’on ne peut pas s’inspirer est faux. bien sur, on ne peut pas juste copier leur modèle et le mettre d’application en france. chaque pays est différent et a des spécificités dont il est important de tenir compte mais on peut s’inspirer du modèle suisse tout en tenant compte des spécificités de la france et de la suisse. tout le système suisse n’est pas transposable en france. et il faut arrêter de dire que la suisse est un paradis fiscal c’est faire preuve d’une grande ignorance

    • Alyssa: « Si on avait forcé les entreprises industrielles à rester en Europe par des barrières taxatoires la classe moyenne se porterait bien mieux. »

      Non elles seraient toutes mortes même celles qui restent.
      Croire que des taxe et les murs peuvent créer ou garder une richesse au XXIeme siècle…LOL :mrgreen:

      Alyssa: « Quant au modèle suisse il est évidemment inexportable, c’est le principe même du paradis fiscal. »

      Le secteur bancaire c’est 11% de l’économie, le reste c’est des services et de l’industrie manufacturière désignée comme la plus performante au monde. (Forum économique)

      Le code du travail est de 20 pages (2600 en France) le chômage à 3.5% et 3.6% chez les jeunes (11% et 25% en France) une caissière débutante y gagne 3000 euro et le salaire médian y est de 5000 euro.
      Les assurance sociales sont toutes dans le vert ainsi que les comptes de la confédération qui sont excédentaire depuis 10 ans avec une dette en baisse à 40% (40 année de déficit consécutif et 90% en France)

      « Paradis fiscal » !? Et vous croyez que ces gens distribuent l’argent à la population ? Vous rêvez, ces bonnes conditions c’est le libéralisme et un état vraiment démocratique et « limité ».

      Si vous n’aimez pas, j’en ai encore sous le coude, Australie, Canada, pays du nord, Allemagne (dans une moindre mesure), tous des pays bien plus libéraux et incomparablement mieux gérés que la France.

    • c’est la même chose avec le modèle scandinave. (et là, c’est même pire car c’est encore moins transposable que la suisse mais cela n’empêche pas que l’on peut s’inspirer en partie du modèle scandinave). d’ailleurs sur le modèle scandinave lisez cet article très intéressant: http://www.contrepoints.org/2012/02/22/70249-le-modele-scandinave-passe-a-la-loupe

    • « Si on avait forcé les entreprises industrielles à rester en Europe par des barrières taxatoires la classe moyenne se porterait bien mieux. »

      J’adore le « forcé » et les « barrières taxatoires » ! un souffle de liberté traverse vos propos.

      En lisant vos commentaires, j’ai comme l’impression que ce que vous voudriez c’est que les « pays en voie de développement » redeviennent les « pays du tiers monde ». Ce que vous combattez a permis à des millions de gens de sortir de la misère. Mais eux on s’en fout, ce qui compte c’est la classe moyenne française, vous donc. Les autres qu’ils crèvent.

      Vous devriez demander aux algériens ce qu’ils pensent de l’usine Renault installée en Algérie. A mon avis, ils sont ravis.

      Quant à vos propos sur la Suisse, on distingue nettement la bave de la jalousie et de l’envie dégouliner sur votre menton.

      •  » Mais eux on s’en fout, ce qui compte c’est la classe moyenne française, vous donc. »

        Oui. comme 99 % des gens sur terre je défends les intérêts de mon peuple, de mes proches, et de moi-même. Je n’ai rien contre les chinois et les bengalis mais je considère que nous n’avons aucune responsabilité envers eux. Ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent. Nous n’avons pas à accepter leurs marchandises fabriquées par des esclaves sans considération environnementales, avec pour conséquence de laminer l’emploi des pays occidentaux, pour le plus grand bénéfice de l’oligarchie internationale.

        « Quant à vos propos sur la Suisse, on distingue nettement la bave de la jalousie et de l’envie dégouliner sur votre menton. »

        Je considère que des inégalités excessives portent atteinte au vivre-ensemble. Ces inégalités ont explosé depuis 40 ans. Je ne vois aucun inconvénient à faire cracher davantage les riches au bassinet.

        Le plus marrant dans le fait que les libéraux défendent les riches becs et ongles, c’est que ceux-ci doivent souvent leur fortune à la proximité avec les gouvernement, en particulier en ce qui concerne le cartel financier mondial.

        • « Les inégalités excessives portent atteinte au vivre-ensemble ». On croirait lire une prof de gauche (pléonasme ?).

          Il y a plein de pays, notamment africains, où le vivre-ensemble doit être merveilleux, tout le monde vivant dans une même misère superbement égalitaire.

          •  » « Les inégalités excessives portent atteinte au vivre-ensemble ». On croirait lire une prof de gauche (pléonasme ?) [hélas oui] ». La formule est en effet typique, mais elle n’est pas fausse pour autant, il suffit d’observer la réalité. Au passage, en Afrique (je vis à Yaoundé, et j’y suis depuis 2006) il n’y a pas de « vivre ensemble » et les inégalités sont très grandes (et les plus riches sont les fonctionnaires des douanes…)

            La question est, pour paraphraser Lénine, que faire ? Redistribuer, c’est utiliser la violence, mais c’est aussi porter préjudice aux plus pauvres (c’est la question, Alyssa, de la formation des salaires : ils sont fonction de la demande de travail qui dépend de la productivité attendue du travail, et celle-ci dépend de l’accumulation du travail. Si l’ouvrier Allemand est mieux payé que l’ouvrier Grec, c’est parce qu’il travaille avec plus de machines et est donc plus productif).

            Autre piste plus fructueuse : s’attaquer aux sources injustes d’enrichissement : le favoritisme d’Etat, le capitalisme de copinage. Si l’on en croit les travaux de Bill Hutt, le capitalisme libéral mène, quant à lui, vers plus d’égalité, mais dans la prospérité.

            Un Parti des Travailleurs doit être un parti (ultra) libéral.

        • Une vraie usine à slogan…

          Le problème, cher médème, c’est que vos « solutions »mènent inévitablement à l’appauvrissement des classes moyennes et des pauvres pendant que les riches s’en tirent toujours. Ça n’a jamais manqué, vous pouvez même, pour une fois, ouvrir un œil sur le monde et regarder le classement des pays socialistes et communiste: misérable, en faillite ou en instance de faillite.

          En plus des DROITS et de la LIBERTÉ de TOUS nous défendons donc l’enrichissement des pauvres et des classes moyennes et nous savons que cette liberté et ces droits diffusent la richesse. Vous vous défendez, des murs, des barbelés, le malheur et la pauvreté, la jalousie et l’envie sous des couverts hypocrites.

          Pouah !

        • Alyssa: « Ces inégalités ont explosé depuis 40 ans. »

          Rien qu’en 8 années la richesse mondiale a été augmentée de 14% dans les pays riches et 41% dans les pays pauvres.

          Vous êtes une cruche cher Médème !

          Et comme vous êtes un cruche on peut, en appuyant sur les bonnes vieille manettes millénaire (défense des « Nous » vs « Eux », jalousie, envie etc) faire de vous une parfaite marionnette prête à accepter n’importe quoi, même les pires atrocités. Vous n’êtes même pas une cruche de l’espèce gentille donc ça devrait être encore plus facile.

        • Merci mais le concept de « peuple » est flou (éthique, culturel, légal, ou simplement volonté de vivre ensemble ?) et n’a pas de légitimité spécifique, de la coercition peut-être, bref la tyrannie de la majorité.

          « Nous n’avons pas à accepter leurs marchandises fabriquées par des esclaves sans considération environnementales, avec pour conséquence de laminer l’emploi des pays occidentaux, pour le plus grand bénéfice de l’oligarchie internationale. »

          Dans ce cas que faites vous sur un ordinateur, fabriqué dans des conditions affreuses ? Hypocrite.

          Trève de semi-plaisanterie.

          (Aussi c’est étonnant de votre part de pointer les arguments sociaux et écologique puisque vous dites que vous n’en avez rien à faire d’eux, mais vous utilisez ça pour critiquer le libre-échange, pas très logique…)

          À propos des esclaves, il a été montré dans des études (notamment par le Nobel néokeynésien Krugman à propos du travail des enfants) que si les produits n’étaient pas achetés, ces individus seraient relégués à des tâches encore plus ignominieuses (prostitution, vols, etc.) et que ces « emplois » étaient une des moins pires alternatives pour élever leur niveau de vie, à mesure que ces pays progressent, prospèrent.
          Comme on dit l’enfer est pavé de bonnes intentions.
          http://www.slate.com/articles/business/the_dismal_science/1997/03/in_praise_of_cheap_labor.html

          Pour ce qui est des conditions environnementales, plus un pays s’enrichit plus les citoyens sont soucieux de leur environnement (cf courbe de Kuznets sur l’écologie).

          Il suffit de regarder des pays comme Singapour, Corée du Sud, Taïwan qui sont passés de la misère à la prospérité en moins d’un demi-siècle grâce notamment à la liberté économique, et qui aujourd’hui se soucie de l’environnement et délocalisent aussi produits chez nous, et ont malgré tout un chômage très inférieur au nôtre.

          Pour ce qui est de « l’oligarchie internationale » celle-ci existe bien souvent du fait d’un manque criant de concurrence, de l’absence d’une véritable régulation naturelle à cause de certaines réglementations, par l’interdiction de banques libres, et par la présence de cartels monétaires, notamment via les banques centrales, bref ce n’est certainement pas la conséquence d’un « ultralibéralisme ».

          Le vivre-ensemble c’est un peu le terme pour dire que hein faut que l’autre il me donne son argent parce que hein quand même, il a en beaucoup, bref jalousie et souvent vol légal.
          Au fait vous êtes plus riche que 80% des individus de la planète, au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de réclamer votre argent ?
          Ah oui c’est vrai au nom d’un doux ethno-nationalisme, et le culte du « nous » (qui ne représente en réalité que des intérêts catégoriels) contre les « autres ».

          « Le plus marrant dans le fait que les libéraux défendent les riches becs et ongles, c’est que ceux-ci doivent souvent leur fortune à la proximité avec les gouvernement, en particulier en ce qui concerne le cartel financier mondial. »

          En réalité il ne défendent pas le riche contre le pauvre ni l’inverse, mais uniquement l’individu légitime, qu’il soit riche ou pauvre.
          La distinction se fait entre le légitime et le non légitime. (cf http://www.wikiberal.org/wiki/Privil%C3%A8ge)

          Aussi pour votre culture sur les « riches » : http://www.contrepoints.org/2014/04/24/163988-tous-les-riches-ne-sont-pas-forcement-mechants
          http://www.contrepoints.org/2011/04/25/22590-le-%C2%AB-riche-%C2%BB-est-il-un-voleur
          http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121943-qui-sont-les-tres-riches-americains

          Les profiteurs du protectionnisme, les banques « Too big To fail » dopées à l’argent « public », les cartels étatiques, les divers corporatismes, ce sont tous des privilégiés (c-à-d au détriment des autres avec l’argent des autres) qu’ils soient petits ou grands.

          Vous vous êtes dans le socialisme nationaliste, une haine latente de ceux qui réussissent, vous me faites penser à une citation de Bossuet.

    • D’un point de vue global, non nationaliste et/ou racialiste, il y a eu plus de production avec l’externalisation de Renault en Algérie qu’uniquement en France où la production est plus entravée (taxes, réglementations) donc moins incitée.

      C’est notamment un des avantages du libre marché que de permettre aux entreprises de se spécialiser pour produire plus là où c’est le moins cher (c’est d’ailleurs pour ça que de nombreux pays s’évertuent à créer des zones de libre-échange*) pour des produits généralement moins chers (ce qui augmente le pouvoir d’achat dans une certaine mesure), après il est vrai qu’un des principaux problèmes est la répartition des richesses dans la population de certains pays; mais ce n’est pas en taxant à la source que le problème sera résolu sans que cela soit au détriment d’autres individus tout autant légitimes de leurs choix et de leurs moyens.

      *http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/11/11/premier-pas-vers-la-creation-d-une-zone-de-libre-echange-en-asie-pacifique_4521664_3216.html

    • « c’est aussi le fait d’ouvrir des usines ailleurs plutôt qu’en Europe. »

      Quand Toyota vient ouvrir une usine en France et embaucher des Français, il s’agit bien d’une délocalisation. En toute logique, vous devriez être contre.

  • Très bon article. Merci.

    Il appartient également aux libéraux de démontrer que libéralisme n’est pas incompatible avec la défense d’une identité culturelle telle que la promeut E. Zemmour.

  • On peut remercier M. Koenig pour son papier critique mais courtois, ça change des procès d’intention et des insultes qu’on entend à a TV (mais c’est peut-être la règle la-bas). Et certes, M. Zemmour n’est pas libéral et s’en vante. Comme trop d’autres, il accuse son chien qu’il veut tuer d’avoir la rage, car comme beaucoup de commentateurs ici l’ont noté, la France n’est en rien ultra-libérale (sauf si ultra est à prendre dans sa signification originelle d’au delà, mais alors je ne sais ce qu’on veut dire).

    M. Zemmour a un problème avec 1789, et il a peut-être un point à marquer à ce sujet. Il y avait moins d’Etat au Moyen-âge, moins de protection. Les individus étaient alors plus dépendants des corps intermédiaires, naturels comme la famille, ou créations juridiques pour les corporations, etc. Le libéralisme de 1789 a aussi été un étatisme, et cet étatisme a détruit les corps intermédiaires, y compris dans une certaine mesure, la famille, l’Eglise et la morale. Ce faisant l’Etatisme a permis le développement de l’individualisme égoïste et hédoniste, en le protégeant et le subventionnant.

    L’une des conséquences de 1789 était aussi de détruire l’idée catholique d’une loi naturelle qui liait le Prince, mais qui commençait à dominer les esprits au 1er siècle av JC (Cf. Cicéron) et ce faisant, comme le disait Spencer, il a, Rousseau aidant, inventé le mythe démocratique du droit divin des majorités, qui ‘est rien d’autre que la loi du plus fort, le nombre. De là, le socialisme avait le champ libre. C’est le 1793 de M. Zemmour. Dommage.

    • Hildebrand; « inventé le mythe démocratique du droit divin des majorités, qui ‘est rien d’autre que la loi du plus fort »

      La démocratie participative (le peuple vote les lois) c’est la liberté législative du plus grand nombre contre, comme en France, celle d’un petit nombre de corporations adossées à des élus qui se votent des lois aux détriment des autres. La on peut réellement parler de la loi du plus fort effectivement, mais ce n’est pas du tout de la « démocratie ».

  • L’évolution technologiqueet l’évolution des moeurs( Mesdammes vous voyez -vous perdre vos droits parentaux sur vos enfants ou etre obliger de demander la premission pour travailler ou avoir un compte en banque?= rend extremement difficile tout retour vraiemnet sérieux en arrière…Le Général de Gaulle l’avait compris en rétablissant une monnaie stable, en reconaissant l’égalité de la femme mariée , en reconaissant l’objection de conscience en 1963…ect…Mr Zemour vous êtes en plein rêve!

  • Étonnant tout de même de voir que l’on en est toujours à renvoyer dos à dos le  » tout état  » et le  » tout libéral  » car on peut constater les ravages des deux ,en fait .
    Le « tout état  » a son paroxysme à donné le communisme .
    Le  » tout libéral  » a donné des ententes , fusions/acquisitions dans le seul but de créer des monstres , non plus étatique mais industriel ou financier , qui ont acquis tellement de puissance qu’ils rivalisent avec les états souverains , qu’ils soient démocratiques ou pas et qui ont le monopoles sur certaines denrées ou produits .

    Alors non , le libéralisme débridé et béat que certains ici veulent me faire avaler , ne me plait pas plus que le  » tout état  » que l’on vit actuellement en France .
    Les économistes libéraux du XIX ème n’avaient pas tords dans leurs démonstrations , mais elles sont complètements erronés , à mon sens, au XXI ème ; car ils ne pouvaient intégrer la notion de vitesse et d’instantanéité que nous vivons dans les échanges commerciaux et financiers .

    • n’importe quoi. « Le » tout libéral » a donné des ententes , fusions/acquisitions dans le seul but de créer des monstres » cela n’a rien de libéral c’est du justement à l’interventionnisme de l’état qui entrainele capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. l’État est l’architecte principal de tous les monopoles qui ont pu subsister dans l’histoire économique de notre monde ! En réalité, dans un libre-marché, il ne peut y avoir de véritable monopole. Lorsqu’une entreprise n’a que peu ou pas de compétition, ce qui lui permet d’augmenter ses prix et de faire de plus grosses marges de profit, cela attire de nouveaux entrants qui tenteront de profiter des prix élevés. Pour se tailler une place sur le marché, ceux-ci n’hésiteront pas à introduire des prix plus bas que ceux de l’entreprise existante. Cette concurrence fera par la suite baisser les prix et ramènera la marge de profit à un niveau normal. La plupart des monopoles ou oligopoles existent en conséquence des actions des gouvernements. Ceux-ci accordent des privilèges spéciaux à certaines entreprises, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents ou bloque tout simplement la concurrence sur leur marché. Il y a d’abord les entreprises d’État, qui exercent des monopoles par décret gouvernemental. Celles-ci sont généralement inefficientes et gaspillent les ressources (voir Pemex, PDVSA, Petrobras et Hydro-Québec par exemple). Ensuite il y a la règlementation excessive, qui avantage nettement les grandes entreprises qui ont les moyens d’avoir des avocats à leur service et des lobbyistes, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu.

    • je vous conseille de lire d’urgence: http://www.wikiberal.org/wiki/Concurrence http://www.wikiberal.org/wiki/Monopole http://www.wikiberal.org/wiki/Capitalisme_de_connivence vous me faites penser à Chirac (le marxiste de droite) qui disait que le libéralisme était aussi dangereux que le communisme (idéologie totalitaire qui a fait plus de 100 millions de morts). c’est juste ridicule. maintenant, je suis d’accord qu’il y a certaines personnes trop extrémistes ici. ce sont les libertariens qui sont des libéraux extrémistes et qui sont des utopistes. certains libertariens sont même anarchocapitalistes. vous savez que les libéraux ne se basent pas que sur des économistes du 19 siècle ??? qu’ils y en a eu au 20 siècle ?? et qu’ils y en a actuellement??

    • Alors non , le libéralisme débridé et béat que certains ici veulent me faire avaler , ne me plait pas plus que le » tout état » que l’on vit actuellement en France .

      Alors que vous faut-il ❓
      Vous pouvez avoir encore plus d’état, vous verrez c’est cool :mrgreen:

      Revoyez votre cours sur le libéralisme, vos fondamentaux sont à zéro ❗

  • « Au-dessus de 40 % de prélèvements obligatoires, c’est le socialisme. »
    – Valéry Giscard d’Estaing
    En France, les impôts et les cotisations sociales sont si bien cachés que nous avons tous l’impression, au moins dans un premier temps, d’en payer peu, voire même, pas du tout. Pourtant, la vérité, c’est que l’État français nous prend tous chaque mois la moitié de notre salaire en impôts et en cotisations sociales ! Vous allez pouvoir le constater par vous-même avec 3 exemples, sur 12 mois de salaire, pour un célibataire, avec un mode de vie dans la moyenne du salaire – dans le but de simplifier les calculs – mais que vous pourrez vérifier sur votre propre fiche de paie.
    Quel est votre salaire ?
    D’après vous, votre salaire, c’est le salaire net ? Le salaire brut ? La réponse est : ni l’un, ni l’autre. Vous gagnez plus que votre salaire net, de l’ordre de 43% à 81% environ en plus. En effet, votre salaire, c’est en réalité tout l’argent que votre employeur dépense en échange de votre travail. Il vous verse bien sûr directement votre salaire net, mais il paie également aux organismes sociaux les charges dites salariales, pour votre compte, ainsi que celles dites patronales selon ce salaire net. Si votre employeur accepte de payer l’ensemble de cette somme – votre salaire net plus vos charges salariales (salaire brut) et les charges patronales – c’est qu’il juge que le travail que vous effectuez pour lui vaut plus que cette somme. Votre véritable salaire, c’est donc votre salaire brut plus les charges patronales (ce que les libéraux appellent le « salaire complet »). Pour calculer votre « salaire complet », il vous suffit d’additionner à votre salaire net, le total de vos charges patronales et salariales qui figurent sur votre bulletin de paie.
    salaire complet = salaire net + total des charges
    N° 1 (SMIC) N° 2 (médian) N° 3 (plus)
    Salaire net : 1097 € 1653 € 3000 €
    Total des charges : 481 € 1256 € 2435 €
    Salaire « complet » : 1578 € 2909 € 5435 €
    Taux de prélèvement : 30 % 43 % 44 %
    Combien l’État vous prend-il sur ce salaire ?
    Maintenant que vous connaissez votre véritable salaire, déterminons combien d’argent l’État vous prend en impôts et en cotisations sociales sur cette somme. Vous payez vos impôts et vos cotisations sociales en trois étapes successives. D’abord les prélèvements à la source (CSG, RDS, charges sociales). Ensuite les impôts directs (impôt sur le revenu, redevance télé, taxe d’habitation…). Enfin les impôts indirects (TVA, taxes sur l’essence, droits de mutation…). Nous allons voir combien d’argent l’État vous prend à chaque fois.
    Les prélèvements à la source : La CSG, la RDS et les charges sociales
    Les prélèvements à la source figurent sur votre bulletin de paye. Il y a la CSG et la RDS, mais aussi des prélèvements pour la retraite, pour votre assurance maladie, pour votre assurance chômage, pour la médecine du travail et moult dépenses contraintes réparties sur le salarié ou l’employeur mais dans les deux cas collectées par lui. Curieusement on n’y trouve pas d’assurance pour la perte de votre téléphone mobile ni pour l’annulation de voyages. Il faut bien prendre conscience que l’État vous ponctionne sans que vous ayez le moindre choix ni sur les montants ni sur les prestations. Imaginez qu’on agisse de la sorte pour votre assurance automobile avec une couverture au tiers collision sans aucune option possible pour un montant prohibitif, comment réagiriez-vous ?
    Les impôts directs : Impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière…
    Les impôts directs sont l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la redevance télévision, la taxe foncière… bref, tous ceux pour lesquels vous recevez chez vous un avis d’imposition. Je ne saurais en donner ici la liste complète mais je pense que vous connaissez bien ces impôts, ceux que vous payez du moins, ainsi que leurs montants respectifs. Additionnez donc tous les impôts de ce genre que vous avez payés l’année dernière, puis divisez le total que vous avez obtenu par 12 (13 si vous êtes payé sur 13 mois).
    Les impôts indirects : TVA, TICPE, etc.

    Ces impôts sont extrêmement bien cachés. Ils sont partout et pourtant on ne les voit jamais ! Il s’agit des impôts sur la consommation. Nous les payons à chaque fois que nous faisons un achat. La liste de ces impôts est longue : TVA, TICPE (taxe sur l’essence), taxe sur les alcools, taxe sur le tabac, droits de mutation (frais de notaire),… je ne saurais les citer tous ici. Pour déterminer combien d’impôts indirects vous payez par mois, nous sommes obligés de faire une approximation. Considérons que vous payez 15% d’impôts indirects sur tout ce qui vous reste de votre salaire après les impôts directs. Nous pouvons désormais établir le pourcentage que l’État vous prend sans que vous n’ayez votre mot à dire ni sur les montants, ni sur ce qu’il en fait :
    Récapitulons ces charges, impôts, taxes et contributions :
    Salaire « complet » : 1578 € 2909 € 5435 €
    Salaire net : 1097 € 1653 € 3000 €
    Total des charges : 481 € 1256 € 2435 €
    Impôts directs : 50 € 152 € 500 €
    Impôts indirects : 157 € 225 € 375 €
    L’État vous ponctionne de : 44 % 56 % 61 %
    L’État vous prend bien la moitié de votre salaire !
    L’État vous prend chaque mois environ la moitié du fruit de votre travail ! Êtes-vous satisfait des prestations en échange de ces cotisations forcées ? Savez-vous qu’il est possible d’avoir des prestations de meilleure qualité pour beaucoup moins cher avec un système privé ? Mais l’État vous l’interdit ! Où est alors votre liberté de choix ? Libéré vous!!!!

    • @ Arnaud.
      Vous dites « Savez-vous qu’il est possible d’avoir des prestations de meilleure qualité pour beaucoup moins cher avec un système privé ? ».

      C’est bien le problème. Pouvez-vous apporter une preuve de cette affirmation ?

      • Non, mais on peut apporter des preuves que les prestations de l’Etat sont de mauvaises qualité et extrêmement chères :).

        Encore que, si, il y a des exemples à l’étranger.

      • le service public n’a aucune incitation à la rentabilité (puisqu’il est subventionné moins par ses usagers que par la coercition fiscale), au contraire du privé, pour qui la rentabilité est une question de survie. Ce manque d’incitation se traduira par des gaspillages, des sur-effectifs, une forte inertie du personnel (avec un usage fréquent de la grève), de la bureaucratie, des tâches improductives faites au nom du prétendu « intérêt général », des retards technologiques, etc.
        Les cas où le service public est en apparence moins cher que le service privé s’expliquent aisément par les subventions étatiques affectées au service public (pour donner à l’usager une apparence de gratuité ou de coût bas), subventions dont le secteur privé ne profite évidemment pas, ce qui l’oblige à afficher le « vrai coût » de ses services, à la différence du secteur public. renseignez vous sur la loi de Savas (le secteur privé est entre 20 et 40% moins cher que le secteur public pour un service collectif équivalent. Ainsi, selon les calculs de Savas dans le cas américain, l’économie est de 42% pour les ordures, 73% pour le nettoyage des bureaux, 56% pour l’entretien de la signalisation lumineuse, 40% pour la tonte du gazon ou encore 37% pour l’émondage des arbres). en france, un élève en classe préparatoire publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ dans le privé chez Ipesup (chiffres 2007). une étude de 2011 de l’Ifrap montre que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé. Une opération de l’appendicite coûte en France deux fois plus cher dans un hôpital public que dans un hôpital privé. L’assurance-santé publique obligatoire, en France, coûte beaucoup plus cher que l’assurance-santé privée vendue par les compagnies d’assurances.

  • « des militants déboussolés chavirant d’une droite à l’autre »

    Je ne suis pas tout à fait d’accord. L’électorat UMP ne semble pas se dissoudre si bien que ça dans le FN. C’est un fait que le FN se nourrit en réalité de la déliquescence de la gauche. Ils siphonnent les voix d’extrême gauche et une partie de celles du PS. Quand on voit les discours d’un Arnaud Montebourg, la porosité entre l’aile gauche du PS et le FN saute aux yeux… La différence notable entre national-socialisme et communisme, c’est leur caractère nationaliste pour l’un, et internationaliste pour l’autre. Sauf que depuis quelques années, l’extrême gauche et toute l’aile gauche du PS sont passées sur un discours nationaliste, avec patriotisme et protectionnisme à toutes les sauces. Il n’y a donc plus de réelles différence avec le FN. Mais comme on préfère toujours l’original à la copie….

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