Artefact : quand Arte fait dans l’anti-capitalisme…

La série anti-capitaliste diffusée par Arte repose sur un débat truqué et une profusion de mensonges, d’approximations et d’omissions.

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Artefact : quand Arte fait dans l’anti-capitalisme…

Publié le 3 novembre 2014
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Par Emmanuel Martin

capitalisme credits rosaluxemburg (licence creative commons)

Caméras vidéo pour filmer, micros pour la prise de son, lumières pour l’éclairage, avions pour se déplacer dans 22 pays, ordinateurs et logiciels pour composer, mixer, insérer des effets, finaliser, écrans de TV pour visionner tout cela… Autant de « produits » du capitalisme qui auront permis à Arte de produire et diffuser sa série intitulée « Capitalisme ». Une série… anticapitaliste. Beau paradoxe qui pose d’emblée, disons-le, le niveau d’honnêteté intellectuelle qu’on y trouve. Quelques réactions, à chaud.

Débat truqué

Sur la méthode d’abord. Le fait de « faire parler » les défenseurs du système de libre marché pourrait laisser une impression d’objectivité. Malheureusement, en choisissant de présenter des passages écrits ou vidéos de ces auteurs-là et, en revanche, d’interviewer directement les auteurs qui y sont opposés, la méthodologie de l’émission tourne au « débat truqué » – pour reprendre d’ailleurs le titre même d’un des épisodes. D’une part, les interviewés se voient accorder le dernier mot. Par définition, les « libéraux » Smith, Hayek ou Friedman ne peuvent pas répondre. Pourquoi ne pas avoir aussi interviewé des libéraux contemporains ? Mystère pour une série qui se dit objective. D’autre part, ce schéma de « débat truqué » présente les contemporains interviewés comme les « bons » spécialistes, alors qu’ils viennent très clairement du camp anti-capitaliste ou anti-libéral.

Le capitalisme, c’est l’esclavage

Image anti esclavagiste britannique par Josiah Wedgwood
Image anti esclavagiste britannique par Josiah Wedgwood

Faire l’équation entre le capitalisme de libre-échange et l’esclavagisme paraît assez osé. Sortons de la théorie étroite et rigide et offrons du contexte historique et social, comme aime à le rappeler la série : l’esclavage est une caractéristique dominante de l’essentiel de l’histoire de l’humanité. Qu’il ait été présent aux débuts du capitalisme est donc presque évident. D’ailleurs, pourquoi avoir oublié que des tribus de « gentils », c’est-à-dire « non-capitalistes », africaines ou arabes vendaient des noirs aux Européens ?

Alors, évidemment, on peut voir dans les usines chinoises actuelles une forme d’esclavagisme salarié. Mais on aurait pu le voir dans les usines coréennes des années 60, pourtant glorifiées dans l’épisode 2… On peut le voir avec nos lunettes d’occidentaux ayant bénéficié de la croissance économique qui a permis le progrès social. Mes arrière-grands-parents travaillaient dans les champs lorsqu’ils étaient enfants… Le développement économique permettant le confort occidental n’arrive malheureusement pas d’un coup de claquement de doigts. C’est un processus, qui s’est d’ailleurs accéléré pour les récentes nations qui s’y sont intégrées.

La série semble en fait instiller ce mythe de l’âge d’or précapitaliste où les gentils paysans menaient une vie heureuse, paisible et longue sans subir le dur labeur imposé par un vilain patron capitaliste. Bref, « c’était mieux avant »… Cette posture est parfaitement ridicule. Avant la révolution du capitalisme industriel et les progrès matériels qu’elle a permis en l’espace de quelques générations seulement, la vie pour les « 99% » était misérable, souvent dangereuse et courte.

Faire de Smith un impérialiste et un colonialiste relève de la pirouette intellectuelle de haut niveau. Quant à la réflexion selon laquelle dans « le monde d’Adam Smith… on a évacué toute considération morale »… alors que toute la problématique que traite Smith (qui est aussi l’auteur de la Théorie des Sentiments Moraux) dans la Richesse des nations est comment se débarrasser durablement de la pauvreté…

Planifier le libre-échange 

Le libre-échange est présenté, dans le cas du Mexique ou d’Haïti, comme un scandale car le maïs ou le riz américain, concurrent ou d’importation, sont subventionnés. Mais la subvention, ça n’est justement pas le libre-échange. C’est bien là tous les combats des libéraux depuis Turgot. Et c’est aussi la position d’un des paysans interviewés.

Une réflexion poussée un tantinet plus loin sur le cas d’Haïti aurait d’ailleurs pu conduire les auteurs de la série à se poser des questions sur le climat des affaires absolument délétère qui règne sur l’île. Il empêche les petits entrepreneurs de gagner leur vie, développer leur affaire, prospérer et faire prospérer les autres. Évidemment, cela aurait forcé la série à réfléchir sur le concept – abominable, on le suppose – de liberté économique. Cela aurait aussi permis à la série de présenter la différence entre capitalisme de connivence (celui réservé à une élite proche du pouvoir aux dépens de la majorité) et capitalisme de libre marché.

Rappelons que le fait que le FMI passe pour une institution libérale est assez problématique aux yeux de nombreux libéraux. Souvent, sa mission a notamment consisté à endetter des pays entiers alors que ces derniers étaient dirigés par des kleptocrates patentés. De ce point de vue, nombre de Plans d’Ajustement Structurel en Afrique sont effectivement un scandale moral. Les bailleurs n’avaient qu’à s’en prendre à eux-mêmes. L’exemple du Ghana est en outre éclairant. Qu’y voit-on ? Alors que le chômage de masse y sévissait, les gens se tournaient spontanément vers… le marché libre comme solution.

Quand la Banque mondiale et le FMI invoquaient Ricardo pour imposer la spécialisation d’un pays, voilà une nationalisation pure et simple du concept d’échange – très loin du libre échange. On peut effectivement blâmer Ricardo qui avait déplacé le concept d’échange interpersonnel au niveau des nations. Mais son modèle « draps contre vins » était théorique, visant à faciliter sa démonstration de l’avantage comparatif (qui reste vrai au niveau inter-personnel). Mais évidemment, le fait que des agences internationales puissent « spécialiser » un pays entier revient à une forme de planification centralisée – soit, tout le contraire du libre échange, même si c’est fait, soi-disant, en son nom.

Les pauvres en Grande-Bretagne

Adam Smith credits surfstyle (licence creative commons)La série critique la remise en question de la loi sur les pauvres en 1834 en Grande-Bretagne. Cette loi, en offrant une assistance aux pauvres en les « attachant » à une commune, avait fini par créer une classe dépendante que l’on empêchait de se déplacer. Effectivement, à la suite de son abolition, les pauvres ont dû alors « travailler pour gagner leur vie ». Est-ce si scandaleux ? Mais l’élément le plus important en 1834, occulté par Arte, c’est la possibilité de créer des friendly societies, c’est-à-dire des sociétés mutuelles, qui permettront à un nombre croissant de familles ouvrières britanniques de se choisir une protection sociale volontaire et privée, mais aussi de se « socialiser ». Elles sont le socle du développement social du 19e siècle en Grande Bretagne. La société civile ne s’est pas juste développée dans sa dimension de marché mais aussi dans sa sphère mutualiste et communautaire. D’ailleurs pourquoi, malgré ces lois apparemment « dégradantes », la Grande-Bretagne parvient-elle alors à s’imposer comme la première nation au monde ?

Marx, c’est cool !

Évidemment on s’est un peu « trop focalisé sur le Manifeste » pour le critiquer… Peut-être que la barbarie communiste finalement imposée par le système qu’il a proposé est la cause de cette mauvaise compréhension… À ce titre, l’exemple pris en Roumanie sur les ravages des vilaines politiques capitalistes aurait nécessité que l’on rappelle que la Roumanie est un pays qui a subi l’un des pires jougs communistes jusqu’à il y a vingt-cinq ans. Cela aurait permis de poser le problème de manière légèrement plus subtile.

Alors, il y a évidemment de bonnes idées chez Marx l’économiste. Notamment sur le lien important entre dette et crise. C’est juste. Des idées qui sont d’ailleurs en partie partagées et théorisées par des économistes pourtant considérés dans l’émission comme très, très méchants ou très, très bêtes : ceux de l’école autrichienne.

Hayek et Mises, idiots de service

Le grand économiste du vingtième siècle selon la série est évidemment Keynes. Il avait prévu ce qui arriverait une génération plus tard, dans son ouvrage sur Les conséquences économiques de la paix écrit en 1919 suite au traité de Versailles. Les autrichiens, eux, ne s’en seraient pas préoccupés. En réalité Mises, en 1919 a écrit un ouvrage (Nation, État et Économie) qui traite de la guerre et de ses conséquences pour l’Allemagne et le monde, moins détaillé que Keynes sur la question de « la paix de Versailles » il est vrai, mais surtout, malheureusement pas traduit en anglais avant la fin du vingtième siècle…

Hayek, contradicteur de Keynes à la fin des années 20, est dépeint en mauvais plaisantin. Comment parler de « débat » entre deux intellectuels de niveaux aussi différents ? « Allons, soyons sérieux »… Il est vrai que les premières théories de Hayek sont quelque peu fragiles quand on creuse dans le détail, convenons-en. Mais premièrement, Hayek était tout jeune à l’époque. Il avait moins de trente ans lors de ses premières rencontres avec Keynes, de seize ans son aîné, et lorsqu’il formule ses premiers articles critiques. Et si on se penche sur le nombre de théories fragiles en économie, on relativise…

Cependant, l’idée fondamentale de Hayek, partagée par Mises, est que l’endettement facile mène à une vague de mauvais investissements qui, ne se révélant pas rentables en fin de compte, devront être liquidés, provoquant la « crise ». C’est le cœur de la théorie autrichienne du cycle. On est alors surpris d’entendre un « spécialiste » de Hayek nous dire que ce dernier ne s’intéressait pas à la dette.

Keynes était un intellectuel subtil et on apprend qu’« un tel mélange de politique, d’observation sociale et d’économie était étranger Hayek ». Évidemment pour qui a lu La Constitution de la Liberté, ou les trois tomes de Droit, Législation et Liberté, voilà une assertion qui laisse quelque peu songeur : son auteur a-t-il vraiment lu Hayek ?

Hayek serait le théoricien d’une absurde rationalité. Lui qui a rappelé de nombreuses fois la condition de profonde ignorance dans laquelle chacun de nous se trouve ? Lui dont l’évolutionnisme est fondé sur le rejet d’une rationalité optimisatrice ? Lui qui, dans son article fondamental sur la connaissance dans la société, rappelle à quel point nous avons besoin les uns des autres et du système de prix pour nous guider car nous ne sommes pas l’espèce de robots omniscients de la théorie néoclassique ? Lui qui a permis de ré-humaniser une science économique néoclassique totalement déconnectée des processus sociaux ?

Eh bien non : Hayek est, selon la série d’Arte, partisan d’une approche « rigide et scientiste »… Oui : l’auteur de « Scientisme et sciences sociales », qui dénonce le scientisme en économie venant de l’imitation naïve des sciences physiques, cet homme serait lui-même un « scientiste rigide » ! L’auteur qui a démonté la théorie de la concurrence pure et parfaite comme étant totalement irréaliste en établissant pour la première fois la différence entre concurrence comme état des affaires et concurrence comme processus, l’auteur qui a mené une réflexion profonde sur le droit et les institutions comme cadres fondamentaux pour le jeu économique et social, qui a ramené l’analyse des institutions dans la réflexion des sciences sociales, cet homme serait un « scientiste rigide » ? Ce genre de jugements laisse pantois… Les producteurs de l’émission ont-ils lu Hayek ?

D’une crise à l’autre

Hayek est blâmé pour avoir prôné des politiques d’austérité à l’époque de la grande dépression, austérité qui en Allemagne aurait mené à la victoire d’Hitler. Hayek avait, à l’époque, effectivement une position « liquidationiste » en ce qui concerne les États-Unis, position sur laquelle il était revenu plus tard. Cela dit, la relance budgétaire couplée à un changement incessant des règles du jeu et à un carcan réglementaire toujours plus poussé n’a pas résolu la crise aux États-Unis, mais l’a prolongée. Le New Deal en tant que solution à la crise est un mythe de gauche encore colporté de nos jours. L’autre problème fondamental, sur lequel on peut sans doute critiquer Hayek à l’époque, est celui de la chute de la masse monétaire qui a asphyxié l’économie (comme le soutiennent les monétaristes). Cependant Hayek a reconnu son erreur et ses réflexions monétaires à la fin de sa carrière visent justement à trouver une solution au dilemme de la politique monétaire.

Sur l’Allemagne, bien qu’il ait pu prôner une « baisse des dépenses excessives de l’administration », la question est plus complexe. Du fait de contraintes nationales et extérieures, la marge de manœuvre de Brüning en termes de politiques publiques était extrêmement étroite. Il cherchait avant tout à avoir le maximum de cartes en main afin de négocier la suppression des réparations, qui constituait un véritable boulet pour le pays. Malheureusement, il se fera évincer par Hindenburg juste avant de parvenir à son objectif, qui aurait pu changer le cours de l’histoire…

Sur la grande dépression d’ailleurs, pas un mot n’est dit dans la série sur la merveilleuse « solution protectionniste », défendue dans un épisode précédent de la série, et dont le cercle vicieux de représailles a permis au commerce mondial de s’écrouler et mené à la montée des nationalismes.

Sur la crise de 2008, la série d’Arte critique la « faillitocratie », elle rappelle comment ce sont les forces du collectivisme qui ont sauvé le soi-disant libre marché. Les économistes libéraux n’ont rien à redire à cela : ils étaient opposés aux bail-outs et à la collectivisation des pertes. Le capitalisme est un système de profits et de pertes. Si on enlève l’un des deux éléments, cela ne fonctionne plus ! Aux yeux des libéraux, la crise de 2008 n’est qu’une confirmation du danger que constitue la connivence entre banquiers et États, et que la politique monétaire soit désormais faite pour « rassurer les marchés ».

À cet égard, le passé libéral d’Alan Greenspan, ancien président de la banque centrale américaine, est utilement convoqué dans la série d’Arte pour mieux responsabiliser les idées libérales dans la crise. Mais la politique monétaire de Greenspan, consistant à régulièrement doper les marchés sur plus d’une décennie, n’a rien à voir avec le libéralisme, et encore moins avec la position des autrichiens dont la théorie monétaire est précisément critique de ce genre de politiques monétaires qui perturbe les marchés en créant du mal-investissement et des bulles.

Pour conclure, la série se targue de vouloir prôner une vision plus complète de l’économie. Voilà qui tombe bien : il se trouve que des auteurs comme Smith ou Hayek ont développé avec une profondeur particulière une vision institutionnelle permettant de mieux saisir les phénomènes sociaux, loin de l’analyse étriquée de l’économie néoclassique.

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  • Mon scoop personel sur Arte. Un ami de jeunesse est producteur chez Arte. À l’occasion de retrouvailles je lui ai demandé pourquoi Arte avait une forte tendance néo-marxiste, écologique, etc, et jamais libérale.
    « C’est juste un positionnement marketing, la réponse à une demande de notre public. Les dirigeants sont pourtant « plutôt libéraux » (les guillemets sont de moi) ».

  • mais vie du paysan heureux de jadis une chance sur quatre de crever gamin, début du travail à 12 ans travail 12 heures par jour jusqu’à la mort sauf le le dimanche après midi et les jours féries religieux pas de confort , chauffage ridicule..

    et ses zozos crient à bas le productivisme….car ça fait du « chômage »…

    • Jadis, comme vous écrivez, les jours fériés religieux sont bien plus nombreux que vous ne semblez le penser. Ma très médiéviste belle-mère en a dénombré 150. Car il y a plein de choses à fêter dans le calendrier et les plus grands fêtes durent plusieurs jours. On retrouve dans les archives des procès entre l’Eglise et toutes sortes de corporations qui se plaignent qu’une telle abondance de festivités pieuses les empêche de travailler.

      • Si la vie paysanne du XVIIIe et du XIXe était si merveilleuse, pourquoi les paysans se sont ils précipités vers les emplois offerts par la révolution industrielle? Et, accessoirement, même question pour la Chine d’aujourd’hui.

        • Parce que bien souvent ils n’ont pas le choix. La mécanisation dans les champs réduit le nombre d’emplois, les propriétés s’agrandissent et privilégient un seul type de culture pour un meilleur rendement. Il n’y a alors plus d’agriculture « familiale » mais industrielle.
          Voilà la réponse à votre question qui suinte l’ironie et la suffisance, question à laquelle vous semblez ne pas avoir beaucoup réfléchit, c’est dommage…

          • bah….explication trop réductrice, car au fond vous n’êtes pas contre la mécanisation ou les bienfait du monde moderne vous vous autorisez à vous croire plus malin que les autres et suggérant l’apparition d’une force mystérieuse qui aurait fait que les choses se seraient passées mieux..
            L’essence de la critique est en gros faut pas exagérer quoi!!! pas de trop grosses fermes, pas trop de consommation d’énergie de pétrole, de matière première, trop d’inégalités sociales etc..c’est TOUJOURS comme ça.. alors je vous en prie puisque vous SAVEZ donnez nous les caractéristiques de votre monde idéal…

            quel doit être la taille d’une ferme , combien doit on consommer d’énergie, quelle doit être l’échelle des salaires?

          • On vois bien que vous ne connaissez pas grand chose au monde paysans et n’avez jamais vous même travaillé la terre. Avez vous déjà fait les moissons, ramassez des pommes de terre, fait de l’élevage « à l’ancienne » sans mécanisation? Connaissez vous la dureté de la vie paysanne pas d’il y a des centaines d’année mais simplement du début du 20 ième siècle? Non la plupart des paysans on quitter la campagne pour la ville sans regret car cela représentait une amélioration importante de leur conditions d’existence. pour ces gens des journées de 12 heures étaient courtes, le travail dans les ateliers presque facile. C’est ces gens là habitué à des conditions de vie que nous jugerions aujourd’hui inhumaine qui ont construit la richesse de la France avec leur sueur et leur volonté d’en faire toujours plus. Personne ne les forçaient à travailler, le travail c’était leur drogue, quand ils ne travaillait pas a l’atelier il travail chez eux. aujourd’hui nous nous imaginons que notre style de vie moderne, notre confort est un « droizaki » mais il est le fruit de la volonté de millions d’individus pour améliorer leur existence. Si cette volonté s’évanouie les fameux « droits » disparaitrons aussi surement qu’ils sont apparus

      • C’est exact, l’hiver était passé dans les chaumières !

      • pffff doctor con libra….des écrits de lettrés.. je préfère les témoignages directs…d’il y a 50 ans…

        jours fériés pour les femmes? pfff…

    • A 12 ans??? Dès 10 ans mon père (né en 1939) partait garder les vaches SEUL en montagne la semaine entière et faisait les foins et autres travaux agricoles qu’un adulte d’aujourd’hui trouverai exténuant et/ou inhumain. C’est peux dire que la vie paysanne d’antan est idéalisé. les paysans aimaient leur terre mais je n’ai jamais entendu mon père ou ses frères et sœur regretter leur vie à la ferme. il n’y a que les citadins pur jus et les bobos qui n’ont jamais vu des vaches ou des fermes qu’en photo pour s’imaginer que le travail de la terre est une sorte de paradis perdu.

    • Vous faites référence à l’agriculture dans une société capitalisme et peut que vous faites référence à la france du 19ième dans la période la plus sombre du capitalisme. Il faut voyager un peu avec une ouverture d’esprit. Ayant voyagé dans des zone isolé avec des économies de survies autarciques voir semi autarcique le paysan ne travaille pas 12h/jour et pas à partir de 12 ans. Il ont beaucoup de temps et ils le prennent. comme le fait remarquer le message en dessous, en france avant la révolution 1/3 des jours de l’année était chômé du fait des fêtes religieuses. Un des premiers acquis de la révolution française: suppression de ces jours. Les jours de gloires du capitalisme le plus horribles où les gens sont contraint à travailler des 12h/ par jour, 7j/7, 365j. pour un salaire avec lequel on ne se nourri pos assez et où l’on vie dans un taudis. Le paradis pour les exploiteurs. Dans l’économie de survie les enfants participent à la tache tout en apprenant leur milieu. Les zones où j’ai vu les gens qui me semblaient le plus libre sont des nomades. Effectivement ils habitent dans des environnement rude mais ils ont très bien compris que sans solidarité il n’y avait pas de survie. L’extrême opposé du capitalisme qui lui est basé sur un chantage économique permanant joyeusement rebatisé la loi de l’offre et de la demande. avec la liberté pour ceux qui ont le pouvoir économique l’organiser la pénurie pour contraindre…. à travailler beaucoup pour très peu (sinon meurt de faim (le chantage ré de nos libéraux), perd tes quelques biens, dors dehors, perds ta capacité d’agir de jouir…) à être contraint d’acheter cher par monopole constitué ou grâce à la corruption en ayant fait « voté » des lois et des normes…; ahhh très bel univers… Voyagez hors des sentiers battus

      • Les zones/groupes sociaux auxquels vous faites références sont parfois bien plus libéraux que nos sociétés modernes.

        Le capitalisme est un système économique qui n’est pas l’exclusivité du libéralisme.

        La liberté pour ceux qui ont le pouvoir économique comme vous dites ce n’est pas ça le libéralisme. Ça c’est la social-démocratie ou autre…

        Le capitalisme est basé sur la division du travail et l’échange. Ce n’est donc pas le chantage économique mais bien l’échange et la considération.

        Organiser la pénurie, chantage au travail, contrainte monopolistique tout ça ce n’est pas le programme du libéralisme. Au contraire ces perversité existe bien souvent que grâce à un état.
        De ce point de vue certaines sociétés tribale sont relativement plus libérales que la notre.

        Maintenant 1/3 du temps chômé pour une espérance de vie de 35/40ans, un enfant sur deux qui meurt à la naissance avec parfois la maman, aucun médoc pour soigner la douleur….. bon il faut relativiser…

  • Le mensonge : le principal vecteur du socialisme

  • Avec des programes de cet ordre le libéralisme n’est pas près de faire des progrès…Alors que de Gaulle etait libéral au plan monétaire et a appelé Javques Rueff autrichien et partisan de l’étalon or comme conseiller économique…

    • Rueff n’a été qu’une caution morale en fait alors parce que question étalon or et politique monétaire libéral c’était plutôt planche à billet et dévaluation.

  • Le documentaire voulait faire passer le libéralisme comme le catalyseur de la montée du nazisme (sans tenir compte de ce qui a provoqué la crise avant) Il est drôle de voir qu’ils n’ont pas mentionné qu’Hitler s’était inspiré par les idées de Keynes : grands travaux publics, remilitarisation, protectionnisme, etc. Cela précipita encore plus vite le pays vers la faillite.

    http://www.contrepoints.org/2013/08/04/133422-leconomie-selon-adolf-hitler

    • Et que le parti d’Adolf était, en nom comme en actions, Socialiste.

      • sponsorisé par Henry ford ( Hitler avait sa photo sur son bureau et ils avaient un respect mutuel l’un pour l’autre) grand socialiste comme tout le monde le sait et d’autre compagnie américaine comme Général électric

  • C’est rigolo, vous critiquez le documentaire (c’est le même, ou bien?) en avançant des points qu’il traite pourtant:

    – La distinction entre les théories de Marx et les systèmes totalitaires qui s’en justifient
    – La dénaturation des écrits de Smith, notamment sur le caractère inhumain de la spécialisation du travail sans « éthique » et sur la perte de sens de l’expression « main invisible des marchés »
    – Les contradictions d’un marché demandeur de subventions publiques
    – L’obsolescence de la pensée de Keynes au XXIème

    Vous dites: le libre échange ne fonctionne pas parce qu’il n’y a pas assez de libre-échange. Cet argument est également abordé dans le documentaire (Piketty, ou l’économiste universitaire à lunettes).

    Re-visionnez pour moi, et s’il vous plait, dites moi.

    • « La distinction entre les théories de Marx et les systèmes totalitaires qui s’en justifient » : une vraie tarte à la crème : Marx n’étant plus là, personne ne peux lui demander son avis.

      Les marxistes sont d’une mauvaise foi sidérale pour expliquer que ‘si ca ne marche pas, c’est qu’ils ont mal compris’.

      Le marxisme a introduit la notion de lutte des classes, et cette notion a été un incroyable catalyseur de haine et de violence tout au long du XX° siècle, et qui perdure encore maintenant. Le marxisme a repris la notion de dictature du prolétariat, qui a permis à ces régimes de légitimer leur violence.

      Même si ‘ils ont mal compris’ (de bonne ou de mauvaise foi), la boite de pandore a bien été ouverte. Tenter de distinguer les théories de Marx et les systèmes totalitaires, c’est un peu comme essayer de faire la distinction entre l’incendie et le pyromane.

      • « Le marxisme a introduit la notion de lutte des classes »
        ——————
        Non ! C’est le libéral François Guizot dans son « Histoire de la civilisation en Europe » :

        « L’Europe moderne est née de la lutte des diverses classes de la société. Ailleurs […] cette lutte a amené des résultats bien différents : en Asie, par exemple, une classe a complètement triomphé, et le régime des castes a succédé à celui des classes, et la société est tombée dans l’immobilité. Rien de tel, grâce à Dieu, n’est arrivé en Europe. Aucune classe n’a pu vaincre ni assujettir les autres : la lutte des classes, au lieu de devenir un principe d’immobilité, a été une cause de progrès : les rapports des diverses classes entre elles, la nécessité où elles se sont trouvées de se combattre et de se céder tour à tour, la variété de leurs intérêts et de leurs passions, le besoin de se vaincre, sans pouvoir en venir à bout, de là est sorti peut-être le plus énergique, le plus fécond principe du développement de la civilisation européenne. Les classes ont lutté constamment ; elles se sont détestées ; une profonde diversité de situations, d’intérêts, de mœurs, a produit entre elles une profonde hostilité politique ; et pourtant elles se sont progressivement rapprochées, assimilées, étendues ; chaque pays de l’Europe a vu naître et se développer dans son sein un certain esprit général, une certaine communauté d’intérêts, d’idées, de sentiments qui ont triomphé de la diversité et de la guerre »

        • Je n’ai jamais dit que Marx avait la paternité du concept de lutte des classes, mais que le marxisme avait introduit cette notion (dans l’action politique)

          De plus la lutte des classes selon Guizot s’est transformé en un facteur de vie, d’équilibre, de compétition, de complémentarité, d’intégration, alors que pour Marx, la lutte des classes est une réalité intangible qui ne se fait que dans un sens unique : la domination (l’exploitation) de la classe capitaliste sur la classe prolétarienne et c’est cette confrontation, cette légitimation de la violence et de la haine qu’a propagé le marxisme : « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » : les capitalistes sont des monstres, il est légitime de les exterminer.

          • « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »
            ——————-
            Cette phrase est tirée des Statuts de l’Association Internationale des Travailleurs, rédigés par Marx en 1864

            « Considérant : Que l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ; que la lutte pour l’émancipation de la classe ouvrière n’est pas une lutte pour des privilèges et des monopoles de classe, mais pour l’établissement de droits et de devoirs égaux, et pour l’abolition de toute domination de classe; »

            Guizot, mort en exil en 1874, aurait pu faire sien ce considérant.

            • Pour Guizot, les confrontation de classes est diversité, complémentarité, concurrence : ce mouvement est positif est crée de la valeur. Les classes évoluent au fil du temps (et finissent par se confondre avec l’individualité). La hiérarchie, les rapports de force entre classes changent au fil du temps. Au plus il y a de classes, au mieux c’est.

              Pour Marx, la lutte des classes est un asservissement (aliénation) de l’une sur l’autre. Il n’y a que deux classes (exploiteurs, exploités) depuis le début du monde. le système idéal n’a plus qu’une seule classe.

              • La grande idée de Guizot (prise chez Condorcet dont la veuve lui a donné la bibliothèque) c’est le concept des « inégalités naturelles ». Il en fait le moteur d’une société qui se dynamise par la diversité, aux antipodes de l’égalitarisme forcené des marxistes qui, loin de vouloir les préserver, font tout pour les éradiquer. Et un exemple de ce tropisme est la politique scolaire de la France depuis la Libération, quand l’École publique, pour son malheur, est tombée dans la corbeille du mariage forcé entre gaulistes et communistes. Les effets n’ont commencé à se faire sentir qu’à partir des annés 70, mais le ver est entré dans le fruit bien plus tôt . Mai 68 a agi comme un simple accélérateur. L’Éducation nationale est l’un des principaux agents de la constitution d’un surmoi marxiste dans la société française dont recueille les fruits aujourd’hui cette France « qui a deux partis de gauche, dont l’un s’appelle la droite. « (Christian Millau) Elle est de ce fait le dernier bastion soviétique enore debout en Occident, grâce à son attachement indéfectible au jacobinisme.

                • Je vous rejoint complétement sur le rôle de l’Education Nationale.

                  Mais la droite n’est pas entièrement jacobine, même si j’admet qu’elle a un mal fou à sortir du complexe d’infériorité qui l’empêche d’assumer pleinement son choix du pragmatisme face à la dialectique.

                  • la droite non jacobine est libérale et elle fait – de 5% aux élections

                    • On est d’accord : y’a du boulot 🙂

                      Enfin étant donné que la gauche libérale fait un peu moins de 0,00% et que le centre libéral se confond avec la droite non jacobine, Il faut bien commencer quelque part.

              • Marx est un penseur extrêmement ambigu, à la fois « docteur Jekyll » et « M. Hyde ».

                Vous écrivez (et je suis globalement d’accord avec vous !) : « Pour Marx, la lutte des classes est un asservissement (aliénation) de l’une sur l’autre. Il n’y a que deux classes (exploiteurs, exploités) depuis le début du monde. le système idéal n’a plus qu’une seule classe ». Mais çà c’est le coté M. Hyde de Marx.

                Par contre, le considérant des statuts de AIP que j’ai cité, c’est le côté « docteur Jekyll » de Marx où est absente toute idée de dictature du prolétariat devant aboutir à l’abolition de toutes les classes et à l’instauration d’une société sans classes : ce qui est une absurdité. Au fond, ledit considérant (où l’influence de Proudhon est évidente) résume fort bien le programme anti-marxiste du socialisme dit « utopique » (fondé sur l’individu et l’association).

                • Le double langage de Marx est un secret de Polichinelle pour ceux qui ont lu sa correspondance avec Engels. Je ne sais plus lequel dit à l’autre (mais je crois que c’est Engels qui rappelle à Marx ) qu’il doit écrire ce que son public attend de lui, et non ce que lui dicterait sa conscience ou sa raison.

                • L’Europe du XIX° siècle et son arrogance 🙂 Dire tout et son contraire et ne jamais se remettre en question…

                  • Euh il me semble que c’est aussi le modus operandi de prédilection en Hollandie.
                    Rarement un président françias a autant parlé des deux côtés de sa bouche et renié ce qui ne peut plus passer pour des convictions mais se résume à de simples effets de manches. C4est le point commun de toute pensée totalitaire et les intégristes musulmans sont passés maîtres dans cette rhéthorique de l’imposture et du faux-semblant.

                    • ‘Moi président …. ‘ : rarement on avait atteint un tel niveau d’arrogance, j’en ai eu les bras ballants quand j’ai entendu cela.

      • ben oui le capitalisme c’est les bisounours. Vous n’avez peut etre pas lu Zola? Vous vivez peut etre ds un univers tellement confortable que vous n’arrivez pas à imaginer le niveau de misère de la classe ouvrière revendiquant finalement une vie décente. L’école pour tous de même pour la santé, sécurité social, vacances retraite…. vous avez raison c’est l’horreur. Vous avez raison, il y a des esclaves et des dominants. Les esclaves doivent s’user et mourir pour le bien être des dominants.

        • On oublie que les romans de Zola sont des romans, pas des reportages. Comme tout ce qui a été écrit au XIX°, il faut faire attention de replacer ces textes dans le contexte historique, ce que l’on oublie très souvent de faire.

          Le libéralisme n’a absolument rien à voir avec les histoires d’esclaves et de dominant, c’est la vision marxiste du monde (et donc du capitalisme) qui sépare les gens en deux type : les capitalistes (qui possèdent) et les prolétaires (qui travaillent).

          Pour Marx, afin d’éviter le pouvoir éternel des capitalistes sur les prolétaires, le capital doit disparaitre. La vision libérale est complétement inverse : chacun doit être libre de posséder et de travailler.

          Le capitalisme du XIX° s’exerçait dans un environnement politique qui n’était pas libéral du tout : les accès au savoir, à la religion, à l’éducation, aux charges et devoirs, etc… n’était absolument pas libre mais strictement réglementés, idem pour le travail, de plus les éléments principaux qui permettent le libéralisme (crédits, banques, marchés …) n’existaient pas.

    • un livre intéressant sur Marx : « Marx »de Nicolas Tandler. Marx est le théoricien du génocide de classe. les communistes ne sont même pas logique avec eux même. si les régimes communistes n’étaient pas de vrais régimes communistes, pourquoi font ils alors du révisionnisme historique ??? pourquoi se donnent ils tant de mal à minimiser les atrocités des régimes communistes ??? bizarrement, les communistes défendent ce genre de régimes jusqu’à ce que ces régimes soient totalement indéfendable pour l’opinion publique. aujourd’hui, ils défendent encore des gens comme le che (une ordure responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes)et des régimes peu recommandable comme le régime chaviste (qui a ruiné le vénzuela et qui n’hésite pas à envoyer en prison les opposants politiques)

      • on a aussi les fonctionnaires qui démontrent pas A+B que le statut de fonctionnaire n’a aucun avantage….et qu’en conséquence , il ne faut pas le supprimer. huh…
        C’est en effet un mensonge éhonté… en fait, un statut protégé peut trouver des justifications….mais certainement pas pour tous les gens qui ont un statut de fonctionnaire aujourd’hui.

  • Il pourrait être très drôle de faire un contre documentaire qui se nommerait : « capitalisme ».

    On pourrait y apprendre beaucoup 🙂 le tout diffusé sur Internet, parce que je ne pense pas que cela passe sur une chaine d’État publique ou privée.

  • Confondre ainsi capitalisme et libéralisme est dommageable et fausse votre analyse. Cette série, un tantinet partiale je vous l’accorde, n’est pas anti-capitaliste, mais anti-libérale. Mais comment pourrait-elle soutenir ce type de capitalisme libéral, le profit à outrance et la spéculation financière ? Pourquoi, d’après vous y a t-il toujours plus de riches, et surtout toujours plus de pauvres ? N’êtes-vous pas devenus homo économicus, pour qui la valeur argent prévaut beaucoup trop ?

    • C’est un contresens d’apposer l’étiquette libérale sur des déviances du comportement humain qui sont aux antipodes d’une tradition dont les fondamentaux vous sont visiblement étrangers.

      • C’est malheureusement ce type d’économie libérale qui a créé ce type de déviances, et non l’inverse. Et si par hasard l’envie de dominer et d’accumuler toujours plus était présente chez un homme, cette économie lui donnerait toujours plus de moyens d’assouvir ces déviances.. Les fondamentaux de l’anthropologie économique vous sont assurément étrangers.

        • S’enrichir est une déviance ?

          Question: préferez-vous être pauvre dans une société de pauvre ou de riches ?

          Il est dans votre intérêt que des gens soient riches.

        • Non, ce type de déviance est présent, même omniprésent, dans les économies socialistes. Non seulement elles ne sont pas caractéristiques mais elles sont contraires à TOUS LES FONDEMENTS DU LIBERALISME et vos jugements péremptoires en trahissent la profonde méconnaissance, d’où les contresens dont vous émaillez vos commentaires. Il vaut mieux pour vous ne pas perdre votre temps sur ce site car vous ne pouvez pas comprendre de quoi il est question ici.

    • « Pourquoi, d’après vous y a t-il toujours plus de riches, et surtout toujours plus de pauvres ?  »

      Parce qu’il y a plus de gens non ?

      Le libéralisme c’est pas le profit à outrance…. c’est ce que j’ai cru longtemps car le cerveau lavé par ce genre d’émission.

      • Je ne dénonce évidemment pas le capitalisme et ce qu’il apporte, mais l’ultra-libéralisme qui en a découlé, et qui a fait naître des déviances comme le profit à outrance. Il est dans mon intérêt, non pas que certains soient beaucoup trop riches, mais que la plus grande partie possible de la société s’enrichisse. Et ça n’est pas le cas.

        • Horace, j’ai l’impression que vous prenez les gens de haut, ce qui est une sorte de déviance… Mais elle se soigne. Je sais bien quels sont les fondamentaux du libéralisme, reposant notamment sur l’idée que chaque être humain a des droits fondamentaux, et une liberté défendable, à l’inverse des sociétés monarchiques de plein pouvoir. Seulement, aujourd’hui, le serpent s’est mordu la queue et nous sommes revenus à une sorte de plein pouvoir de la société de marché. Ces fondamentaux dont vous parlez sont abîmés. Quant à l’économie socialiste hors sujet ici, je ne pense pas que ce soit une alternative non plus.

          • « Plein pouvoir de la société de marché »…encore un comique qui vient nous expliqué que la France est un pays ultra libéral avec un état qui draine 57% des richesses créées chaque année et qui inonde littéralement le société de réglementation et de contrainte toutes plus stupide et kafkaïenne les unes que les autre. Nous sommes en pleine dictature administrative et le niveau de contrôle et coercition exercé par la classe dirigeante ferait rêver les staliniens de la belle époque. La corruption est partout, tous les marché publique sont truqués et le lobbyisme est roi, partout l’état intervient dans l’économie si bien que la notion même de marché n’est qu’une fiction tant il est artificiellement altéré par les interventions administratives et politique. Seule une bêtise sans borne ou un lavage de cerveau intensif digne de 1984 peut expliqué qu’un être humain puisse émettre de tel stupidité.

          • Le savoir émancipe tandis que l’ignorant est toujours sous la dépendance de plus instruit que lui (Condorcet) Ce n’est pas être hautain que prendre la peine de conseiller de se forger une opinion avertie à partir des textes fondateurs quand certains propos en trahissent la méconnaissance évidente.

            L’ultra-libéralisme est une inflation sémantique notoire dénuée de sens qui ne recouvre aucune réalité dans la pensée économique ou philosophique. L’utilisation abusive de ce superlatif révèle à la fois ladite méconnaissance du libéralisme et un psittacisme, tendance Pavlov, qui confirme et aggrave celle-ci.

        • Qu’est ce que l’ultra-libéralisme ? Avez-vous lu des livres de libéraux ?

          Beaucoup de libéraux critiquent le profit à outrance. Pas le profit mais ce qui le rend insupportable.

          Ce qui le rend insupportable c’est quand il est le résultat de l’escroquerie. Les escrocs se servent des appuis qu’ils ont en politique pour extorquer privilèges/fond/monopoles/avantages/délits d’initiés/ marchés publics truqués etc…

          C’est donc bien l’excès de réglementation et la collusion avec les représentants de l’état qui rend le gain malhonnête.

          Comment condamner la personne qui gagne et récolte honnêtement les fruits de son travail ? Même si ces profits sont immense. Si il gagne de l’argent c’est qu’il répond à un besoin.

        • Vous vous trompé, la plus grande partie de la population européenne s’est considérablement enrichi et ceci grâce au capitalisme et au libéralisme qui ne peuvent aller que de paire. le libéralisme engendre favorise le capitalisme et le capitalisme sans liberté n’existe pas, c’est de l’économie planifié, du dictats, de l’esclavage, de la tyrannie, de l’organisation mafieuse…donnez lui le nom que vous voulez mais le capitalisme ne peut exister que sur un terreau de liberté et plus la liberté est grande plus le capitalisme est efficace, plus les richesses créée sont importantes.
          Si la France et d’autre pays sont en position difficile aujourd’hui ce n’est pas parce que certain s’enrichissent trop mais parce que partout la liberté (donc le libéralisme) est combattu et à chaque fois que cela arrive (communisme, dictature) la société toute entière d’appauvri.

          • « Stupide – ignorant – bêtise sans borne », vous donnez dans la condescendance dès lors que quelqu’un n’est pas en accord avec la pensée libérale déréglementée (si vous préférez ceci à « ultra-libéralisme ») ? Il y a donc vous, les intelligents ; et ceux qui ne pensent pas comme vous, et qui sont les imbéciles… Ca fait peur, honnêtement. Sans compter que vous avez tendance à classer automatiquement ces gens comme communistes, voire fervents de dictatures. Vous n’allez donc pas être d’accord, mais la liberté de chaque individu ne peut s’exercer sans le respect de certaines lois ; et même pour bien des libéraux (j’en ai lu oui), cela s’applique au libéralisme. Cette loi, elle revient aux élus et non pas aux acteurs de l’économie de marché – même si malheureusement aujourd’hui ces deux environnements se confondent et se pourrissent. Et je ne parle pas forcément de la situation française Laurent. Quant à savoir où sont les escrocs, c’est trop facile de dénoncer la politique, il y en a partout, et beaucoup n’ont déjà pas besoin des politiques, n’y en a t-il pas dans certaines banques ? N’y a t-il pas d’évasion fiscale (ça vous donne du grain à moudre 🙂 ? De conditions de travail abusées ? N’y a t-il pas des chômeurs qui fraudent aussi ? Mais attention, je pense aussi que beaucoup de travailleurs sont devenus laxistes et s’en remettent trop aux actions de l’état ! Mais je n’ose pas imaginer un monde où l’argent dicterait tout, sans lois, soi disant en auto-régulant naturellement la société (le rapport à l’argent n’est pas naturel). Vous savez, je ne condamne certainement pas « la personne qui gagne et récolte honnêtement les fruits de son travail », au contraire, mais depuis plusieurs années autour de moi, je vois des gens qui travaillent beaucoup et qui ne récoltent pas du tout les fruits de leur travail ; et des gens qui au contraire gagnent démesurément leur vie. C’est aussi néfaste pour l’économie de marché qui voit le pouvoir d’achat des classes moyennes diminuer ; des gens (qui représentent les plus grands consommateurs en nombre) qui n’ont plus la liberté d’acheter. Vous pensez vraiment qu’un libéralisme sans aucune intervention étatique améliorerait la donne ? Ca n’est de toute façon plus possible tant il y a un décalage entre l’économie de marché mondialisée, et la situation de chaque citoyen qui s’inscrit dans son propre pays. Quant à la question d’être pauvre dans un pays riche ou pauvre, elle est assez sinistre… je préfère le pays riche sans doute ?!, mais à vraiment choisir, mieux vaut être pauvre dans un pays pauvre, mais où l’économie de marché n’existe pas.

            • Peach, vous avez avez la pêche 🙂 , mais elle serait mieux employée ailleurs que dans un florilège de poncifs du discours qui diabolise le libéralisme en l’amalgamant à sa déviance qu’est le capitalisme de connivence, si bien analysé -et fortement dénoncé- dans de nombreuses contributions de ce site. Je vous engage vivement à les lire. Vous comprendrez alors que, quand vous écrivez:
              « Vous n’allez donc pas être d’accord, mais la liberté de chaque individu ne peut s’exercer sans le respect de certaines lois ; et même pour bien des libéraux (j’en ai lu oui), cela s’applique au libéralisme. « ,
              vous confirmez ignorer qu’il n’y a aucune incitation au non respect des lois dans la pensée libérale. Votre affirmation trahit donc une fois encore la méconnaissance du libéralisme et aucun libéral ne cautionnera ce cliché classique (c’est du psittacisme) du procès d’intention fait au libéralisme.

              Vous récidivez avec: « Vous pensez vraiment qu’un libéralisme sans aucune intervention étatique améliorerait la donne ? ». C’est une caricature ridicule du libéralisme destinée à le diaboliser qui lui attribue une spécificité revendiquée par les anarchistes. Aucun auteur libéral ne prone la disparition de l’intervention étatique; mais tous les libéraux critiquent l’état obèse et omniprésent dans des secteurs où il handicape l’initiative privée pour le malheur de ses administrés et pour un coût financier -et social- exorbitant.

              Vous voyez que vous n’êtes pas si loin que vous vous l’imaginez (sinon pourquoi venir ici?), mais profitez-en pour vous instruire et vous saisirez vite que le libéralisme n’est pas cette pensée hémiplégique (ou schizophrène) que vous nous resservez avec application et qui associerait le bon libéralisme politique de Mr Hyde à l’odieux libéralisme économique affameur du peuple du Dr Jekyll.

              Un trait spécifique aux anti-libéraux est une inculture économique qui rend réceptif à toutes les impostures comme en témoignent le succès de Piketti et de la sociologie du complot.

              Condorcet avait conçu l’instruction publique LAIQUE en rempart contre les superstitions et les préjugés et lui avait donné une architecture ancrée dans les principes du libéralisme qui ne fut jamais instaurée en totalité. On en paie le prix, maintenant que l’obscurantisme fait un retour en force dans nos écoles avec le radicalisme islamique. L’antilibéralisme, ce pilier de l’utopie socialiste, est une forme de radicalisme plus édulcorée, mais néanmoins sectaire.

              • J’avais oublié cette chute magnifique qui confirme ce j’écris plus haut;
                « à vraiment choisir, mieux vaut être pauvre dans un pays pauvre, mais où l’économie de marché n’existe pas. »
                Je vous conseille vivement de vous expatrier en Corée du Nord

            • L’ultralibéralisme est un épouvantail planté par les étatistes pour effrayer les moutontribuables. la france n’a rien de libéral. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
              ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).

            • la crise de 2008 est clairement une crise de la reglementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008). vous savez que la finance est le secteur le plus réglementé au monde après le nucléaire ?? d’ailleurs, Wall street est le marché le plus surveillé et le plus réglementé au monde, … pas moins de cinq administrations différentes y veillent. lisez ces deux articles sur l’effet perves de la réglementation: http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/finance-marches/banques-assurances/221195762/risque-systemique-analyse-termes-ef http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/finance-marches/banques-assurances/221195763/risque-systemique-analyse-termes-ef

            • article sur l’illusion régulatrice: http://mouvementliberte.ch/index.php/mpl-association/mpl-articlehebdo/85-articlehebdo-juin20132 pour ce qui est de la spéculation lisez : http://www.contrepoints.org/2011/11/23/56956-vive-la-speculation http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74142-speculateurs-parasites-bourse-finance-marches http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74143-speculation-speculateurs-finance-marches-bourse http://www.catallaxia.org/wiki/Jean-Yves_Naudet:_En_d%C3%A9fense_des_sp%C3%A9culateurs http://www.wikiberal.org/wiki/Sp%C3%A9culation http://www.contrepoints.org/2011/12/01/58326-bonne-speculation-mauvaise-speculation un marché sans spéculateur est un marché aux mains des cartels regardez l’évolution des prix du blé durant ée XVIIem XVIII et XIXem siecle vous verrez des écart de prix de 45x depuis que les spéculateurs occupent le marché cela n’a pas exèder 6 x :ils amplifient certains mouvement parfois certes, mais ils en empechent d’autres bien plus graves mais comme les trains qui arrivent a l’heure on y fait même plus attention

            • lisez ceci sur la finance: http://www.contrepoints.org/2011/10/28/52807-la-finance-cest-nous tenez une vidéo sur le mythe « Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent »: http://www.youtube.com/watch?v=FQtonR4zyj8&index=72&list=UUVNbEHERmTGeOpRR9k_J6Nw le marché a des imperfections mais comparer le marché à une administration parfaite est erroné. l’administration a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’administration on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’administration. c’est pour cela qu’il faut une administration limité

            • les plus riches s’enrichissent au détriment des plus pauvres qui s’appauvrissent » c’est un sophisme totalement faux. les riches s’enrichissent et les pauvres s’enrichissent aussi . dire que les riches s’enrichissent au détriment est totalement stupide. d’ailleurs, la majorité des riches sont des entrepreneurs (ce sont eux qui créent la richesse et l’emploi) et non pas des rentiers ou des banques.
              http://www.emploi-2017.org/parmi-les-tres-riches-combien-d-entrepreneurs.html
              http://www.contrepoints.org/2013/04/26/122706-les-inegalites-sociales-ne-sont-pas-des-injustices
              http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121943-qui-sont-les-tres-riches-americains
              http://ordrespontane.blogspot.be/2011/11/occupy-ton-temps-autre-chose.html
              http://www.contrepoints.org/2011/12/17/60581-les-riches-entre-la-realite-et-la-caricature
              http://www.emploi-2017.org/les-riches-sont-d-abord-des-entrepreneurs.html
              http://www.contrepoints.org/2011/11/13/55189-le-vrai-visage-du-1
              http://www.emploi-2017.org/risque-entrepreneurial-inegalites-et-richesse.html
              la plupart des super riches ne le reste pas longtemps.
              http://www.contrepoints.org/2014/01/16/153456-la-roue-tourne-ultra-riches-et-biais-de-selection
              http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
              http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167232-ou-sont-les-super-riches-de-1987
              la plupart des politiciens de gauche font partie du fameux 1 %: http://www.contrepoints.org/2012/01/25/66226-la-nouvelle-aristocratie-de-francois-hollande-le-1-cest-lui-pas-nous

            • « Quant à la question d’être pauvre dans un pays riche ou pauvre, elle est assez sinistre… je préfère le pays riche sans doute ?!, mais à vraiment choisir, mieux vaut être pauvre dans un pays pauvre, mais où l’économie de marché n’existe pas » lisez le livre « The Haves and Have Nots » de Branko Milanovic il compare la situation des plus pauvres dans les différents pays au monde. on voit clairement qu’il faut mieux être plus pauvres dans un pays capitaliste. savez vous que les Américains les plus pauvres sont plus riches que 70% de la population mondiale ?? il y a aussi la question primordiale de la mobilité sociale. or plus un pays est libéral, plus il y a de la mobilité sociale. à l’inverse, un pays dans un pays socialiste il y aura moins de mobilité sociale. sans l’économie de marché, il n’y aurait pas de mobilité sociale.

              • Merci mais à choisir, je préférerais m’expatrier à Cuba ! Personne n’est capable de comparer la situation d’un ménage dans un pays capitaliste à économie de marché à celle d’un ménage d’un pays non capitaliste. Les conventions nationales des statistiques ne prévoient pas de tels systèmes. D’ailleurs, outre le système global, les habitus de chacun ne sont évidemment pas les mêmes en terme de rapport à l’argent, au travail, à la terre, aux biens, à la consommation, ni en terme de rapports sociaux. Bref, c’était juste un peu provoc, comme la question initiale ; bien sûr je vais rester ici à espérer que le marché se ré-encastre socialement, et à regarder le fossé se creuser (nous n’avons pas les mêmes chiffres sur la pauvreté qui s’accroit ; et cela n’a rien à voir avec l’accroissement de la population, raison ridicule et vous le savez).

                • expliquez moi juste une chose. pourquoi il y a tant de cubains qui émigrent vers les usa ??? alors qu’il n’y a aucun américain pauvre qui émigre vers cuba ??

                  • Ca me paraît normal que suite à l’appauvrissement économique de Cuba (causée par la politique révolutionnaire mais aussi par l’embargo et la chute de l’URSS), certains cubains s’essaient à l’eldorado étasunien ! Ils ne sont pas forcément « pauvres » à Cuba, et ils ne font pas la traversée pour être pauvres en tout cas.. Mais vous savez, beaucoup n’y restent pas, et y vont pour retrouver des membres de leurs familles, car les relations sont lointaines entre les 2 pays, et bien avant l’embargo et la révolution cubaine de 59, il y avait déjà beaucoup de cubains là-bas.

                    • « suite à l’appauvrissement économique de Cuba (causée par la politique révolutionnaire mais aussi par l’embargo et la chute de l’URSS) »
                      l’extrême gauche psalmodie ce mantra qui ne convainc qu’elle et que contredit un simple coup d’oeil à la chronologie
                      Ce dernier commentaire est si délirant qu’il faut jeter l’éponge il est Impossible de discuter

                      Errare humanum est, sed perseverare diabolicum

                • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
                  cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
                  C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente

                • Franchement je crois parfois que Cuba devient plus libéral que la France et que la France plus socialo que Cuba.
                  Partant de ce point de vue je pourrai presque être d’accord avec vous…. 😀
                  Mais à bien réfléchir j’irai ailleurs…

                  Pour vous répondre plus haut, vous dites : »N’y a t-il pas d’évasion fiscale (ça vous donne du grain à moudre 🙂 ?  »

                  Il y a évasion fiscale car il y a trop de réglementation, trop d’état. Pas assez de liberté. Il y à évasion car vous êtes dans une prison économique, une prison illégitime.

                   » Mais je n’ose pas imaginer un monde où l’argent dicterait tout, sans lois, soi disant en auto-régulant naturellement la société (le rapport à l’argent n’est pas naturel).  »

                  Les libéraux ne sont pas des sectateurs qui idolâtrent un dieu dollar. Les libéraux vous disent juste que l’infinie majorité des êtres humains tend à accroitre son bien-être. Si l’argent est une condition qui participe à une amélioration de la vie alors il est normal d’en vouloir.
                  Quand vous acheter un kilo de patate vous n’irez pas au meilleur prix ? Si vous vendez vos services vous ne les proposerai pas à l’employeur qui vous paye le mieux ?
                  C’est tout à fait normal ( naturel ) et honorable de se comporter ainsi.
                  Le libéralisme n’exclue pas non plus le don, l’acte gratuit, le bénévolat. A la différence du socialisme, le libéral ne cherche pas à vous imposer à être solidaire. Il vous laisse libre de faire ce que vous voulez de votre argent.

                  « Vous pensez vraiment qu’un libéralisme sans aucune intervention étatique améliorerait la donne ? »
                  Oui ! J’aurai même tendance à croire que pas du tout d’état c’est bien ! Mais, bon, je me satisferai d’un état régalien.

                  • ….Il me semble que le meilleur plaidoyer pour le libéralisme est l’énumération de politiques économiques contreproductives, qu’on soit libéral ou pas, à partir d’un moment quand des décennies de politiques conduisent à un résultat nul , on doit se poser des questions. Le pragmatisme ça a du bon aussi quelquefois.

                    • A Horace, impossible en effet de discuter avec quelqu’un qui se lit écrire autant qu’il doit s’écouter parler. Vous semblez ne pas connaître l’histoire de Cuba, et la chronologie dont je parlais (59-62-91) ; et semblez une fois de plus me faire passer à l’extrême gauche, ce qui est déjà un raccourci malheureux. Et de toute façon, d’où « l’extrême gauche psalmodie ce mantra qui ne convainc qu’elle » ? Vous avez vu ça où, quelqu’un en France qui serait convaincu par la politique menée par les Castro, qui consiste notamment à surveiller ses concitoyens et tend à limiter leurs droits ? Mais là où je suis d’accord avec vous, c’est que l’erreur est humaine, je ne vous en veux pas.

  • haha… Arte a fait œuvre salutaire… Et les pseudos libéraux (bien contents d’être renfloués quand ça va mal, et de garder les bénéfices pour eux le cas contraire) hurlent… Le libéralisme n’existe en effet pas aujourd’hui! il s’agit de gens, d’entreprises, bien plus subventionnées que la moyenne! Il n’y a aucune main invisible du marché, mais bel et bien des accords placés au plus haut niveau des états pour bénéficier à tel ou tel… PIPEAU!!! Libéralisme = TRUANDERIE!!!

    • Merci pour ce magnifique exemple du bourrage de crâne dont une majorité de Français sont victimes dès le plus jeune âge, grâce au concours de l’école de l’ignorance, où sévissent des militants qui se prennent pour des enseignants. Puisque vous savez si bien définir le libéralisme, voici de quoi vous aérer les neurones et diversifier votre discours, qui laisse présumer que ces signatures prestigieuses ne vous disent rien.
      Je vous mets au défi d’étayer votre version par des citations d’un prestige équivalent.

       » Le socialisme est une philosophie d’échec, la croyance de l’ignorance et l’évangile de l’envie; sa vertu inhérente est le partage égal de la misère. » (Churchill)

      L’inculture économique des Français perpétue leur engouement pour l’utopie socialiste mais ils n’ont pas l’honnêteté de Léon Blum qui avouait: « Si je comprenais quelque chose en économie, je ne serais pas socialiste ! ».

      « Le socialisme ne fonctionne qu’au paradis, où l’on peut s’en passer, et en enfer, où on l’a vraiment. »
      (Thomas Sowell, philosophe Noir américain)

      « La démocratie c’est l’égalité dans l’indépendance, la liberté ; le socialisme, c’est l’égalité dans la contrainte, la servitude. » (Alexis de Tocqueville)

      Et Flaubert, pour la bonne bouche, qui illustre la politique de Hollande depuis deux ans et demi.
      « La magie croit aux transformations immédiates par la vertu des formules, exactement comme le socialisme. »

    • C’est vrai, vous avez raison, le libéralisme n’existe pas aujourd’hui…ALORS POURQUOI ON NOUS RABAT LES OREILLES AVEC L’ULTRALIBERALISME QUI SERAIT SOURCE DE TOUT NOS MAUX????
      BORDEL

      • ok, mais il y a quand même un point, le libéralisme est une philosophie une vision du monde et il est peu probable qu’un monde libéral voie jamais le jour aussi, mieux vaut il être plus pragmatique et simplement opposer les deux chemins diamétralement opposés qui nous sont possibles : prendre la voie collectiviste ou prendre la voie libérale , cette question peut se trancher au cas par cas et évite le piège de discussion sur des utopies…
        sinon on vous répondra qu’il n’y a jamais eu de régime « communiste » ….

        le fait est que dans la plus grande généralité ( je prends toujours des précautions rhétoriques) la solution collectiviste a toujours conduit à l’échec, les tentatives de contrôles des marchés à des impasses…l’intérêt collectif n’existe pas …

      • L’ultralibéralisme est un épouvantail planté par les étatistes pour effrayer les moutontribuables. la france n’a rien de libéral. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
        ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).

    • les libéraux se sont opposés au sauvetage des banques. c’est un fait plus un état intervient dans l’économie plus il y a de corruption et de capitalisme de connivence ( c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques). vu qu’en france, l’état est très interventioniste il y a beaucoup de capitalisme de connivence. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.

    • le marché a des imperfections mais comparer le marché à une administration parfaite est erroné. l’administration a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’administration on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’administration. c’est pour cela qu’il faut une administration limité. je vous conseille de lire ces trois articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme : http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2 http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social http://www.wikiberal.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme

  • Vous omettez dans votre défense du capitalisme le rendement du capital. L’accumulation de capitaux entraine une augmentation de celui-ci bien supérieur à la croissance des richesses. Et donc, instinctivement, plus d’inégalités. Après on peut se demander si au fond ce capital ne récompense pas les individus les plus méritants, les plus travailleurs ? J’ai peur que non.

    Vous prenez l’exemple du riz américain au Mexique dans le cas d’un libéralisme total, mais que ce passerait-il si les subventions américaines prenaient fin, j’ai besoin d’un éclairage, que ce passerait-il pour ces agriculteurs américains ? Même dans le cadre d’un capitalisme total j’ai du mal à penser qu’une homéostasie parfaite puisse se créer et tendre vers un équilibre des richesses entre les individus, pour une très simple raison : sans règles c’est le plus fort qui gagne. Le système est « équilibré » mais les individus n’ont pas le même poids en son sein.

    Enfin vous passez à côté d’un point essentiel, incontournable : la nocivité de l’exploitation à outrance des richesses naturelles et de tous ces échanges. La encore le libéralisme pensé par Smith relevait d’un contexte bien loin du réchauffement climatique. L’économie est un outil, et un outil fait par et pour l’homme, un outil avec des normes, des principes, des règles. Aujourd’hui ce n’est pas l’homme qui tient l’outil mais l’inverse, en décidant ne rien décider et laisser l’économie se réguler d’elle même nous nous asservissons à elle.

    • Premièrement, capital et richesse sont des synonymes le capital n’est que le reflet de l’amélioration matériel de la société, ils ne peuvent diverger l’un de l’autre. Lorsque la société s’appauvrit le capital diminue (comme en France par exemple actuellement).
      Deuxièmement les inégalité n’ont aucune importance. Ce qui compte le niveau de vie des individus. Si la vaste majorité des individus ont les moyens de vivre décemment il importe peu que quelques % de la population soit milliardaire. Je sais c’est difficile pour un socialiste mais débarrassez vous de l’envie et de la jalousie et vous vivrez beaucoup mieux.
      Si les subvention américaines prenaient fin les agriculteurs américain devrait soit trouver les moyens de vivre de leur travail honnêtement ( donc sans voler le reste de la population puisque en définitive c’est bien ce que sont des subventions étatiques) soit changer de métier comme le font des millions d’individus chaque années. Soit dit en passant la Nouvelle Zélande à supprimer brutalement toute subventions agricole il y a quelques années et vous savez quoi? non seulement très peu d’agriculteurs ont fait faillite mais la grande majorité ont vu leur conditions de vies s’améliorer, étonnant non? De plus l’économie n’est pas une lutte des individus les uns contre les autres comme les socialistes aimeraient le faire croire mais de la coopérations. Chaque individus apporte son savoir faire au service de la société et est récompensé à la mesure des services rendus. Le système est équilibré et le poids des individus en son sein est forcément différent car nous ne sommes pas tous égaux à la base et personnes n’a le droit de contester ces différences autrement qu’en agissant par lui même (si vous estimé que M. X ne gagne pas assez d’argent, donnez lui le votre).
      Quand à l’exploitation a outrance des richesses naturelle c’est presque à chaque fois lié à l’intervention étatique. les individus, les propriétaires dans leur écrasante majorité tendent à préserver leur propriétés. Chaque fois qu’il y a abus c’est que soit les droits de propriétés sont bafoués soit qu’il n’existe pas. Dans les deux cas la défaillance provient d’intervention de l’état qui soit procède un une spoliation soit empêche l’émergence de propriétés (par la force bien sur à chaque fois).
      Pour finir, l’économie n’est pas un outils c’est une analyse « scientifique » des échanges marchants entre les individus. L’économie existait avant que les individus en prennent conscience tout comme l’électricité existait avant que le concept soit découvert. Les socialiste sont friands de ce scientisme arrogant qui leur permet d’affirmer que l’on peut tout contrôler, manipuler, évaluer, encadrer avec pour but ultime de créer l’homme nouveau débarrassé de tout désirs, de tout besoins, le parfait esclaves déshumanisé, la brique parfaite identique à toute les autre briques. Je préfère toutes les tares et les souffrances du monde libéral à la société de zombies des socialistes.

      • Toujours cette vision binaire du monde entre capitalisme et socialisme, comme si il n’y avait ni juste milieu, ni autres voies…
        – C’est facile de changer de métier c’est bien connu, quand on a acquis des compétences depuis dans années dans un domaine, rien de plus simple que de faire un nouveau métier, c’est forcément chouette !
         » très peu d’agriculteurs ont fait faillite mais la grande majorité ont vu leur conditions de vies s’améliorer  » qu’est ce que très peu ? d’où vient alors l’amélioration de leurs conditions de vie ? Ils ont réussi à gagner plus d’argent en vendant leur produit au même prix mais sans être subventionné ? Ou alors ils ont vendu encore plus cher ?
        – Vous aliénez capitalisme et développement, vous qui parlez de science il n’y a rien de scientifique dans cette assertion, vous pensez qu’il n’y aurait pas de progrès dans un monde autre que le capitalisme ? Il n’y a pas eu de progrès avant ? Je vous rejoint sur le point de la pauvreté, mais c’est toujours pareil : y’a t’il vraiment un lien direct entre le capital et le degré de pauvreté ? Si c’est de la science c’est prouvable. Problème : l’économie est une science humaine, pas exacte.
        – « L’économie n’est pas une lutte des individus les uns contre les autres comme les socialistes aimeraient le faire croire mais de la coopérations ». Vous confondez lutte des classes et je ne sais pas trop quoi mais je ne pense pas que le socialisme soit contre l’économie. L’économie est lié au social, il est inhérent à notre société.
        – « Chaque individus apporte son savoir faire au service de la société et est récompensé à la mesure des services rendus » ok, mais le service rendu mérite t’il de telles récompenses. C’est bateau mais entre un agriculteur, une infirmière, un chercheur…et des héritiers, des PDG sur-payés, des sportifs (ils sont peu nombreux) ultra-payés…est ce que ça mérite pas au moins un ré-équilibrage par rapport au service rendu à la société ?
        – « Quand à l’exploitation a outrance des richesses naturelle c’est presque à chaque fois lié à l’intervention étatique ». Vraiment ??? Je ne savais pas. Donc plus d’Etat = protection de l’environnement ? Vous venez d’avoir une idée qui pourrait sauver l’humanité !!
        – L’économie, comme l’électricité, donc l’économie existait déjà chez les dinosaures, comme l’électricité ? L’économie est une construction humaine, elle est liée à la condition de l’homme et à ses capacités sociales et réflexives avancées. A la différence de l’électricité NOUS fixons son cadre, ses règles.

        Enfin vous parlez d’un socialisme que vous caricaturez, je n’ai pas de position tranchée quand au socialisme et au libéralisme, je suis sans doute même pour un juste milieu (la France fait d’ailleurs plutôt figure de référence dans ce domaine, la couverture médicale, les droits sociaux, temps de travail, conditions de vie etc…par rapport au libertarisme américain où la pauvreté ne fait qu’augmenter avec dans certains endroits des maladies émergentes qui réapparaissent, comme la peste par exemple !).
        Mais je doute que le but du socialisme soit de créer un homme libéré de tous besoins, au contraire le but principal est de répondre à ces besoins, si c’est juste du chacun pour soi c’est juste le plus fort qui gagne, on en peut alors pas répondre aux besoins de tous. Je vous rappelle que les famines aujourd’hui sont toutes politiques et/ou économiques.

    • « que ce passerait-il pour ces agriculteurs américains ?  » en nouvelle zélande, l’état a mis fin aux subventions et les agriculteurs s’en sortent très bien, ils ne veulent plus de subventions.l’agriculture non-subventionnée de la Nouvelle-Zélande est mondialement compétitive avec 90% de sa production exportée. L’arrêt des subventions à l’agriculture en Nouvelle-Zélande a donné naissance à une économie rurale dynamique, diversifiée et croissante. ce qui risque de se passer aux usa c’est qu’à court terme, la fin des subventions va être une mauvaise très mauvaise chose pour les agriculteurs américains mais qu’ils seront gagnants sur le long terme http://www.cato.org/publications/commentary/new-zealand-farmers-dont-want-subsidies

      • C’est marrant vous citez tous cet exemple, le seul apparemment. Un exemple, ça me parait un peu juste pour valider un fait.
        Parce qu’en attendant avec ça les agriculteurs sont tributaires du prix des marchés. Et il suffit d’une année de mauvaise récolte, pour, s’il n’y a pas d’aide compensatoire de l’Etat, tout perdre.

        Mais quoi qu’il en soit ces subventions, on est d’accord, ne font qu’accroitre des inégalités entre riches et faibles, les pays faibles ne pouvant pas se le permettre. Il y a des solutions : aider les pays faibles dans le domaine de l’agriculture (et pas seulement avec de l’argent ! mais bon après ça veut dire qu’on exporte moins aussi, et donc moins de profit) ou supprimer ces subventions. Mais les pays qui n’ont pas le savoir-faire ou pas les moyens de produire on en fait quoi ?

    • « Enfin vous passez à côté d’un point essentiel, incontournable : la nocivité de l’exploitation à outrance des richesses naturelles et de tous ces échanges »

      Ce ne sont pas les libéraux qui prônent une relance de l’économie par une stimulation de la consommation. Ce délire consumériste dogmatique est l’apanage des politiques social-démocrates : 
https://www.contrepoints.org/2012/11/29/106085-revenir-a-la-sobriete-originelle-du-liberalisme

    • http://minarchiste.wordpress.com/2012/06/22/les-grands-mythes-economiques-mythe-9/ Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective. quel crédit apporter aux prévisions des théoriciens de la décroissance au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or[5]. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.

    • Pour faire du papier, il faut abattre des arbres mais on plante d’autres arbres pour avoir les ressources nécessaires à la production de papier plus tard. Et depuis quelques années, on recycle le papier, ce qui permet une croissance de la production de papier sans augmenter la ressource arboricole ou bien permet de réduire la production arboricole pour la même quantité de papier produite.
      Les ressources minières (métaux, gaz, pétrole…) peuvent un jour devenir très rares mais là aussi, les métaux se recyclent et les sources actuelles d’énergies pourront être remplacées par d’autres. La simple application de E=mc² vous donnera une idée du potentiel d’énergie qu’on peut tirer d’un seul gramme de matière. Un jour, l’Homme sera capable de tirer beaucoup plus d’énergie de la matière qu’aujourd’hui et il est vraisemblable qu’il utilisera en premier les déchets. http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-croissance-illimitee-51d0f9dd357028fef4ec60cf https://www.masterresource.org/hayek-f-a/hayek-resource-conservation/

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