Violence à l’école : des priorités clairement définies

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Salle de classe en France (Crédits : Marianna, licence Creative Commons)

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Violence à l’école : des priorités clairement définies

Publié le 23 octobre 2014
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Ainsi donc, l’école n’est pas toujours ce havre de paix et de calme propice à l’enseignement. Ainsi donc, il semble que l’Éducation nationale ait quelques problèmes à faire régner l’ordre et la discipline dans certains de ses établissements. Mais rassurez-vous : le problème à peine mentionné, des solutions opérationnelles efficaces se dessinent déjà.

Bon, certes, ce n’est pas la première fois qu’une école brûle, et plus particulièrement dans ce quartier sensible. Mais regardons le bon côté des choses : ce fut l’occasion pour quelques membres du gouvernement de sortir un peu prendre l’air, d’aller serrer la main de quelques personnes du peuple, de balancer quelques vérités fracassantes avant de repartir bien vite vers le prochain cocktail et le plateau suivant de petits-fours. Najat Vallaud-Belkacem, l’ancienne porte-parlote du gouvernement devenue ministre de l’Éducation Nationale sur un malentendu lors d’un jeu de chaises musicales auquel Benoît Hamon, l’éternel étudiant, perdit jadis avec le panache des cuistres, a profité de sa présence presque fortuite sur les lieux pour lancer, avec une profondeur d’analyse rarement égalée, que (je cite) :

« Les événements d’hier [lundi 20.10.14] sont des événements graves, d’une violence physique et symbolique inouïe destinée à terroriser la population. »

Pour pouvoir ainsi affirmer une chose avec tant de force, elle s’était courageusement adjoint les services de Bernie Cazeneuve, dont l’extraordinaire passage aux Affaires Européennes, puis le frémissant passage au Budget, avant son actuel poste ébouriffant à l’Intérieur, ont laissé une empreinte forte dans l’histoire de la République. Tout de go, le ministre s’est d’ailleurs exclamé, à bon droit (je cite toujours) :

« Nous sommes venus dire notre détermination à faire en sorte que le droit passe »

Il court, il court, le ministre ; le droit est passé par ici, il repassera par là, c’est lui qui vous le dit, nomého ! D’autant que le chef de la police, toujours aussi lucide, a ajouté :

« Le problème à Corbeil-Essonnes est d’abord celui du rétablissement de l’ordre public. »

Ah tiens donc ? Rejoindrait-on le constat effectué dans ces colonnes il y a quelques jours ? Il y aurait donc un petit souci de rétablissement de l’ordre public à certains endroits… Et puisqu’on parle ici d’écoles et de lieux d’éducation, allons plus loin et osons le dire : il y a peut-être un petit souci de rétablissement de l’ordre public au sein même des établissements scolaires. Oh, ce n’est pas moi qui le dis, c’est le simple constat dressé à longueur d’années par le corps enseignant lui-même dans certains lycées, dans certains collèges et – malheureusement – dans certaines écoles primaires aussi.

l'école des bisous 1

Pour essayer de cerner la question, pendant une semaine, France Bleu 107.1 a décidé de recenser les incidents signalés par les équipes éducatives à leur hiérarchie, de la maternelle au lycée, pour la Seine-Saint-Denis. La liste obtenue est consultable ici et il faudra probablement que le ministre de l’Intérieur la lise quelque peu, aidé par sa copine Najat du gouvernement, qui a (dit-on) une part de responsabilité dans la gestion du bousin des établissements concernés.

Cette liste établit une série de faits tous plus « croustillants » les uns que les autres et si elle ne permet sans doute pas de dresser un bilan exact et fidèle de l’enseignement en France (pour lequel on espère, ardemment, qu’il n’en va pas partout pareil), elle permet néanmoins de se rendre compte que l’égalité républicaine dont se gargarisent nos ministres et nos élus semble avoir bien du mal à passer les portes de certains établissements. À l’évidence, certains élèves sont moins bien lotis que d’autres en terme de sécurité, et, par voie de conséquence, en terme d’éducation : difficile de bien lire au tableau avec les deux yeux pochés, je présume, et déclamer distinctement du Ronsard (ou du Cortex, disons) avec des dents en moins relève parfois de la gageure, reconnaissons-le.

l'école des bisous 2

Ceci dit, au-delà des petites phrases outrées et politiciennes de nos ministres en pleine justification de leurs indemnités, il faut bien reconnaître que des actions, vigoureuses, sont en place pour essayer de lutter contre la violence à l’école. Par exemple, grâce à des sous-sous de la popoche du contribuable (en provenance de l’Europe notamment), des programmes à la fois pertinents, bien étudiés et joliment vitaminés sont mis en place pour sensibiliser les jeunes à la violence scolaire (sur stoplaviolence.net pour les ados et vinzetlou.net pour les plus jeunes) parce que, mes petits amis, il y a urgence à agir, fouyaya fouyaya.

On passera rapidement sur le fait que ceux qui sont les plus susceptibles de commettre ou de subir les violences en question ont une probabilité infinitésimale d’aller sur les sites correspondants ou d’en avoir quelque chose à carrer, ce qui nous évitera de nous poser la question de la pertinence réelle de tout ce fatras dégoulinant de niaiserie et d’inefficacité opérationnelle pour retenir que, ouf, quelqu’un semble avoir pris conscience que la violence scolaire, c’est mal, que ce serait assez chouette d’y mettre un terme et ce serait d’autant mieux si les autorités compétentes pouvaient prendre part à l’opération.

l'école des bisous 3

Et ça tombe bien.

Alors que des élèves du primaire tentent de s’énucléer à coup de Bic ou que d’autres, au collège, font vraisemblablement du trafic de sucre en poudre entre deux tournantes, l’Éducation Nationale prend le problème à bras le corps : il faut en finir avec les stéréotypes sexistes.

Eh oui.

petit facepalmSans même parler des abominations qu’on trouve parfois dans certains manuels qui comportent des pages hallucinantes dans lesquelles papa travaille au bureau et maman fait le ménage à la maison (nan mais quelle horreur !), le Haut Conseil à l’Égalité entre les hommes et les femmes a clairement fait savoir que l’Éducation Nationale a un rôle à jouer dans la lutte contre les représentations stéréotypées, merde à la fin. Pour ce Haut Conseil indispensable au bon vivre-ensemble dans nos établissements scolaires, les collectivités et l’Éducation Nationale, qui financent les manuels scolaires, devraient s’équiper d’une grille d’indicateurs (bullshitometer ?) pour prévenir la présence de stéréotypes dans ces manuels, et faire le nécessaire pour former les enseignants à l’égalité hommes-femmes (en plus des cours d’auto-défense, pas mentionnés mais certainement envisagés, on en est sûr, par ce Haut Conseil si puissamment humaniste).

Egalité, Taxes, Bisous : République du Bisounoursland

Autrement dit et pour le poser gentiment, on se fout ouvertement de la gueule du monde avec un cynisme et un détachement que seule une parfaite stupidité doublée d’une complète déconnexion de la réalité permettent avec autant de décontraction. On se moque des élèves en s’occupant du sexisme de leurs manuels alors qu’il faudrait commencer par s’assurer qu’ils seront ouverts et un peu lus (déchiffrés, disons) au cours de l’année. On se moque des parents en leur ponctionnant les impôts correspondant à ce qu’on fait passer pour une scolarité alors que pour certains, « malchanceux », cela ressemble plus à un parcours du combattant qu’autre chose. On se moque des enseignants qui n’ont absolument pas besoin de ce genre de branlette intellectuelle périphérique, ajoutée aux kilotonnes consternantes de contraintes administratives, éducatives et organisationnelles que le ministère leur ajoute tous les ans au prétexte de réformes toutes plus idiotes les unes que les autres.

Parents, enfants, enseignants, réveillez-vous : ces élus, ces décideurs, ces responsables se payent ouvertement votre poire, avec votre argent, votre temps, votre avenir.
—-
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  • Dans l’article de France bleu que vous avez mis en lien, on se rends bien compte que les élèves ont un certain problème avec l’autorité.

    Dans le deuxième enregistrement audio, l’un des élèves se plaint qu’un des surveillants a dit à lui et ses amis « vos gueules » car ils parlaient dans les couloirs. Le vocabulaire n’est pas approprié je vous l’accorde, mais s’il lui a demandé de se taire, s’est probablement car ils dérangeaient des cours à côté.

    Ensuite, un autre petit con (désolé mais je n’ai pas d’autre mots) dit que dans le règlement il est marqué que les surveillants doivent respecter les élèves, et eux de mêmes. Avant de se plaindre que ce n’est pas le cas parce qu’il y a clairement des inégalités entre eux (je ne sais pas s’il veut dire « entre élèves et surveillants » ou « entre les élèves »). Dans les deux cas c’est débile, puisque les surveillants ont un devoir de responsabilité vis-à-vis du comportement des élèves et que les élèves no-réprimandé sont certainement ceux qui ne font rien.

    Le plus consternant reste ce que sont les priorités des plus hautes instances face au défi de l’Education, mais pouvait-on attendre quelque chose d’autre avec Najat Bobo-Belkacem ?

    Pour finir, je dirais qu’un Etat ou la priorité n’est pas donné aux missions régaliennes n’est pas un Etat de Droit.

  • L’article commence bien. Le propos est intéressant (violence à l’école) et puis patatra … une rechute … anti-émancipation des femmes.

    Ce qui aurait été intéressant c’est de faire le parallèle entre genre et violence.

    La violence et donc la délinquance est essentiellement masculine. Les femmes représentent 3% des détenus. Ce qui veut dire que 97 % de la délinquance (ayant abouti à une condamnation a de la prison) est masculine.

    Idem dans les cours d’école. Oh certes il y a ça et là des filles (qui adoptent des comportements masculins souvent contraintes d’ailleurs) et qui peuvent se battre mais soyons sérieux : la violence à l’école est le fait de garçons qui testostérone oblige se comportent en mâle territorial et dominateur.

    Quand on prends les choses dans leur globalité (et non à partir de fait divers non représentatifs) C’est pas les petites filles qui frappent leurs professeurs ou camarades. C’est pas les petites filles qui dealent. C’est les garçons.

    Alors peut-être qu’en pacifiant les garçons en leur inculquant des valeurs féminines dès le plus jeune âge on pourrait faire baisser ce problème de violence non ?

    Peut-être travailleraient t’il mieux à l’école ?

    Peut-être la société serait meilleure… et 97% des prisons seraient vides.

    Alors pour vider les prisons, commençons par ré-écrire les manuels scolaires, apprendre aux garçons que la cour de récréation c’est pas fait pour que l’espace soit occupé pour du foot (obligeant les filles à rester sur les cotés), qu’on peut aussi s’amuser autrement qu’en jouant à la guerre ou au cowboy.

    Car 20 ans après le cowboy du mercredi après-midi, aussi mignon soit-il (pour certains) avec son pistolet en plastic, c’est le même qui braque les bureau de tabac, frappe sa femme, fait du harcèlement de rue, quand ce n’est pas dominer tout un quartier.

    Et oui….

    • @ Adèle

      Pourquoi, pas de violence dans les écoles en Asie ? y compris dans les écoles et lycées français en Asie.

      Et encore, quand on a habite dans le neuf -trois, j’en ai vu 1000 fois plus.

    • Adèle, vous nous dites qu’il faut éduquer ses enfants, notamment apprendre aux garçons à se dominer, c’est ça?

      • Il faut que les garçons ne soient plus aliénés par le masculin.

        • Oui bien entendu !

          Coupon les couilles des enfants à la naissance au nom de l’égalité, hein ?

          Non, franchement j’ai envie de devenir grossier.

          Dans certains pays ils ont essayé. ça ne marche pas:
          Les filles veulent jouer à la maman, les garçons aux voitures. C’est complètement con !

          Hélas, certaines femmes perdent l’instinct. Elles pensent pouvoir parler au nom des autres. Pensent les défendre. Mais en fait non. C’est une vraie cata.

          Genre de socialisme, maladie qui ronge le cerveau et rend complètement con. (Au nom des autres, bien entendu)

          Pour conclure, ne reportez pas votre problème personnel sur les autres. Soignez vous, les autres iront bien. Si si.

        • Il faut faire en sorte que les garçons ne produisent plus de testostérone, c’est la seule solution selon Adèle. Et que les filles ne produisent plus d’oestrogènes. C’est bien ce que je pressens, dans quelques siècles, l’humanité sera devenue androgyne.

          • Si l’on croit les documentaires sur goch tv, les ado filles prennent les garçons pour des sex toys.
            Vision déformée et alimentée par des sites porno présentant le sexe comme une sorte de rituel du toujours plus.

            Je crois que la déroute et la débâcle des femmes peut être encore pire que celle des garçons. Les hommes « normaux » (en opposition au déséquilibré) on une capacité limitée.

            En revanche les filles qui seraient élevées dans une société idéale façon Adèle, développeraient forcement une grosse tendance à la perversion. D’où cette adoration du plug anal. Ça se tient.

            La théorie de l’hermaphrodite se tient aussi. D’ailleurs les garçons ne draguent plus. Souvent c’est la femme qui fait le premier pas, et le reste. Puis jette le Kleenex.

            Il faut interdire Adèle, et réintroduire l’image de la femme à la maison. Celle qui aime, qui fait à manger pour sa famille. Qui aide la vie à s’epanouir. Celle là, est une femme digne de son appellation.

        • «  » »Il faut que les garçons ne soient plus aliénés par le masculin. » » »
          C’est monstrueux ce que vous osez penser, Adèle. C’est tellement anti libéral de vouloir nier la nature d’un être humain et de vouloir la façonner parce que ses qualités vous dérangent, que ça en donne la nausée. Votre haine du mâle est pathologique, vous devez avoir un grave problème sous jacent à cette haine pour être aveuglée à ce point, vous qui vous dites libérale !

          • J’ai dit « aliené » donc je me réfère à la liberté des garçons.

          • Et j’ajouterai que j’ai jamais caché que suis et libérale et féministe. Le point de jonction étant mettre un terme au patriarcat qui est un système oppresseur. C’est donc bien de l’émancipation tant des femmes que des hommes dont il s’agit et donc bien un combat pour la liberté.

            • Abolir le patriarcat qui est un système oppresseur, d’autres veulent abolir la propriété qui est un système oppresseur…
              « Votre Combat » pour la liberté réelle…

            • Wtf !

              Tuons les chiens mâles, les chatons qui on le pelage noir, les grenouilles vertes, les hommes avec une grosse queue….liste sans fin.

              En psychanalyse, on utilise le miroir. Regardez vous. Que voyez vous ?
              Une femme ? Un dictateur ?

              Où est votre tolérance pour la pensé des autres ?
              Le respect du choix des autres femmes que vous ?

              Avez vous été violé pour haïr ainsi les hommes ?

              Si les hommes sont parfois des cochons, les femmes d’aujourd’hui sont souvent pire.
              Pensez bien à cela.

            • La lecture de vos commentaire ( aliénation, patriarcat etc..) est vraiment savoureusement drôle dans le contexte de l’article…

            • Patriarcat ? Kesako ? Jamais vécu pour ma part, donc jamais victime. Et pourtant, je suis née au début des 50s’ …

              • Vraiment ?

                1965 les femmes sont autorisées a gérer leurs biens, ouvrir un compte en banque, exercer une profession sans l’autorisation de leur mari.

                1967 L’enseignement technique est ouvert aux filles.

                1970 La mère aussi a l’autorité parentale.

                etc.

            • @Adèle
              « Il faut que les garçons ne soient plus aliénés par le masculin », « mettre un terme au patriarcat qui est un système oppresseur », « l’émancipation tant des femmes que des hommes dont il s’agit » WO WO WO.
              Direction les camps de redressement ? Changer l’homme, ce n’est pas le rêve des socialistes ?
              « Quand on prends les choses dans leur globalité », « en pacifiant les garçons en leur inculquant des valeurs féminines », « la cour de récréation c’est pas fait pour que l’espace soit occupé pour du foot (obligeant les filles à rester sur les cotés) » => et sinon on peut s’arrêter de réfléchir face à autant de clichés désolants. Votre vision sexiste et « communautariste » oublie l’individu, en fait une exception statistique et le fond dans la masse « représentative », et vous osez vous prétendre libérale ?

        • « Nous écrasons déjà les habitudes de pensée qui ont survécu à la Révolution. Nous avons coupé les liens entre l’enfant et les parents, entre l’homme et l’homme, entre l’homme et la femme. Personne n’ose plus se fier à une femme, un enfant ou un ami. Mais plus tard, il n’y aura ni femme ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs œufs aux poules. L’instinct sexuel sera extirpé. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d’alimentation. Nous abolirons l’orgasme. Nos neurologistes y travaillent actuellement. Il n’y aura plus de loyauté qu’envers le Parti, il n’y aura plus d’amour que l’amour éprouvé pour Big Brother. Il n’y aura plus de rire que le rire de triomphe provoqué par la défaite d’un ennemi. Il n’y aura ni art, ni littérature, ni science. Quand nous serons tout-puissants, nous n’aurons plus besoin de science. Il n’y aura aucune distinction entre la beauté et la laideur. Il n’y aura ni curiosité, ni joie de vivre. Tous les plaisirs de l’émulation seront détruits. Mais il y aura toujours, n’oubliez pas cela, Winston, il y aura l’ivresse toujours croissante du pouvoir, qui s’affinera de plus en plus. Il y aura toujours, à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant. Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain…éternellement. »

          • Oui peut être. On peut espérer un retour aux instincts primaires, ceux de la survie. Un humain reste un animal. Même très con, il est capable de sentir quand ses gènes sont menacés. Là, peut importe la politique en place, les droits naturels reprennent leur place. Ce jour est proche. Enfin, pas sûr qu’en France il reste assez d’instincts pour la survie. Ailleurs, c’est sur.

          • Glaçant ! Et c’est ce qu’à terme, le constructivisme d’Adèle produira.

        • Vous devez être bien jeune, Adèle. Vous n’avez pas encore compris que si vous voulez changer le monde, il faut que vous changiez le regard que vous portez sur lui. Plutôt que de vouloir « désaliéner » les garçons de quoi que ce soit, recentrez vous sur vous même en tant qu’individu. Si vous êtes vraiment libre, alors que les garçons soient supposément aliénés ne devrait avoir aucune influence sur vous du moment qu’ils n’attentent pas à vos droits naturels : vie, liberté, propriété.
          Pour un vrai libéral, le racisme, l’antiracisme, le sexisme, le féminisme et tout ce qui peut diviser les hommes n’a aucun sens.
          Vous êtes une constructiviste acharnée : il faut que les mâles soient comme ça, c’est à dire qu’ils soient comme vous voulez qu’ils soient. Apprenez d’abord à les accepter tels qu’ils sont, c’est à dire des mâles.

        • C’est amusant ça. Alors vous êtes de ceux-là? Et les arbres aliénés par le végétal, y pensez-vous Adèle?

    • Bien d’accord, la violence c’est surtout les garçons. Mais pas n’importe lesquels, les garçons auxquels leurs parents n’ont pas appris à maîtriser leurs émotions.

      Si des familles ont été défaillantes, l’école peut limiter la violence non pas avec des stéréotypes asexués qui seront tournés en dérision par les potaches (saine réaction je trouve) mais avec des séances sexuées (on rigole pas au fond de la classe ! j’ai pas dit sexuelles) Quelques idées pour les ados ou pré-ados :

      Pour les garçons, en Education Physique (le prof doit se faire respecter) module maîtrise de soi, de sa force, de ses émotions. Sans doute le stade est le bon terrain pour rappeler aux élèves la prohibition de la violence (notamment celle faites aux filles). (trois tours de stade pour les récalcitrants).

      Pour les filles modules de psychologie et d’autodéfense. Anticiper le risque de violence, se grouper, temporiser, ne pas défier la bête, rester ferme sur l’essentiel, alerter.

      Enfin tant que l’Education nationale sera obligée de garder dans son circuit les élèves violents qui ne s’amende pas, la violence scolaire se poursuivra à cause même de cette impunité.

    • N’importe quoi Adèle mais n’importe quoi.
      Mon ex est enseignante et je peux te dire qu’aujourd’hui c’est les filles qui foutent le bordel à l’École !
      Aucun rapport avec le patriarcat, les familles sont monoparentale, les parents divorcés et le peu de couple n’a aucun contact avec les enfants.
      Comme l’a dit E-moi, ne reportez pas votre problème personnel sur les autres.

    • @Adèle… Quelle âge avez-vous ? Avez-vous des enfants ? Projetez-vous le passé sur le présent ?
      Mes questions sont rhétoriques, ne vous sentez pas obliger d’y répondre.

      J’ai des enfants en primaire. Je les ai changés d’école (public=> privé) car ils étaient harcelés par des bandes à l’école. Des filles étaient les principales meneuses des bandes, qu’elles dominaient par leur caractère, leur agressivité et aussi leur force physique parfois plus développée que celle des garçons en primaire. Comme ce sont des filles, le corps enseignant (surtout les maîtres) ainsi que les « animateurs » municipaux les traitaient avec des a priori genrés et une moindre vigilance: les filles sont gentilles, elles ne tapent pas les garçons, si les garçons se font taper par les filles ils n’ont qu’à se débrouiller etc…

      En repensant à tout cela maintenant que nous somme sortis de cet enfer du harcèlement, j’en viens à penser que le magnifique résultat du « dégenrage » forcené et propagandiste qui est inculqué à nos enfants a surtout réussi à rendre les nouvelles générations de filles aussi aggressives et violentes que peuvent l’être les garçons. Et là dedans, les garçons qui sont gentils et pas batailleurs sont de bonnes victimes pendant que les bobos regardent ailleurs.

      Qu’elle est belle votre ingénierie sociale des genres et de l’école. Sur le papier, c’est magnifique. En vrai, ça foire toujours, probablement le principe de h16.

    • @Adèle :

      pour avoir travaillé dans un collège « en difficulté », je peux vous dire que la violence n’est pas « genrée ».

      Ce n’est pas parce que l’on est un garçon que l’on est violent, c’est, bien sûr, une question d’éducation, mais surtout, une question de force physique.

      Si une fille est mal éduquée et possède autant de force physique qu’un garçon, alors elle sera violente et délinquante (c’est du vécu).

      S’attaquer au genre masculin c’est ne pas comprendre la source du problème …

    • La réponse commençait bien et puis patatras, propos idiots. Remplace le mot genre, qui en Français qualifie les noms communs, pat le mot que tu aurais du utiliser : SEXE.

    • Vous n’avez à l’évidence jamais mis les pieds dans un collège.

      Il y a plus urgent que l’égalité homme / femme au collège et au lycée.

      Nombre de parents abandonnent la responsabilité de l’éducation de leurs enfants à l’État, c’est à dire aux enseignants. Ces derniers ne sont ni formés, ni armés pour faire face au degré de sauvagerie rencontrée. Quand l’école s’appelait encore l’instruction publique, les parents éduquaient leurs enfants et les enseignants les instruisaient.

      Plus structurellement, à force de tirer tout le monde vers le bas, le succès scolaire n’est plus synonyme de succès professionnel. Les enfants ne croient plus en « l’école de la république » comme facteur déterminant du succès, et à raison ! Il suffit de voir ce que nous leur présentons comme modèles de succès.

      Il est compréhensible que certains élèves préfèrent lancer leur propre start-up dans le commerce des sachets de sucre en poudre plutôt que de ne rien faire jusqu’à l’âge de 18 ans, âge auquel ils auront enfin le droit de s’épanouir professionnellement de manière légale.

      Il est également compréhensible lorsque l’on voit la violence du corporatisme à la française (taxis par exemple) que nos jeunes s’organisent en bandes pour obtenir par la violence ce qu’ils désirent. Attention, je ne dis pas que j’approuve, je dis simplement qu’ils ne font que copier leurs ainés.

      Enfin, nos grands universitaires se délectent de leurs excréments intellectuels en les imposant des sujets d’enseignement. On demande à des personnes déconnectées de toute réalité économique, qui pour la plupart n’ont jamais quitté l’école (voir jamais travaillé pour un certain ex-ministre) de décider de la meilleure manière de former et de préparer nos jeunes au monde de demain.

      Mais au delà de ça, disais-je, vous n’avez jamais mis les pieds dans un collège sinon vous sauriez que les jeunes femmes s’adonnent à mesure égale à la violence, simplement il s’agit plus souvent de violence morale que physique.

    • Adèle, il y a une sévère différence entre violence établie par la justice et la police et la violence réelle. Tapez « violence féminine » sur Google, pour éviter des nouveaux poncifs sur ce sujet.

    • @Adèle: google news à l’instant
      La Voix du Nord – ‎Il y a 10 minutes ‎
      <>

  • Chère Adèle, je vous parlerais bien volontiers de ce que mes deux petites filles ond déjà dû subir dans leur école de la part des autres gamines de leur classe.

    Mais bon, vu que vous partez du principe que les responsables ont été « contraintes », je n’en vois finalemant pas l’utilité.

  • Quand on voit où se situent ces établissement… C’est très loin de la petite école du village ! Intéressant parallèle avec le précédent billet sur les fameux quartchiers : un bien bel exemple de la multiculturalité youpi qui est Une Grande Chance et tout le tralala. Et puis le retour du coup de pied au cul pédagogique envers ces merdeux n’est pas pour demain.
    M’enfin je dis rien mais j’en pense pas moins.

    • bonjour Winston, hola mon brave ! comme vous y allez ! Est-ce que vous savez qu’à contrecarrer le dogme multi-machin de la bien pensance tous azimuts ,vous risquer rien moins que les foudres de l’inquisition ; je crois même sentir d’ici une odeur de soufre …..

  • Les filles sont de méchantes perverses….certaines oui !

    D’ailleurs, la femme moderne montre volontiers ses fesses et ses nichons afin de vendre et gagner beaucoup d’argent. Les sites internet fleurissent, les stars pop (comme le pop corn), les blogs à la con, les danses du ventre et j’en passe des meilleurs.

    Pour ainsi dire la femme moderne, n’a donc plus le temps pour les gosses. Il faudra bientôt que le papa porte ce sale môme dans son ventre, car, ça déforme le bide !

    Par rapport aux gamins et aux écoles de la Ripoublique, de part mon expérience, je peux affirmer que les profs n’ont pas le temps d’enseigner à la fois la lecture au CP et à la fois apprendre à écrire aux CE1.

    Bah, oui, c’est con, mais c’est comme ça dans notre village. Alors du coup, on apprend la pédagogie et on fait le travail à la maison. Si l’on ne payait pas d’impôts à la rigueur, mais là, merde à la fin !

    Donc les pov’ gosses avec des parents occupés, l’une à se prendre en film pour youtube, l’autre à faire semblant de travailler dans un placard d’une boite en faillite, se retrouvent à la rue. Ils consomment du sucre en poudre, ne savent pas écrire ou lire.

    Cercle vicieux, qui permet une continuité dans le deal du quartier ou le fonctionnariat. Ces si belles professions qui font rêver nos jeunes.

    • E-moi, devant tant de défaillances de l’Éducation Nationale (nouveaux programmes et nouvelles théories de gauchistes pour enculer les mouches…), j’ai décidé (j’ai quatre enfants, les premiers ayant 25 et 27 ans et des études supérieures poussées très loin, jusque dans les meilleures grandes écoles) de prendre les choses en main. Je pourrais par ailleurs, vu ma formation, assurer les cours jusqu’en terminale dans la majorité des matières, ce que j’ai fait à une autre époque de manière institutionnelle en économie pendant un an, jusqu’au dégoût du système français syndicalisé et bêtifié à l’extrême, quitté aussi par vocation pour un autre métier dont je parle souvent ici.

      Objectif : apprendre la lecture et l’écriture à mes deux petits derniers à la maison, dès le niveau maternel des moyens, ce que font tous les profs avec leurs enfants, se gardant bien de proposer la même chose pour les autres, on l’avait compris, d’où la présence de beaucoup d’enfants de profs jusqu’à un haut niveau d’études.

      Je n’ai fait que reprendre leurs méthodes (privées). J’ai acheté la méthode Boscher, c’est génial, sans risque, les enfants adorent, c’est comme un jeu et elle existe depuis 100 ans : Google « la méthode Boscher ». C’est le top. C’est garanti 100%. L’Éducation Nationale ne veut pas réformer. Peu nous importe, prenons la tangente. Nul ne sert de gueuler contre un âne, il faut utiliser un cheval et ridiculiser l’âne.

      Éducation Nationale : bonnet(s) d’âne(s) !

  • C’est le résultat du socialisme amollissant et assistant. Les jeunes n’apprennent plus que, pour que leurs désirs soient atteints, ils doivent se battre, travailler, le mériter. Ils ne savent plus gérer leurs frustrations, l’état-maman-nounou subvient à tous leurs besoins, les cajole, les caresse dans le sens du poil, ils n’ont plus que des doits à, sans aucune contrepartie de devoirs à respecter.

    • Entièrement d’accord.

    • L’Internet gratuit a favorisé cette dérive, vous en conviendrez. Elle a abolit la frustration dont vous parlez avec intelligence.

      Il n’y a pas de grandes réussites sans échec, ni travail, ni sueur, ni peine, ni passion. Leonardo Da Vinci nous a laissé de son côté le « Souviens toi qu’il n’y a pas de grands mouvements dans les petites passions ni de petits mouvements dans les grandes passions. »

  • Dans ces quartiers, il existe des sectes qui prônent la violence aux femmes, la soumission de la femme, le garçon est donc le maitre, et le petit garçon réplique l’attitude de son père a l’école, encore pire si c’est une enseignante.

    Je deviens un pro de la novlangue bobo-socialiste et liberale-bisounours. (il faut savoir lire entre les lignes)

    • Point besoin de secte, la tradition patriarcale méditerranéenne et romaine suffit amplement. Le modèle du pater familias omnipotent se reproduit fort bien de père en fils. La risque de déviance arrive lorsque le père quitte le foyer, ou est déclassé (chômage). Alors c’est le garçon qui prend le pouvoir sur sa mère, dès qu’il en a la force physique. Maître du foyer familial comme vous l’avez relevé, connecté avec les autres garnements de la communauté, l’Education nationale telle qu’elle est (dé) organisée depuis des décennies ne pèse pas lourd en face de lui. (Mais cela n’a pas toujours été le cas, je me souviens de mes maîtres, ils étaient respectés !)

      • Il faut bien mal connaître les mères méditerranéennes pour croire qu’elles laissent leur fils commander à la maison…!

    • Comme le disait Claude Imbert à une autre époque et cela nous concerne tous plus ou moins : « Je suis islamophobe et j’assume. » Nul besoin de prendre des pincettes.

      • Votre commentaire est en attente de validation.
        Ils doivent avoir des mots clés proscris par la novlangue.
        Contrepoints, assistant de police de la novlangue, on aura tout vu.

    • ‘Bobo-socialiste’ est un banal pléonasme. C’est péter plus haut que son popotin (prétention bien française) que d’y voir autre chose qu’un poncif.  » Liberal-bisounours », en revanche, est un oxymore et pourrait à ce titre constituer l’inversion perverse du sens des mots qu’est la novlangue. Mais il se retourne alors contre son auteur dont il trahit ce comportement totalitaire qu’a magistralement décrit Orwel.
      Le libéralisme est pragmatique, par essence. Aussi l’expression, qui n’a ni queue ni tête, signe-t-elle, au-delà du procès d’intention, une profonde ignorance des fondements de la pensée libérale.

      C’est le socialisme, cet horizon indépassable de l’humanité, qui est l’idéologie irénique des Bisounours au pays de Candy, avec sa rhétorique droitdel’hommiste qui dégouline d’angélisme, de bons sentiments et de promesses …non tenues. Il impose la dictature de l’émotion avec son cortège de mantras pleurnichards. Demain on rase gratis et les lendemains chanteront…Touche pas à mon pote

  • Parfois je me demande si h16 ne lance pas ce genre de provocations afin qu’Adèle intervienne et tous les habitués lui répondent 😉

    • La poupée tueuse de mâles anti-féministes !

      Un bon film d’horreur avec des jets de sang, des femmes les yeux exorbités et injectés de sang.
      Des dents pointues et aiguisées comme des lames de rasoir

      Des mâles en rut, qui râlent comme des bêtes affamées de sexe, obligeant les poupées tueuses à faire le ménage et à torcher les gosses. Enfin des scènes torrides de kamasutra entrecoupées de coup de couteau dans le dos.

      Ouai, ça peut le faire.

    • Moi je trouve Adèle gentille et intelligente, ne vous en déplaise, bien élevée, écrivant bien et proposant des arguments censés bien que réfutables par essence comme tout argument, même si quelquefois elle dérape un peu et égrène des poncifs, quelquefois, comme nous tous. Ni plus ni moins. Elle est utile au débat. Il faut toujours un contradicteur, un avocat du diable, pour qu’il y ait un débat, sur un sujet. C’est une base de la rhétorique. Qu’elle soit autonome ou produite par Contrepoints ne rend pas son existence +ou- inutile, bien au contraire. Elle fédère contre elle. Mais elle n’est pas seule dans ce cas.

      Sinon, point de débats, point de libéralisme non plus.

      Car libéralisme est synonyme de débats.
      Quelquefois aussi d’enculages de mouches à la sauce orwellienne, même ici !

      Le poncif du troll, par exemple sur-utilisé sur ce forum, c’est une espèce de Point Godwin utilisé par les libéraux (ou qui se prétendent tels) quand ils sont à court d’arguments.

      • Oui, bon….il y a du vrai.

        Mais de grâce qu’elle arrête avec son féminisme moisi.
        Nous aimons tous et toutes les femmes, pas besoin de nous contraindre par la menace.

        Encore une fois la vertue féminine c’est complètement debile. Surtout aujourd’hui. Occulter cette réalité c’est quand même se fourrer le doigt bien profond.

        Si l’homme ne pense qu’au zizi (pas complètement faux) on pourrait dire aussi connement que la femme ne pense qu’au pouvoir et à l’argent.

        C’est pour cela qu’il faut arrêter avec ces conneries stériles. Comme deja écrit, on ne change pas les autres. On se change pour changer le monde. C’est ça l’idee du liberalisme. En opposition au socialisme qui impose sa vertu aux autres.

      • Il y a du vrai et du faux dans ce qu’elle écrit.
        Mais je lui dis bravo pour ce qu’elle emmène au débat, ça doit pas être facile de recevoir des dizaines de répliques très critiques et de ne pas se décourager pour autant.

        Je ne partage pas sa vision du monde dichotomique homme/femme. Dans certains pays les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes et elles conduisent une existence minable qui les expose aux mariages forcés, à la sharia et à l’analphabétisme. Heureusement la France n’est pas un de ces pays et donc je ne pense pas que les propos féministes y ont raison d’être.

  • En plein mois de juillet, le ministère de l’Éducation a pondu le contenu du nouvel enseignement moral et civique, applicable dès le CP à partir de la rentrée 2015, parce que cela peut bien attendre (l’article le montre). Sans surprise, sur fond de tolérance (qui peut être contre la tolérance ?), de vivre-ensemble (qui peut être opposé à l’harmonie sociale ?), on continuera à met à mal les principes fondamentaux qui éduquent un enfant : construction de son identité, en référence à ses parents, à un corps social situé dans une histoire et qui lui préexiste, et à un certain nombre de valeurs et de normes (horrible mot !); respect des autres, de chaque autre et de tous les autres. Toute forme de discrimination, positive ou négative, reste une discrimination et heurte donc les principes universels. Partant de là, les petits garçons blancs, non handicapés, ayant un père et une mère n’ont qu’à bien faire attention à eux dans la cour de récréation: ils ne font pas partie des catégories que l’État a décidé de protéger.
    Cet EMC, auquel tous les enseignants sont censés adhérer, est un élément de plus dans l’édifice constructiviste des incompétents qui nous gouvernent.

  • Bien que déconnecté complètement du milieu scolaire, j’ai toujours en mémoire l’autoritarisme du milieu enseignant de l’école privée où mes parents m’avait inscrit lorsque j’étais ado.
    Vous pouvez imaginer le traumatisme que j’ai subi lorsque j’ai voulu voir le film (primé à Cannes) « Entre les murs ».
    Je me suis retrouvé sur une autre planète et je n’ai pas pu supporter ça jusqu’à la fin.
    Comment en est-on arrivé là ?

    • Au nom du sacro-saint modele social et de notre excellence mondialement reconnue.

      En fait non, ils n’ont plus de thunes et font semblant de nous apprendre qq chose d’important:
      Vivre ensemble sans taper sur le voisin. Et ça ne marche pas.

  • Il faudrait qu’Adèle fasse des stages dans des prisons de femmes… Son appréhension du monde semblant un peu limité.

  • Passé la critique rigolote des sites ministériels en effet parfaitement affligeants, on reste un peu sur sa faim: et on fait quoi avec la violence scolaire ?

    i) on rétablit le fouet à l’école ? On trucide les gamins ?
    ii) on ré-ouvre les maisons de corrections ?
    iii) on vire les gamins de l’école ?
    iv) on les concentre dans des écoles de violents (cas ii)?)
    v) on privatise l’école, ce qui ramène au iii) pour les écoles privés, et donc on fait quoi de ces gamins ?
    vi) on fait rien ?
    vii) …

  • Tout le monde est d’accord sur le constat de violence et de non respect ( y compris les enseignants qui sont les plus concernés). L’éducation nationale fait elle une analyse des causes ( arbre des causes en remontant à la cause première) pour chaque cas constaté afin d’établir le plan d’actions adéquat? Il me semble que non et c’est bien là le problème.C’est le seule méthode si on veut en sortir.Obliger des élèves à subir des cours jusqu’à un âge avancé qui ne les intéresse pas n’a pas beaucoup de sens: le manque de liberté est aussi facteur de rejet et de violence. La  » biologie  » ( garçons – filles) n’est pas le sujet car celle ci n’a pas changé en 30 ans.Les institutions en général ( police, justice, éducation) ont perdu beaucoup de leur autorité car on est bien obligé de se rendre compte qu’ils ne sont pas là pour notre bien et ils peuvent donc être considérés comme des ennemis et non des amis.Enfin, l’autorité cela s’apprend aussi , mais combien d’enseignants ont bénéficié de formation à ce sujet ?? Manager un groupe requiert du savoir faire et de l’expérience.Je me souviens que nous pouvions être ( années 70) des démons à 10 H et des anges à 11H! Ce n’est pas en envoyant les débutants dans les zones difficiles que le problème sera résolu.Le management du système éducatif qui est payé pour cela démissionne car il n’y a pas de conséquences négatives pour lui.

  • Pour ce qui du débat homme-femme , premièrement il ne faut pas laisser une minorité ( de féministes ) décider le comportement de toutes les femmes et de tout les hommes ni ce qu’ils devraient être . Ensuite la conviction de l’infériorité de la femme n’est qu’un procédé de valorisation qu’utilise certains hommes en s’appuyant sur leur force physique ou en pointant du doigt le manque de chasteté des « biatch » c’est à dire des aguicheuses . A noter que dans certains établissement scolaire , être une « biatch » est valorisé par les codes sociaux/culturel .
    Parenthèse fermé il est inconcevable de laisser à l’école le pouvoir d’éduquer nos enfants selon son idéologie de même qu’il est inconcevable qu’un climat de violence règne au sein d’une classe . Dans ces cas la on envoi les élèves en pro , cap , formation professionnel ou même plus rien du tout à partir de 16 ans . Enfin il me semble évidement que la meilleur réaction à un enfant violent et de lui imposé des barrières ( prenez lui systématiquement la drogue qu’il transporte sur lui pour commencer ) confisquer les armes ( couteaux etc ) et imposer lui l’obéissance .
    J’ai vu des jeunes dans des « prisons pour mineurs » ou des centre de réinsertion . Ils ne sont pas du tout réinsérable . C’est de l’argent ( le notre hein ) jeté par les fenêtres .

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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