Impôts, cotisations : la tonte des moutons et ses conséquences

Le salarié français coûte cher mais gagne peu. Une analyse de cet apparent paradoxe.

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Impôts, cotisations : la tonte des moutons et ses conséquences

Publié le 19 septembre 2014
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Par Kevan Saab.

Moutons (Crédits bibendum84, licence Creative Commons)

Il est parfois difficile d’expliquer à nos concitoyens que le travailleur français coûte trop cher par rapport à son homologue allemand, anglais ou américain. En effet, on vous répondra souvent que le travailleur français moyen ne rapporte à la maison qu’un maigre pécule chaque mois et qu’on peut difficilement lui demander d’accepter de faire un trait sur une partie de sa paie pour améliorer la compétitivité de son entreprise. Difficile de ne pas être entièrement d’accord avec cet argument quand les statistiques de l’INSEE confirment cette paupérisation alarmante des salaires :

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Comme le montrent les chiffres de l’INSEE, le revenu salarial net des 20% des Français les plus pauvres ne dépasse pas 770 euros par mois. Pour la classe moyenne maintenant, c’est-à-dire les individus des déciles 3 à 7, le revenu salarial net moyen s’établit à 18 444 euros, soit 1 537 euros par mois. Rappelons que le smic net s’établit à environ 1 120 euros par mois, ce qui signifie que la classe moyenne française évolue plus ou moins au niveau du salaire minimum. Dure réalité pour un pays qui prétend garder son rang historique de cinquième économie mondiale. Enfin, en ce qui concerne la classe « aisée », soit les 20% des Français avec les plus hauts revenus de ce classement, l’entrée au club s’obtient avec un salaire net de seulement 2 363 euros, soit plus ou moins deux fois le smic net. Bref, le constat est sans équivoque : si le salarié français coûte cher à son employeur ce n’est pas lui qui en fin de compte en voit les fruits sur son compte bancaire, bien au contraire.

Évidemment, quiconque s’accorde le temps de lire minutieusement son bulletin de paie ou bien encore son avis d’imposition devinera sans problème où disparaissent ces montants mirobolants que son employeur mentionne et dont ses versements de salaires ne montrent aucune trace. Eh oui, derrière ces multiples lignes indéchiffrables obscurcissant nos fiches de paie et avis d’imposition se cache toute une batterie d’entités publiques ou parapubliques. Du Trésor Public à la CNAM, en passant par l’ARRCO, l’AGIRC et ainsi de suite, l’ensemble des ponctions effectuées pointent vers un seul et même coupable : l’État.

La récente étude du cabinet d’audit et de conseil BDO donne la mesure de l’ampleur de la fiscalité pesant sur le travail :

Figure 1 : Infographie du Figaro tirée de l’étude du cabinet BDO

 

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Pour un revenu net de 35 000 euros par an, soit un peu moins de 3 000 euros par mois, le travailleur français aura payé directement ou indirectement à l’État plus de 30 000 euros. En conséquence, notre travailleur aura coûté au total à son employeur environ 65 000 euros par an si on reconstitue son salaire complet, c’est-à-dire la somme de son salaire net et de toutes les ponctions étatiques (impôt sur le revenu, cotisations salariales et cotisations patronales).

Mettons-nous du côté de l’employeur maintenant, et intéressons-nous au coût total pour l’employeur d’un salarié gagnant respectivement 50 000, 100 000 puis 1 000 000 d’euros brut. Notez que les calculs fiscaux pour l’impôt sur le revenu se basent sur l’hypothèse d’un couple avec deux enfants à charge.

Figure 2 : Coût total pour l’employeur et distribution de la fiscalité pour un salaire brut  de :
a) 50 000 €   b) 100 000 €    c) 1 000 000 €

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Vous l’aurez compris, dans tous les cas de figure, l’écart de coût pour une entreprise entre un salarié français et un salarié anglais, norvégien, suisse, italien, espagnol, allemand ou encore hollandais est absolument colossal.

Bien évidemment, les entreprises françaises ne vivent pas dans une bulle. Si elles ont des coûts plus importants que leurs concurrentes internationales, les effets sont immédiats : elles perdent des parts de marché, l’activité baisse, les profits chutent et les licenciements débutent. C’est une mort relativement rapide pour l’entreprise. Évidemment, tout chef d’entreprise tente coûte que coûte d’éviter un tel scénario. Alors plutôt que de répercuter entièrement ses surcoûts sur les prix de ses produits, il tentera souvent d’en partager le fardeau sur l’ensemble des acteurs de l’entreprise : sur les salariés d’abord, en proposant des salaires nets souvent inférieurs à ceux que l’on peut espérer à qualifications comparables chez nos voisins européens, sur les investisseurs en comprimant sa marge de profit, et enfin sur l’entreprise en limitant ses investissements, en recherche et développement notamment.

Résultat de cette fuite en avant : les entreprises françaises affichent des marges de profit parmi les plus basses dans l’OCDE, l’industrie française a complètement loupé sa montée en gamme et peine à se démarquer en matière de prix et de qualité, comme dans l’automobile par exemple, où des leaders historiques comme Renault et PSA mordent la poussière face à la concurrence européenne, Allemagne en tête. Bien sûr, l’agonie est plus longue quand on rabote à droite et à gauche mais l’issue reste néanmoins fatale. À long terme le déficit d’innovation, de qualité, de rentabilité et de ressources humaines se solde toujours par le même résultat : la faillite.

Figure 3 : Peu importe la stratégie, en cas de déficit chronique de compétitivité, l’issue est toujours la faillite.

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Comme nous l’avons vu, compétitivité des entreprises et hausses des salaires nets ne s’opposent pas en France. Au contraire, il est urgent d’imposer une politique de restauration de la compétitivité des entreprises ET des salaires nets en comprimant fortement les cotisations salariales, patronales et l’impôt sur le revenu. Bref, en imposant une cure d’austérité à l’État et non aux entreprises et aux particuliers. En effet, comme le montre très bien le graphique suivant, le mammouth étatique a depuis 40 ans complètement oblitéré à la fois la hausse naturelle des salaires nets pour les salariés et la compétitivité de l’industrie française avec pour conséquences un chômage de masse et une croissance imperturbablement atone.

Figure 4 : Graphique produit par Acrithène, voir ici. On notera le creusement de l’écart entre salaire net et salaire complet depuis 40 ans, et en conséquence la très maigre croissance du salaire net observée en France sur cette période.

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Comme à l’accoutumée en France, quiconque s’attaque à la dépense publique est aussitôt accuser de mettre en danger le « modèle français ». Un argument ô combien ridicule quand on connaît, d’une part, la performance dudit modèle dans quasiment tous les classements internationaux, et que, d’autre part, on a eu la chance de visiter d’autres pays et d’observer d’autres modèles. De fait, le modèle français est un fiasco total sur la quasi-totalité des sujets pour lesquels l’OCDE publie une étude, au point que les gouvernements français ont pris l’habitude d’habilement esquiver les comparaisons entre pays.

Il est donc grand temps que les défenseurs du « modèle français » cessent de prendre les Français pour des moutons. Aucune raison sociale ne peut justifier une tonte aussi systématique et sournoise de la richesse produite par les travailleurs français. Aucune raison économique ne peut justifier une telle saignée de l’économie française et de ses acteurs. Enfin, aucune raison morale ne peut justifier que l’État s’accapare près de la moitié des richesses produites chaque année.

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  • La démonstration est claire et sans appel, mais la question qu’il faut se poser est comment la population de ce pays réussit à garder son calme sans se révolter ?

    C’est épatant de voir un tel gâchis des bonnes volontés qui ne produit pas de révolte. Le feu couve depuis déjà longtemps, mais la population reste soumise, à la limite de la complaisance.

    L’image du coq gaulois, qui trône sur les grilles des jardins de l’Elysée est intéressante. La France n’est pourtant plus sous domination romaine, la domination a changé de forme, elle est maintenant administrative, mais le peuple reste soumis.

    • « comment la population de ce pays réussit à garder son calme sans se révolter ? »

      Un quart des emplois est public ou para-public : tout le monde a soit un conjoint soit un frère, ou une soeur, un père, une mère, au plus loin un cousin, fonctionnaire ou dans une structure majoritairement payée sur fonds publics. Personne ne va aller manifester pour mettre quelqu’un de sa famille au chomage.

      Un nombre incalculable de boîtes ne vivraient pas sans les commandes publiques, locales en particulier : personne ne va aller manifester pour aller mettre un client au chômage.

      En revanche si un jour les salaires ne sont plus payés, si les commandes ne le sont plus, alors là, oui, vous pouvez avoir des soulèvements.

      Mais tant que l’action publique renvoie au moins en partie l’ascensceur (en ayant hélas au passage sali le sol, taggué les cloisons et bousillé les boutons), il n’est dans l’intérêt de personne de se soulever.

      • Votre analyse confirme, hélas, la soumission (et aussi la complaisance) de la majorité du peuple, qui préfère sa situation douloureuse que de se mettre quelqu’un à dos.
        Mais avez-vous penser que si on refuse la situation actuelle et que l’on la change vraiment, les choses pourraient être mieux après, y compris pour ceux à qui vous pourriez (ou pensiez) faire « du mal » dans un premier temps?
        Mais le conformisme et la peur l’emporte. C’est ce qui rend la situation encore plus tragique. On préfère se laisser souffrir que d’aspirer à la liberté.

        • C’est aussi que les promesses des gens appelant à la « réforme » n’ont rien d’attrayant : le message, tel qu’il est entendu c’est : « perdez tout, et ensuite, dans un temps indéterminé, avec de la chance, vous récupérerez un peu de ce que vous avez perdu ».

          Ce n’est pas du tout vendeur.

    • La population est soumise car elle a été dressée par l’école républicaine.

      La population est soumise parce qu’elle est désarmée.

      La population est soumise car elle est endoctrinée par les chaines de l’état.

      Citoyen-contribuable = esclave de la France qui paye pas d’impôts et de la caste des fonctionnaires.

      Il y aura soulèvement le jour ou les CSP sup et moyenne tellement paupérisées ne pourront plus payer pour l’autre France.

      Quand ces deux France n’en feront qu’une : à savoir une france égalitaire (le rêve socialiste) mais nivellée par le bas alors ..

      Là ça sera d’une violence inouie.

      • Oui vous avez raison, mais il me semble qu’il y a autre chose de « stratosphériquement » singulier dans ce peuple.

        Le bourrage de crâne ne vaut que si les Français sont des veaux. Or cela fait longtemps que ce peuple a intégré le double langage. Ils n‘ont de veaux que l’apparence, que la surface sociale.

        Ainsi, une famille de métayer, travaillant la terre pour un propriétaire terrien, n’a pas vu sa vie changer durant l’occupation allemande. Elle devait garder une infime partie la récolte pour elle-même, et devait rendre la plus grande part pour le propriétaire ou l’occupant. Cette famille qui trichait déjà avec le propriétaire, trichait également avec l’occupant (Romain ou Allemand).

        Et si l’on considérait que l’occupant actuel est l’administration ? Qu’ils soient Romain, Allemand, ou Administratif, le peuple français serait une sorte de résistant ayant développé des anticorps contre les occupants.

        Vous obtenez alors un peuple profondément libéral, ayant l’apparence d’un peuple soumis.
        Je pense sincèrement que le peuple français, historiquement soumis depuis Mathusalem est heureux, même si la déprime est de façade. Car la transgression de l’interdit est source de bonheur.

        En cela les libéraux sont mal dans ce pays car ce pays est plus libéral que les libéraux, H16 dans ses chroniques ne cesse de dire que ce pays est perdu. Or ce pays existe depuis longtemps, il a des racines profondes, il a une essence. Sous le joug des occupants, il est devenu polymorphe.

        En résumé, le peuple français est la quintessence du libéralisme sous occupation.

        Le transfuge romain Vercingétorix en est un exemple, il dépose les armes, mais dans son casque, il écoute rire et chansons !

        • On dirait un musulman qui défend son passé
          Argumentaire tiré par les cheveux

          • Avec ses mêmes arguments
            On peut donc dire que le soldat soviétique est un grand libéral
            Voire même l ayatollah du désert est un libéral
            Peut être même plus libéral que Sergei Brin

            😉

            Polonix, c est un délice de vous lire

            Comme quoi le ridicule ne tue pas

        • J’ai bien votre point de vue. D’ailleurs, traiter un étatiste de « collabo » tape toujours dans le mille.

          La France, un pays d’esclaves qui brisent leurs chaines de temps en temps.

      • peut être une passion de la méchanceté ?

    • Le tour de magie des salaires est simple il suffit de dire/écrire en haut des fiches de payes que « ce sont des charges patronales qui sont payées par le (sale) patron, que c’est pour ton bonheur à charge de ton patron …
      Imagineriez vous qu’il n’y ai qu’une ligne: ponction de l’Etat pour votre bonheur redistributif: -45% sur votre salaire brut/ immédiatement c’est la révolution mais si c’est le patron qui « raque » c’est bien fait pour lui!

      • 45%, bien plus en fait.

        Parce qu’on n’en dit rien sur les fiches de paye, on oublie la « taxe sur les salaires » qui va de 4% à 20% du brut.

    • Parce-que c’est la faute aux salauds de patrons qui s’engraissent sur le dos des pauvres travailleurs, voilà pourquoi !
      Parce-que ces salauds d’actionnaires pressent de plus en plus le pauvre ouvrier pour en sortir la moindre bribe de capital exploitable, voilà pourquoi !
      Parce-que le grand capital, la grande Finance apatride réclament toujours plus d’argent, toujours plus, sans se soucier des coûts sociaux pour les pauvres travailleurs, voilà pourquoi !
      Lisez Piketty, sa démonstration est limpide, le capital va au capital, c’est aussi simple que ça !

      (en fait, en lisant Piketty, on se demande pourquoi on trouve encore des gens pour se casser le c.. à travailler)

      Les réponses à vos questions sont évidentes pour un socialo basique. Et ceux-là sont nombreux en France, bien encadrés par des années d'(an)éducation bien nationale, des syndicats gueuleurs qui ne représentent plus qu’eux même, des journalistes trop contents de servir la soupe au pouvoir qui le leur rend bien (voir la « conférence de presse » d’hier) et des partis politiques dont les différences de doctrine tiennent sur un ticket de métro…

    • « le feu couve »

      Un peu plus que cela mon capitaine !
      Regardez comment les paysans bretons ont mis le feu à la trésorerie de Morlaix cette nuit.

  •  » l’État s’accapare près de la moitié des richesses produites chaque année. »

    Pas exagérer, il en rend une bonne partie.

    Ai été aux US : si un jour on augmente mes cotisations maladie en France (y compris part patronale!), je serais encore gagnant par rapport au systeme US, dont je garde le souvenir d’une expérience catastrophique.

    Suis assez étonné de la différence si petite entre France et Allemagne sur le coût total du travail (fig. 1)

    • Pouvez vous s il vous plait nous faire part de cette mauvaise expérience du système de santé US ?

      • Je reposte une de mes contributions sur un sujet connexe :

        « Un jour si j’ai le temps je décrirai mon parcours de recherche, puis d’usager, d’un assureur santé US, avec une épouse asthmatique et diabétique. Je vais résumer : l’offre était pathétiquement opaque, la qualité de service aléatoire, et, ce qui est peut être le pire aspect, l’incertitude totale sur le niveau des prix et des remboursements.
        Au total, la facture a été largement supérieure au total CSG et cotisations maladie (y compris part patronale !) et mutuelle a mon retour en France. Et ce sans bobo majeur.
        Conclusion: si un jour on augmente mes cotisations maladie en France, je serais encore gagnant par rapport au systeme US. »

    • « Pas exagérer, il en rend une bonne partie. » Peut-être, mais :
      – comme vous dites fort à propos, l’Obèse n’en rend qu’une partie.
      – quand il daigne rendre, à qui rend-il ? Pas à ceux qui produisent !

      Les ménages sont dépossédés du légitime pouvoir de décider de l’affectation des richesses qu’ils créent, tandis que les entreprises ne peuvent survivre qu’en fuyant l’enfer fiscal. Les producteurs sont poussés à l’exil à l’étranger ou, pire, à l’intérieur de leur propre pays. Après leur départ, il ne reste plus qu’à tondre les moins productifs, les sans-dents et les illettrés. Alors, la contradiction du blabla idéologique des Culbuto, Valls ou Macron devient insoutenable. Fin de l’histoire pour l’Obèse devenu impotent à force d’être omnipotent.

      Désormais, il s’agit de savoir si le socialisme périmé va entraîner le pays dans sa déchéance programmée ou si le pays va parvenir à l’interdire avant qu’il ne détruise tout. Intéressant suspens !

      • « – quand il daigne rendre, à qui rend-il ? Pas à ceux qui produisent !  »

        1) je ne distingue pas tres bien les gens qui « produisent » de ceux qui ne « produisent pas ». Tout le monde ou presque produit qqch un moment ou un autre de sa vie. Un vieux produit plus rien (et encore), un enfant non plus. Tous les autres ou presque font qqch de leurs journées.

        Un instituteur de la fonction publique produit (bien ou mal, c’est une autre paire de manches). Meme un employé de l’etat civil à la mairie produit (mal, mais j’ai vécu un peu dans un pays sans état civil, et c’est la merde). Meme un employé du service des permis de conduire produit quelquechose (idem dans un pays ou personne n’a de permis en règle, je vous laisse imaginer la mortalité routière et la probité de la police de la route). Peu productifs ? je veux bien. Improductifs ? non.

        ce discours absurde de diviser la population entre des « givers » et « takers » a en partie couté à Mitt Romney la présidence des USA (la fameuse affaire des 47%).

        2) Perso, je suis plutôt satisfait du système de santé français, et je n’ai pas le sentiment d’etre improductif. Indiscutablement, une partie des sommes énormes que je verse me reviennent, ou reviennent indirectement à mes improductifs parents à la retraite (que, sans cela, je devrais aider de toutes manières). Ca pourrait etre moins dispendieux, mieux organisé, mais ce n’est certainement pas à jeter aux ordures.

        • Cette distinction est seulement un nom différent, donné par les libéraux, pour la distinction implicite faite par les étatistes entre ceux qui méritent qu’on leur prenne et ceux qui méritent qu’on leur donne. Le problème n’est pas de discuter la validité des critères suivant lesquels on se retrouve dans l’une ou l’autre des catégories, mais de refuser dès le départ que d’autres que ceux qui vont donner aient leur mot à dire dans le processus. Vous ne pouvez consentir à la redistribution au nom d’autrui.

          • « Vous ne pouvez consentir à la redistribution au nom d’autrui. »
            Vous, vous devez pas aimer les réunions de copropriété, alors!

            • ???

              Dans une réunion de copropriété, chacun décide en fonction de ses tantièmes, personne n’obtient que ses charges soient payées par les autres propriétaires sans que ces derniers aient donné leur accord.

              • Assisté l’autre jour à la mise en place d’une vidéo-surveillance pour toute la résidence : la dépense supplémentaire a été voté à une voix près. La dictature du 51e pourcent peut se retrouver à des échelons très divers…

        • Un instituteur, parce qu’il est dans la fonction publique, ne produit aucune richesse supplémentaire. Il ne fait que participer au déplacement d’une richesse déjà produite par ailleurs. Dès que l’instituteur sera versé dans le secteur privé, il deviendra enfin productif d’une richesse supplémentaire, car son action s’intégrera enfin dans le vaste champ des échanges volontaires, du marché et de la concurrence, seul et unique cadre de la création de richesse.

          Votre erreur est habituelle : vous vous limitez à ce qui se voit (l’instituteur qui forme les élèves) et oubliez ce qui ne se voit pas (la destruction de richesses préalable pour faire fonctionner les services publics). Tout à votre erreur, vous confondez les missions régaliennes (état civil, police de la route, permis de conduire) avec les fonctions productives relevant du marché (éducation par exemple). Il en est de même avec la santé, les retraites, l’énergie, le logement, les transports, la culture… autant de secteurs économiques plus ou moins nationalisés, placés sous la coupe de l’Obèse, donc impuissants à créer la moindre richesse supplémentaire. Ces secteurs ne sont pas improductifs par nature mais par destination (publique vs privée). Il ne reste qu’à les rendre productifs. TINA !

          • « Dès que l’instituteur sera versé dans le secteur privé, il deviendra enfin productif d’une richesse supplémentaire, car son action s’intégrera enfin dans le vaste champ des échanges volontaires, du marché et de la concurrence, seul et unique cadre de la création de richesse. »

            Vision complètement sectaire, désolé.

            • Sectaire ? Effectivement, cet adjectif caractérise parfaitement les collectivistes ne nous laissant aucun choix, qui ne tolèrent aucune exception à leur système. Quand on aura le choix de ne plus payer, alors on sortira du sectarisme fiscal et social de la religion étatiste.

              • « Quand on aura le choix de ne plus payer, alors on sortira du sectarisme fiscal et social de la religion étatiste. »

                Vous savez, c’est sans doute triste pour vous, mais les quelques 4000 ans d’histoire documentée semblent mettre en évidence que les impôts ont toujours existé.

                Et manque de pôt, même quand l’Etat disparait, les impôts restent (sous la forme du viol de votre épouse ou de vous même, du pillage de votre récolte, ou, si vous n’avez ni femme ni champ, de l’amputation de votre bras droit, par exemple).

                Vous voulez vivre dans le monde réel ou dans votre fantasme ?

        • « je ne distingue pas tres bien » : mais si, vous savez très bien de quoi il s’agit. Vous faites seulement semblant, pour ne pas risquer d’échouer dans votre tentative de moraliser l’immorale rapine collectiviste.

          Seuls les ménages productifs sont légitimes pour décider de l’affectation des richesses qu’ils produisent. Puisque tous sont potentiellement productifs, comme vous le soutenez à raison, c’est parfait : à chacun d’eux de décider librement quoi faire de ses richesses. A aucun moment cela ne justifie l’intrusion de l’Etat dans cette affaire strictement privée.

          « je suis plutôt satisfait du système de santé français » : il ne fait pas de doute que, par hasard, le système puisse satisfaire certains usagers. Est-ce une raison pour contraindre ceux qui n’en sont pas satisfait à le financer, contre leur volonté ?

  • Une démonstration qui serait plus convaincante si elle reprenait les aides liées aux salaires et charges accordées aux entreprises dans ces différents pays.
    C’est le principal argument des syndicats ou des socialistes « historiques » pour expliquer que ces comparaisons de coûts salariaux ne sont pas si déséquilibrées.
    Dans tous les cas il faudrait aussi bien distinguer les grandes entreprises et les PME car pour les impôts, les aides ou les commandes publiques le tableau change considérablement entre ces deux mondes.

    • « principal argument des syndicats ou des socialistes » : la faiblesse de leur argumentaire tient en ce que leur système n’est supportable que grâce aux déficits. C’est précisément ce qui s’est passé depuis 4 décennies. A partir du moment où la redistribution (aides sociales, subventions, commandes publiques…) détruit plus de richesses que l’Obèse ne parvient à extraire du domaine productif, le système est condamné d’avance. A ce titre, le modèle social français n’est qu’une illusion, comme l’URSS a pu l’être autrefois. Les socialistes peuvent argumenter tant qu’ils veulent, c’est sans espoir.

      Il n’y a pas d’alternative à la réduction massive de l’Obèse, donc à la fin du socialisme.

      • @cavaignac

        « Il n’y a pas d’alternative à  » : quand une phrase commence comme ça, je ne lis pas la fin.

          • Tina est morte avec sa mère Thatcher. Vous ne trouverez d’ailleurs pas deux TINA identiques (chaque mal grandi a sa TINA, et elle est toujours différente de celle de son petit voisin, comme Sophie la girafe…). Ca prouve bien qu’il y a beaucoup, beaucoup d’alternatives.

            j’aime à répéter qu' »A chaque problème complexe, il y a une solution simple, évidente, et fausse ».

            • Mouais, l’excuse de la complexité du monde, on nous l’a déjà faite, notamment pour justifier la multiplication des impôts. Et à chaque fois, l’Obèse enfle. Comme c’est étrange ! Le monde est complexe mais on obtient toujours le même résultat…

              Le monde n’est pas complexe, au sens de cette inconnue qu’il faudrait découvrir : comment rendre compatible la barbarie socialiste avec le monde civilisé. Mais il n’y a pas d’inconnue pour l’honnête citoyen correctement éduqué, car il connaît déjà la réponse. Le socialisme périmé est définitivement incompatible avec la civilisation et il convient sans tarder d’interdire le socialisme. TINA !

    • Quand un voleur partage le butin avec ses amis, il n’en devient pas moins voleur pour autant. Robin Hood signifie Robin la Cagoule, il n’a jamais rien produit, ça n’est pas le héros que les Français voudraient voir.

      • Et encore, ce bon Robin volait le fisc. Le socialiste n’est pas Robin des Bois, c’est le Prince Jean qui crie « doublez, triplez les taxes! ».

  • Je note un point assez extraordinaire si je comprends bien les graphes : dans l’echantillon de pays choisi et pour les 3 ranches de revenus, l’impot sur le revenu est systematiquement le plus faible en France, or c’est ce sur quoi les gens se focalisent lorsqu’ils pensent qu’ils payent trop d’impot…

    • Très juste. L’impôt sur le revenu est très faible en France.

      Les principaux prélèvements qui pèsent sont la CSG, la TVA et les charges sociales.

      • Je soupçonne aussi une simplification abusive affectant à chacun deux ou trois parts. Un IR de 7% pour un salaire brut de 100000 Euros, ça n’est pas possible à moins de profiter de l’argent-braguette !

        • L’argent braguette est une légende des temps jadis. Allez donc vivre grand train avec 90 euros d’allocs par mois et par enfant pour 2 enfants.

          • Ne détournez pas le sujet. Le premier point est l’inexactitude des statistiques sur l’IR, faussées en France par un quotient familial que très peu de pays pratiquent. Il s’agit d’une autre forme d’argent-braguette que celle communément admise, mais qui permet de faire croire qu’un Français célibataire avec un salaire brut de 100000 E paierait 7000 d’IR et qu’on pourrait donc lui augmenter la progressivité de l’impôt, laquelle serait faible en France par rapport aux autres pays.
            Le second point est l’aberration que représente l’argent-braguette dans son acceptation habituelle. Il n’y a aucune raison de verser de l’argent aux gens pour les inciter à faire des enfants. Les Chinois se portent beaucoup mieux depuis qu’ils font le contraire. Et que les bénéficiaires ne mènent pas grand train avec ne justifie en rien de prélever 90+x euros aux autres en leur nom chaque mois.

            • Pardon, je n’avais pas vu votre définition d’argent braguette (c’est le sobriquet qui lui était donné outre mer quand les allocations représentaient une part bien plus significative du salaire minimum, dans les années 60).

              Vous parlez du Quotient familial : ca n’a jamais été une mesure nataliste (alors que les allocs, si), mais de justice fiscale.

              Et depuis les années 2000, ça a acquis une valeur constitutionnelle : la déclaration des droits de l’homme de 1789 d’ailleurs) oblige de toutes manières le fisc à tenir compte du nombre de personnes dans le ménage pour les impôts directs (ça a été réaffirmé 2 fois par le conseil constitutionnel en 2000 et 2012 je crois).

              Donc si ce n’était pas le QF, ca serait autre chose (par exemple un forfait par enfant, comme c’est le cas outre manche il me semble) et ça couterait probablement autant en global.

              • Si c’était un forfait par enfant, le taux qui apparaîtrait dans le cas 100000 du tableau 2 serait de l’ordre de 20%, comme pour les autres pays, et non de 7%.

  • à propos du graphique 4, il serait encore plus parlant exprimé en pourcentage :
    une ligne horizontale pour le salaire « superbrut », à 100 %,
    une ligne un peu descendante qui part de 80 % en 1951 pour arriver à 70 % aujourd’hui pour le « brut »,
    une ligne descendante qui se casse la gueule de 75 % en 1951 à 55 % aujourd’hui pour le « net ».
    et si possible, tracer la dernière ligne, après impôts…

    en effet, le graphique tel que présenté, le salaire net passe de 7 000 à 25 000, donc ça monte, donc c’est bien, pas de problème…

  • Il faut absolument envoyer nos dirigeants en stage aux Pays Bas.
    Je ne crois pas que ce soit un pays où le social (qui leur est si cher et nous coute si cher) soit inexistant et pourtant il y a très peu de cotisations.

  • Une feuille de paie doit faire plus ou moins dix huit lignes. Chacune correspond a un truc ou un bidule qui emploie un tas de fonctionnaires, de syndicalistes, et dont les comptes sont rarement clairs ou transparents, qui redistribuent (une partie) de çe qu.ils ont récoltés dans des conditions, ….. Bon, n’en parlons pas, la cour des comptes fait 500 pages sur le sujet tous les ans.

    A priori, il suffirait de deux contributions, une à une assurance maladie, l’autre a une caisse de retraite.

    Ça laisse seize lignes dont on pourrait se débarrasser, soit 88%

    Rêvons un peu.

  • Attention, à pas de noyer dans la « technique ». 18 lignes ou 15.

    La fiche de paie en France… est l’illustration d’un mot très simple qui qualifie parfaitement notre condition : « esclavage ».

    Nous sommes des serfs.

    On nous enfume avec des pourcentages, des décimales après la virgule, et des lignes, mais l’épure c’est ça : notre esclavage.

    • et qui sont nos patrons?, le chiffres disent que ce ne sont pas les employeurs, alors qui?

      • Ta question est toute réthorique, j’espère ?

        Tes patrons ce sont :
        -la clique « gouvernementale », appareil d’état direct : gros salaires, pas d’ISF, p’tites pépés et gros confort
        Avec en plus, en prime : une extraordinaire capacité à te faire la morale, et à te pourrir la vie (en plus de te voler)

        -les 5.5 millions de fonctionnaires, clientèle directe, avant-garde au sens marxiste du terme.
        Emploi à vie, alors que toi tu vis la trouille au ventre de te faire virer à 50 ans mettons, et tu ne retrouveras jamais d’emploi.
        Glande généralisée, peu de sanctions. Toi tu rames chaque jour.
        Eux sont pépère. Certes ils s’ennuient… un peu. Mais ils compensent par grève (profs), activités syndicales etc.

        -et sans oublier les millions de clients indirects : associations, retraités (de la fonction publique), salariés d’entreprises d’état, voire ex entreprises d’état (exemple Air France qui a conservé la gréviculture) etc.

        Bref, ça fait un paquet de monde. Voilà pourquoi ils ont besoin de tant d’argent.

        Le tien.
        Et celui de tes enfants et des petits enfants. Et ceux qui ne sont même pas encore nés.

  • Le drame de la France savamment illustré, merci.

    Pour tous ceux qui s’écrient: « mais où passent toutes ces richesses », demandez-vous:
    – comment un type comme Thévenoud peut payer comptant une amende de plus de 42000 euros sous quelques jours, alors que son patrimoine déclaré plafonne sous les 5000 euros
    – comment l’état peut dépenser 2 millions d’euros de votre argent pour chaque député et chaque sénateur
    – quelle « richesse » cela crée de payer de multiples échelons de bureaucratie administrative locale, départementale, régionale, nationale et européenne pour brasser exactement les mêmes informations, plusieurs fois, pour en faire à chaque niveau une « synthèse » pour le niveau supérieur (jusqu’au ministre et son cabinet), pour les croiser et les décroiser sans fin et les faire tourner sans que quasiment personne ne les lise

    Il n’y a pas à tortiller trois siècles: entre un groupe de 10 personnes où l’une s’assure que les 9 autres ne se tapent pas dessus pour pouvoir bosser en paix, et un groupe de 10 personnes où 1 s’occupe d’éviter les bagarres, 4 bossent réellement, et les 5 restantes « densifient le tissu social », « supervisent » Dieu-sait-quoi, rédigent puis votent puis appliquent la réglementation sur ce que font les 4 qui bossent vraiment, et prélèvent puis divisent et enfin répartissent (surtout entre eux) la moitié de ce que font ceux qui bossent…

    …eh ben ce n’est pas dur de deviner quel groupe est plus libre, plus prospère, plus heureux et aussi plus équitable.

  • Seulement 7% d’IR pour un salaire brut de 100K€ ?

    Groosse erreur

    Mon revenu global est de 47.6K€ (salaires et assimilés) donc le brut final comprenant les charges salariales et patronales doit être autour des 100K€.

    Eh bien je suis à 17% d’IR, bien loin des 7% !

    Je conseil à l’auteur de revenir vers sa France natale la vue sera encore bien meilleur 🙂

  • merci our cet article si clair et si bien documenté

  • On en est actuellement à 61,7 % du salaire versé en prélèvements étant salarié.
    Et en plus d’après l’article 13 de la déclaration de 1789, l’impôt doit être proportionnel aux revenus et doit être voté par le parlement d’après la Constitution.
    Comment calcule-t-on les 61,7 % de prélèvements ?
    Si le salaire net est à 50 000 euros et la Taxe sur le travail = 82 % du salaire net, le salaire versé par l’employeur est de 50 000*(1+0,82) = 91 000 euros.
    On peut donc écrire :
    Salaire versé 91 000 euros
    Salaire net 50 000 euros
    Impôts sur le revenu = 4500 euros
    Impôts locaux = 3700 euros
    Reste à dépenser = 50 000 – 4500 – 3700 = 41 800 euros
    Si tout est dépensé, on enlève encore 20 % de TVA soit 41 800*0,1666 = 6 966 euros
    La somme véritablement gagnée est de 41 800 – 6966 = 34 834 euros
    Somme de tous les prélèvements obligatoires : 91 000 – 34 834 = 56 166 euros.
    Les prélèvements obligatoires sont donc à 56166/91000*100= 61,72 % du salaire versé par l’employeur.

  • Je viens de recevoir mes taxes foncières: Commune : +1%, Ordures : +1%, Département: +1% Interco : +100% (sans faute, il y a bien deux zéro).

    Je suis tellement heureux de contribuer ainsi à la poursuite du gaspillage de mes impôts. J’exulte de joie devant une gestion aussi saine de nos service publics.

    Continuez ainsi messieurs les politiques, la chute n’en sera que plus dure. Quand cela arrivera, je serais sans doute dans un hamac, au soleil, au loin, un cigare au bec, et je vous regarderai avec un sourire béa totalement satisfait.

  • Analyse intéressante, mais je n’y vois aucune réflexion concernant les dépenses de l’Etat. Si les français et leurs entreprises paient tant d’argent, ne faut-il pas se poser la question où va cet argent ?

    Le problème de fond est là, trop de personnes profitent du système français sans y participer ou en porter les conséquences. En France les seuls gagants sont ces profiteurs, qui jour après jour endette la France toujours un plus vu que les entrées d’argent ne suffisent plus à couvrir les dépendances quand bien mal l’Etat ramasse le plus d’argent en Europe.
    Et cela s’arrêtera unquiement quand l’Etat sera en défaut de paiement, probablement dans les mois voir années qui viennent !

  • Je suis complètement d’accord sur le mauvais emploi d’une grande partie de l’impôt collecté en France. En revanche, les comparaisons ente pays méritent plus de mise en contexte. Les systèmes éducatif, de soin et de retraite sont très différents dans les pays mentionnés. En France, c’est du « service compris », là où dans les pays qui semblent collecter moins d’impôts dans les graphs il faut payer une grande partie de ses soins et l’éducation de ses enfants.

    Si on mettait sur le même graph l’état de New York et si on incorporait le prix à payer pour la couverture santé, la retraite et l’éducation, on se rendrait compte qu’il vaut mieux vivre en France, et de loin 🙂

    • « Si on mettait sur le même graph l’état de New York et si on incorporait le prix à payer pour la couverture santé, la retraite et l’éducation, on se rendrait compte qu’il vaut mieux vivre en France, et de loin »

      C’est exactement ce que j’appelle des profiteurs ! Il y a trop de gens comme vous qui profitent du système (peut-être sans vraiment s’en rendre compte). Le but de l’Etat n’est certainement pas de tout offrir aux citoyens, surtout à ceux qui ne font (ou ne veulent) rien. L’Etat doit être pour aider ceux qui en ont besoin, et non pas, comme en France, tous les citoyens.

    • On ne dit pas « service compris » on dit « grèves et réformes débiles annuelles incluses ». Et vous confondez instruction avec éducation.

  • vivement que la bête crève

  • Trop de fonctionnaire et un état qui dépense trop pas bon pour nous les entreprises

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