Manuel Valls face à la réalité

Les socialistes sont complètement à l’ouest et ne savent plus où ils habitent. Que nous réserve encore Hollande à l’avenir ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Manuel Valls (Crédits : Parti Socialiste, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Manuel Valls face à la réalité

Publié le 10 septembre 2014
- A +

Par Marc Suivre.

Manuel Valls (Crédits Mathieu Delmestre-PS licence Creative Commons)

Depuis que Manuel s’en est greffé une paire, en purgeant (très partiellement) les cautions de gauche de l’attelage hétéroclite que nos médias s’acharnent à appeler un Gouvernement, il n’est pas une journée sans que les nouveaux convertis ne se répandent dans les médias pour nous faire partager leur émerveillement d’avoir découvert la Lune. Cette libération jubilatoire d’une parole visiblement aussi longuement que douloureusement contenue, lorsqu’il s’agissait de prendre la place de la droite, a quelque chose de touchant. Pour peu, on se croirait revenu aux temps des fulgurances géostratégiques BHLiennes sur la Libye ou la Syrie.

Bref, la digue est rompue et le gouvernement semble se jouer de tous les dogmes socialistes, si chers à la Mère Tapedur de Lille. Seulement, comme toujours avec la gauche caviar, tout n’est qu’apparence et Manuel Valls tient plus du Mussolini en modèle réduit (comparez le port de leurs mentons respectifs) que du Blair thatchérisé.

Virage libéral et austérité

Contrepoints-Le-Honzec-valls-ultraliberalComme nous pouvions nous y attendre, la presse dans un réflexe aussi pavlovien que prévisible (c’est un peu le principe) n’en finit pas de nous vendre le « virage social libéral du Gouvernement Valls ». Social-libéral, c’est très vite dit ! Outre l’antinomie de terme à terme qui n’a jamais rebuté un journaliste, il est aussi difficile de percevoir le libéralisme à l’œuvre dans le foutoir hystérique que nous sèment nos ministres depuis le remaniement, qu’il nous est compliqué de repérer une réussite économique à mettre au crédit des 14 longues années de pouvoir de Tonton. En revanche, quiconque a ouvert la délicieuse missive de Bercy lui annonçant son troisième tiers aura, lui, bien perçu le côté socialiste. Bref la seule chose de vraie qu’ait récemment dite Manuel, c’est que nous n’avons pas encore pratiqué l’austérité.

Il est, en effet, bien difficile de se prétendre austère quand on recrute 60 000 enseignants, que l’on recolle la retraite à 60 ans, que les déficits ne sont pas endigués, que l’on nomme ministre du commerce extérieur, un mec qui n’a rien déclaré au fisc depuis des années et que l’on s’apprête à liquider notre industrie d’armement sur l’autel des intérêts de l’oncle Sam. Dès lors, dénoncer la politique d’austérité – que ne mène absolument pas le gouvernement – comme responsable de la situation catastrophique de l’économie française est d’une stupidité consommée. Il est vrai que si l’on raisonne au niveau européen, l’argument peut être entendu puisque de nombreux pays subissent une austérité budgétaire bien réelle. Cependant, au risque de froisser l’économiste qui sommeille à poings fermés dans le cerveau de Montebourg : c’est précisément dans ces pays-là que la croissance redémarre.

D’où le léger mieux qui faisait claironner au « sans couilles », élu des « sans dents » le 14 juillet dernier que la crise était finie. Seulement, comme la France ne s’y est pas précisément mise, à cette austérité honnie, elle n’est pas en mesure de participer au festin, voire, elle plombe la reprise des autres. En résumé, on peut toujours beugler sur ces salauds d’Allemands, ceux qui étouffent la croissance européenne se trouvent à Paris, et non à Berlin. En outre, les mêmes intelligences cosmiques considèrent qu’il serait indécent que Moscovici ne soit pas chargé de l’économie au niveau du continent. Ben oui, il a tellement bien réussi en France pendant deux ans… Il y a des jours où l’on se dit que loin d’être méchants, nos partenaires européens sont surtout très patients avec nous.

La crise ou le mistigri socialiste

Crise (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Donc, après nous avoir dit que la crise n’existait pas et que tout venait de Sarkozy, le pouvoir nous a joué pendant plus de deux ans, l’air du « prosperity around the corner ». Puis, à force de franchir les « corner » sans y trouver la moindre trace de « prosperity » François le dentiste nous a fait le coup de la crise qui disparaît. Pouf ! Finie la méchante crise, disparus les vilains chômeurs, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes imaginaires possibles. Le déni des réalités, si cher aux socialistes, et qui faisait dire en son temps à Clemenceau qu’il reconnaissait un discours de Jaurès au fait que tous les verbes étaient au futur, ce déni est parvenu à son terme au cours de l’été. Miracle de l’âge de raison, c’est en devenant sexagénaire (c’est fou ce que le sexe a généré pour lui du reste) que, tout d’un coup, Pépère s’est rendu compte que la merde était toujours là. Pire, il s’est convaincu qu’elle risquait de lui sauter à la gueule. Nous sommes donc passés, en l’espace d’un mois d’août pluvieux, du déni le plus total, au catastrophisme le plus absolu.

En réalité, qu’ils nient ou qu’ils en rajoutent, nos socialistes font toujours la même chose face à la crise : rien ou à peu près. Maintenant que l’on ne peut plus fiscalement tondre le Peuple sans risquer la révolte, le PS est placé devant un choix cornélien. Il doit réduire les dépenses et pour cela il n’a que deux options qui à force d’être différées vont devoir se cumuler. Soit il baisse les retraites et les prestations sociales et il s’aliène les vieux (population qui a stupidement l’habitude de voter). Soit il taille dans les dépenses et se met à dos les fonctionnaires et autres rentiers de l’État nounou qui sont encore au nombre des 13 % d’imbéciles à faire confiance au priapique de l’Élysée. D’où la sortie pathétique des Montebourg, Hamon et autres Filoche : le boche paiera, y-a-qu’à faut qu’on.

Sauf que ces temps-là sont révolus, le populisme de gauche — dont je traiterai dans un article à venir — a ruiné le pays pour porter ces Tartuffe au pouvoir. À force d’avoir acheté des voix à crédit, ils ne peuvent plus rien relancer, la machine est à plat. Les parasites se sont taillés des rentes de situation que le pouvoir est incapable de résorber. En matière économique, nos socialistes n’en sont qu’aux prolégomènes de la prise de conscience. Ils ne sont plus sur Mars, mais ils n’ont pas encore atterri et pendant ce temps-là, le mur se rapproche à grande vitesse. Hollandréou n’est pas loin.

La vengeance de Valérie

Valérie Trierweiler Paris Match (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)C’est durant cette phase délicate d’atterrissage, et alors que nous nous remettions à peine de nos émotions sur le prétendu virage libéral, que la limogée de l’hiver dernier revient, en fanfare, sur le devant de l’actualité. Vexée de ne pas avoir été mise dans la confidence, toute la classe jactante se bouche le nez et crie au scandale, tout en se délectant du livre en cachette, comme une dame catéchète qui vient lire sa dose de peopleries dans la salle d’attente de son gynécologue. Valoche, donc, nous livre sa vérité sur l’enfer qu’elle a vécu aux côtés de celui pour lequel elle a abandonné le mari dont elle porte encore le nom.

Que la pauvrette ait connu l’enfer, nous voulons bien le croire, aux vues des cornes dont l’a affublé son présidentiel amant. Qu’elle ait eu la tentation de lui faire payer l’humiliation planétaire qu’il lui a infligée, en se rendant nuitamment en deux roues, chez une actrice dont je n’arrivais pas, jusqu’alors, à faire coïncider le nom et le visage est, somme toute, un réflexe bien humain. Que Pépère et ses proches se lamentent de la façon dont la répudiée de l’Élysée s’y prend pour régler ses comptes est d’une naïveté confondante. Quoi, si on ne peut même plus coucher avec une journaliste, sans que celle-ci se mette à tout déballer par écrit quand on passe à une autre, où va-t-on ?

Il faut dire que ces révélations sont consternantes. Outre le fait que l’on apprend qu’il « aime » autant les pauvres que les riches, ce qui explique sans doute sa voracité fiscale, on est abasourdi de voir à quel point ce clown fait tout sauf son boulot. Il passe plus de temps qu’un ado boutonneux sur son téléphone. Savoir que le mec normal qui prétend nous sortir de la crise la plus violente depuis 1929, n’arrête de pianoter sur son putain de portable que pour aller faire du scooter rue du Cirque, m’indigne au plus haut point. Je comprends qu’il soit nécessaire aux Dieux qui nous gouvernent de faire quelques erreurs pour se rapprocher du quotidien de leurs contemporains, mais de là à se ridiculiser à ce point !

Média fiction

contrepoints 641 sans-dentsImaginons un instant que Cécilia ait écrit un livre, dans lequel Nicolas Sarkozy ait parlé des « sans dents ». Pensez-vous que la France qui cause ait fait preuve de la retenue qui la caractérise en ce moment ? Croyez-vous que les socialistes seraient restés sur leur Aventin en déclarant que tout ceci est du ressort de la vie privée et que l’exploiter serait indigne ? Je vois d’ici les mots s’étalant en gras en Une des journaux et les tombereaux de micros-trottoirs où des Français, légitimement scandalisés, déverseraient leur indignation en boucle sur les chaines infos. Mais en socialie normale, rien ou alors si peu. Si vous voulez vous rendre compte de l’ampleur de l’exaspération, tournez-vous vers les médias libres, vers internet où la blogosphère et autres tweets se déchaînent. « Sans dents » est même devenu le second hashtag le plus suivi, le jour de la parution du livre de « souvenirs » de Valérie. Les ravages sont considérables, mais la Pravdmafia n’en parle pas.

Au train où vont les choses, nous allons finir par nous apercevoir que c’est pour punir Vladimir de ne pas l’avoir prévenu de la parution prochaine du brûlot de son ex que François a suspendu la livraison des Mistral à la Sainte Russie. On ne mesure jamais assez le poids de leurs alcôves sur les décisions surprenantes que prennent les grands de ce monde. On reste toutefois confondu devant la surprise apparemment générale qui a saisi nos zélites à l’occasion de la sortie de ce bouquin. Rendez-vous compte que ce qui nous sert de Président n’a pas hésité à mettre sur écoute son prédécesseur pendant des mois, mais n’a pas eu l’intuition que la répudiée pouvait, un tant soit peu, lui préparer un tour de cochon. Soit il est assez con pour croire que son charme le mettait à l’abri de la vengeance d’une femme bafouée, soit les services spécialisés (qui ne sont pourtant pas très regardants quant à la légalité de leurs méthodes) sont conduits par de sombres buses, dotées des mêmes capacités d’anticipation que l’huitre. Dans les deux cas, cela n’a rien de rassurant !

Les socialistes sont complètement à l’ouest et ne savent plus où ils habitent. Comme ils sont impuissants, ils s’agitent dans tous les sens en essayant de se rendre intéressants, pour le cas, fort improbable, où ils feraient mieux que leurs homologues grecs à l’issue de leur bail de cinq ans. La débâcle s’annonce terrible, tant le décalage est immense entre les bobards qu’ils professent et la réalité que vivent les Français.

Nous n’en sommes pas encore à la mi-mandat que nous avons l’impression d’être au terme d’un règne de trente ans. À l’aune des 28 mois que nous venons de subir, nous pouvons légitimement être inquiets pour les 32 qui nous restent à tirer. Culbuto va peut-être bien finir par être le premier Président à ne pas aller, de son vivant, au terme de son mandat. Nous ne couperions alors pas à une remise à plat de nos institutions, ce qui ne présage rien de bon, tant nos constitutions ont toutes été de sombres crottes, à l’exception de celle de 58. Il est de bon ton de la dénigrer, notamment, à cause de François le Normal. Elle avait, à l’origine, été prévue pour donner à un homme les moyens de faire face aux périls qui menaceraient la France, pas pour nous mettre à l’abri d’un parfait crétin. François Hollande est un désastre qu’il n’était pas très difficile de prévoir. Tous ses « amis » socialistes se relayaient pour nous le décrire comme tel. Qui aurait pu imaginer qu’un médiocre de ce calibre puisse, un jour, se poser en successeur du Général de Gaulle. Audiard prétendait que l’on reconnaissait un con au fait qu’il osait tout… Malheureusement pour la France, loin de le reconnaître pour ce qu’il était, nous l’avons élu.


Sur le web.

Voir les commentaires (12)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (12)
  • Excellent article ! Je n’aurais pas dit mieux !

  • A propos de l’illustration sur les « sans-dents » multipliés, Jacques Godfrain a eu le prix de l’humour politique en 1993 pour avoir déclaré: « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent. »

  • « Les socialistes sont complètement à l’ouest … et ne savent plus où ils habitent. »

    En particulier quand il remplissent leur déclaration de patrimoine pour l’ISF …

    Sinon Hollande devrait garder en permanence son casque de scooter à la façon Daft Punk, car les rouleaux à patisserie volent bas en ce moment …

  • En grande forme, Marc, comme toujours.
    Mais je ne partage toujours pas votre avis sur la Constitution de 58: une Constitution qui permet au crétin actuel d’infliger ses cyniques méfaits, sans aucune parade possible, ne peut être une bonne constitution. Et ce n’est pas aujourd’hui le cas Thévenoud, digne émule dudit crétin, qui infirmera ce constat, que J.F. Revel avait, du reste, fort bien analysé dans son Absolutisme inefficace.

    • Dans l’esprit de De Gaulle, la constitution postulait qu’un président désavoué par les urnes devait quitter le pouvoir. Que Mittrand ne l’ait pas fait n’a rien d’étonnant : les socialos ont une obsession pathologique pour le pouvoir. Normal Ier fera de même, envers et contre tout. Promis, juré, craché.

  • Rien à ajouter. Bravo pour cet article.

  • Génial comme article. Très vrai, très vivant et en plus humoristique.
    Et il ne se met pas le doigt dans l’oeil en déclarant que tout cela va faire le bonheur des libéraux !!!

  • Excellent comme toujours !

  • Bravo pour votre article , benêt 1 er va s’accrocher au bifteck comme un morbac , quelle horreur ce gus .

  • Dans un pays où on masque les bons vins ( loi Evin) où l’ idéal de vie est devenu le monte-escalier où une pétasse vient remuer son gros cul pour monter que sa libra pleine de pisse ne pue pas! où la principale cause de mortalité sur autoroute est la somnolence tellement on s’ emmerde sur les routes où dépasser les « lambinards  » est presque un délit où on paye de l’ URSSAF et de la fiscalité à en crever pour nourrir les parasites qui font la queue à Lampédusa! ( alors que nos cerveaux fuient à l’ étranger ) pour devenir les futurs électeurs du vote des étrangers réclamé par une gauche qui a perdu le gout du travail , pour avoir confondu depuis longtemps le communisme avec le collectivisme , pour les défenseurs du vrai libéralisme dont je commence à faire partie, le communisme , c’ est la disparition de l’ Etat et non son renforcement dans la dictature du prolélariat, doctrine qui est la vraie cause de la mort de l’ idéologie communiste; dans ce pays qui râle contre les actuels couillons qui dirigent, les électeurs n’ ont que ce qu’ ils méritent, à leur excuse, le choix est difficile , de l’ extrême droite à l’ extrême gauche , tous sont des dirigistes, voir le nombre de taxes créés par l’ équipe Sarkozy! en fait, ils se servent chacun à leur manière et je suis profondément désolé
    d’ aller voter par devoir pour mettre du P.Q. dans l’ urne tellement ce petit monde me dégoûte!
    que des blablateurs et des caqueteuses de salon!!
    La FRANCE est à l’ image de ses hôpitaux où l’ excès d’ hygiène a fait augmenter les affections nosocomiales , principe de précaution , les antibiotiques deviennent inactifs face à de nouvelles souches de bactéries, excès de normes à la  » con » où on impose des normes handicapés pour la construction des casernes de pompiers , où on risque de noyer financièrement des vieux hôtels et restaurants renommés qui ont 1 ou 2 siècles d’ existence pour des mises aux normes onéreuses et stupides. Dans ces temps où on demande des nécessaires économies , on nous installe en ville de coûteux radars lumineux complètement inutiles alors même que très mal situés , signalant une école située après un rond point où de toute manière il est indispensable de ralentir voir de s’ arrêter etc etc etc la liste est très longue, mais est à l’ image de la trouillocratie qu’ est devenue notre nation!
    lamentable !! mais ceci est à l’ image des électeurs qui continuent à élire les mêmes inutiles bavards,qui ne connaissent pas la vie en entreprise, est ce un signe , mais sauf erreur , je crois que M.Sarkozy et M. Hollande sont tous deux des avocats à l’ origine, il faudrait qu’ ils restent derrière leur Barreau!
    Cordiales salutations

    • Bonjour j’arrive un peu tard !!! désolé
      Pour l’article 100% mais pour la fin de votre réponse NON NON et NON
      Pas derrière LEUR barreau mais derrière DES barreaux, et pour longtemps.

  • Cet article devrait être placardé à tous les coins de rue. Tout y est. J’ai pourtant la critique facile, même envers mes congénères libéraux, mais là, j’ai l’impression de lire mes propres pensées, formulées avec brio!

    Monsieur Marc Suivre, vous êtes mon héros! 🙂

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Par Victor Fouquet. Un article de l'IREF

Après l’Assemblée nationale le 5 juin, le Sénat a, à son tour, rejeté le 3 juillet les deux projets de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour les années 2021 et 2022, les dépenses du budget de l’État atteignant un niveau historiquement élevé malgré un contexte de reprise économique.

Pour rappel, le Parlement avait déjà rejeté le projet de loi de règlement pour 2021 l’été dernier. Si elle n’a pas de conséquences financières à proprement parler, l’absence de loi de règ... Poursuivre la lecture

Quand les temps sont moroses, quand les perspectives semblent sombres, rien de tel qu’un peu de distraction sans prétention pour se changer les idées et rire un peu. En France, alors que les prix de l’énergie s’envolent et que la guerre en Ukraine nous désole, nous réalisons une fois de plus avec effroi que nous n’avons pas de pétrole et beaucoup trop d’impôts. Mais par chance, nous avons François Hollande pour nous dérider !

Ancien Président et héros improbable de virées amoureuses en scooter, il rêvait de rendosser l’habit de Capitai... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles