Logement étudiant : les aventuriers de l’ultime caution

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Cités : logements sociaux à Saint Denis (KoS, Creative Commons)

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Logement étudiant : les aventuriers de l’ultime caution

Publié le 9 septembre 2014
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Il n’y a pas à tortiller : le logement, sous toutes ses formes, taraude vraiment les politiciens et les socialistes en particulier. Il ne se passe plus une semaine sans qu’un dispositif, une loi, un décret, une proposition ne soient lancés dans la sphère du débat public afin de montrer à tous que nos gouvernants sont hyper-impliqués par le sujet, totalement à fond sur le dossier, méga-concernés par les problèmes des Français dans la matière et qu’ils entendent bien apporter une, pardon, des solutions, de préférence définitives et indiscutables, pour des lendemains qui sifflotent gaiement en dolby surround.

Ainsi, les péripéties pourtant rocambolesques de la Loi ALUR n’ont pas suffi à refroidir l’ardeur de nos ministres en la matière. Pendant que Ségolène Royal veut du bâtiment public à « énergie positive » (question de chakras, je suppose), c’est le tour de Geneviève Fioraso, la secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur et Aux Petits Studios Étudiants Pas Chers Bien Situés Faire Offre Au Ministère.

genevieve fioraso et les aventuriers de la caution ultimeSacré Geneviève. Pour elle, le gadin assez fabuleux de Cécile Duflot n’est pas un indicateur suffisant du risque de gamelle mémorable et c’est donc avec assurance qu’elle se lance dans la mise en place d’une caution étatique du loyer étudiant, en remplacement de la garantie universelle contenue dans feu-la loi de Cécile. Quelque part, c’est assez admirable de voir ces braves soldats du socialisme se lancer, une fois encore, à l’assaut de la même colline mortelle où tant de constructivistes se sont tués, déchiquetés par la réalité avec les centaines de milliers de locataires et de propriétaires emberlificotés dans les opérations militaires et autres blitzkriegs violentes « en faveur » du logement et qui firent tant de malheur.

Et comme d’habitude lorsqu’il s’agit de faire le bien à la place des autres, avec l’argent des autres, la propriété des autres et sans se mettre à la place des autres, tout part d’une idée à la fois simple, généreuse et parfaitement conne : comme les étudiants ont du mal à trouver un logement abordable, comme la caution qu’ils doivent déposer, suivant le prix des loyers, est de plus en plus élevée et qu’ils n’ont pas tous la possibilité d’impliquer leurs parents comme cautions solidaires, la ministre propose donc de remplacer ces parents en usant de l’État-papa et du gouvernemaman. Moyennant quoi, tous les étudiants (de moins de 28 ans) vont enfin pouvoir se trouver logement à leur pied, et tout ira très bien. Et quand on dit « tous », c’est assez proche de la réalité puisque cette caution étatique sera possible pour tous ceux qui n’ont pas de garant, quels que soient leurs revenus, leur situation familiale, leur nationalité. Youpi, donc, on ratisse large, la République a les moyens.

Bien sûr, côté propriétaire, ne comptez toujours pas faire ce que vous voulez avec votre propriété privée : il faudra que le loyer soit plafonné, selon des normes et des barèmes précis, fonction de la localisation, du nombre d’occupants et de la couleur du papier peint, à choisir dans un catalogue fourni en début d’année par le Commissariat Général Aux Décorations Estudiantines. On pourrait croire que tout ceci risque de coûter fort cher. Il n’en sera rien, soyez rassuré : tout ce bousin dispositif est financé par l’État (donc, par vous) et la Caisse des Dépôts (donc, par vous), et la garantie grimpe à hauteur de 600.000 euros par loyer. Les étudiants, en contrepartie, paieront une cotisation de 1.5% du loyer (ça fera moins de 10 euros par mois en moyenne).

Du côté des associations étudiantes frémissantes à l’idée d’investir les millions de logements ainsi dégagés par les mesures énergiques de la ministre, on se déclare optimiste :

« C’est positif, mais (…) les prix, en particulier des petits appartements, sont toujours très élevés (…). Nous allons lancer une campagne auprès des grandes villes pour qu’elles demandent toutes l’encadrement des loyers, comme Paris, Lille ou Grenoble viennent de le faire. »

Voilà-t-y-pas que c’est croquignolet comme réflexion : puisque le gouvernement abandonne les idioties de Duflot, les étudiants vont faire pression auprès des maires pour qu’on les fasse quand même, parce que le contrôle des loyers, ça marche toujours, tout le monde sait ça !

À ce point de l’exposé, il est bon de faire une petite pause, pour reprendre son souffle et observer le paysage locatif dévasté sur lequel pleuvent les bombes gouvernementales. Quelques arbres législatifs calcinés lancent leurs branches noires dans un ciel triste. La pluie, grasse et froide, détrempe le sol qui n’est plus qu’une vaste étendue de boue gluante, labourée par les obus ministériels qui ont, les uns après les autres, aplatis chacune des courageuses tentatives des locaux de faire fructifier leur patrimoine immobilier dans cette guerre idéologique ouverte et sanglante.

paysage dévasté

Difficile, en effet, de ne pas noter deux choses.

La première est qu’une garantie d’État ne vaudra jamais un état garanti. Autrement dit, absolument rien n’indique que, le cas échéant, l’État (qui a le monopole de la force et du « Tais-Toi J’ai Raison ») paiera effectivement les loyers dus, ou les réparations à faire suite à des locataires indélicats. Pire : ce qui est vrai maintenant est sujet à changement unilatéral impromptu, à tout moment. Si la loi (notamment fiscale) était gravée dans le marbre en France, ça se saurait. De plus, compte tenu de la façon dont l’État gère ses dossiers, tout propriétaire prudent aura même tendance à se tenir le plus éloigné possible d’une garantie apportée par une troupe de brigands qui n’ont de cesse de le voler, et d’incompétents qui n’ont jamais démontré le moindre succès flagrant sur les 40 dernières années (sauf à titres personnels, bien évidemment).

Les loyers possiblement couverts par cette garantie étant plafonnés (500 euros en province, 600 en Île-de-France, et 700 à Paris), on peut donc raisonnablement parier que les propriétaires avec deux sous de bon sens vont se précipiter pour ajuster leurs prétentions juste au-dessus de ces plafonds, éliminant de fait les étudiants concernés, et entraînant inévitablement les loyers à la hausse.

Et c’est là que la seconde remarque prend la première en tenaille et lui administre un petit coup de coude dans les dents, tchak. En effet, grâce aux frétillantes demandes estudiantines, les loyers vont êtres encadrés, ce qui veut dire que la marge de manœuvre pour le propriétaire sera strictement nulle : ou bien il devra baisser son loyer, ce qui diminuera d’autant le rendement locatif de son bien. Mais ce n’est pas grave, parce que le mot « rendement » est destiné à disparaître du vocabulaire. Ou bien ce mot sera rapidement suivi de « location » parce que tout bien considéré, le propriétaire aura tout intérêt à ne plus l’être, ou à ne plus louer du tout. Tant qu’à perdre de l’argent, autant que ce soit de façon contrôlée, et pas soumis à l’aléa des lois locatives, des trêves hivernales, des squats, des changements fiscaux de dernière minute et de la naturelle opprobre qui frappera bientôt les nantis possédants.

Et d’un coup, l’avenir des étudiants sans garantie apparaît plus joyeux. Grâce au travail minutieux du bataillon de sapeurs ministériels, les rares pans de secteur immobilier qui tenaient encore vont enfin s’effondrer. Vive la République. Vive la France.
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  • C’est bien, la garantie de l’Etat. On prend tes impôts, bon. Mais c’est pour pouvoir te payer avec si ton locataire fait défaut, tu comprends ? Magique. Ya pas à dire, question économie, ces gens sont des lumières.

  • Et d’un coup, l’avenir des étudiants sans garantie apparaît plus joyeux. Grâce au travail minutieux du bataillon de sapeurs ministériels, les rares pans de secteur immobilier qui tenaient encore vont enfin s’effondrer. Vive la République. Vive la France.

    J’adore ❗ Mort de rire ❗

  • Je pense aussi qu’il y a suffisamment de candidats à la location pour que les propriétaires puissent se passer des locataires estudiantins (dans certaines villes tout du moins) ?

  • Pourquoi les associations étudiantes qui parlent si fort n’ont-elles pas monté leur propre société mutuelle de caution ?

    • Disons que des mutuelles « à gauche » avaient ajouté ces prestations à leur offre et face au fiasco, l’ont retiré vite fait bien fait. Parce que ces gens pensent quand même à leurs sous, mais l’Etat c’est open-bar

  • Mouahahahaha !
    Découvrez les joies des interventions citoyennes :
    http://encadre-mon-loyer.fr/

  • Quelle envolée lyrique. Très grande prose. Mais plus concrètement, vous proposez quoi comme solutions pour les étudiants qui ont des difficultés à se loger ? Et j’irais plus loin, quels sont les solutions concrètes que vous proposez pour permettre un accès plus facile à la location pour le citoyen lambda ? Avec des demandes toujours aussi abracadabrantes des proprietaires (proprietaires qui ne sont pas à plaindre dans leur grande majorité), il devient quasiment impossible pour une personne en CDD (voire CDI), mais sans garant de louer un appartement.

    Les difficultés de location sont un frein à la mobilité et une cause du chômage des jeunes notamment.

    Mais après je suis d’accord que cette loi a des défauts. Interdisons simplement la demande de garants (parce que voir des propriétaires demander des garants lorsque l’on gagne plus de 3x le loyer, excusez moi, mais cela est un peu déconnant), offrons une plus grande flexibilté pour le propriétaire de se séparer de son locataire et tout le monde devrait y trouver son compte.

    • « offrons une plus grande flexibilté pour le propriétaire de se séparer de son locataire et tout le monde devrait y trouver son compte. »

      Pourquoi demander des solutions alors que vous les connaissez ? Effectivement, si un propriétaire peut plus facilement se séparer d’un mauvais payeur, il demandera beaucoup moins de garanties.

      Le problème principal des lois sur la location est que toutes les mesures faites pour protéger les plus faibles se retournent contre eux. Les propriétaires se protègent en ne louant plus du tout à ces personnes là ou en demandant des garanties énormes.

       » Interdisons simplement la demande de garants (parce que voir des propriétaires demander des garants lorsque l’on gagne plus de 3x le loyer, excusez moi, mais cela est un peu déconnant) »

      Comme ça ceux qui ne gagnent que 2x le loyer mais ont de bon garants ne pourront plus non plus trouver d’appartements…

    • La solution est simple : dérèglementer pour laisser les propriétaires gérer leurs biens comme ils veulent => confiance => investissement => construction de logements => accroissement de l’offre => baisse des loyers.
      Nous avons la plus faible densité d’Europe occidentale, ce n’est pas l’espace qui manque, c’est la réglementation qui tue le marché. Après les socialistes ont beau jeu de dénoncer « le marché qui ne joue pas son rôle »

      • Vous oubliez le corollaire : responsabiliser. En particulier le locataire des ses engagements : payer son loyer et gérer l’appartement en « bon père de famille ».

    • Vous n’y comprenez pas grand-chose. Pmn et Elmar vous ont donné la réponse : laissez faire le marché.
      La contrainte est contre-productive. A moins de vous loger dans une hutte en terre-battue et de la tôle ondulée sur le toit, mais dans ce cas, vous auriez des tas de km à faire pour aller à votre école.
      C’est un choix ! 🙂

      • La sacro-sainte efficience des marchés n’est valable que dans les livres vous savez. Malheureusement la réalité fait que les marchés peuvent être perfectibles. Les solutions nous les connaissons, je les donne moi même.

        Mais à certain moment, il faut savoir regarder la réalité. Alors oui, cette classe politique dans son ensemble est pathétique, mais elle est au final à l’image de notre société. Nous sommes un pays impossible à reformer oÙ chacun ne voit que ses intérêts. La limite du libéralisme est malheureusement je crois la démocratie ou du moins sa forme actuelle.

        • Prenez la réponse de MichelO . Elle est excellente. Je peux vous dire que les syndics, j’en ai plein le luc, pour rester poli. Les taxes qui augmentent sans limites, un rond-point, hop 1%, une piscine 1% hop … hop hop hop … Sans compter les autres taxations de l’eau par exemple. Une STEP à construire ? Hop, on y va la fleur au fusil sans réserve. Du coup, il faut taxer. Pour faire rentrer plus d’argent, comme on a fait un cadeau de 100 M3 à bas prix aux logements individuels, on fait le même aux copropriétés. Mais 100 M3 / 20, ce n’est pas pareil que 100 M3 / 1.

          Ne comptez pas sur moi pour acheter un de ces logements étudiants, l’heure est à l’évitement de l’immobilier en France, même en tant que copropriétaire. Il existe des pays ou cela fonctionne bien : Allemagne, Luxembourg, Suisse.
          Vous prétendez que le marché est imparfait et que vous pouvez vous y substituer par des lois. A quoi bon faire des études d’économies s’il suffit d’administrer les prix. Supprimons HEC.

          En Suisse, après la bulle immobilière des années 90, il a fallu pus de 15 ans pour les loyers repartent à la hausse. Et vous déclarez que le marché ne marche pas !!! ❗

        • Marc85: « La sacro-sainte efficience des marchés n’est valable que dans les livres vous savez. »

          ça marche en vrai, en suisse le marché du travail est *peu* régulé (20 pages de code du travail contre 5000 en France), le chômage est à 3% et le salaire moyen le double du salaire moyen français et le tout alors que l’état boucle des budgets positifs depuis 10 ans et réduit la dette à 35%. (90% et 40 ans de budget négatifs en France)

          Suffit de comparer, les pays libéraux sont ceux qui vont le mieux:
          Indice liberté économique – Classement des pays
          Indice de démocratie – Classement des pays

        • « Malheureusement la réalité fait que les marchés peuvent être perfectibles. »
          Heureusement, le socialisme ne peut pas être être dégradé quant à lui…

    • Les propriétaires ont leur problème, certainement pas les mêmes que les locataires, mais croyez-moi, ils ont aussi leur problème: un crédit à rembourser pour bon nombre d’entre eux, une taxe foncière à payer, des frais d’agence toujours plus chargés, des ravalements de façades à payer, une assurance propriétaire, une déclaration fiscale en plus à faire, des impôts et des réglementations qui changent tout le temps, parfois des locataires qui ne paient pas ou qui cassent, des réunions de co-propriétaires où l’on se fait insulter, etc.

      Ne croyez pas que tous les propriétaires ne sont que de vieux rentiers qui ne font qu’encaisser les chèques tranquillement sans rien faire.

      • Entièrement d’accord avec vous Waren. Mais un proprio qui peut mettre un bien location a, je pense, plus de facilité pour vivre convenablement qu’un étudiant ou citoyen lambda ayant des difficultés à louer.

        Je pense qu’aujourd’hui, vu notre classe politique actuelle, rien n’avancera. Il faut réformer le code du travail, supprimer le CDI et CDD et faire un contrat unique (pas de discrimination lié au contrat de travail), interdire la demande de garants pour un accès plus facile à la location et permettre bien évidemment aux proprio de se dégager de son locataire en cas d’impayé.

        Mais il faut prendre en considération la réalité. Aujourd’hui, structurellement il devient impossible de réformer ce pays. Donc une aide supplémentaire pour les étudiants (même si elle peut être perfectible) doit être considérée comme bonne.

        • Il est tout à fait possible de réformer le pays, ce sont juste les lobbies politico-syndicaux qui posent problème. Ceux qui font leur fond de commerce de faire aider leurs soutiens par les autres, sans se préoccuper de trouver plutôt des solutions qui marchent. Une solution qui marche, c’est un marché où chacun se trouve plus satisfait une fois le marché réalisé qu’avant. Pas un nivellement où celui qui a le plus et celui qui a le moins doivent rapprocher leurs avoirs. Si vous voulez des logements, rendez intéressant pour les proprios d’en mettre en location, ne les punissez pas pour être plus riches que les étudiants. D’ailleurs, que seront les étudiants dans 30 ans ?

        • Pas tout à fait d’accord, il y a des gens qui s’endettent et mettent de leur poche pour s’assurer une petite retraite, ou tout simplement un petit logement pour leurs vieux jours, les loyers pendant ces années de remboursement augmentent leurs impôts et autres taxes, le niveau global de leur imposition, etc…
          Cela demande beaucoup d’efforts et ils sont souvent sur la corde raide… Ils ont eux aussi des enfants dont il faut payer les études et les loger
          Alors toutes ces contraintes, ces changements de régimes fiscaux: c’est à dégoûter le français moyen d’investir
          Et le problème est bien là: vous ne pouvez plus investir, potentiellement vous enrichir un peu et si au bout du compte vous avez réussi en faisant beaucoup de sacrifices (voir la cigale et la fourmi) et bien vous vous en prenez plein la figure… (et là la morale est bien différente: la cigale est gagnante et la pauvre fourmi en ressort plus pauvre que cette bonne vielle cigale…)

        • Bonjour Marc85,

          Vous aviez quelque chose, vous, quand vous etiez etudiant ? Dans la vie, il y a (ou en tout cas il y avait, lorsque regnait encore dans ce pays une saine logique), un cycle evident : on commencait, apres avoir termine son education, avec pas grand-chose, on louait alors a des proprietaires, puis on commencait a gagner de l’argent, on achetait sa propre habitation, qu’on remboursait souvent progressivement, puis on investissait, et on finissait souvent a la retraite par louer des appartements ou des maisons a des jeunes qui n’avaient pas encore grand-chose sous le soleil, avant que les choses n’evoluent aussi pour ces jeunes a leurs tours.

          Rappelons encore que l’offre de location constitue une entreprise comme une autre, avec un capital engage, et que le loueur fournit un service contre payment : la location. Celui qui achete un bien pour le louer s’attend, d’une maniere legitime, en retour, a en tirer un rapport. Il n’y a que dans les pays socialistes que cette cette activite demeure si contraignante. Imaginez que vous ayez votre propre entreprise et que l’etat vienne vous obliger a fournir leurs propres clients au prix qu’ils aient decides…. Ce sont ces contraintes elles-memes qui creent le probleme. Pas le contraire.

          Il faut que je me pince, pour etre sur de ne pas faire un mauvais reve, que d’avoir a vous expliquer ces choses, qui etaient pourtant evidentes en France, du temps de ma jeunesse, et qui le sont encore, presque partout dans le monde, mis a part quelques pays encore diriges par des gros retardes marxisants, style la Coree du Nord, Cuba, Le Venezuela, et la France…..

          Le tout, tout de suite, et les « tout le monde a droit a ceci, ou a cela », je commence a en avoir ma claque. Si vous n’avez pas encore compris que ces conneries immobilieres etatiques dont nous parlons aujourd’hui font partie integrale du plus large probleme, generalise, de l’intervention tous azimuts d’un etat SOCIALISTE dans les affaires PRIVEES des citoyens c’est que vous etes encore plus ou moins hermetique a ces memes colonnes que vous lisez ici et que, sans doute plus par habitude que par analyse, ou conviction (vous m’avez pas l’air d’un mauvais gars), vous continuez de vous associer, sans etat d’ame, a leurs cambriolages ! Le point par ailleurs essentiel c’est de se rappeller que la plupart des gens, senses, resistent a l’oppression et que donc les proprietaires qui le peuvent, comme exprime plus haut, se degageront de ces obligations. Reste bien entendu la possibilite de faire l’usage de la coercition, de saisir les biens, et d’envoyer les proprietaires recalcitrants dans des camps de reeducation. Ne riez pas, si l’on decide de continuer sur ce chemin, et s’il on veut enfin que les lois soient respectees dans leur esprit, c’est par la qu’il nous faudra necessairement un jour passer. A la fin, le vrai socialisme, triomphant, ne peut pas et ne s’est jamais vu applique autrement, dans quelque pays que ce soit, dans le monde.

        • le proprio peut aussi n’avoir pas prévu de mettre le bien en location mais, suite à une mobilité, s’est trouvé avec un appartement sur le bras, un prêt à rembourser et, en plus, un loyer à payer.
          Et là, il peut difficilement aller voir son bailleur à lui pour lui dire que « vous comprenez, mon locataire ne m’a pas encore payé donc je peux pas vous payer tout de suite ».
          Et quand le locataire en question ne paie pas du tout il se retrouve, lui aussi, dans la mouise…

          Non, tous les bailleurs ne sont pas des gros messieurs bien gras qui se promènent en habit en fumant leur gros cigare. Parfois ce sont aussi juste des ex-étudiants qui viennent de faire leur premier achat…

    • « Mais plus concrètement, vous proposez quoi comme solutions pour les étudiants qui ont des difficultés à se loger ? » Aucune ! En dehors des étudiants et des propriétaires, la question ainsi posée ne regarde personne, ni vous, ni nous et surtout pas l’Etat. Si toutefois le sujet vous motive, vous avez évidemment la possibilité d’investir vos capitaux et de proposer des logements aux étudiants au prix qui vous convient, ce qui contribuera à fluidifier le marché.

      Sinon, il y a des problèmes bien identifiés causés par les réglementations stupides : pas besoin d’avoir fait l’ENA pour leur apporter une solution vive et franche, en quelques instants. Il ne manque plus que la volonté politique.

  • Recul de la liberté et de la responsabilité, comme d’habitude… Quand les Français comprendront-ils qu’ils font leur propre malheur en demandant toujours plus à l’État?

    • Ben oui, mais regardez Thévenoud, il est responsable, lui? Faut dire qu’il suit le bel exemple de son président, fraudeur, donc irresponsable.
      Le but de tout collectivisme est toujours de déresponsabiliser les individus: comme ça ils ne sont plus « individualistes ».

  • Effets pernicieux, un consultant professionnel souhaitant ce déplacer en province et louer pour une période plus ou moins longue, se voit refuser des locations.
    La garantie + les aides aux logements , priorisent aux yeux des propriétaires les dossiers des étudiants, une rente de plus avec l’argent du contribuable…

  • Dans certains pays, par exemple, au Canada, on trouve un appartement en deux jours et personne ne demande des garants : On paie un mois de loyer d’avance et si on ne paie pas, on est sorti de l’appartement rapidement. Le risque maximum du bailleur est limité à deux semaines de loyer. Résultat: Un marche fluide, accessible au plus grand nombre, sans discrimination liée au garant, aux revenus éventuels, au statut de fonctionnaire., etc. Bref, nos politiciens sont mauvais. Ils sont guidés par des sentiments qu’ils croient bons, mais qui n’apportent qu’injustice et misère. Des incompétents.

    • Aucun de nos politiciens n’ont l’experience de l’entreprise. Ils n’ont aucune experience reelle et gerent le pays en fonction de leurs petites croyances de fonctionnaires. Comme ils suivent tous la meme logique ils pensent que c’est normal. Si vous etiez leurs employeurs potentiel et qu’ils se presentent a vous pour un emploi, dans le domaine qui les occupe justement de gestion du pays, je peux vous garantir que vous leur montreriez la porte.

    • Il serait intéressant de connaitre la proportion de politiciens locataires d’un office HLM ou propriétaire de son logement pour la comparer à la population générale.

      Vraiment très intéressant.

      Quand à investir dans le locatif en France : il faut être débile. Ni plus, ni moins.

      • @un jeune,

        Je suis tout a fait d’accord avec vous, seulement bon nombre de francais sont coinces la, et ils en souffrent. Il s’agit surtout d’ennuyer celles ou ceux qui se trouvent hors retraite par repartition et qui se sont constitue une retraite, ou un complement de revenu en prevision de la retraite, par capitalisation. Comme les socialistes assimilent cela a la rente, et qu’ils haissent le capital tout en en profitant indirectement par l’impot, ils vous mettent automatiquement dans la categorie des usuriers. Cela dit, combien faudrait-il capitaliser, dans le monde reel, pour finir avec une retraite de president ou de ministre ? + ou – 6000,00 euros brut par mois, soit 72000 annuels (sans compter les avantages divers avec lesquels il s’agirait sans doute de doubler la somme), en provenance d’un retour sur capital disons de 3%, il faudrait partir sur un capital de deux millions quatre cent mille euros; sans payer l’ISF – avec lequel il faudrait encore relever le niveau de capitalisation (Holland et ses amis, Cahuzac et autres en ont deja bien pris l’habitude, mais ce ne sont pas des petits rentiers eux, il faut pas tout melanger, hein ? les torchons et les serviettes…). Cela ne les genent pas le moins du monde. Pourtant il faut, a l’evidence, que l’argent soit produit quelque part pour commencer. Les gens comme Francois Holland et ses amis sont desormais persuades de faire partie de la race superieure, les autres sont des edentes.

        Les hyenes et les chacals se prennent desormais pour des grands fauves. Qu’ils fassent bien attention que les lions, les pantheres et les ours ne remettent pas leurs dentiers….

  • Ben c’est sure, avec cela les etudiants « festifs » vont faire plus attention a leur logement qui seront forcement plus nombreux et facile a decrocher (fini les longues queue pour les visites, c’est magique!), les proprietaires rassurés vont louer sans craintes et il n’y a aucun risque que cela puise couter cher au contribuable puis que ce sont nos extraordinaires hauts fonctionnaires qui vont superviser tout cela!

    La conclusion est parfaite, remettons en encore une couche:
    VIVE LA REPUBLIQUE ET VIVE LA FRANCE!

  • 40 ans de crise du logement….et ils n’ont toujours rien compris !…
    Demandez aux organismes 1% logement combien ont coûté les Loca-pass et la GRL…
    La peau des fesses !
    J’ai vécu cette période ubuesque dégoulinante de bons sentiments, tout cela sur le dos des salariés pour lesquels les entreprises cotisaient.
    Ils ont même inventé une Foncière Logement qui a réalisé nombre d’investissements dans des zones détendues oú l’offre était déjà pléthorique ! Y compris chez les bailleurs sociaux…. Le jeu de Monopoly avec l’argent des autres en toute irresponsabilité.
    Voilà le gâchis.
    IRRESPONSABLES et INCOMPÉTENTS !

  • La pénurie de logement n’étant encore totale, il était urgent de l’organiser pleinement.

    Pour le moment, il reste un secteur non encore normalisé et administré, celui du vêtement. Tout le monde trouve à se couvrir, des plus riches aux plus pauvres. Le jour où un politique se rendra compte qu’il n’y a aucune règle régissant les vêtements, que certains ont du vison et d’autre du synthétique, alors, les plus pauvres risques d’avoir du verglas sur les miches.

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