1400 enfants violés victimes de l’antiracisme

Comment les autorités locales ont-elles pu laisser faire de tels crimes ?

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1400 enfants violés victimes de l’antiracisme

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 août 2014
- A +

Par Daniel Hannan.

Au moins 1400 enfants ont été victimes d’abus à Rotherham en Grande-Bretagne.

Le terme abus est flexible, mais ce dont nous parlons ici, dans certains cas, ce sont les pires formes d’exploitation : viols en groupe, trafic d’êtres humains, menaces aux familles pour qu’elles ne réagissent pas.

La municipalité, nous l’apprenons maintenant, était plus soucieuse de promouvoir « la cohésion de la communauté » que de protéger les enfants. (il s’agit là de la même commune qui a retiré des enfants à des parents d’accueil soutenant UKIP). La police a agi contre certains des hommes ayant tenté de sauver leurs filles, plutôt que contre leurs agresseurs. C’est le même district, le Yorkshire du Sud, qui a réussi à trouver huit agents pour fouiller la maison de Cliff Richards pour un cas de pédophilie.

Comment de telles choses ont-elles pu se produire ?

Une des premières choses à faire est d’observer la réaction des politiciens locaux. Un seul conseiller a démissionné. Aucune sanction parmi les équipes où des managers ont été impliqués. Dans une interview hier, le premier adjoint de Rotherham, Paul Lakin, a refusé d’accepter de licencier à nouveau, même s’il a admis, à contre-cœur, que les criminels devraient être punis « malgré leurs origines ethniques, la couleur de leur peau. »

Sa réponse nous a donné deux pistes pour comprendre le problème.

  1. Une autorité locale ne sait pas réagir correctement à une critique.
  2. Tout est vu par le prisme de l’antiracisme.

 

La complaisance de la commune

Considérons ces deux pistes une par une.

La commune de Rotherham est mal placée pour réagir aux critiques du fait de sa complaisance, au point que l’on puisse aller jusqu’à dire que celle-ci n’existe que dans son propre intérêt. Dans une partie du pays où le salaire moyen est de 18 600 livres, son Chief Executive est payé 158 160 livres, les directeurs stratégiques de l’enfance, de la jeunesse, et des services de développement des quartiers et des adultes, 125 530 livres.

Les conseillers travaillistes qui approuvent ces salaires ont toutes les raisons d’être complaisants. Ils contrôlent cette commune depuis sa formation, et leur parti détient ce siège parlementaire depuis 1933. Rien de ce qu’ils font, littéralement rien, n’empêche les habitants de voter pour eux.

Rappelez-vous l’élection anticipée à Rotherham il y a 21 mois.

Le député local, Denis McShane, était sur le chemin de la prison pour détournement à son profit de l’argent public. La désignation, pour le remplacer, de Sarah Champion, imposée par la commission électorale centrale du parti travailliste, avait provoqué la démission de la moitié de la section locale. Les nouvelles nationales à l’approche du jour du vote étaient dominées par le retrait des enfants de leur famille d’accueil votant UKIP. Et malgré cela, même à l’occasion d’une élection anticipée où ils auraient pu dénoncer sans grande souffrance qu’ils étaient scandalisés d’être ainsi manipulés, les citoyens ont dûment donné aux travaillistes 46,6 % des suffrages exprimés. On peut difficilement reprocher au parti travailliste de prendre de tels électeurs pour ce qu’ils sont.

Toute organisation politique sans réelle opposition à terme, devient incohérente, se satisfait des bienfaits qu’elle s’octroie, devient intolérante à la critique et devient obsédée par ses dogmes chéris, dont le premier, à Rotherham, est celui que l’on nomme à tort l’antiracisme.

 

La carte antiraciste

L’antiracisme est depuis longtemps un carte gagnante dans le jeu de la gauche, coupant tout tel un atout : la liberté de contrat, la liberté d’association, la liberté d’expression.

Il a été élevé en but suprême de toute politique publique. Les communes ne sont pas là pour rendre des services, mais pour promouvoir l’inclusion. Les universités ne sont pas là pour enseigner mais pour rendre commune la diversité. La diversité, bien sûr, doit se comprendre en termes de couleur de peau, et non pas en termes d’opinions. Les entreprises ne sont pas là pour faire des profits, mais pour refléter la Grande-Bretagne moderne.

C’est assez facile de percevoir comment ce dogme est né.

Les gens réagissaient à un racisme dur et brutal, d’un genre heureusement devenu rare : des concitoyens auxquels on refusait des emplois pour lesquels ils étaient qualifiés, qu’on refusait comme locataires, insultait, et même attaquait physiquement. Ces faits peuvent toujours se produire, mais leur rareté les rendrait maintenant choquants. Cependant, les arrondissements pourris des travaillistes restent coincés au début des années 1980.

Le rapport officiel sur les viols de masse rend ceci clair jusqu’à l’écœurement. Qu’il évoque la police, les travailleurs sociaux ou la réticence des habitants à porter plainte, il en revient tout le temps à la terreur de dire ce qu’il ne faut pas :

Un certain nombre de membres du personnel ont décrit leur nervosité à identifier les origines ethniques des coupables, de peur qu’on pense qu’ils étaient racistes.

Des conseillers travaillistes « croyaient qu’en ouvrant ces questions, ils pourraient apporter un ballon d’oxygène à des perspectives racistes, qui pourraient à leur tour attirer des groupes politiques extrémistes et menacer la cohésion de la communauté. »

Ah oui, « la cohésion de la communauté », une bien meilleure tournure que « des votes travaillistes ».

Ce n’est pas de la sensibilité. Ce n’est pas de l’antiracisme. C’est du racisme pur et dur : traiter les gens différemment selon la couleur de leur peau. Dan Hodges, un homme de gauche à la tête sur les épaules, dont le premier réflexe, dans de tels cas, est de ne pas en ajouter sur le compte du racisme, invite ses lecteurs à imaginer leur réaction si des gangs de blancs avaient systématiquement agressé sexuellement des enfants noirs. Dans un tel cas, note-t-il, l’angle de la race serait, à raison, sur le devant de la scène.

Ce n’est pas comme si ce cas était complètement sans précédent.

Le rapport officiel sur les agressions sexuelles dans les maisons pour enfants d’Islington au début des années 1990 mentionne que des enfants avaient souffert des conséquences directes des politiques d’antiracisme de la commune travailliste.

Des preuves similaires ont été mises en lumière dans l’enquête sur la torture et le meurtre de Victoria Climbié, 8 ans, en 2000. Son cas était un illustration macabre que l’antiracisme n’a rien à faire avec la défense de la cause d’individus qui ne sont pas blancs. Il s’agit en fait d’une sorte de badge d’identité, une façon de signaler le genre de personne que vous êtes. Le fait que vos politiques puissent avoir des conséquences monstrueuses pour les minorités ethniques est secondaire.

Les abominations de Rotherham ne sont pas un défi à la Grande-Bretagne multi-ethnique : des individus de toutes les origines sont réunis par leur révulsion face à ce qui s’est passé.

Ce n’est pas non plus un défi au pluralisme religieux : aucune foi ne tolère les agressions sexuelles contre les enfants. Elles sont cependant un défi à la façon dont nous gérons certaines autorités locales. Si l’on prend des groupes de personnes, pas toutes terriblement brillantes, et qu’on les encourage à être plus soucieuses de suivre la procédure qu’à faire ce qui est bien, si l’on élève la conformité au-dessus de la conscience, si l’on enseigne aux équipes que tout, absolument tout, devrait être vu à travers le prisme de la race, on aboutit à beaucoup d’injustice et à des atrocités. Islington, Haringey, Rotherham, l’échelle de l’horreur varie, mais la cause sous-jacente, non.

Sur le web. Traduction Contrepoints.

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  • Vive le communautarisme … Tout les jours nous voyons les effets pervers de ce dogme que ce soit au États Unis avec l’affaire de Fergusson, en Angleterre avec cette affaire et même en France ou l’état a préfére abdiquer sur l’intégration par peur de ‘stigmatiser’ telle ou telle communauté. Les conséquences de cette absurdité sont d’ailleurs chaque plus atroces si on se penche sur le moyen orient ou l’Afrique. Le terme même de communauté devrait être banni du laguage public: il n’y a pas de communauté dans un pays, il y a des citoyens ou résidents égaux devant la loi quelques soient leurs origines. Cette règle devrait être la seule et unique régle applicable !

    • Apres avoir interdit les communautés j’imagine que vous interdirez les entreprises?

      • @Cédric
        Je ne vois pas le rapport entre un avis sur le communautarisme et l’interdiction des entreprises.Polémiquer pour polémiquer…

      • Vous cautionnez la veule démission de nos « élites » face aux exigences éhontées de certains groupes d’intérêts comme les fascistes verts ( islamistes OU écolos) et les Khmers roses. Le communautarisme est une perversion du concept de communauté, tout comme le pacifisme a perverti en 1938 la notion de la paix et conduit à la guerre.
        Cette insulte au bon sens et à l’intelligence prolifère avec la caution du droitdel’hommisme, de l’antiracisme, de l’égalitarisme, du relativisme, bref d’une palanquée d’idéologies de la même farine qui maquillent plus ou moins habilement la vacuité de la réflexion politique. Dans ce domaine la droite n’est pas mieux lotie que la gauche.

  • + sur l’affaire Victoria Simié ?

  • En France nous subissons l’antiracisme , de manière moins spectaculaire ( jusqu’à quand ? ) cependant il n’y pas de prise de conscience généralisé . Des événements dramatiques se passent , le ressentiment se cristallise et on assiste , comme aux USA , à des clivages par quartiers . Le concept même de « cité » en est la preuve . D’expérience , je vous assure qu’être traité de raciste par une personne qui prône la supériorité de sa couleur , sa religion et justifie ainsi son impunité , c’est très frustrant . Surtout quand la police locale , adopte le même comportement que les forces de polices anglaise . Une véritable peur de l’accusation de racisme qui conduit à un laxisme ciblé .
    PS : je suis blanc mais j’ose de moins en moins l’avouer ces temps-ci …

  • Lutter contre le racisme? OK.
    Soutenir des violeurs et abandonner des enfants au nom de l’antiracisme ? Alors ça NON, c’est immonde !
    Ces gens sont immondes !

  • Cette affaire est emblématique de nos dérives contemporaines : laxisme judiciaire, explosion de la famille (les jeunes filles vulnérables étaient souvent issue de familles pauvres et divorcées), idéologie du politiquement correct, multiculturalisme, immigration de masse, racisme anti-blanc…

    Il ne faudra pas s’étonner si les gens finissent par se tourner vers des solutions autoritaires à partir du moment où ceux qui sont censés les représenter les trahissent si ouvertement.

    • Mais l’antiracisme est un autoritarisme.

      Thomas Sowell, qui a connu la discrimination, craint davantage encore l’antiracisme pour les Noirs étatsuniens.

      Dans les années 20, la famille Noire n’était pas détruite et les jeunes Noirs n’étaient pas au chômage – en fait deux fois moins que les Blancs.
      L’école publique, le salaire minimal et les lois anti-discrimination ont donc fait aux Noirs un tort épouvantable – même l’esclavage de leur avait pas fait cela !

      • Sowell a surtout admirablement résumé l’énarchie hollandaise:
        « Il est difficile d’imaginer une façon plus idiote et plus dangereuse de prendre des décisions que de les confier à des gens qui se trompent sans avoir à en payer le prix.  »
        « It is hard to imagine a more stupid or more dangerous way of making decisions than by putting those decisions in the hands of people who pay no price for being wrong.

  • Excellent article.
    Le communautarisme tellement repris par beaucoup, decrie, n’est absolument pas la question.
    C’est bien la posture intellectuelle des votants et des elus qui me fascine.
    Cheminement intellectuel qui ressemble d’ailleurs beaucoup aux ‘anti-communautaristes », a savoir, ignorance et paresse.

    • Le problème est l’emploi de la contrainte étatique, qui transforme tout problème en calamité.
      Surtout quand ceux qui y recourent sont si persuadés de leur supériorité qu’ils sont incapables de se remettre en cause.

      Pire: La discrimination est devenue le principal tremplin d’étatisation et d’enrégimentement de la société entière.

      Dans un régime de liberté l’existence de discrimination n’a pas d’importance.

  • Je n’aime pas spécialement la politique mais là ca vole très bas et Conterpoints ne devrais JAMAIS s’associer à ca. Les victimes dont parle Daniel Hannan ont des bourreaux bien réels, et je suis désolé NON elle n’ont pas été violé par un monsieur se nommant ANTIRACISME. Les scandales de viols à grande échelle se multiplient aux Royaumes Unis, et le racisme n’a rien avoir là dedans.

    • Le racisme ou l’antiracisme ne sont pas forcément la cause des viols, mais en l’occurence, ces phénomènes ont été la cause de la non dénonciation des viols.

      • Non non ! une DES causes lire O Marteau ci dessous
        Lorsque on soupçonne maltraitance Une chose ce que j’ ai fait est de rédiger un rapport d’ observation strict , et d’ en garder un exemplaire ….
        strict : afin d éviter des poursuites pour diffamation /

    • @Cédric
      Non seulement vous polémiquez sur du vide mais en plus vous critiquez sans avoir lu.
      Le texte de Mr HANNAN est pourtant claire, il dénonce la compromission d’élus locaux voir la complicité à des crimes odieux, pour les intérêts particuliers de ces derniers et au sous couvert d’une idéologie de pensance.
      Oui il y a effectivement des coupables directs pour ces crimes, mais cela n’était pas le propos de l’auteur, je vous invite à relire le texte et non pas à le survoler.

      • Mr Hannan tente de façon dégelasse de récupérer politiquement un fait diver, vous le soutenez c’est votre droit. Je survole? le titre est pourtant clair, « 1400 enfants violés victimes de l’antiracisme ».

    • Lisez les journaux anglais, le problème c’est que la police et les services sociaux étaient au courant mais n’ont rien fait pour éviter d’être accusés de racisme. Cette Info na curieusement pas été reprise dans le journal le monde 🙁

  • Ce fait divers illustre parfaitement la corruption passive de l’ensemble des agents étatiques police/politiciens/travailleurs sociaux qui choisissent délibérément le camp des bourreaux dans le seul but de préserver leurs petites rentes de situation locale. Cet article du dailymail l’explicite parfaitement:

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2736218/It-s-massive-cover-Social-workers-knew-truth-called-ME-liar-claims-girl-abused-just-14.html

    Cette lâcheté des élites locales étatiques anglaise se retrouve bien entendu aussi en France où les méfaits de l’immigration de peuplement sont systématiquement niés ou minimisés.

    • Le problème n’est pas l’immigration qui est au contraire un atout mais c’est le multi culturalisme qui est une absurdité.
      N’oublions pas que cela n’a jamais marché dans l’histoire humaine et que les nouveaux arrivants doivent toujours s’adapter et s’intégrer à l’histoire du pays qui les accueille.
      Quant aux crimes commis en toute impunité au royaume uni, cette situation aurait pu et s’est déjà passée dans notre pays.Malheureusement au nom d’une idéologie sectaire et d’intérêts particuliers des enfants ont encore été les victimes innocentes de ces criminels et ceci quelque soit leurs origines.

      • Rome est morte justement par son incapacité à intégrer les barbares.
        Donc oui l’immigration est un atout, mais il faut intégrer ces gens, mais ça va être difficile après 40 ans de laxisme.

        • Dans le genre binaire bonjour !!! Vous raisonnez en termes de belote, ou de tarot, donc si les immigrés sont des atouts que sommes nous les autochtones ? Des cartes sans valeurs, des sept de pique, tout au plus des valets ??? S’ils sont des « chances » nous sommes les malchances ? Quelle offense raciste dans vos propos !!! De quoi se plaignent ces enfants après tout, une race supérieure, pardon, ils ont eu la « chance » de connaitre les apports d’une autre civilisation… Je ne suis même pas sur que vous saisissiez l’ironie de mon propos… Brainwashed you are…

          Utilisons une ellipse : les martiens débarquent… Super! ET et safamille trop cool !!! Et finalement il y a aussi des Predator…

          Hier j’ai revu « Casablanca », au milieu il y a un dialogue orageux entre Bogart et D Wilson (Sam), et je me suis rendu compte qu’à la vision de not’ monde antiraciste on pourrait trouver les mots de Rick le blanc envers Sam le noir similaires à ceux d’un ancien colonisateur/esclavagiste/choisissez envers son inférieur… Moi j’ai choisi mon interprétation, Sam comprend le désastre qu’est le retour de Ilsa (Bergman) pour Rick (Bogey) qui s’alcoolise, il agit en AMI !!! En vain mais rien à voir avec sa couleur de peau, faut juste avoir eu le coeur brisé pour comprendre le comportement du blanc et de son ami noir si désolé pour lui…

          Je note pour la forme la modernité du personnage de Rick Blaine, qui a perdu toutes ses batailles, interdit de séjour dans son pays, expatrié, si amer qu’un citron paraitrait du sucre à côté… Vous reconnaissez quelque chose d’actuel ?

          • Mais comment vous surinterprétez ce que je dis o_o Je suis français de souche, et pas le genre bobo, et je ne considère pas les immigrés meilleurs que les autochtones dont je suis, mais ils peuvent apporter des choses et aider l’économie, au moins dans une économie libre.
            J’ai appris plusieurs langues et rencontré des gens bien et travailleurs parmi toutes les races et nombreuses cultures d’origine, il faut arrêter la persécution et profiter de ce que ce monde peut nous offrir, pas rester coincer sur le bateau France, on est pas en Corée du Nord.

        • Quand on est un historien pas trop buté et socialiste on sait que le déclin de rome ne coincide ps avec l’arrivee de nombreux barbares (chose qui se produit deja en grande partie AVANT Trajan), mais plutot avec l’augmentation des impots de Diocletien. Donc pour l’analyse historique version SOS racisme vous pourrez repasser.

          • « historien pas trop buté et socialiste »
            ???
            Si l’ historien qui se dit socialiste est Français, il est buté par définition puisqu’il s’accroche aux vielles lunes avec l’énergie du désespoir.

      • « Le problème n’est pas l’immigration qui est au contraire un atout »

        Excusez moi mais ce genre de lieu commun m’agace. Et ceux (type FN) qui profèrent le contraire de manière aussi péremptoire m’agacent tout autant.

        L’immigration (comme la plupart des autres phénomènes sociaux) n’est pas bonne ou mauvaise en soi. Tout dépend de son ampleur, de sa « qualité » (quel type de population est accueillie) et des politiques mises en place pour l’accompagner.

        Vous dites ainsi « les nouveaux arrivants doivent toujours s’adapter et s’intégrer à l’histoire du pays qui les accueille. » D’accord avec vous mais en Occident en général et en France tout particulièrement on nous serine le contraire(et on vous traite de raciste en cas de désaccord) depuis des décennies avec comme argument massue ne souffrant aucune contradiction : « L’immigration est une chance ».

        Ce qui est particulièrement grave, c’est que du coup on s’interdit non seulement toute action mais même tout débat, toute réflexion sur ce que devrait être une politique migratoire. La seule tentative (pour le moins maladroite et je reste poli) a été celle de Sarkozy avec la fameuse Identité Nationale.

        Or le sujet est crucial : comment une société accueille-t-elle les nouveaux arrivants ? quels sont les droits et les devoirs de ceux-ci ? quelles implications en matière d’Education ? etc…

        Faute de poser ce débat, on laisse croître le communautarisme et l’anti-racisme pavlovien dont l’article illustre les conséquences terribles qu’il peut avoir.

  • Et pourtant c’est pas faute d’avoir dénoncé ce qui débuta dés 1923 comme le scandale des Enfants de la Grand’route avec de nombreux enfants qui encore aujourd’hui paient le prix de la pureté Sociale et hygiéniste
    Cet article montre bien le monde dans lequel nous vivons des tonnes d’alinentations pour animaux dans les grandes surfaces ,des critiques envers des citoyens qui sont accusés de trop dépenser ,voire de gaspiller et d’un autre côté des humains devenus peu à peu animaux sauvages meurtriers,viloleurs etc tandis que d’autres pour soi disant protéger la faune sauvage organiseront de Safaris pour richissimes Américains voire Européens adorateurs de chasses à cours avec trophées à exposer aux yeux de leurs invités
    Pauvre monde qui fait vraiment pitié à regarder

  • Silence complice sur les MainStream Medias hexagonaux .

  • Un PDF à télecharger pour mesurer l’ ampleur du scandale sur : www. rotherham.gov.uk .

  • « Les gens réagissaient à un racisme dur et brutal, d’un genre heureusement devenu rare : des concitoyens à qui on refusait des emplois pour lesquels ils étaient qualifiés, refusés comme locataires, insultés, et même attaqués physiquement »

    Je défends le droit de discriminer économiquement sans aucune restriction.
    D’une part le marché élimine ce qui ne marche pas
    D’autre part il est impossible de déterminer si un critère racial ou autre a emporté la décision.
    Écoutez

    Les effets pervers de l’antiracisme sont effarants, bien pires encore que ce que cet article relate.
    D’une part l’État s’arroge des pouvoirs délirants en s’appuyant sur la discrimination réelle ou supposée.
    D’autre part le discours victimaire détruit la population visée, et les lois supposées la protéger, davantage encore.

    Écouter Walter E Williams: La discrimination n’est pas prouvée par les mesures statistiques avancées par la gauche, et elle n’a pas d’effet adverse pour la population visée.

    Écouter Thomas Sowell: Le marché est la meilleure parade, on ne discrimine pas avec son propre argent.
    Et Stefan Molyneux sur l’esclavage, confirme: Sans l’État, l’esclavage des Noirs aux États-Unis se serait éteint bien avant la guerre de sécession.

    Enfin, quant à la violence physique, l’État est supposé en protéger tout le monde.
    Nul besoin d’invoquer le racisme.

  • Les anglais font fort sur cette affaire, mais avons-nous de quoi leur jeter l’opprobre?
    Il me semble bien que chez nous ce ne soit guère mieux, dans beaucoup de « cités sensibles », bel euphémisme, la police n’a même plus le droit d’y entrer, façon peu élégante de résoudre les problèmes.

  • ce qui confirme bien que ceux ayant dit,attention a trop vouloir un monde ultra-propre et ce de la part de perfectionnistes environnementaliste ceci cache quelque chose de pas très propre,ils n’avaient pas tout tort et l’article suffit à le confirmer
    D’ailleurs n’est-ce pas ce besoin de tout sélectionner ,tout trier,ce besoin de pureté qui permis à l’Allemagne de s’enrichir

  • c’est un vaste sujet à tiroir, il mélange beaucoup de thèmes…
    viol d’enfant, crime de masse, problèmes de gang, problème d’immigration, problème de nationalisation , problème de religion et problème de « correction politique » on peut ajouter problème sociaux et déstructuration familiale, voire problème pakistanais…
    A titre personnel , ce que j’y vois de frappant est le fait que des policiers se comportent différemment selon la race ou religion des gens auxquels ils ont affaire

    • j’ajouterais à ma miste non exhaustive la severité des peines infligées…
      que faire à des salauds qui ont aspergé d’essence des enfants les violant et menaçant d’autres? pardon à des présumés innocents.
      au prix de l’essence!
      et quand on sait que brûler des énergies fossiles est un crime contre la planète!

      désolé il y a des moments où seul l’humour noir empêche de pleurer et de déprimer.

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