Démission du gouvernement Valls : Hollande à l’heure des comptes

À l’heure où François Hollande rebat ses cartes politiques, la situation sociale et économique du pays s’est encore dégradée. Qu’espérer d’un nouveau gouvernement Valls ?

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Manuel Valls (Crédits Monica Argentina, licence Creative Commons)

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Démission du gouvernement Valls : Hollande à l’heure des comptes

Publié le 25 août 2014
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Par Philippe Bouchat.
Manuel Valls (Crédits Monica Argentina, licence Creative Commons)

Il y a un an presque jour pour jour, je publiais dans les colonnes de Contrepoints un article sur l’incapacité de Hollande à prendre position et sur sa responsabilité manifeste dans les nombreux couacs qui émanent de son gouvernement depuis son installation. Un an après, rien n’a changé. Ou plutôt si : la situation s’est aggravée et à une crise politique s’est substituée une crise que l’on peut qualifier de régime, sans peur de galvauder l’expression.

Je ne ferai pas ici la liste de toutes les erreurs, des manquements et des incompétences qui sont la marque de fabrique de ce qu’on a du mal à appeler un gouvernement, tant il a déjà été écrit à ce sujet. Je limiterai ici mon analyse à ce que je pense être, vu de Belgique, une opportunité1.

Manque de discernement

Au début de son quinquennat, le président était aveuglé par son manque de discernement sur les causes de la crise économique et financière. C’était l’époque où son ennemi était le monde de la finance et où il croyait avec une pathétique sincérité être en mesure de faire avaler par Bruxelles et Berlin un volet social au Pacte budgétaire européen2.

Il lui a fallu presque deux ans pour que ses œillères ne tombent et qu’il opère ce que d’aucuns appellent un virage social-libéral3. Ce revirement s’est traduit par une politique économique (enfin) plus axée sur l’offre que sur la demande, principalement par l’adoption du pacte de responsabilité offrant sous conditions des réductions des charges patronales pour rendre les entreprises françaises plus compétitives. Mais ce revirement eut un prix : la radicalisation du partenaire écologiste et l’émergence d’une fronde au sein même du PS. C’est ce double mouvement qui a eu raison du gouvernement Ayrault.

Mais les Verts sont partis et aujourd’hui le président a l’opportunité de se débarrasser de l’aile la plus hostile à sa politique économique. Pour cela, à l’occasion de la démission du gouvernement Valls, le président doit trancher et virer les ministres mutins. Nul doute que Montebourg sera le premier évincé. S’il ne le faisait pas, le président perdrait définitivement le peu de crédit et d’autorité qui lui reste et – pire – conforterait les vipères qu’il a nourries en son sein. La logique voudrait qu’il en profite pour se séparer également de Hamon et de Filippetti qui ont publiquement soutenu le ministre du redressement (im)productif. Enfin, Taubira, sempiternelle source de problèmes, devrait également faire les frais de la saillie de son collègue.

Les mains libres pour la réforme ?

Si tel devait être le cas, si Hollande ose enfin se séparer une bonne fois pour toutes des poids morts qui font obstacle à son revirement, il aura enfin, pour la première fois depuis le début de son quinquennat, les mains libres pour mener la politique économique à laquelle il s’est ainsi récemment converti. Certes, ce faisant, il trouvera face à lui une majorité parlementaire plus hostile que jamais – sans compter que le Sénat va vraisemblablement passer à droite en septembre – mais il dispose, avec l’article 49.3 de la Constitution4, d’une arme qui lui permet de passer cet écueil.

La France est aujourd’hui considérée comme l’homme malade de l’Europe, comme le fut la Grande-Bretagne dans les années 70. Vouloir assouplir les règles européennes est vain, car les partenaires européens qui ont accompli des efforts – comme l’Allemagne, mais aussi l’Irlande, l’Espagne ou le Portugal – ne permettront pas à la France de jouer à la cigale plus longtemps. En outre, nous entrons doucement mais sûrement dans une ère de déflation qui va se traduire par une hausse prochaine des taux d’intérêt et donc du poids de l’endettement public. Donc, il n’y a pas matière à tergiversation.

La France a déjà perdu 2,5 ans. Aujourd’hui, « grâce » à la sortie de Montebourg-Hamon, le président a l’occasion unique d’avoir les mains totalement libres pour enfin mener une véritable politique de redressement. Certes, il faudra que le contenu de cette politique soit complètement libéral, mais aujourd’hui, les obstacles internes sont poussés à la sortie.

Cette gestion des crises par le pourrissement des problèmes est arrivée à son terme ; la Valls des ministres doit être la dernière. En cas d’échec ou de nouveau couac, la dissolution de l’Assemblée nationale se présente comme la seule porte de sortie, avec l’arrivée plus que probable d’un gouvernement de cohabitation.

La balle est dans le camp du président Hollande ; à lui de la saisir pour que la crise de régime redevienne une simple crise politique qui, en cas de succès, sera finalement vite oubliée.

  1. Tout le monde sait ainsi, qu’en Chine, l’idéogramme représentant l’idée de « crise » signifie également « opportunité ».
  2. Officiellement appelé « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance » (TSCG).
  3. Je suis pour ma part opposé à cette qualification qui n’est qu’un oxymore.
  4. Pour rappel, l’article 49.3 de la Constitution de la Vème République permet à l’exécutif de faire passer des textes qu’il présente sans vote.
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  • « Qu’espérer d’un nouveau gouvernement Valls ? »

    Que peut-on attendre d’un gouvernement socialiste ? rien ! car malgré son soi-disant virage social-libéral, il(s) n’en reste(nt) pas moins des socialistes. Leur but comme nous le savons très bien n’est pas la prospérité pour tous, mais la ruine pour tous, sauf pour eux, en vidant les poches des con-citoyens pour remplir les leurs. Quand les premières seront vides, le système s’effondrera. D’ici là, il est à craindre que de nombreux troubles sociaux, conflits, manifestations prêtes à dégénérer en combats de rue interviennent.

    • Je suis d’accord avec vous ! C’est pour ça que je précise que ce remaniement n’aura de sens que si la politique adoptée est libérale. bon lundi, phb

      • Tout à fait… simplement, je ne crois absolument pas que la politique adoptée sera libérale. A-t-on jamais vu des socialistes-communistes devenir libéraux ?

        • Lénine, la NEP, 1921.
          Hollande, le social-libéralisme, 2014.

          • Ok, mais sauf erreur de ma part, la NEP fut uniquement une stratégie élaborée pour ne durer qu’un temps afin de relever l’économie dévastée par la première guerre mondiale, la révolution et la guerre civile. Mais aucunement une vision libérale de la société soviétique ni une politique économique libérale à long terme. Dans ce sens-là, je ne crois pas trop me tromper en disant n’avoir jamais vu de socialistes-communistes devenir des libéraux.

          • Oui, mais sauf erreur de ma part, la NEP fut une stratégie d’une politique économique relativement libérale, devant durer un temps très court, afin de redresser l’économie mise à bas par la première guerre mondiale, la révolution et la guerre civile. Je crois donc ne pas me tromper vraiment en disant qu’on n’a jamais vu de socialistes-communistes devenir des libéraux.

          • Hollande, le social-libéralisme, 2014. ?

            Sérieux ? Car à part quelques mots, je suis comme sœur Anne …

        • Bonjour Nadege Rivendel,

          Je suis entierement d’accord avec vous. Les reves ne tiennent pas. Ils faudra que Francois Holland lui-meme soit revoque avant qu’un vrai changement soit possible. Encore deux ans et demi, car je ne crois pas non plus a la cohabitation.

          Ou alors une acceleration violente du naufrage, et que cela oblige Holland a demissioner. Mais n’oublions pas, pour ce qui est de choisir les remplacants, que ce seront les electeurs qui decideront du resultat, pas les 3 ou 4% de liberaux que nous representons ici.

          Alors, quoi apres ?

          • Tout à fait… mais je doute que quoi qu’il se passe dans un futur plus ou moins proche (aujourd’hui tout va très vite, dans le monde entier), cela se fasse dans le calme… en général, un accouchement se fait dans la douleur…

    • Faut il sortir de l’euro pour implanter des entreprises qui serviraient a donner du travail au peuple opprime ?

      • les économistes sérieux pensent en effet que la construction de l’euro a été une erreur historique. La question est : en sortir ne serait-ce pas une erreur encore plus nocive pour nos économies ? phb

        • J’ai failli m’étrangler de rire, ça existe vraiment un économiste sérieux ?
          De toute façon, je suis sûr qu’on trouvera autant d’économistes pour que contre.

          • Le métier d’économiste en lui-même n’est pas sérieux car l’économie n’est pas une science, et les économistes ne raisonnent pas en fonction de ce qu’ils constatent mais seulement par rapport à leur opinion politique…A partir de là la raison n’est plus, et leur parole ne vaut pas mieux que celle du politicien de base car ils s’aveuglent et ne voient que ce qu’ils veulent voir.

            • les sciences humaines – comme le droit et l’économie – ne sont certes pas à la recherche d’exactitudes comme les sciences dures, mais elles peuvent être exercées néanmoins avec rigueur : c’est cela que je vise par le vocable « économistes sérieux »; or, je pense qu’il y a maintenant consensus pour dire que l’euro est une erreur, puisque concrètement cela a consisté à nous faire croire que la drachme grecque équivalait le deutsche mark…

          • Là c’est moi qui rigole ! c’est vous qui n’êtes pas sérieux ! vous devriez vous documenter un peu… en vrac : Milton Friedman, Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Adam Smith, et j’en passe, sans oublier évidemment Frédéric Bastiat…

        • Sortir de l’Euro pour revenir au Franc serait aberrant. La libération des monnaies, en revanche, pourrait être une solution. Autorisons toutes les monnaies sans distinction sur le territoire et laissons le tri se faire entre celles qui sont saines et celles qui ne le sont pas. (Et on sort tout ça des pattes du gouvernement…)

          • Dire que l’euro a été une erreur ne signifie pas nécessairement qu’on préconise d’en sortir (la moins mauvaise des pires situations).

            Mettre en concurrence des monnaies émises par chaque Etat est une hypothèse intéressante, si on la considère comme une étape préparant la libération effective du marché de la création et de la destruction monétaire. Même en concurrence, cette hypothèse se heurtera rapidement aux limites bien connues du social-clientélisme, de l’irresponsabilité politique suivie des appels à l’aide angoissés et des sauvetages des pays mal gérés, parce qu’on ne laissera jamais un Etat voisin s’effondrer complètement. Retour à la case départ, crise après crise ! Surtout, ça ne résout pas la question de la responsabilité des banques, pleine et entière à la condition qu’elles soient contraintes d’émettre chacune leur propre monnaie, sans espoir d’être sauvées par une banque centrale.

            • C’est bien de libération effective que je parle, de monnaies gérées par des acteurs privés (sans remise en cause directe des monnaies étatiques, mais avec leurs mise en concurrence avec toute autre monnaie qui pourrait apparaître).. Je pensais que c’était clair dans ma formulation.

        • L’euros n’est pas responsables des errements des politiciens, les résultats économique d’un pays sont toujours le reflets de son efficacité.

      • Ben voyons, sortir de l’euro va nous sauver c’est bien connu, sans ça on prospérerait…Faut arrêter avec ces bêtises, seules des réformes et efforts sauveront la France, c’est ce qu’a fait l’Allemagne, et l’Espagne commence à en tirer les fruits aussi.
        La prospérité n’est pas décidé par une monnaie mais des politiques de bon sens.

      • vous voulez dire, un peu comme les Ateliers Nationaux de la 2e République…?

  • Les Français veulent surtout le retour de l’UMP au pouvoir et ne pas perdre de temps jusqu’en 2017 pour ça.
    Il suffit pour Mr Hollande de dissoudre l’Assemblée Nationale, pour déclencher un raz-de-marée UMP, avec l’election législative qui en découlerait.

    • Ce qu’il faut, au-delà de la question des partis, c’est l’application d’une véritable politique libérale jamais tentée en France et l’accompagner d’une pédagogie ! belle journée, phb

    • Le raz-de-marée sera celui des abstentionnistes. Vos UMP, en quelques mois, seront à 17% dans les sondages, car ils n’ont pas de programme, que des egos.

    • Ben voyons, remplacer des socialistes par d’autres socialistes n’a jamais rien arrangé.

    • « Les Français veulent surtout le retour de l’UMP au pouvoir… » ça c’est vous qui le dites !!! à vous entendre parler, il s’agirait d’une majorité de français… on est loin du compte ! cela dit, le seul système qui sortirait le pays du marasme, mais dont personne ne veut à part les libéraux (et l’UMP n’en fait pas partie, loin de là), c’est le libéralisme.

    • ah ah ah
      La bonne blague du lundi. 🙂

    • Oui, les français veulent le retour de l’UMP. Pour se rendre compte que ça ne change rien et demander le retour du PS. Pour se rendre compte que ça ne change rien et demander le retour de l’UMP. Pour… bref, vous m’avez compris.
      Les français ne sont pas idiots, et s’ils voteront peut-être pour l’UMP la prochaine fois, c’est uniquement par défaut, comme ils l’ont fait en votant pour l’opposition sortante en 1986, en 1988, en 1993, en 1995, en 1997, en 2002 (souvenez vous du 1er tour…), en 2012. Combien de temps l’UMP et le PS continueront à les prendre pour des c…? Et combien de temps avant le feu d’artifice final ?

      • Il faut donc que le boulet continue son action de destruction massive, c’est la seule façon d’obtenir un jour un vrai retournement.
        Pour l’instant, ça va encore trop bien.
        En plus il se prive de Montebourg, sa meilleure arme de destruction, une vraie bombe H.
        PS: il faut aller voir Expendables 3, Antonio Banderas ressemble comme 2 gouttes d’eau à notre inénarrable Montandouille, y compris le rôle de clown et de tête à claques.

    • Là, faut pas rêver, comme l’émission, enfin pas comme elle le propose.
      Non, il ne procédera pas à la dissolution de l’assemblée ces prochains mois.
      Il va tenter de jouer encore une carte. Si la « Valls » des ministres ne donne rien, alors c’est envisageable.
      Mais être au gouvernement dans ces conditions, sera-ce bon pour le pays, et pour l’UMP ?
      Parce que, ils feront comme au curling … C’est donc trop tôt.
      Dans un an, la perspective sera meilleure, s’il se plante, soit trop à gauche, soit trop à droite.
      Enfin, il l’a voulu, il l’a cette position.

    • « les Francais veulent le retour de l’UMP »

      warf, warf ! J’ai failli me pisser dessus. Merci pour cette tranche de rire !

  • Hollande en est toujours resté au strict minimum de déclarations d’intention pour désarmer ceux qui réclamaient un peu d’efficacité pragmatique, il n’a changé aucun cap en actes, se contentant de jouer la montre. Même en supposant que les Montebourg, Hamon, Taubira et consorts sautent, il est bien difficile de croire qu’il va assumer une politique de l’offre.
    Je vous parie au contraire quelques mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des plus défavorisés, quelques complexes « corrections » à la loi ALUR, la dérégulation par l’instauration de nouvelles règles plus « adaptées » de quelques professions en voie de disparition, et une fournée de nouvelles taxes pour compenser et maintenir le déficit sous la barre des 5%.

    • Tout à fait. Beaucoup s’évertuent à nommer les actes de Hollande de politique économique. Ca n’y ressemble en rien. Par conséquent parler d’un changement de politique me paraît fallacieux. Et d’une politique de l’offre encore plus quand on sait qu’il a commencé par laminer toute croissance possible et que son pacte de responsabilité est une véritable escroquerie morale, intellectuelle et économique. Il présente ce pacte comme un cadeau (il faudrait remercier Sa Majesté pour ce geste ô combien généreux et royal. Je ne comprends pas qu’on s’esbaudisse devant ce pacte, mais ça prouve qu’il a bien manœuvré le pour faire prendre des vessies pour des lanternes) alors qu’il suffirait tout simplement de laisser les Français travailler, entreprendre, commercer et échanger librement. Le reste n’a aucun sens car c’est de la politique politicienne.

  • Je ne partage pas votre analyse. Ce matin (enfin hier je suppose) Valls a prouvé à Hollande qu’il était en mesure de le tuer. Il n’y aura pas de rebond mais bel et bien une crise majeure où dissoudre l’assemblée sera une manoeuvre trop grossière : Je fais le pari qu’Hollande ne terminera pas son mandat.

    • A mon avis, vous sous-estimez Hollande. Ou vous sur-estimez Valls. La seule manière pour Valls de tuer Hollande était de refuser de former un nouveau gouvernement et de dénoncer ensuite à tout instant et bien hypocritement à coup de baisers de Judas l’absence de mesures concrètes sensées de son successeur, quel qu’il soit. L’affaire Montebourg n’est qu’une péripétie dans le dessein hollandais : laisser Valls échouer, dissoudre, laisser le premier ministre suivant échouer en le critiquant à la Mitterrand, phase pendant laquelle il remontera sa popularité de 3 à 60%, et se faire réélire en 2017. Et après lui, le déluge.

      • Justement je pense que Valls est plus malin qu’Hollande et sait qu’il faut trahir (au bon moment) pour arriver en haut de l’affiche. On en reparlera mais je pense que Valls va lâcher Hollande au moment le plus propice qui n’est pas encore venu. L’incapacité maladive de trancher et prendre de vraies décisions d’Hollande fera le reste et laissera Valls choisir le meilleur moment.

  • Assurément que la nouvelle équipe gouvernementale qui entrera en fonction ce mardi 26 août portera une lourde responsabilité quant à l’avenir du Parti Socialiste car si rien ne progresse et ne s’améliore, personne ne voit ensuite où pouvoir puiser de nouvelles têtes pour rebondir encore. Cette nouvelle équipe devra bien mieux faire que ce qui n’a été fait jusqu’à présent par le mandat présidentiel de François Hollande sans quoi elle risquerait de surfer sur des fonctions ministérielles annonciatrices de la mort du PS… (…)
    http://laurentgantner.wordpress.com/2014/08/25/demission-collegiale-cest-quand-meme-de-la-cogne-arnaud-montebourg/

    • personne ne voit ensuite où pouvoir puiser de nouvelles têtes pour rebondir encore.

      Parmi le grand nombre de trolls qui nous chantent qui les louanges de Marx, qui de Keynes ou n’importe qui, pas un ne serait à la hauteur pour faire pire encore ❓ :mrgreen:

      • « …les louanges de Marx… »

        Un socialiste c’est quelqu’un qui a lu Marx et Lénine, un libéral c’est quelqu’un qui les a compris. Reagan

  • Le manque de discernement et de compréhension du problème de la France par nos dirigeants, nos médias, nos « économistes » demeure, hélas. Vous écoutez les commentaires ici et là, et vous apprenez que : « Maintenant ça suffit cette politique d’austérité et de réduction des dépenses publiques ! Imposé par Bruxelles et l’Allemagne, en plus ! »
    Un discours repris par les extrêmes en boucle depuis des années.

    En gros, le vent tourne pour Montebourg qui a montré avec éclat qu’il ne pipait pas un mot aux domaines qui se trouvaient sous sa responsabilité. Car c’est bien connu : quand on augmente la dépense publique, qu’on creuse la dette de 80 milliards par an, c’est qu’on fait dans l’austérité !

    Dire que ces mêmes personnes dénonçaient les dépenses faramineuses de Sarkozy (100 milliards de déficit / an en moyenne) et trouvent que 80 milliards / an, c’est de l’austérité…

  • bonjour,dissolution – législatives anticipées – continuation de participation à l’Europe sous conditions .
    Toute autre solution ou manœuvre politicienne de diversion est réputée sans valeur .

  • Les taux à 10 ans sont au plus bas. Si il y a déflation, elle est largement compensée par l’augmentation des impots.
    Si je paye plus d’impôts pour avoir la meme police, justice, armée … c’est de l’inflation, non?

  • « En outre, nous entrons doucement mais sûrement dans une ère de déflation qui va se traduire par une hausse prochaine des taux d’intérêt et donc du poids de l’endettement public. »

    je ne comprends pas pourquoi les taux monteraient en cas de déflation. à mon avis, ce serait le contraire, les taux nominaux baisseraient, non ?

    • non en cas de déflation – donc d’abaissement continu des prix – les cours des obligations baissent OR les taux d’intérêt à long terme évoluent de manière inversément proportionnelle aux cours => lorsque les cours baissent, les taux augmentent. phb

    • Oscar n, en cas de déflation, la monnaie que vous détenez prend de la valeur sans risque. Dès lors, pourquoi acheter des actifs risqués à faible taux comme actuellement, surtout les obligations des Etats (les actifs plus risqués imaginables puisque les Etats peuvent décider souverainement de se mettre en défaut à tout instant) ? Le seul moyen de vendre les bons consiste à les rendre plus attractifs que la déflation, donc à monter les taux. Soyez attentif aux émissions de l’AFT : un jour, nous apprendrons que la demande a été décevante, inférieure aux attentes. Ce sera le premier signe.

  • Pourquoi garder de tels incompétents à ces postes de responsabilité ?
    La nouvelle équipe sera-t-elle meilleure que la précédente ?
    Pour mettre Montebourg, Hamon, Taubira et Filipetti à de tels postes, il fallait déjà avoir un gros grain.

    http://www.lepoint.fr/economie/pour-les-entrepreneurs-la-rentree-2014-sera-pire-que-celle-de-2013-25-08-2014-1856313_28.php

    La conclusion de cet article est suffisamment éloquent :

    « Pour en finir avec cette nouvelle et difficile rentrée pour les entrepreneurs, il faudra commencer par digérer les terribles avis d’imposition 2014 qui sont distribués ces temps-ci dans les boîtes à lettres comme des punitions supplémentaires qui viendront s’ajouter à toutes les nouvelles contraintes imposées aux forces vives de notre pauvre pays par l’une des équipes de bras cassés et de pieds nickelés, mais aussi de revanchards obtus, les plus nulles que les citoyens français aient jamais vues à l’oeuvre. »

    La « chose » que je préfère dans cette République bananière, cela ne date pas d’aujourd’hui, c’est le Conseil Economique et Social : l’endroit où se recycle et s’entretient la bêtise, l’incompétence et la nullité crasse, appointée 6000 € par mois pour une trentaine d’heures de présence en commission ou en séance plénière. Ce « machin » permet à tous les crétins de fonctionnaires en liste d’attente de pondre des opus littéraires en chaîne, qu’ils ne mettront jamais en application dans les entreprises qu’ils n’ont jamais eu le courage de gérer ou de créer, afin de satisfaire des think tanks dont la gauche raffole et dont se gobergent leurs programmes électoraux loufoques et utiles à une seule chose, imposer le déclin aux pays du monde qui s’y osent.

    Le mal français est la bureaucratie, les administrations, la pléthore de fonctionnaires qui ne servent à rien, les normes qu’ils imposent à ceux qui travaillent, produisent et sont créatifs, de moins en moins nombreux en France après le coup de massue de 2012 reçu dans la nuque à l’arrivée de la connerie institutionnelle généralisée. Il faudrait interdire définitivement la profession politique aux fonctionnaires, de toute urgence. Ils tuent notre pays à petit feu, se concoctant un régime totalitaire dévoué à eux seuls et à leurs copains, à leur caste, leurs rejetons. La nomenklatura. Nous sommes en plein dedans. Vous avez déjà vu un fonctionnaire viré pour incompétence : qu’il soit du haut, du milieu ou du bas, l’incompétence ou la performance du fonctionnaire n’est pas un critère professionnel dans l’administration.

    Voilà ce qu’est régime socialiste : incompétence, perte de temps, dépenses inconsidérées et somptuaires, ineficience généralisée, lourdeur administrative et fiscale, destruction du tissu d’entreprises et social, népotisme, cliéntélisme, discours, ruine générale.

    400.000 normes en France ! On ne marche plus sur la tête. Là on est en apesanteur dans l’espace.
    Cet espace, c’est la connerie en barre, tendance métal brut, même pas plaqué.

    La fin est proche.

    « La gauche, c’est l’antichambre de la dictature ». Léo Ferré

    • 400.000 normes en France ! On ne marche plus sur la tête. Là on est en apesanteur dans l’espace.

      Non, on est au centre du trou noir ❗

    • J’acquiesce 🙂 L’économie française va rester coincée dans la stagnation pendant qu’une grande partie du monde avance.

    • J’apprends ce soir par des entrefilets que Robert Huuuuue (Cocote) serait présenti pour un maroquin… Tiens, il y a aussi les spectres de Georges Marchais et Valdeck Rochet qui sont disponibles au magasin des antiquités maxristes-leninistes… « Il faut contenir l’aile gauche, ma bonne dame ! » Sinon, si la confiance au gouvenrment n’est pas votée à la suite du discours de politique générale de Manuelito, et bien, c’est dissolution de l’AN directe et sans détours. Ca chauffe, Marcel ! Robert Hue, j’croyais qu’il avait été mangé par les vélociraptors dans Jurassic Park 2… Il parlait aussi encore de Martine Aubry comme une solution perdreau de l’année, dans l’opus 4 vu qu’elle est pas encore digérée/recyclée par le parti. Pourquoi pas Henri Michel dans l’équipe de France ! Faut vraiment qu’il y ait plus rien dans les stocks de Solférino et du Colonel Fabien. Ah, ils ont fait faillite après les munies de six pales (les piscines munies…, je la fais à mon fils, il y a les piscines à 6 pales et les piscines à 7… humour perso, je sais, pardon) ! Tant mieux, ils n’ont qu’à délocaliser en Roumanie (un ancien camp de vacances socialiste, super les camarades) et vendre les machines à la valeur vénale, cela permettrait à la France d’aller mieux.

      Si il y a une entreprise dont la délocalisation pourrait permettre à la France de respirer mieux, ce serait la gauche.
      Allez hop !
      La Roumanie.

    • Tout est dit. Bravo.

  • Hollande et son gouvernement vont mettre en place une politique libérale. Mais oui bien sur, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Le rêve et les substances hallucinogènes ne font pas bon ménage avec la réalité. La France sera encore purement socialiste lorsque Cuba et la Corée du Nord se seront converties au libéralisme. Tout au plus 2 ou 3 mesurettes pour amuser la galerie qui n’auront aucun impact sur la situation catastrophique actuelle. La musique depuis 40 années de socialisme, on a finit par la connaître par chœur.

    • je ne dis pas cela; je dis que remanier ne prend du sens que SI la politique menée est libérale; nuance donc. phb

      • J’ai commencé à travailler en 1981.

        Ceux de ma génération (1961) en sont déjà à la deuxième, voire 3ème, voire 4ème orgie de conneries socialistes (1981, 1988, 1997, 2012). On commence à connaître le baratin que véhicule l’énarchie socialiste de droite comme de gauche.

        Je vous assure que nous, ceux qui sont encore ici pour X raisons de moins en moins valables (qui ne tiennent que sur les doigts d’une main désormais), on frise la crise de foie et l’hépatite C. En France, on est considéré comme des antichambreurs de la retraite à 50 douze ans alors que dans notre tête nos projets professionnels ailleurs ont encore 20 à 30 années de perspectives… Les choix sont faits, mais il faut encore trouver des solutions ailleurs, ou les créer. Il n’y a plus guère d’autre solution. On peut pas attendre 20 ans que cela change ici (temps minimum pour se remettre de telles inepties). Vous le connaissez, vous, l’homme politique français qui va mettre 1,5 millions de fonctionnaires sur le carreau pour que la machine redémarre, comme en UK ? Moi pas. Il est p’t-être même pas encore né.

  • « une ère de déflation qui va se traduire par une hausse prochaine des taux d’intérêt » : oui, mais pas pour tout le monde. Les pays bien gérés conserveront des taux à prix d’ami, les autres devront faire face à la hausse. Pour l’instant, la BCE est parvenue avec un indéniable succès à faire converger les taux mais ça ne peut durer longtemps maintenant qu’elle a épuisé ses cartouches.

    • exact cher Cavaignac!

    • De toute évidence, le principe des vases communicants économiques va s’appliquer au détriment de la France. C’est le propre de la conjoncture, la nôtre étant très mauvaise. Les marchands de parapluie font des affaires quand les vendeurs de cornets de glace sont en panne. L’intelligent est de vendre les deux en parallèle. En UK, la raison sociale d’une entreprise peut se voir affublée de toutes les activités professionnelles possibles et imaginables sauf bien-sûr les professions réglementés. Si vous voulez être « commerce de parapluie, commerce de glaces alimentaires »… ou plus « fabrique et commercialisation de supports digitaux, éditeur, commerce et vente de cacahuètes, import-export… ». Si cela est votre objectif et votre désir, ici tout est fait pour que le légalisme n’entrave pas l’activité économique. Bonne pioche pour London. En France, on fait exactement l’inverse. Si vous voulez juste faire passer votre entreprise dans sa croissance ne serait-ce que d’une sous-préfecture à une autre dans un même département, hop, frais de procédure et d’enregistrement, de mutation. Et pas des moindres, à chaque fois des centaines d’€. Pan ! Punition. Je vous parle pas si vous voulez passer d’un département à un autre, les droits de mutation s’accompagneront d’un nouvel enregistrement au greffe. Paperasse de merde ! Connards de législateurs ! 400.000 normes en Fracne, pourquoi ? Uniquement pour faire vivre cette horde de parasites. Qu’en a pas encore assez et qui emprunte en notre nom pour augmenter leurs prébendes et leur niveau de vie, le nombre de leurs obligés, les copains de la nomenklatura.

      Et bien les amis. Banco ! Faites-vous un petit état parallèle, une petite république bananière, par exemple dans le 93 et vivez à votre compte. Nous, on démissionne , on travaille plus pour vous !

      Pas étonnant que la France coule quand les voisin libéralisent à outrance. Non seulement ils font des parts de marché chez eux avec leur propre business mais ils font de même chez nous avec le nôtre. On se marre.

      Quand aux taux directeurs de la BCE ? De toute évidence, tous les banquiers de par le monde procèdent de la sorte. A un mauvais payeur perclus de dettes et d’hypothèques on tire le tapis sous ses pieds ; avec un bon rembourseur propriétaire et bonne caution on pratique des offres promotionnelles et des avantages de prêt ; à un mauvais payeur ou débiteur chronique (France 1974, dernier excédent budgétaire), on surtaxe l’activité, c’est une spirale sans fin, comme chez un particulier acculé par sa banque. La France ne s’en sortira pas pour ces mêmes raisons, ne pouvant même plus assumer par ses propres ressources internes la charge de la dette.

      Pour entrer à nouveau dans la première catégorie, ne pas vivre à crédit éternellement, la première des mentalités à avoir, que la gauche et l’ensemble de la classe politique française semble avoir oublié dans (de ses leçons d’économie primaires) son objectif de contenter jusqu’aux assoiffés du monde qui viennent s’engrosser chez nous au bénéfice des générations futures, est d’avoir des entreprises qui fonctionnent et qui emploient dans un objectif naturel de cercles vertueux de l’économie, des structures qui permettent de développer la richesse d’une Nation, pas de structures qui ne cessent de l’appauvrir.

      De plus il est évident que l’argent emprunté sur les marchés aujourd’hui ne servent qu’à augmenter artificiellement l’activité française en valorisant les importations. Donc l’État Français n’emprunte que pour enrichir les activités des nations exportatrices chez nous, qui elles mêmes font un mal fou à notre balance des paiements. Équation cornélienne.

      La France socialiste et socialisante ne marche pas seulement sur la tête.
      Elle vit dans un monde spatio-temporel parallèle.

      Question finale, basique : la structure mentale centrale énarchique imposée à la France est-elle intelligente?
      Je pense que cela se saurait.

      Un homme politique lucide et d’avenir devra désormais imposer plusieurs choses :
      – la réduction du personnel des trois fonctions publiques de 1,5 millions
      – l’interdiction aux fonctionnaires d’avoir des fonctions politiques (collusion avérée par l’histoire)
      – supprimer l’ENA ou remplacer son école par une formation technique et pratique nécessaire aux directions des administrations
      – mettre à la retraite les énarques actuels sauf s’ils renoncent au classement de sortie et à ses prérogatives, en acceptant un barème à point jugeant la carrière et les responsabilités obtenues, les méthodes utilisées comme l’efficience des actions mises en œuvre, les économies réalisées dans l’exercice de leurs fonctions, l’utilisation des deniers publics à des actions réelles d’utilité publique, prérogatives désormais insupportables et synonymes de toutes les incompétences et de tous les excès.

      Mesures et objectifs de rationalisation à faire descendre jusqu’en bas des trois composantes de l’État : administration centrale, services hospitaliers, collectivités territoriales.

      Si la France veut se réveiller de ce mauvais cauchemar, il n’y a pas le choix.

  • « on ne transforme pas les chevaux de course en vache laitière » (général Adolf Galland).

  • « Tout le monde sait ainsi, qu’en Chine, l’idéogramme représentant l’idée de « crise » signifie également « opportunité »

    N’importe quoi ! Vous n’êtes pas Chinois, vous ne parlez visiblement pas chinois, donc renseignez vous avant d’employer des mots que vous ne connaissez pas.

    危机 = crise
    机= opportunité

    • Il n’empêche que la crise pour les uns est une opportunité pour les autres !!!

      • Ce n’est pas le problème ! L’auteur utilise des mots qu’il ne connait pas, et c’est ce que je pointe. Vous répondez totalement à côté de la plaque.

        La crise est bien-sur une opportunité, à la seule condition de savoir la saisir. Vous pouvez être en phase de crise, visualiser une opportunité, puis la saisir. La crise des uns n’est pas n »cessairement l’opportunité des autres. L’oppotunité n’appatienient qu’à ceux qui la reconnaissent.

        FeiFei from GuangZhou

  • Moi j’dis qu’y faut qu’ça change !
    Noah aux finances
    Guerîni à la justice
    Caron à la propagande
    Désir au travail
    … …
    Ah ! J’oubliais : Cahuzac à la santé !
    Il ne me vient vraiment aucun commentaire sérieux, devant ce pitoyable étalage de pitres qui squattent nos ministères depuis plus de 30 ans.
    Aidez-moi à créer mon nouveau parti :
    Le PQ (Pire Qu’avant)
    Bonne journée, la rigolade va con tinuer

  • L’UMP a la trouille .
    Chatel annonce ce matin qu’il n’est pas favorable à une dissolution de l’Assemblée Nationale parce qu’il faut respecter les institutions.
    Les responsables UMP se ch.. dessus.

  • J’avoue être extrêmement sceptique devant ce type d’article qui sous-entend que l’État et les gouvernements sont susceptibles de mettre en place des politiques contre-cycliques pour lutter contre la crise ou relancer la croissance.

    L’État ne peut rien. Pire : il ne faut surtout pas lutter contre la crise. Les crises économiques sont nécessaires, elles permettent de détruire les veilles structures économiques, et de faire naître les nouvelles.

    Ce ne sont pas les politiques pseudo-libérales (en fait, anti-keynésiennes) de Thatcher qui ont relancées l’enfant malade de l’Europe. Non, c’est la crise qui a débarrassé l’Angleterre de ses veilles structures économiques, et permis aux nouvelles générations de prendre le contrôle de l’économie et de les renouveler.

    Voilà ce dont a besoin la France : pas de « réformes » prétendues libérales (pour rappel, la politique de l’offre, ça reste du subventionnement étatique) ; la France a besoin d’un bonne crise économique qui nous débarrasse des vieux rentiers qui figent totalement la structure économique.

    Quand l’essentiel des vielles entreprises françaises auront fait faillites, que les rentiers auront été mis sur la paille, ce sont les jeunes entrepreneurs innovants qui prendront le contrôle de l’économie française ; comme hier en Angleterre ou aujourd’hui en Allemagne.

    • C’est insupportable de voir ce genre de propos, souhaitant une faillite générale de tous les entrepreneurs.
      Elles traduisent les aigreurs d’un jaloux envieux de la réussite de ceux qui ont accumulé de la richesse

      • En ce qui concerne les commentaires de Isga, je suis bien d’accord avec vous. Il commence aussi vraiment a m’agacer.

        Je croyais hier l’en avoir un peu dissuade, dans mes reponses a ses commentaires sur les ventes d’actifs de l’etat, mais il est tetu comme une mule. Il est meme carrement monolithique. C’est le tout premier liberal declare, que je rencontre, qui est aussi attache a la gnose, et aussi peu a la reflexion. A l’ecouter, on dirait le sinistre Saint Just. Il se declare entrepreneur et j’avoue que je ne comprend pas. Il est loin d’etre bete, mais on dirait les commentaires immatures d’un etudiant de terminale.

    • Malgre votre jeune age, vous me rappeller les vieux cons qui nous disaient, du temps de mon enfance, « Ce qu’il vous faudrait, c’est une bonne guerre ! ».

      Comme quoi les traditions ne se perdent pas.

      Et, apparemment, il n’y a pas que les traditions…

  • hou la!! avant de foncer, il est urgent d’attendre. c’est pas demain que je vais me réinscrire a la chambre des métiers .

    • Vous n’êtes pas le seul. Utilisez plutôt la chambre des métiers UK et Bristol. Avec Internet on peut travailler depuis la France et avoir un bureau à London.

  • Les commentaires sont fermés.

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