Bons du trésor français : le record le plus bas depuis 10 ans

Le 15 août 2014, les rendements du Bund et des mauvais bons du Trésor français à 10 ans ont atteint leur plus bas record…

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Bons du trésor français : le record le plus bas depuis 10 ans

Publié le 21 août 2014
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Le 15 août, il ne se passe jamais rien car tout le monde est en vacances. Et pourtant, le 15 août 1971 est certainement la date la plus importante de l’Histoire économique car c’est le jour où Richard Nixon a décidé de supprimer la libre convertibilité du dollar en or. En effet, c’est depuis ce jour-là que toutes les monnaies sont définies les unes par rapport aux autres, sans référence à un métal précieux (ou l’équivalent) comme ce fut le cas depuis que l’homme a utilisé des monnaies.
Le 15 août 2014, les rendements du Bund et des mauvais bons du Trésor français à 10 ans ont atteint leur plus bas record…

 

Chevallier1

 

… mais le plus important est en fait la baisse des rendements des Notes à 10 ans nettement sous la barre critique des 2,50 % ce qui confirme que la vieille Europe continentale est en pleine décadence,
chevallier2

 

Tous les indicateurs précurseurs sont en en concordance. Ce nouvel avatar de l’€-crise est absolument parfait pour les États-Unis car il permet de juguler une croissance qui, sans cela, aurait pu être trop forte, et sans que la Fed soit obligée d’intervenir en remontant ses taux de base.
Ainsi, l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans est tombé lui aussi sous la barre critique des 200 points de base,
Chevallier 3

 

La nomenklatura bancaire franchouillarde a le plus grand mal à contenir les écarts de rendements entre le Bund et les mauvais bons du Trésor français à 10 ans sous la barre critique des 40 %,

chevallier4

 

Tous les ingrédients d’une nouvelle €-crise qui touchera gravement la France sont en place,

 

chevallier5

 

Une petite remarque : je tiens à jour ce graphique depuis novembre 2007 en prédisant ainsi les €-turbulences.

Si notre histrion ignare (Sarko) avait tenu compte de mes analyses, il aurait fait sortir la France de l’euro-système au plus tôt après son élection en 2007, ce qui se serait accompagné d’une dévaluation du franc inférieure à 10 %, et c’est ce qui aurait permis de faire repartir la croissance en France (à l’écart des €-crises) comme le fit jadis Georges Pompidou en faisant dévaluer le franc de 12,5 % le 8 août 1969, ce qui a permis à la croissance de gagner encore quelques années pour prolonger cette période faste, celle des fameuses 30 Glorieuses bien lointaines maintenant.
L’obstination des hommes politiques pour se saborder et faire plonger la France dans la décadence est quand même surprenante.

Pour l’instant, ça va : tout baigne, tout le monde est en vacances.

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  • Cette analyse me semble occulter un point particulier: La monnaie n’est pas le seul moteur de la croissance. Il est meme étrange de penser que la monnaie puisse etre un moteur de la création de richesse. On ne mange pas des billets de banque…

    Le véritable frein à la croissance c’est l’impot. Qu’ils soient des prélèvements hypocrites ou pas, des taxes indolores ou deguisées telles l’inflation, l’impôt est ce qui réduit la valeur de toute chose. Cette idée qu’une politique monétaire peut à elle seule relancer la croissance me semble farfelue.

    • C’est juste. Cette thèse fondée sur la dévaluation comme unique perspective (sortie de l’euro = dévaluation) passe à côté de l’essentiel : les réformes de fond. La monnaie n’est qu’accessoire dans ce domaine. A peine peut-elle mettre un peu d’huile dans les rouages, et encore, seulement temporairement. Euro ou franc, il y aura toujours 3 à 4 millions de fonctionnaires en trop dans ce pays, il y a aura toujours 3500 pages en trop dans le code du travail, il y aura toujours 66% de dépenses publiques en trop alimentant les rentiers de l’Etat obèse.

      Ou alors, il faudrait une dévaluation rapide de 99% pour s’en sortir uniquement par l’artifice de la monnaie, parce que cette proposition politique n’est que cela, un artifice, une manipulation éhontée du réel, de la pseudo économie de bazar. Plonger dans la pauvreté absolue 65 millions de Français est-elle une perspective si réjouissante qu’elle mérite d’être défendue, mis à part pour atteindre cet idéal d’égalitarisme parfait que recherchent avidement les socialistes ?

      • Le taux de change effectif réel d’une monnaie est comparable à une boîte de vitesses : on ne peut pas bénéficier à la fois d’une hausse du couple ET de la vitesse.
        C’est toujours l’un au détriment de l’autre.
        Certains arguent qu’il est mieux d’avoir une politique monétaire autonome, car cela permet d’avoir une politique dynamique en fonction de la conjoncture. (un peu comme un vélo alors une montée…)
        Leur position revient à dire qu’il est plus simple de changer la boîte de vitesses que de changer le moteur.
        Politiquement c’est plus simple, c’est en accord avec le triangle de Mundell, et comme disait Friedman « Laissons le chien remuer la queue plutôt que la queue remuer le chien »

        Le seul problème de certains souverainistes & Cie c’est qu’ils pensent que ce simple changement leur permettra d’avoir une grosse berline, sans avoir à faire de véritables réformes à côté (comme la Suède)…

        • Bonne illustration ! Le poids de l’Etat et de sa dette est tel qu’il faudrait accoupler une boite de vitesse de semi-remorque à un moteur de train électrique pour enfant pour espérer s’en sortir par la manipulation monétaire. Autant dire que c’est peine perdue d’avance.

      • Merci du conseil. Je vais me renseigner de ce pas.

      • « Grace a l’€ il y’a trop de fonctionnaires en France, » : il y avait déjà bien trop de fonctionnaires en France avant l’avènement de l’euro !

  • l’obstination des politiques pour se saborder….si ces gens là n’y trouvé pas leur compte , ils auraient un autre comportement ;

  • Dévaluer de 10% = voler 10% de l’épargne de ceux qui en ont.

    Alors bien sûr ça vous dope momentanément la croissance. Au prix de l’investissement, de l’avenir.

    Monnaie faible ? Non merci !

  • Une fois rentré dans un système, en sortir est compliqué. L’€uro fallait certainement pas y entrer. Mais maintenant les choses ont évoluées. Le monde a changé.

    Il y a 15 ans les gens achetaient un CD au disquaire ou leurs basket au magasin de sport du coin de la rue. Aujourd’hui ils téléchargent au Luxembourg.
    Vous pouvez acheter votre paire de basket aujourd’hui a Londres ou Berlin sans vous déplacer.
    L’€uro est la monnaie de transaction de l’Europe, là ou le USD est celle des autres parties du monde.
    Amazon, Alibaba et les places de marché inexistantes il y a 15 ans obligent ceux qui veulent échanger a fonctionner avec des monnaies de référence. Un retour a une monnaie Franco-Française serait une erreur.
    La demande d’une monnaie franco-Française est faible. La confiance ne sera plus là. Comme au Venezuela, les gens voudrons vivre avec des monnaies étrangères que de payer avec des Francs.

    • Sortir de l’euro n’est pas nécéssaire. Il suffit de sortir du monopole de l’Euro. Laissez autrui utiliser la monnaie qui leur plait; les commercants accepter la monnaie en laquelle ils ont confiance, et les banques accepter et rémunérer les dépots de devises qu’elles jugent bonnes. Abandonnez le monopole monétaire.

      Sortir de l’Euro pour beaucoup de gens étroits d’esprit ca signifie retourner au franc monopolistique. Remplacer un problématique Euro par un problématique franc ne résoudra pas le problème. En revanche, laisser chacun gérer son problème à sa manière avec ce qui existe sans imposer des limitations arbitraires, ca, ca peut etre une solution.

      • Oui, mais votre proposition ruinerait l’Etat obèse qui ne pourrait plus nous imposer sa politique à travers la monnaie. Le seul moyen pour que l’Etat accepte la concurrence monétaire, c’est qu’il se modernise en devenant régalien et minimal. Seulement alors, les hommes de l’Etat auront intérêt à promouvoir et maintenir la concurrence monétaire.

      • « pour beaucoup de gens étroits d’esprit », incluant 100% des politiques qui proposent la sortie de l’Euro. Autant dire que ce n’est certainement pas la solution aux problèmes économiques du pays !

  • lorsque P Mauroy etait aux affaires sous Polygame Ier le FF dévalua 2 fois et pour éviter que le Franc ne subisse une 3 eme dévaluation les euros francs (rien a voir avec les euros d’aujourd’hui tout comme les euros dollars ) la BDF fut obligée de monter les taux et le taux overnight fixé par les marchés qui avaient peur d’une 3eme dévaluation monta a 100% Alors franchement le Franc je vous le laisse nous représentons 1% a peine de la population mondiale une balance des paiements en déliquescence un chômage réel comme le savent les lecteurs de Contrepoints supérieur a 5.000.000 si nous étions en FF le taux aujourd’hui exigé par les préteurs seraient surement supérieur a 20% l’Euro n’est pas la panacée mais il nous donne grâce aux autres un semblant de sérieux et de solidité qu’autrement nous aurions perdus depuis belle lurette

  • Point 1) On met des titres à des graphiques (pour qu’ils soient minimum compréhensibles)

    Point 2) « ce qui se serait accompagné d’une dévaluation du franc inférieure à 10 %, »
    Faux. La sortie de l’Euro et le retour au Franc aurait imposé de reprendre la valeur faciale du franc lors de sont intégration dans l’Euro (soit 6.57 fois plus faible). Ce qui revient à une dévaluation de 657 % !!!
    Ensuite la sortie de l’Euro aurait été un message catastrophique pour nos créanciers. La réponse aurait été un arrêt brutal des achats des OAT. La France n’aurait pas pu faire face à ces dépenses. Deux solutions alors : la faillite ou la dévaluation massive. Les socialio-étatistes auraient (et on déjà par le passé) choisie la seconde. D’ou une dévaluation de 10, 20 , 50 % du franc… Et une inflation galopante !!!

    • Sans vouloir vous paraître désagréable, 657% de baisse, ça n’existe pas. Au mieux, vous pouvez baisser de 100%. Après 100% de baisse, il n’y a déjà plus rien.

      Sur le fond, effectivement, sortir de l’euro est une magistrale bouffonnerie. Il faut redire ici ce qu’on a déjà eu l’occasion d’expliquer en réponse à la sympathique mais toutefois errone théorie de la zone monétaire optimale : aucune monnaie monopole n’est optimale et ne le sera jamais, précisément parce qu’il s’agit d’un monopole. Donc, euro ou franc, c’est parfaitement indifférent. Ce n’est tout simplement pas le problème. C’est l’archétype du faux débat économique, une impasse intellectuelle. Le seul atout de l’euro par rapport au franc est d’interdire aux politiciens français d’avoir accès à la valeur de l’euro pour la manipuler. C’est uniquement pour cette raison que l’euro est meilleur que le franc. Pour le reste, l’euro ou le franc sont des monopoles : direct à la poubelle, par réflexe, sans réfléchir !

      • La dévaluation serait d’à peu près 85%.

        Et sortir de l’euro pour rejoindre un étalon or/argent ça le ferait ?

        • Pourquoi pas ? Je ne suis toutefois pas un adepte du ferraillage monétaire nécessairement sous contrôle étatique quand une simple et banale concurrence suffit à résoudre la question, comme d’habitude.

          • Je parle d’étalon or/argent pur. C’est à dire, pas de Dollar ou d’euros, juste des grammes et des pounds donc sans intervention de l’État (comme l’explique Rothbard). En ce sens, vous pensez qu’il y aurait un moyen de quitter l’euro pour passer à ça ? Quelles en seraient les conséquences ?

            • Ah, alors il ne s’agit plus d’étalon à proprement parler mais de monnaie directement métallique. Mais dans ce cas, on renonce aux banques modernes, le crédit devient plus compliqué et à chacun de transporter et sécuriser ses sacs d’or, ce qui n’est pas très pratique. L’or est très romantique mais le papier reste plus souple à utiliser. Et puis, l’or n’est pas très pratique pour les achats de faible valeur du quotidien, sauf à accepter des alliages pauvres, mais là, c’est le foutoir.

              L’expérience nous apprend ce qu’il advient de ces monnaies (http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie). On note qu’elles n’empêchent nullement l’inflation, si c’est ça qui vous préoccupe. Mieux même, leur utilisation était privilégiée dans la mesure où l’extraction de nouveaux stocks de métaux paraissait sans limite à nos ancêtres. L’or ou l’argent monétarisés étaient donc implicitement inflationnistes.

              Ceci dit, rien ne vous interdit aujourd’hui de convertir quelques signes monétaires fiduciaires en or ou en argent physique. Vous trouverez toujours à négocier les métaux précieux en cas de besoin. C’est un excellent placement pour sécuriser votre patrimoine (pas plus de 5 ou 10% du total, y compris l’immobilier). Et puis, on passe facilement les frontières avec quelques pièces d’or et quelques diamants, pour les plus angoissés.

              • Pas la frontière franco-suisse et ses vopos.
                En principe valeur est limitée, sinon prise de risque. Se renseigner, 7500 Eur ?

    • Non.
      Le franc serait une nouvelle monnaie.

      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/petit-exercice-de-fiction-si-on-155648

      Cet article est court. Il raconte peut-être des âneries mais, dans ce cas, merci de me dire ou…

      Pour les conséquences, je passe, n’ayant pas de boule de cristal. Je pense surtout que si le pouvoir a pour intention de sortir et de dévaluer, alors cela se passera comme cela..

  • et puis….2000 milliards de dettes en euros, ça donne quelque chose comme….14000 milliards de dettes en francs 1999. Vertigineux non? rien que pour ça si on repasse en francs, on aurait jamais assez de papier pour imprimer tous les billets ! si on ajoute les dévaluations qui se produiront, je conseille d’investir dans des brouettes qui deviendront nécessaires pour pouvoir acheter sa baguette.
    Ah oui, et guillotine pour tous les hommes politiques qui nous ont amenés à cette situation

    • Ben c’est simple, on passe au franc, un bon coup d’inflation et envolée la dette, le peuple paresseux ne voulant pas pousser de brouettes continue à utiliser l’euro comme si de rien n’était, donc on re-rentre dans l’euro sur un air d’accordéon.

    • J’ai déjà investi dans les producteurs de brouettes, je pressens de l’inflation dans la valeur de la brouette.
      Il y aura donc des gens à se priver de baguette pour avoir la brouette :mrgreen:

  • Toujours le même vieux débat. L’euro c’est bon car ça nous oblige à faire des réformes. La réforme en France c’est comme le yeti, on en parle beaucoup mais personne ne l’a vu. Peut-être qu’au bout de 15 ans d’euro, on pourrait raisonnablement arriver à la conclusion que des réformes, on n’en fera pas. On a une monnaie forte et des taux ridiculement bas. Au vu de notre situation économique on devrait avoir une monnaie faible et des taux d’intérêts élevés ce qui surement nous obligerait à faire de vrais réformes. L’euro masque nos problèmes et les politiciens continuent à dépenser sans compter parce que l’argent n’est pas cher.
    L’euro c’est comme le Gold Standard des années 30 , on met dans le même sac des économies qui n’ont rien en commun . Les premiers qui en sortent seront ceux qui se porteront le mieux.
    Apres, c’est chacun son avis, mais l’inflation ça se gère, le chômage de masse et la dépression ça mène au désastre.
    http://www.washingtonpost.com/blogs/wonkblog/wp/2014/08/20/worse-than-the-1930s-europes-recession-is-really-a-depression/

    • Plus qu’un vieux débat… c’est le chapeau mou de la réflexion économique, le red herring du politique, le hochet des veaux, le sex toy des médias, en clair : un « piège à con » comme disait Audiard.

      A la base, toujours la même idéologie qui progresse par « effet de cliquet »… Chaque étape verrouillant les précédentes, et servant ainsi de prétexte pour « continuer », pour enclencher le cliquet suivant.

      Sur 6 mois, ça passe inaperçu… Sur 20 ans, on voit clairement les dégâts.

      Donc l’Euro… Arrêter ou continuer ? « Mais vous n’y pensez pas ma bonne dame, si on sortait, la dette, la faillite, la misère, le chômage, l’épouvante, le malheur, les heures les plus sombres » (rayer les mentions inutiles).

      Pouf, c’est censé clore le débat. Il n’y a même pas de débat.

      Idem pour la mondialisation, ou les frontières. « Mais vous n’y pensez pas ! On ne peut pas se couper du monde ! »

      Etc.

      Cette tactique, adossée à une rhétorique infantile, est simple mais diablement efficace.

      Le Réel n’a plus de prise. Chacun peut voir les dégâts objectifs de l’Euro/UE sur la Grèce par exemple… Mais non rien n’y fait… Le conditionnement est parfait : « vous n’y pensez pas ma bonne dame ! »

      Fermez le ban.

      Au-delà de cette entreprise idéologique très précise et puissante… il faut comprendre que l’Euro/UE/Bruxelles/BCE sont autant de prisons, autant de maillons de la chaîne de notre esclavage.

      La majorité veut continuer. La majorité votera bien sagement « à gauche » en 2017, et à « droite » pour Sarkozy ou Jupé ou un autre clown.

      Fort bien.

      La seule façon de faire triompher le bon sens, l’intelligence, c’est de faire violence à cette « majorité » manipulée par une extrême minorité : en accélérant la mise en faillite du pays.

      Sans Euro, sans « budget », sans « dette publique » toutes ces prisons s’effondreront.

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