Frédéric Passy : la guerre est anti-économique

Frédéric Passy fut économiste, essayiste et député français. Il consacra sa vie à la liberté et à la paix, ce qui lui valut le prix Nobel.

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La guerre et la paix passy

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Frédéric Passy : la guerre est anti-économique

Publié le 29 juillet 2014
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Par Damien Theillier

Palais prix nobel credits agnesgtr (licence creative commons)Alors que la guerre enflamme l’Ukraine, la Russie veut augmenter ses dépenses militaires de 44% sur les trois prochaines années. Plus inquiétant, les dépenses militaires mondiales vont repartir à la hausse en 2014, pour la première fois depuis cinq ans, selon une étude publiée par le groupe d’experts londonien IHS Jane’s, mardi 4 février 2014. En 2013, la Russie, l’Asie et le Moyen-Orient ont tiré à la hausse les marchés mondiaux de défense. Au Moyen-Orient, les crises régionales ont même conduit à une course accélérée aux armements.

« Je ne puis croire que l’industrie ait besoin, pour connaître et employer ses forces, de ce terrible stimulant des grands engins de guerre à construire », écrivait Frédéric Passy au début du XXe siècle. « Il y a, Dieu merci, assez d’autres buts qui sollicitent les efforts de l’industrie ; il y a assez de choses pour lesquelles les hommes ont besoin de leurs ressources, de leur intelligence, de leurs forces ».

Frédéric Passy, né le 20 mai 1822 à Paris, est un économiste, essayiste et député français qui consacra sa vie à la liberté et à la paix, ce qui lui vaudra la réception du premier prix Nobel de la Paix en 1901.

Il est l’auteur de nombreux textes d’économie politique, une science alors en plein développement au XIXe siècle. Souhaitant « limiter le rôle de l’État à ce qu’il doit faire, afin de le bien faire », la science économique revêt pour lui une dimension essentiellement morale. En effet, le commerce et la paix sont indissociables selon lui, parce que le commerce développe l’harmonie entre les nations et qu’en retour la vie économique nécessite le respect de ce droit fondamental qu’est la sécurité. En 1868, paraîtra le recueil de ses articles publiés dans le Journal des Économistes à la suite de son maître Frédéric Bastiat, sous le titre Mélanges économiques.

C’est précisément en 1867, devant la menace d’un conflit armé avec la Prusse, que Passy décide de créer à Paris la première Ligue internationale de la Paix, à l’exemple de la Ligue de Richard Cobden qu’il admirait tant. Elle deviendra en 1870 la Société française pour l’arbitrage entre les nations, dont il sera le président. C’est l’ancêtre de la Société des nations.

Comment les nations peuvent-elles régler leurs différends sans recourir à la force ? Telle est la question qui traverse son œuvre de militant pour la paix. En 1877, il est reçu membre de l’Académie des sciences morales et politiques pour l’ensemble de ses travaux. Et en 1901, il devient co-titulaire du premier prix Nobel de la paix, avec le Suisse Henri Dunant, fondateur de la Croix rouge internationale et initiateur de la première convention de Genève. Il s’éteint en 1912 à l’âge de 90 ans. Il était surnommé « l’apôtre de la paix ».

Une approche économique et morale

La guerre et la paix passy

Dans une Conférence sur la paix et la guerre, faite à l’École de médecine de Paris, le 21 mai 1867, l’auteur souligne qu’il désire aborder la question de la paix, non pas du point de vue politique mais sur la base de principes économique, éthique et philosophique. Après avoir fait un descriptif des maux de la guerre, du gaspillage terrible des ressources humaines et matérielles, l’auteur s’attache à réfuter les affirmations des admirateurs de la guerre. La guerre, disent-ils, est pour les peuples une des conditions nécessaires de la puissance. Elle renforce les nations en élargissant leur domaine commercial et territorial et en développant leur caractère moral par une infusion de vertus « viriles » et énergiques.

Au contraire, selon Passy, le raisonnement économique montre que les activités militaires détruisent un capital précieux à des fins improductives. Il rejette ainsi la prétendue relance productive de la guerre et montre que la conquête de la Pologne n’a pas vraiment bénéficié à la Russie, ni celle de l’Irlande à la Grande-Bretagne, ni celle de l’Algérie à la France. La force des armes n’est pas non plus la bonne méthode pour ouvrir de nouveaux marchés.

Le « vrai patriotisme »

Passy prend soin de préciser que la guerre à laquelle il s’oppose est la guerre agressive, la guerre de conquête et non la guerre de légitime défense. En effet, « dans certains cas, lorsqu’il s’agit de défendre ou de recouvrer l’indépendance de son pays (…) ; lorsqu’il s’agit, comme l’a fait Jeanne d’Arc, de se lever pour repousser l’envahisseur, ou, comme Léonidas aux Thermopyles, de se placer en travers de son chemin et de fermer de son corps le passage qui ouvre le sol de la patrie », alors oui, admet-il, elle est le plus grand et le plus noble emploi des facultés humaines, le premier des devoirs, celui de la défense de la vie. Autrement dit, il faut circonscrire la guerre aux seuls cas où tous les autres moyens de règlement des conflits ont été épuisés et où elle n’apparaît plus que comme « l’ultime et cruelle extrémité ».

Passy expose alors ce qu’il considère comme « le vrai patriotisme ». Il prend pour modèle le roi de Sparte Léonidas qui n’a pas hésité à défendre sa patrie contre les envahisseurs : « Que voulez-vous ? Vous voulez nos armes, nos richesses, notre territoire ; venez les prendre, nous vous attendons. Oui, Messieurs, le vrai patriotisme, c’est celui-là ; c’est le patriotisme tranquille, le patriotisme paisible, le patriotisme de la paix ; c’est le patriotisme sans haine, mais non sans amour ; c’est le patriotisme qui n’en veut à personne, mais qui ne se courbe devant personne, et qui, de même qu’il respecte sincèrement les droits des autres nations, entend faire respecter ses droits par les autre nations ».

L’auteur conclut alors sa conférence par une note d’optimisme, fondée sur la considération de l’histoire et de la loi du progrès. « L’humanité, redisons-le à ceux qui croient que rien ne peut changer, a commencé par se déchirer jusque dans les derniers de ses membres ; elle forme aujourd’hui de grandes et vastes communautés au sein desquelles l’ordre est habituel au moins ; elle finira, suivant sa destinée, par former une seule et même famille ».

Frédéric Passy, La guerre et la paix, Berg International, 2014, 70 pages.


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  • La guerre anti économique ??? Il y a toute une école d’économistes qui relativise cette assertion et pense que la guerre , synonyme par excellence de recomposition , destruction est au contraire , et en tenant compte des énormes casses humaines , sociétales , industrielles , est au final bénéfique , via la notion de destruction créatrice chère à Schumpeter !!!

    • la guerre synonyme de « recomposition ». Jusqu’à nouvel ordre, j’ai toujours vu que la guerre est destructrice à tout point de vue. La reconstruction qui suit n’est pas grâce à la guerre, mais grâce à l’effort général, avec tous les sacrifices qui vont avec. Demandez à vos grands-parents, si vous croyez que c’est si chouette de se relever après une guerre.
      Si vous ne connaissez pas, je vous conseille de lire la métaphore de Bastiat au sujet de la vitre cassée, prétendument bonne pour le commerce, elle aussi.
      Et la destruction créatrice de Schumpeter concerne les cycles économiques induits par les innovations, il me semble.

      • Si  » destruction créatrice suite à guerre  » vous déplaît , alors utilisez  » plan de relance via destruction de la guerre  » , le résultat est le même , après la casse des militaires et politiques , il faut reconstruire et cette reconstruction injecte des kapitaux dans les circuits économiques , qui ne l’auraient pas forcément été si paix !!!

        • C’est bien ce que dit alors: la métaphore de la vitre cassée décrite par Bastiat pourrait vous apprendre que cette idée est totalement fausse.
          Tous les efforts investis à la reconstruction auraient été bien plus générateurs de progrès et de prospérité en temps de paix qu’après une guerre où tout est à refaire. Ne pas le comprendre ne laisse pas de me consterner.

          Mais c’est typique des ignorants qui se mettent à vouloir mettre en pratique le concept de destruction créatrice, comme d’autres ont voulu mettre en pratique le concept de sélection naturelle, créant ainsi l’eugénisme.
          Mais vous avez raison, faisons une « bonne guerre » pour régénérer la société dans le sang et la destruction, n’est-ce pas?

          • Je suis un ignorant , si cela vous agrée et grand bien vous fasse …mais vous , de votre côté , pouvez aussi , réfléchir , observer !!!

            • Réfléchir, observer, je m’y emploie de mon mieux. Cependant, vous ne donnez aucun contre-argument aux objections que je formule à votre théorie. Vous me permettrez donc de douter de celui qui a le plus besoin de mettre en pratique ce conseil.

              Je n’affirme pas que vous êtes un ignorant complet, mais en tout cas vous semblez être ignorant de ce qu’est réellement la destruction créatrice. C’est un phénomène naturel cyclique, et qui donc en tant que tel perd toute validité si des individus se mettent à vouloir en faire l’objet de leur volonté: il n’en résulte alors, à long terme, que destruction

              • Doutez , doutez !!!

                • Volna, ili Voïna ?

                  • Slump ,

                    Mettons que votre voisin, un sacré mastard, expert en krav-maga, vous casse la figure. Il vous démantibule.
                    On vous amène à l’hôpital, l’équipe soignante met le paquet, on vous retape, vous ressortez en forme. C’est grâce au mastard que vous allez aussi bien maintenant. C’est idiot n’est ce pas? C’est pourtant exactement le genre de raisonnement que vous êtes en train de soutenir mordicus avec votre guerre.

                    Je sais , j’ai commis un crime contre l’humanité et le dogme Schumpéterien en prolongeant son raisonnement de la pèriode pacifique à la belliciste …

                    Mais clairement, on aura beau vous mettre le nez dans votre caca, vous continuerez de soutenir que ça sent bon.

                    Pseudo celte, admiration, voire désir pour la guerre, sans doute les armes aussi, idéalisation des cultures tribales, païennes, dans la lignée d’un Dominique Venner, je vois le genre que vous êtes, et si je me trompe, ce ne doit pas être de beaucoup. Va falloir que vous preniez des gnons et que vous vous ramassiez un certain nombre de fois avant que vous compreniez. Bonne chance.
                    Vous êtes dans le confusionnisme intellectuel le plus absolu quand vous m’attribuez des desirs de destruction via mon pseudo Celte ( ?) , idéalisation des cultures tribales ( ma doué) , paiennes ( Wotan et Thor ne sont pas loin , les walkyries approchent !!!) , pour en finir par Venner qui me regarde de bien loin !!!
                    Bref , je vous retourne votre argumentation et vous dit que votre peur de voire plus loin que le bout de votre nez , cad de quoi le monde est fait ( cycles de paix , de guerre , de constructions , destructions.) ne vous protègera pas de grand chose le jour où vos politiciens ( éventuellement libéraux –sic — ) mettront votre pays en guerre !!!

                    Herz obenau !!!

              • Je m’incline devant la pertinence analytique de Slump , Estrelka pour les travaux du non autrichien Schumpeter
                et reconnais qu’ils ont bien raison et que j’ai poussé un peu loin ma propre interprétation de l’économiste libéral .

                Alors , pour revenir aux fondamentaux ( l’article de F Passy ) , je laisserai de côté Schumpeter et réaffirmerai ( hors Schumpeter ) , que les reconstructions , après les destructions de la guerre , sont un moyen comme unh autre pour relancer l’économie , créer de la valeur , améliorer in fine le sort des survivants !!!

                • Effectivement, la destruction créatrice n’a strictement rien à voir avec ce que vous racontiez : http://www.wikiberal.org/wiki/Destruction_cr%C3%A9atrice

                  Quant au fait de relancer l’économie par les reconstructions suite à une destruction, c’est LE sophisme hyper-classique, archi connu des libéraux grâce à la parabole de la « vitre cassée » de Bastiat. « Destruction n’est pas profit » disait-il.
                  http://www.contrepoints.org/2011/08/26/42245-vitres-cassees-dans-le-monde
                  http://www.wikiberal.org/wiki/Vitre_cass%C3%A9e

                  • Raphaêl ,

                    C’est toujours la même discussion et vous avez raison si vous vous en tenez aux travaux stricto sensus de Schumpeter , qui fonctionne , dans son raisonnement , en économie de paix mais si vous établissez une extension de sa théorie avec la guerre et ses destructions , les différences s’estompent !!!

                    • Volna, allez je vous prie, au bout de votre raisonnement.
                      Une économie de guerre ne peut être que centralisée, étatique à outrance, toute entière axée sur la guerre, la production de guerre, au détriment de tout le reste. Je ne parle même pas du gaspillage énergétique lié à ça.
                      J’ai été comme vous quand j’avais quinze ans, et c’est vrai que ça a duré longtemps.
                      Sans aller chercher bien loin dans la théorie, l’histoire nous rappelle vite à la réalité. Cessez de piocher de ce côté, je vous assure, rien de bon ne sort jamais de ce trou.

                    • Pierre ,

                      Volna, allez je vous prie, au bout de votre raisonnement.
                      Une économie de guerre ne peut être que centralisée, étatique à outrance, toute entière axée sur la guerre, la production de guerre, au détriment de tout le reste. Je ne parle même pas du gaspillage énergétique lié à ça.
                      J’ai été comme vous quand j’avais quinze ans, et c’est vrai que ça a duré longtemps.
                      Sans aller chercher bien loin dans la théorie, l’histoire nous rappelle vite à la réalité. Cessez de piocher de ce côté, je vous assure, rien de bon ne sort jamais de ce trou.

                      Je veut bien continuer la discussion ( aller au bout du raisonnement ) mais ici on parle bien de création de valeur après destruction d’une guerre ( même si certains pays ne s’en remettent jamais , de vie d’homme …)
                      et les exemples français , après 1945 ( mais pas après 1918) montrent que les appels de fonds liés à la reconstruction , re création d’infrastructures , ont été de puissants moyens de création de valeur , richesses ( nos célèbres trente Glorieuses , suivies des célèbres trente Piteuses …) je constate !!!

                    • « C’est toujours la même discussion et vous avez raison si vous vous en tenez aux travaux stricto sensus de Schumpeter , qui fonctionne , dans son raisonnement , en économie de paix mais si vous établissez une extension de sa théorie avec la guerre et ses destructions , les différences s’estompent !!! »

                      –> N’im-por-te-quoi.

                      Lisez, instruisez-vous au lieu de raconter n’importe quoi et de pérorer sur un sujet que visiblement vous ne maîtrisez pas. Commencez par lire au moins les liens que je vous ai fournis. Et peut-être percevrez-vous le ridicule de votre propos.

                      1. Chez Schumpeter le terme de « destruction » ne renvoie pas au sens premier de ce mot (démolir quelque chose) mais doit se comprendre comme la disparition progressive d’une activité suite à l’introduction d’une innovation ; ça n’a rien à voir avec le fait de « détruire » quelque chose.

                      2. Quant aux effets supposés positifs sur la croissance des destructions de guerre, encore une fois, il s’agit de l’un des plus célèbres sophismes démontés par la littérature libérale. Lisez la parabole de la « vitre cassée » de Bastiat, c’est le cœur même de son propos : démontrer la nullité de cet argument !!

                  • 1. Chez Schumpeter le terme de « destruction » ne renvoie pas au sens premier de ce mot (démolir quelque chose) mais doit se comprendre comme la disparition progressive d’une activité suite à l’introduction d’une innovation ; ça n’a rien à voir avec le fait de « détruire » quelque chose.

                    Certes , les victimes de votre disparition progressive qui n’est bien sûr pas de la destruction apprécieront à sa juste valeur votre sémantique !!!

                    2. Quant aux effets supposés positifs sur la croissance des destructions de guerre, encore une fois, il s’agit de l’un des plus célèbres sophismes démontés par la littérature libérale. Lisez la parabole de la « vitre cassée » de Bastiat, c’est le cœur même de son propos : démontrer la nullité de cet argument !!
                    Je connais Bastiat mais je peut avoir une position différente de son coeur de raisonnement …Nicht wahr …

                    Bref , on tourne en rond , nos positions sont honorables et la terre continue à tourner !!!

                    • Non, vous êtes le seul à tourner en rond.
                      C’est le lot des cuistres.

                      Vous avez voulu faire le malin en citant un auteur dont vous ne connaissez rien, ce que chacun a pu relever.
                      Et au lieu de faire amende honorable, vous persistez à vouloir fanfaronner en étalant votre inculture crasse.

                      Vous êtes ridicule.

                      (PS : non, toutes les positions ne sont pas honorables : vos propos de café de commerce ne valent pas tripette en comparaison de travaux scientifiques d’économistes)

                  • Non, vous êtes le seul à tourner en rond.
                    C’est le lot des cuistres.

                    Vous avez voulu faire le malin en citant un auteur dont vous ne connaissez rien, ce que chacun a pu relever.
                    Et au lieu de faire amende honorable, vous persistez à vouloir fanfaronner en étalant votre inculture crasse.

                    Vous êtes ridicule.

                    (PS : non, toutes les positions ne sont pas honorables : vos propos de café de commerce ne valent pas tripette en comparaison de travaux scientifiques d’économistes)

                    Pourquoi vous énervez vous de cette façon , nous discutons , nous ne somme pas du même avis , vous vous emballez avec vos propres certitudes !!!
                    Les anathèmes et insultes au niveau d’une discussion ouverte apportent quoi ?

                    On se détend , on respecte les positions de l’autre , même si elles ne nous plaisent pas et …il est tout à fait loisible de considérer qu’une discussion doive s’arrêter si les parties divergent !!!
                    Allez , la terre continuera à tourner , malgré nos réfutations réciproques et improductives !!!

                    • Volna,

                      Mettons que votre voisin, un sacré mastard, expert en krav-maga, vous casse la figure. Il vous démantibule.
                      On vous amène à l’hôpital, l’équipe soignante met le paquet, on vous retape, vous ressortez en forme. C’est grâce au mastard que vous allez aussi bien maintenant. C’est idiot n’est ce pas? C’est pourtant exactement le genre de raisonnement que vous êtes en train de soutenir mordicus avec votre guerre.

                      Mais clairement, on aura beau vous mettre le nez dans votre caca, vous continuerez de soutenir que ça sent bon.

                      Pseudo celte, admiration, voire désir pour la guerre, sans doute les armes aussi, idéalisation des cultures tribales, païennes, dans la lignée d’un Dominique Venner, je vois le genre que vous êtes, et si je me trompe, ce ne doit pas être de beaucoup. Va falloir que vous preniez des gnons et que vous vous ramassiez un certain nombre de fois avant que vous compreniez. Bonne chance.

        • les années d’après-guerre sont souvent aussi dures que celles de la guerre elle-même.

          le rationnement n’a été supprimé en France qu’en 1948. Saint-Lô n’a fini sa reconstruction qu’en 1984.

    • La destruction créatrice de Schumpeter n’a rien à voir avec la guerre. Ce terme parle du progrès qui va détruire des emplois et des industries mais va en faire naître d’autres.

      Ce que vous dites est un sophisme : celui de la vitre brisée qu’explique très bien Bastiat (tout est facilement accessible sur le web).

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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