Ni la subir, ni la commettre : empêcher l’injustice

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Libéralisme (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Ni la subir, ni la commettre : empêcher l’injustice

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 juillet 2014
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Pour les défenseurs de la liberté, la fin ne justifie pas les moyens, et les bonnes intentions ne justifient pas l’inhumanité par lesquelles on les atteint. L’enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions ; les expériences communistes l’ont montré à grande échelle.

La fin ne justifie pas les moyens, mais l’histoire est écrite par les vainqueurs. Les libéraux, aujourd’hui, dénoncent sans cesse la mainmise des collectivistes sur la politique et l’économie et ses conséquences sur leur vie. Ayant réussi à faire accepter l’idée que tout est acceptable pourvu qu’assez de votants l’acceptent, les collectivistes peuvent désormais justifier toute spoliation et atteinte aux libertés par la volonté de la majorité et par le prétendu intérêt général1.

Les libéraux se trouvent donc dans la situation des pacifiques Morori, décimés par l’envahisseur Maori : ayant décidé de renoncer à une résolution violente des conflits et à la violence d’une façon générale, les Morori ont opposé une résistance virtuellement nulle à leurs cousins éloignés venus massacrer et piller2 avec la violence systématique que seul un État sait déployer et légitimer (sic). En refusant que la démocratie ait tout pouvoir sur eux, les libéraux s’excluent du jeu démocratique ; leur intégrité devient un handicap quand 57% du PIB est directement constitué de dépense publique.

Si vis pacem, para bellum. (Si tu veux la paix, prépare la guerre)

Si on veut la paix, il faut préparer la guerre ; celui qui initie la violence condamne l’autre à la défaite par forfait ou au recours, à son tour, à la violence pour se défendre. Si tous ne sont pas aussi intègres et prêts à consentir à leur prochain les mêmes droits qu’à eux-mêmes, tous devront défendre leur liberté ou y renoncer. Il ne faut ni subir l’injustice, ni la commettre ; il faut l’empêcher. À son corps défendant si besoin.

C’est pourquoi les libéraux attachent une telle importance à la possibilité de défendre leur liberté et leur souveraineté sur eux-mêmes, et sont aussi manichéens dès lors qu’on invoque la contrainte légitime si elle est exercée par le détenteur du monopole de la violence légitime : aucune violence initiée contre un individu ou sa propriété ne peut être légitime. Renoncer à ce principe, c’est ouvrir la porte à tous les excès, que les libéraux sont si prompts à dénoncer.

Les libéraux aimeraient donc pouvoir défendre ce qui est à eux à armes moins inégales face à des États à l’appétit croissant, qui n’assurent pas la mission qui leur a prétendument été assignée (mais qui n’est qu’un prétexte à leur existence, et qu’ils ne peuvent par essence jamais respecter) de garantir les droits naturels de leurs citoyens. Aucune entité ne pourra jamais garantir les droits naturels des citoyens si ces derniers ne sont pas prêts à les défendre.

Et les libéraux sont d’autant plus virulents qu’ils ont conscience que toute liberté perdue représente plus de pouvoir pour l’État. Les vainqueurs ne se contentent pas d’écrire l’histoire ; ils exigent aussi des vaincus un tribut grâce auquel ils confortent leur emprise.

Aujourd’hui, les dirigeants de l’État, élus ou non, organisent la spoliation des citoyens, au profit non seulement d’eux-mêmes et leurs amis, mais aussi de leurs électeurs et de leurs autres victimes3. L’argent public finit toujours dans des poches privées, l’intérêt général satisfait toujours certains intérêts privés au détriment des autres, et le pouvoir corrompt.

Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. – Lord Acton

La liberté ne peut donc être garantie en dernier recours que par les citoyens, à condition qu’on leur en laisse la possibilité. Outre les monopoles et interventions dans les « secteurs stratégiques » de l’économie, les États se sont arrogé partout le monopole de la violence légitime et cherchent quand ce n’est déjà fait à désarmer toujours plus leurs citoyens. Au point que l’ampleur des méfaits de l’État n’est plus révélée (même si des soupçons existent avant, alors considérés comme de la paranoïa) que lorsque des lanceurs d’alerte « trahissent » leur patrie en informant les citoyens des abus dont ils sont victimes.

  1. L’intérêt général n’a en réalité aucune réalité, puisqu’il ne peut être distinct de la somme des intérêts individuels
  2. Voir Jared Diamond, « Guns, Germs ,and Steel ».
  3. privés aussi bien de liberté que de responsabilité, les bénéficiaires de l’État-providence ne trouveront jamais dans une économie mixte ou collectivisée les opportunités qu’ils auraient eu dans une économie libre
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  • Clap, clap, clap, je comprend pourquoi H16 fait autant de billet avec toi 🙂

    Mais, même constat, même question. Que fait-on ?

    • Vous avez besoin d’ordres, pour vous comporter de manière morale ?

      • Je pense que vous n’avez pas compris le sens de ma question. Il est inutile de devenir agressif pour rien.
        Le côté seul, je gère, merci de votre sollicitude.
        Je parle du mode concerté qui permet de faire bouger les choses. Seul dans son coin, c’est bien, mais ça ne suffit pas. On le constate tous les jours. Des actions concertées, peuvent, elles, changer les choses.
        Donc halte aux feux entre nous, est tâchons de trouver des choses intelligentes à faire ensemble.

        • « Des actions concertées, peuvent, elles, changer les choses. »

          Donnez-moi un exemple d’action concertée des libéraux dans l’histoire de France. Un seul.

          Le libéralisme n’est pas un parti, voilà tout. Et à force de croire le contraire, les libertariens et les randiens le dénaturent et le rendent incompréhensible – c’est tout l’effet que ça a.

          • Et donc on se roule en boule et on pleure ? c’est votre vision des choses ? bien triste.
            Donc, c’est totalement votre droit de penser cela, mais foutez nous la paix pour ceux qui essaient encore de faire quelque chose.
            Merci de respecter les autres, ainsi que leurs opinions ou visions.

            • Permettez que je me moque si l’envie me prend de me moquer. Il y a peu, le mouvement Les Libertariens annonçait qu’il allait changer le monde, on entrait dans une nouvelle ère, l’Histoire allait prendre son envol. Résultat des courses ? Moins de 4.000 likes sur Facebook. On a le droit de rire, ou pas ?

            • Mon humble avis est que le libéralisme classique était le pilier central du libéralisme français et que les nouvelles écoles du libéralisme l’ont considéré comme obsolète, et l’ont remplacé par des idéologies de droite. Résultat : il ne reste rien du libéralisme français. Rien du tout, à part des clubs faméliques qui se la racontent grave.

              Demander aux libéraux de se mobiliser revient à exiger d’une armée en déroute qu’elle passe à l’attaque. Ça n’existe pas, dans les vraies guerres, une retraite dans le désordre qui se métamorphose en offensive victorieuse.

        • Il est toujours comme ca. C’est dans le dico, agressivité et intolérance = Pascal. L’ignorer est la meilleure solution, sinon ce sont des arguties sans fin.

          Pour ce qu’on peut faire, pas grand chose pour l’instant à part diffuser nos idées et faire de la résistance, selon les possibilités de chacun.

          • « faire de la résistance »

            Mais c’est quoi, au juste, votre « résistance » ? Vous résistez à quoi, et comment ?

            S’il s’agit juste de tenir des propos libéraux dans un pays socialiste, ce n’est pas de la résistance, ça s’appelle « donner son avis ». Pas de quoi se décerner une médaille.

            • « il me semble cependant que le plus urgent pour le micro-microcosme libéral français demeure d’arrêter de discutailler pour savoir qui est « un vrai de vrai » et qui est « un libéral de salon » »

              2.000% d’accord. Prétendre définir « le vrai libéral » est d’une incoercible bêtise.

            • Je suis expert-comptable. Je fais enrager les contrôleurs. J’abuse de toutes les failles légales, de toutes les tolérances administratives, pour que l’argent que les entrepreneurs gagnent, reste dans leur poche. Entre autres moyens.

              • Autrement dit, vous faites ce pour quoi les entrepreneurs vous payent. Je vous en félicité sincèrement, vu le contexte. Mais un bon expert-comptable apolitique, voire même de gauche, fera la même chose : son job. Il n’y a pas là de résistance particulière. Ou alors, on part du principe que tout bon commerçant est un héros, mais c’est sans moi.

                • Vous ne connaissez rien de ce que je fais, mais vous vous permettez de critiquer, de déverser votre fiel immonde. Mais pourquoi vous avoir répondu, pourquoi…

                  • Vous me dites quel est votre métier et comment vous le faites, et je vous dis que vous le faites bien, mais que ça ne fait pas de vous un titan. What else ? Où est l’insulte ? Dans le fait de ne pas vous trouver surhumain ? Tu parles d’un « fiel immonde »…

                    Ce qui confirme ma thèse : chez Rand, on ne vient pas chercher la vérité, mais un roman dont on est le héros. Il suffit de penser de manière libérale, et hop, on est l’Arme Fatale, quoi qu’on fasse de sa vie. No way. Trop fastoche.

                    • « Rand et ses écrits ne sont pas exempts de défauts, mais ils constituent une bonne introduction. »

                      Ils ne constituent en rien une introduction au libéralisme, bien au contraire : ils lui ferment la porte au nez et le remplacent par le randisme, idéologie délirante visant à hypnotiser le lecteur libéral, en le faisant passer à ses propres yeux pour un surhomme. Rand s’hypnotise elle-même pour satisfaire son égo démesuré, et communique sa folie à ses fans.

                      Un libéral qui ne connaît que Rand ne sait rien du libéralisme. Mais absolument rien. Pas plus qu’un marxiste-léniniste ne connaît l’esprit des Lumières.

                    • A chaque fois que vous l’ouvrez, c’est pour démonter quelque chose ou quelqu’un. Je n’ai jamais dit que ce que je faisais était héroïque, c’est votre pauvre esprit pervers et négatif qui a vu ce qu’il voulait voir, comme toujours. C’est pour cela que je n’aurais jamais du répondre. Vous êtes un destructeur. Jamais, jamais rien de constructif.

          • À part ça, je suis totalement d’accord avec Baptiste sur le fait que chaque libéral doit assumer ses idées comme il le peut, tenter de donner un peu l’exemple, faire preuve de décence, de cohérence, et tenter de convaincre ses proches. Évidemment. Seulement, je ne crois pas que les libéraux soient mobilisables. Et encore moins que le pays soit divisé en deux camps, les libéraux et les collectivistes.

    • Sinon l’article est très bon en effet !
      Que faire ? Je préconise de tous nous inscrire dans un club de tir et d’augmenter de manière spectaculaire les ventes d’armes à feu puis d’attendre qu’on essaie de nous l’interdire.
      Sinon de manière plus réaliste se préparer à rebondir ici en produisant le moins possible pour l’instant ou se casser à l’étranger.

  • Ah donc, ça y est ? L’humanité est divisée en deux camps : les libéraux et les collectivistes ? Nous vivons donc dans un monde marxiste à l’envers ?

    Je vous avais prévenu. Je vous avais dit que Rand fait perdre toute lucidité. C’est fait.

    • Les prises de position des gens qui critiquent Rand : toujours plus extrêmes que celles de Rand.

      • Parce que dire d’un auteur que c’est un très mauvais philosophe et un très mauvais romancier, c’est être extrémiste ? C’est beau, comme vision de la critique.

    • Moi je crois que la France est divisés en nombreux camps, mais tous collectivistes:
      – Les ultra collectivistes (communistes et autre extrême gauche).
      – Les collectivistes classiques (PS)
      – Les collectivistes refoulés (UDI, UMP)
      – Les néo-collectivistes (FN)
      Même Madelin, qui est censé être un porte parole libéral, disait ce matin sur BFM qu’il n’était pas possible de privatiser le sécu, car elle doit rester sur le principe de la solidarité inter générationnelle (les jeunes doivent payer pour les vieux car un jour les jeunes deviendront vieux). A croire qu’il ne comprend pas que c’est une « assurance », donc que le privé sait déjà très bien le gérer dans d’autres domaines (habitation, automobile, …), avec des règles fixées par l’état permettant de l’encadrer pour empêcher l’éviction des personnes hors normes, mais apportant en retour un prix juste et des progrès dans les services liés.

      • Il n’y a pas de camps. Il y a juste des gens malheureux dans un pays malheureux. La plupart se trompent de stratégie. Les libéraux ne sont pas les derniers à dire et faire n’importe quoi.

  • Un libéral est quelqu’un qui pense que la liberté et la responsabilité individuelles sont les points les plus importants d’une philosophie de la vie.
    Peut-on faire de ces prémisses un parti avec un programme, qui se présente aux élections et qui fait plus que 5% ? franchement, je ne le pense pas.
    Essayons déjà de convaincre nos proches qu’interdire tout et n’importe quoi, n’est pas une solution et qu’un état qui se mêle de tout est de moins en moins efficace pour ses missions nécessaires (sécurité, défense, justice). ce sera déjà pas si mal.
    Pour le reste, le mieux à faire est de tenter de bloquer ou de contourner les règlements et les lois liberticides, et de faire en sorte que l’état fonctionne de moins en moins bien (voir mesures H16, mais d’autres un peu plus illégales sont aussi possibles, si on en accepte le risque).

    • On est loin d’un changement mais j’entends de plus en plus de monde avoir un discours libéral alors même qu’ils ne savent pas ce que ça veut dire. Les contraintes de l’état pèsent trop mais les gens ne sont pas capables de voir une alternative et encore moins de la nommer.
      La faute à la désinformation, la deséducation ?
      Je distingue quelques catégories aujourd’hui :
      – les personnes qui partent
      – les personnes qui imaginent que le FN va changer quelque chose
      – les personnes qui s’en foutent, qui passent dans le « gris »
      – les personnes qui sont vraiment socialistes

      De ce que je voIs, par manque d’éducation, manque d’alternative, on se dirige droit vers plus d’étatisme via le FN, au moins le peuple aura tout essayé mais encore faut il qu’on montre une alternative et ça c’est pas gagné.

      • Pourquoi chercher des coupables ? Toute personne qui se fait rembourser ses frais de santé par la Sécu est responsable de la dette de l’État.

  • Historiquement si on regarde la forme de résistance libérale qui a fonctionné, c’est une des armes de la non-violence.
    C’est la désobéissance civile utilisé par Henri- David Thoreau.
    Et reprise avec le succès que l’on sait par Martin Luther-King.

  • Que faire ? Je pense au contraire de Pascal (celui du site pas celui des Pensees) qu il faut au maximum discuter des idées libérales dans tous les cercles possibles, sur tous les blogs, dans tous les diners, dans les salles de cours si vous etes chargés de TD, a la machine a cafe, bref partout ou c est possible.
    Si comme moi vous etes convaincus que le libéralisme politique est la seule forme d organisation réellement morale, et si comme moi vous avez foi dans la nature humaine, alors il nous est permis de réver qu un jour, peut etre pas si lointain, la majorité comprendra et donc partagera nos postions.
    Le collectif antigone par exemple fait oeuvre utile.
    Alors allez y prechez la bonne nouvelle libérale autour de vous.
    C est le combat des idées qu il nous faut gagner.
    Si nous renoncons sous pretexte que les francais sont socialistes par essence et ne seront jamais d accord alors la oui, il n y a plus d’espoir.
    En initiant le debat avec les autres, au dela des differences qui existent entre les differents courants liberaux, nous propagerons nos idées, qui finiront par s imposer d elles memes.
    Alors seulemet nous discuterons et nous nous opposerons entre minarchistes et anarcho capitalistes.
    MNous n en sommes helas pas encore la.

    Mais regardez ce qui se passe avec Rand Paul aux US. Qui aurait pu penser il y a 10 ans qu un courant libertarien serait en tete dans les polls du GOP ?
    Sur cette note d espoir,
    Larry

  • Je suis plutôt d’accord avec Pascal, je trouve que ceux qui défendent les idées, parlent, discutent et propagent, c’est très bien mais après il faut faire et là…
    Les idées que j’ai( sûrement pas faramineuse), je les mets en pratique, même si cela ne plait pas ou que cela surprend, y a un moment, faut retrousser les manches et se mettre au travail!
    Par contre Pascal, pour Rand, ça va c’est un roman et puis c’est quand même plus fun d’être le héros du roman de notre vie, je ne comprends pas votre affect négatif par rapport à Rand et ses romans?!

    • Chère Mathilde,

      vous savez bien que ce n’est pas Rand-la-romancière, qui fascine les libéraux actuels, mais Rand-la-gourou. Le roman n’est que la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur, on avale cul-sec l’idéologie de Rand.

      Je n’ai rien contre les romans idéologiques. Ça peut être marrant, quand c’est écrit en Corée du Nord. Mais le bon roman n’est pas, ne peut pas être idéologique. Le bon roman est comme l’Édith Piaf de l’Hymne à l’Amour : « Je me moque du monde entier ».

      • Mais pour moi, ses romans sont des romans géniales qui nous plongent dans un autre monde, moi c’est ce que j’aime dans un roman c’est qu’il me transporte quelque part, d’une quelconque manière.
        Le peu de libéraux que j’ai rencontré ne me semble pas fasciné par Rand, j’arrive pas à imaginer le profil des personnes dont vous parlez…l’idéologie cela ne m’intéresse pas!
        Un cake betterave/gingembre pour Pascal en échange de conseils cinématographiques?? 🙂

        • Bon, une chose est certaine, au moins : vous n’aimez ni la grande littérature, ni la grande philosophie. 🙂 Mais c’est pas bien grave. Nous vivons une époque d’ersatz. Rand a l’immense privilège d’être lue essentiellement par des gens pour qui la poésie classique, la métaphysique médiévale, la théologie chrétienne, sont choses obsolètes.

          Rand est à Nietzsche ce que Paulo Coelho est à Sénèque, grosso modo.

          • Hum j’ai lu Nietzsche aussi et étudié Sénèque qd j’étais latiniste. Je ne lis pas que des romans, je n’aime pas forcément cela plus qu’un recueil de poesie, c’est mal me connaître. Mais je lis bcp de roman, c’est vrai ;)J’ai lu un livre de Coelho, je n’en lirais plus jamais!
            Ce sont ces gens qui sont les disciples aveugles de Rand?

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