Et si plus personne n’avait besoin de l’État ?

Les secteurs privé et public continuent de coexister. Mais lequel a la faveur de l’Histoire ? Les services qui améliorent les conditions de vie demeurent, et les autres s’épuisent, s’étiolent et meurent, même quand ils sont financés par l’État.

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Et si plus personne n’avait besoin de l’État ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 juin 2014
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Par Jeffrey Tucker, depuis les États-Unis.

80191845_oJ’ai demandé à un ami résidant en Chine comment fonctionne leur système postal. Sa réponse a été éclairante. Il existe un système public de courrier, la Poste de Chine. C’est une immense bureaucratie officielle qui transporte le courrier de façon très traditionnelle. Elle est née dans les années 1870.

Mais aujourd’hui, pratiquement plus personne ne l’utilise pour quoi que ce soit. Elle est bien présente. Ses camions circulent. Ses agences postales se trouvent ici et là, et ses bureaucrates musardent à gauche et à droite. Mais quasiment tout le monde, des particuliers aux entreprises, utilise à la place des services postaux privés. Il y en a des douzaines, voire des centaines, tous spécialisés dans une chose ou l’autre. Il s’en crée de nouveaux toutes les semaines.

Pourquoi les gens les utilisent ? Ces services privés proposent le suivi de vos lettres et colis. Ils sont rapides. Ils relèvent votre courrier n’importe où et presque instantanément. Ils sont si compétitifs que leurs prix baissent continuellement. C’est un marché en plein boom, qui ridiculise totalement le service du gouvernement, par contraste.

Ces entrepreneurs, qui ont innové en dépit des monopoles et des réglementations, ont accru les opportunités, la prospérité et la liberté de leurs clients. Les gens ne sont plus prisonniers des choix que leur accorde leur gouvernement. Ils peuvent quitter le système pour se trouver de nouvelles façons plus appropriées de vivre. C’est là l’essentiel de ce que signifie être libre.

Pourtant le gouvernement chinois persiste de son côté, de moins en moins pertinent. Combien de temps va-t-il maintenir cette pure apparence ? Probablement un bon moment, voire plus. Mais ses services seront de plus en plus obsolètes, inadéquats, inadaptables, inefficients et très largement oubliés des citoyens chinois, et donc en permanence menacés de disparition.

Aux USA, un phénomène similaire est en cours. Le Service Postal ne cesse de réduire son activité. Il ferme des agences. Il réduit son offre. De temps en temps il délègue à des services privés, d’autres fois il les écrase de son monopole légal – tous les moyens lui sont bons pour prolonger son existence un jour de plus.

Les secteurs privé et public continuent de coexister. Mais lequel a la faveur de l’Histoire ? Les services qui améliorent les conditions de vie demeurent, et les autres s’épuisent, s’étiolent et meurent, même quand ils sont financés par l’État.

Le gouvernement peut maintenir longtemps en activité un service inutile, mais pas indéfiniment. Le progrès technique est une force irrépressible. Le gouvernement peut ralentir ses effets mais pas l’arrêter complètement. Le secteur privé devient de plus en plus remarquable tandis que les services de l’État – partout dans le monde – ne cessent de se dégrader.

Cette tendance se répand partout. Elle affecte les transports de masse, là où les initiatives privées dévorent petit à petit l’État et ses monopoles. Elle affecte les télécoms, où en l’espace de quelques décennies nous sommes passés de boîtiers accrochés au mur et loués à l’État, à ces fabuleux dépôts de savoir accessibles n’importe quand, dans votre poche.

Elle affecte aussi l’éducation (dans ce domaine, l’instruction publique est presque toujours un pis-aller), les retraites (reste-t-il quelqu’un de moins de 50 ans pour croire encore qu’il touchera une retraite publique décente ?), les assurances santé (où monopole public rime avec scandale public et déficit public), et la sécurité (où l’État lui-même fait appel à des services privés).

Dans tous les aspects de la vie, cette tendance se fait de plus en plus évidente et intense, grâce à la révolution numérique qui repousse les frontières de ce que les entrepreneurs peuvent accomplir, bien au-delà de ce que l’État parvient à faire. Ces innovations nouvelles ont pris une place essentielle dans nos vies.

Ainsi, grâce au marché des applis, nous avons accès à des univers entiers de musique, nous pouvons tracer nos rythmes de sommeil, apprendre à jouer d’un instrument de musique, trouver notre chemin dans n’importe quelle ville, depuis un smartphone. Grâce aux réseaux sociaux nous pouvons aisément vendre des objets, mettre en location une pièce, appeler un chauffeur, suivre des cours avec les meilleurs enseignants – ou à l’inverse acheter des objets, louer une chambre, se faire payer pour un trajet, ou enseigner. Les outils pour faire tout ça sont accessibles à tout le monde, et permettent de contourner les gouvernements.

Il existe un chemin vers la liberté, plus efficace que toute l’action politique possible. Partout dans le monde, les gens souffrent du poids d’une administration centralisée, de ses réglementations, ses taxes et impôts, ses barrières aux échanges et à l’entraide, ses monopoles sur l’instruction, son système bancaire, et tant d’autres aspects. Les gens réclament plus d’espace pour vivre, créer et servir. Mais comment aller d’ici à là ? L’innovation est la voie productive qui est en train de faire toute la différence.

Prenons un peu de recul et posons-nous une question fondamentale sur l’État. Pourquoi l’État fournit-il le moindre service ? Pourquoi l’élite politique et les agents de la bureaucratie ne se contentent-ils pas juste de prendre notre argent pour vivre à nos frais toute leur vie ? Pourquoi prennent-ils la peine de paraître faire quoi que ce soit pour nous, comme maintenir la paix, protéger l’environnement, punir les criminels et nous freiner dans nos élans auto-destructeurs ?

L’État s’économiserait à ne rien faire de tout ça. Au lieu de prendre le risque de prétendre faire des choses pour nous, pour la gloire, il pourrait simplement fonctionner comme un pur parasite de la société civile.

Mais il y a un problème avec cela : les États ont besoin du soutien du peuple, même implicitement. Aucun gouvernement ne peut régner uniquement par la force. Le contrôle dépend absolument de la conquête des esprits et des cœurs. Seul l’engagement culturel profond envers la raison du plus nombreux garantit la stabilité de l’État et prévient l’insurrection et la révolution. C’est la raison fondamentale pour laquelle le gouvernement étend sans cesse la liste des choses par lesquelles il se gonfle de grandeur.

Mais voyez aussi ce qu’il se passe lorsque la grandeur s’essouffle, quand les mesures de sécurité, les systèmes bancaires et monétaires, les systèmes éducatifs, de réglementation, de retraite, de protection de l’environnement et les bureaucraties du travail sous-performent très visiblement par rapport à leurs alternatives privées. Naturellement et logiquement, les gens se mettent alors à s’éloigner de ce qui ne fonctionne pas, au bénéfice de ce qui marche, purement par la poursuite de leurs intérêts.

Ils peuvent bien bâtir un État. Mais ils ne peuvent pas forcer les gens à l’utiliser, surtout s’il existe des alternatives préférables. Il y a aujourd’hui des milliers voire des millions de façons de quitter le Léviathan. Ces solutions sont partout, des voitures avec chauffeur d’Uber au Bitcoin en passant par l’école libre, les services médicaux privés et les pharmacies en ligne ou encore les parcs naturels privés.

Citez n’importe quel service prétendument essentiel que l’État a fourni au XXème siècle et vous pourrez en trouver un moins cher, plus efficace, plus innovant et plus disponible parmi les alternatives du secteur privé. Il n’y a rien que les États font, que le marché libre ne peut pas mieux faire. C’est ce que démontre chaque jour davantage la trajectoire technologique actuelle.

Cela engendre l’instabilité politique. Un changement de paradigme. L’obsolescence du secteur public. La futilité croissante du pouvoir. De moins en moins de pertinence, et donc de moins en moins de loyauté, pour la structure coercitive de l’autorité, remplacée par la dépendance culturelle, économique et sociale envers les systèmes que la société civile se crée pour ses propres besoins. La tolérance envers les taxes, la sujétion, la surveillance de masse, la réglementation et la guerre a entamé son déclin. A long terme tout cela mourra faute de soutien populaire. Voici l’histoire de la prévalence de la liberté humaine contre la tyrannie, qui pourrait bien s’inscrire dans notre court-terme.

C’est la voie pacifique vers la réforme. Une voie incertaine, certes, mais on voit dans le monde d’aujourd’hui que c’est cette voie qui répond le mieux aux besoins humains et aussi celle qui menace le plus sérieusement nos élites politiques. La classe dirigeante ne se laissera pas rejeter sans combattre, mais de plus en plus, les peuples qu’elle affronte sont ceux qui découvrent déjà qu’il y a bien mieux que d’essayer de vivre aux dépens des autres.

Sur le web – Traduction J. Sedra

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  • Je discutais justement de ce thème avec quelqu’un il y a peu.

    Cette personne soutenait que malgré cette force imparable qu’est l’aspiration à plus de liberté, la peur qui gouverne les hommes finirait toujours par l’emporter et créer des états encore et encore en remplacement des anciens.

    Triste argumentaire de quelqu’un qui ne sait plus quoi dire… 🙂

  • La crise actuelle, caractérisée par ses bulles successives (bulles des dotcom et des subprimes hier, bulle des banques centrales aujourd’hui), est la crise terminale des Etats obèses providentiels partout à travers le monde. L’accumulation de dettes publiques financées par les émissions conventionnelles ou non des banques centrales majeures permet aux Obèses de survivre encore quelque temps. Mais cette politique de course effrénée vers le gouffre trouvera rapidement sa limite dans la défiance généralisée qu’elle ne manquera pas de susciter.

    On ne sortira de la crise terminale des Obèses qu’avec la déflation massive des actifs publics. Autrement dit, les créances fondées sur des actifs publics seront vouées tôt ou tard à une importante perte de valeur, avec par exemple une division par 10 de la valeur initiale. Ceux qui espèrent s’assurer des revenus futurs en détenant des créances sur les secteurs publics, créances aujourd’hui réputées sans risque alors qu’elles sont les plus risqués qu’on puisse imaginer, seront en première ligne (établissements financiers, entreprises fortement dépendantes des secteurs publics, fonctionnaires ou retraités). Les pays qui possèdent les secteurs publics les plus larges souffriront de la récession à venir plus que les autres.

    Une fois libérée des mauvais investissements dans les Obèses périmés, l’économie mondiale pourra enfin entrer dans une nouvelle phase de développement, forte et durable, alimentée par les fantastiques révolutions technologiques à venir.

  • Ah bon le privé plus efficace ? Prenons l’éducation. Citez donc vos preuves ! La santé ? Les frais de gestion de la sécu sont 4 fois moins élevé que pour les mutuelles et assurances privées ! Les retraites ? Allez demander à ceux qui ont perdu leur retraite par capitalisation aux USA s’ils ont une retraite décente ! Je pourrais également vous parler des scandaleux partenariats publics-privés, où on voit à merveille l’inefficacité du privé ! Je pourrais également vous parler des chemins de fer britanniques, ou si vous préférez allemands ! Je peux également vous parler des télécoms, un exemple concret : problème de téléphone ou de connexion internet, avant vous appeliez votre centre France télécom le plus proche, on vous envoyé quelqu’un dans la journée en prenant rendez-vous avec vous, maintenant, si vous perdez du temps à appeler un centre d’appel, il faut insister pour que quelqu’un vienne, si c’est dans la journée vous avez de la chance, et ce n’est pas la peine d’avoir une heure précise, on vous donne une plage horaire si vous avez de la chance c’est une demie-journée. Ce qui fait que vous avez au moins une demi-journée de bloquer. Quelle efficacité ! Un peu comme les services de transport postaux : vous ne savez pas à quelle heure ils passent et si vous n’êtes pas là, vous devez attendre le lendemain sans savoir à quelle heure ils passeront ! La Poste est bien plus efficace, puisque vous pouvez aller chercher votre colis au point poste le plus proche !

    • euh… je suis perplexe.. c’est de l’humour, n’est-ce-pas ?

      • Lionel enfile les poncifs éculés des défenseurs de la pensée inique collectiviste comme d’autres les perles. Pourtant, la date de péremption de l’idéologie socialiste périmée est dépassée depuis longtemps.

      • Non, non, mais n’hésitez pas à m’apporter des arguments, vous avez le choix.

        • Parcourez la multitudes d’articles disponibles sur contrepoints et vous trouverez des arguments à la pelle.

          Mais d’ailleurs, cela m’amène à une question :
          que venez-vous chercher rééllement ici sur Contrepoints ?
          Vous êtes attirez par le libéralisme mais vous n’osez pas l’assumer ?
          ou bien, vous trouvez que les arguments exposés ici représentent un vrai danger, une vraie concurrence contre votre idéologie et vous êtes effrayez par tant de vivacité et de liberté de pensée ?

    • Bonjour Lionel
      Admettons que le privé c’est caca et le publique le paradis, mais comment se fait-il que les cheminots ne veulent absolument pas une ouverture à la concurrence?
      Cordialement

      • Bonjour.
        Allons, vous êtes capable d’un peu mieux que la caricature ! Maintenant pourquoi les cheminots mais pas seulement ne veulent pas de l’ouverture à la concurrence. A la fois pour eux, car une ouverture à la concurrence tirera vers le bas leurs conditions de travail mais également pour les usagers car l’expérience montre que cela entraîne une baisse de la qualité du service. Je ne citerai pas la GB, tarte à la crème, mais plutôt l’Allemagne.

        • -l’argument pour eux ça on avait compris
          -l’argument pour le bien être des usagers, c’est se moquer.

          J’arrive pas à comprendre, votre position.
          Votre position c’est la contrainte.
          Mon système c’est le choix, peut-être que la SNCF serait gagnante, mais comme tjs je demande à voir.

          • quel choix ? En matière de transport, vous n’avez pas le choix concurrence ou non. Si vous devez prendre un train à 10h pour aller dans une ville, il n’y a qu’un train qui circulera sur la voie ! Vous n’avez pas le choix entre plusieurs trains et donc plusieurs entreprises. Libéraliser les chemins de fer c’est offrir des rentes à des compagnies privées. Tout sauf libéral.

            • Vous pouvez avoir plusieurs compagnies sur une même ligne.
              C’est marrant vous êtes dans votre paradigme et vous n’en sortez pas .
              Le marché est plus fort que toi.
              Des solutions vont apparaître, des solutions que même moi je n’aurais pas imaginées.
              Pourquoi pas un train partagé, avec des wagons de la compagnie X et d’autre de la compagnie SNCF.
              Quel rigidité dans l’esprit, la vie n’est pas un protocole rigide, la vie est une explosion de solutions, mais les anti-libéraux vous en avez peur. C’est la peur qui vous motive.
              La vie n’est pas la contrainte.

              • des trains qui partent à 10h sur la même ligne, il ne peut y en avoir qu’un. Expliquez-moi l’intérêt de wagons d’une telle compagnie et d’autres d’une autre ? Peut-être aussi des sièges ? Je ne vois que davantage de bureaucratisation, de l’inefficacité comme toute libéralisation en entraîne. Des solutions comme celles-ci on peut s’en passer contrairement aux solutions efficaces.
                vous vivez avec un dogme : « on ne peut battre le marché ». mais cela reste un dogme.

                • Voilà bien une réflexion de planiste  » Expliquez-moi l’intérêt ».
                  Vous êtes imperméable à la notion d’un ordre qui apparaît d’une manière spontanée.
                  Pour vous l’ordre doit être pensé d’en haut.
                  Vous êtes bien anti-libéral, et fier de l’être. Le monde doit être ordonné selon la vision de la raison, de la vision des gens qui savent (vous).
                  Pour que le peuple soit heureux il suffit de faire une bonne politique.
                  Tout vision alterne est une vision qui ne veux pas le bonheur du peuple (les salauds).

                  • Disons que j’ai un esprit rationnel et que donc l’explication en forme de cercle logique : « c’est bien parce que c’est comme ça » ne me convainc guère. Je vous demande simplement quel est l’intérêt de ce que vous imaginez ! Cela pourrait être pensé d’en haut ou d’en bas, cela ne change rien à la question ! En réalité je suis anti-libertarien, à ne pas confondre avec anti-libéral. Le libéralisme n’a jamais nié le besoin de l’Etat, il est même au fondement de nos Etats !

                    • « Je vous demande simplement quel est l’intérêt de ce que vous imaginez »
                      Pour voir l’intérêt il faut le tester, pour le tester il faut pouvoir tester.Dans un monopole il n’y a pas intérêt à tester innover et surtout on ne peut comparer.
                       » Le libéralisme n’a jamais nié le besoin de l’Etat, » Vous êtes anti-libéral c’est évident. Je sais c’est un peu honteux, vous êtes pour la contrainte, toute vos intervention le prouvent.

                    • Et au Japon, les trains c’est quoi ?

                • « Peut-être aussi des sièges ? »

                  Réponse de cheminot typique. Eh bien oui, quand vous ferez chaque semaine vos deux heures de TER debout écrasé entre un vélo transporté gratuitement et une mémère en sueur, là où le trajet devrait prendre 45 minutes d’après l’horaire (et vous permettre d’avoir la correspondance qui vous aurait mis chez vous à l’heure du repas), vous ne trouverez pas que les sièges sont sans intérêt.

                  • Donc il faudra mettre des étiquettes sur les sièges pour signaler à quelle compagnie ils sont et des contrôleurs pour vérifier que vous êtes bien assis sur le bon siège ! Bureaucratisation, comme je le disais !

                    • Ne faites pas l’imbécile, ça vous va trop bien. La SNCF vend des billets pour un service de transport, censé être assis et de mettons 45 minutes. Le transport se fait debout, dans des conditions qui vaudraient une amende de l’UE si on les appliquait à des animaux, dure trois fois le temps prévu, ne suscite que commentaires méprisants de ceux chargés de les organiser, et alors que l’arrivée de concurrents permettrait d’améliorer les choses, vous défendez le monopole de la dite SNCF ! Vous auriez dû aller l’expliquer dans le Caen-Rennes lundi après-midi, quand le « trafic était normal » sur la région ouest. Encore que je ne sois pas pour la violence…

                • Vous êtes un étatiste invétéré mais je vous annonce une grande nouvelle : au train où vont les choses, la dette de l’état deviendra ingérable dans un avenir proche et à ce moment-là, on verra comment vos merveilleux services publics, qui seront à court d’argent gratuit, pourront continuer à fonctionner, sauf – bien sûr – si vous êtes prêts à travailler bénévolement…

                  • oh mais la dette ne sera jamais remboursée c’est un fait, mais ce ne sont certainement pas les services publics qui en pâtiront les premiers. En fait, ils en pâtiront si jamais on cherche à la rembourser coûte que coûte.

                • « des trains qui partent à 10h sur la même ligne, il ne peut y en avoir qu’un. Expliquez-moi l’intérêt de wagons d’une telle compagnie et d’autres d’une autre ? Peut-être aussi des sièges ? Je ne vois que davantage de bureaucratisation, de l’inefficacité comme toute libéralisation en entraîne. Des solutions comme celles-ci on peut s’en passer contrairement aux solutions efficaces.
                  vous vivez avec un dogme : « on ne peut battre le marché ». mais cela reste un dogme. »

                  On pourrait appliquer le même raisonnement aux avions.
                  La aussi il n’y a qu’un avion qui part à une heure donnée (et souvent plus rare que les trains), les couts sont difficiles à réduire etc…

                  Et pourtant, la concurrence a fait apparaitre des compagnies comme Ryan air ou Easy jet qui offrent un bien meilleur rapport qualité prix que des compagnies comme air france.

            • « Libéraliser les chemins de fer c’est offrir des rentes à des compagnies privées »

              Admettons. Résultat : l’état toucherait de 30 à 50 % de cette rente via la taxation des entreprises, et la SNCF cesserait de coûter quelques milliards par an au contribuable et on pourrait en éteindre la dette. Comme pour les VTC par rapport aux taxis, le client serait transporté aimablement, à un prix défini clairement, et avec considération pour ses besoins. Ca vous pose problème ? Moi pas.

              • L’Etat toucherait 30% à 50% de cette rente ! Mais je vous propose mieux un système complètement nationalisée avec l’Etat propriétaire (ce qui n’est plus le cas de la SNCF) où l’Etat toucherait 100% de cette rente !

                • Le problème c’est que quand l’état gère, la rente devient un boulet déficitaire.

                  Le choix est entre 50% d’un bénéfice et 100% d’un déficit.

                  Dans un monde idéal, l’état serait capable de trouver une planification optimale et économiserait les frais de gestion et les profits des entreprises privée.

                  Dans le monde réel, la concurrence pousse les entreprises à être efficaces alors que les monopoles étatiques remettent difficilement en question leur organisation.

                  • Ben oui. Mais la SNCF et le gouvernement ont un plan pour éviter que la dette ne passe de 40 à 80 milliards, sans compter les retraites des cheminots, dans les 10 ans à venir. 100% pour l’Etat, hein !

        • les trains GB sont les moins accidentogénes d’europe, vu passer une étude de l’OCDE je crois,.. en anglais.

      • Cette question à elle seule détruit l’idéologie socialiste.
        S’ils ne veulent pas de concurrence, c’est automatiquement une admission qu’ils défendent l’indéfendable.

    • Pour l’éducation : suivre l’exemple de la Suède, avec le chèque éducation. Les écoles privées sont plus efficaces et moins chères.

      Pour les mutuelles : celles-ci sont gérée en bonne partie par des syndicats, dont on connait l’excellence de la gestion…enfin, surtout la gestion des détournements de fonds…

      Les PPP (Partenariats Public Privé) : ce sont les enfants du capitalisme de connivence, il n’y a qu’a voir le nombre de PPP signés avec Bouygues, Véolia & cie…donc effectivement, il y a un problème, mais une fois de plus, celui-ci est lié à des calculs politiciens et à la corruption de ces derniers.

      Pour les transports : parlons de la SNCF (Société Nationale des Communistes Français), j’ai du prendre une centaine de trains depuis le début de l’année…et très exactement 0% étaient à l’heure…pour des retards divers et variés…mais ce qui ressort le plus souvent, c’est personnel absent / en retard (surtout sur les trains qui partent tôt le matin ou qui roulent le dimanche)…je doute fortement qu’il soit possible de faire pire…le mieux étant les ruptures de correspondance en fin de soirée pour les malheureux détenteurs d’un billet iDTGV (allez dormir sur les rails, on a une heure de retard, il est vingt trois heures et on assume pas)…

      Pour les colis / courrier : là encore mauvais exemple…je travaille de 8h30 à 18h…donc je ne peux pas me rendre à un bureau de poste, puisque ces derniers sont pour la plupart fermés entre 11h45 et 14h, n’ouvrent pas avant 9h et ferment avant 17h30…alors que je n’ai jamais eu aucun problème pour me faire livrer très tôt le matin, ou quand je rentre du travail…autre avantage, je suis à peu près certain que mon colis n’a pas été ouvert par un postier peu scrupuleux (j’ai déjà vu un postier répondre non, nous n’avons pas reçu votre téléphone, à un mec qui n’avait même pas parlé du contenu de son colis)…par ailleurs, si votre problème consiste seulement à pouvoir récupérer un colis…difficile de faire plus disponible que les relais colis…en plus, ca fait vivre le commerce de proximité…

      Pour l’énergie : pour avoir vécu, dans mon enfance, en rase campagne (exactement à 40km de deux villes de taille respectable, et à moins de 80km d’une centrale nucléaire), je peux vous dire que même en cas de coupure de courant, à la suite d’un impact de foudre, EDF ne se déplaçait pas avant le lendemain (au mieux) pour réparer les infrastructures endommagées…ce qui a eu pour avantage de nous faire passer environ une dixaine de soirées / an à la lueur de la bougie…

      Pour les télécoms : il y a trente ans, nous avions l’immense privilège d’avoir 1 ligne de téléphone pour 100 personnes…whaou…après les choses se sont améliorées, mais les dégats de la tempête de 99 ne sont toujours pas tous réparés, il y a toujours plein de lignes à terre, et celles-ci sont désormais totalement saturées, du fait de la démographie du patelin…et je pense que vous n’avez pas connu l’excellence des services de Wanadoo dans les années 90…qui nous coupait notre connexion dès lors que l’un de nos voisins avait l’idée saugrenue d’utiliser son téléphone (les joies du multiplexage mal maitrisé)…

      Pour en rajouter une couche, je me rappelle qu’étant petit (j’avais alors 7 ans), la forêt voisine s’est embrasée…j’ai alors eu le bonheur d’assister à une pièce tragi-comique intitulée ‘mais ou sont les tuyaux, les tuyaux’ de la part des pompiers, débarqués plus d’une heure après notre appel, incapables de trouver la borne incendie…heureusement, nous avions un grand jardin, et ce dernier arrosé copieusement, a permis de stopper la progression de l’incendie…à la suite de cet épisode, nous avons fait construire avec nos voisins plusieurs réserves d’eau…puisque l’Etat ne souhaitait pas réparer les borne incendies non fonctionnelles…

      Non, vraiment, toujours plus d’Etat et toujours plus de services public auxquels on ne peux jamais accéder c’est vraiment la panacée…

      • Pour les télécom, à Paris au début des 70s’, c’était deux ans d’attente pour avoir une ligne. A l’époque les appartements se vendaient avec la ligne téléphonique…

      • Ah, la Suède ! Regardez les études sur le sujet qui montre tout le contraire de ce que vous dites. En voici une qui fait la synthèse : S. Wiborg, « Swedish Free Schools : Do they work ? », Centre for Learning and Life Chances in Knowledge Economies and Societies- Research Paper, no 18, 2010.
        Vous pouvez aussi regarder PISA ou PIRLS et TIMSS pour voir la dégradation du niveau en Suède.
        Je ne parle pas que des mutuelles mais également des assurances privées.
        Mais les entreprises qui travaillent sur les PPP sont bien privées ! Ce sont même elles qui deviennent propriétaires des biens produits ! Bizarre qu’on parle des PPP, alors que dans le cas classique de commande au privé, on observe moins de problème ! Pourtant c’est là aussi une commande publique. La différence ? Un meilleur droit de regard du public sur la marchandise.
        Je prenais encore le train tous les jours il y a quelques années et ma compagne le prend tous les jours. Je n’ai pas remarquer cela, nous n’avons pas remarqué cela. Nous avons remarqué une dégradation depuis 10-15 ans, notamment du fait de la compression des coûts (contrôle du matériel plus espacé, équipement vieillissant). Concernant le retard du personnel, là encore quelque chose d’intéressant à savoir. Avant, dans les grandes gares, il y avait du personnel en plus en cas d’absence ou de retard, maintenant c’est fini. Et en plus, un conducteur appartenant à TER qui serait là n’a plus le droit de conduire un Intercité ! j’ai moi-même eu un gros retard sur Bordeaux il y a quelques années, la SNCF nous proposant de dormir dans la salle d’attente sur les quais. Là c’était scandaleux, je suis d’accord avec vous.
        Je maintiens qu’avec UPS, vous ne savez pas à quelle heure ils viennent et vous ne pouvez le retirer dans un relais.
        Pour EDF, je vous crois. Maintenant qu’il sous-traite le relevé de ses compteurs, là aussi vous avez une demi-journée de bloquée, au moins.
        Enfin, je pourrais vous parler des messageries de numéricable ou de free incapables de recevoir certains mails peut-être trop volumineux quand cela ne pose aucun problème pour les autres.
        Votre dernier exemple montre bien le résultat lorsqu’on veut à tout prix réduire les coûts publics.

    • «  »La Poste est bien plus efficace, puisque vous pouvez aller chercher votre colis au point poste le plus proche ! » » » avec le risque de faire la queue debout une bonne vingtaine de minutes voire plus … avec des horaires d’ouverture dignes de la France cryptomarxiste, des grèves pour conserver les zavantages acquis, ou en obtenir d’autres … aux fais du contribuable, bien entendu.
      Pour info, j’ai attendu plus de 3 semaines pour me faire retourner un courrier sur lequel j’avais noté une adresse erronée (un 1 au lieu d’un 2 sur le numéro de la rue). Quelle efficacité, en effet !

      • C’est marrant, quand je vais à La Poste, je ne fais jamais la queue plus de 5 min, rien à voir avec le temps passé par exemple dans un magasin de télécom.La Poste a les mêmes horaires d’ouverture que les banques, elles sont cryptomarxistes ?

        • Cet exemple de la Poste ne peut que convaincre les indécis de votre mauvaise foi sidérante : qui n’a pas eu subir les queues au bureau de poste bien au-delà de 5 minutes, sans parler de la « qualité » de l’accueil ? Vous réclamez des preuves et vous les fournissez vous-même, mais pas vraiment dans le sens que vous espériez ! Bravo, quel champion !

    • On se demande aussi pourquoi les gens, dès qu’ils le peuvent, sortent leur enfants du public pour les mettre dans le privé …
      C’est certainement la merveilleuse efficacité du public qui les y pousse ?

      • Regardez l’évolution des effectifs du privé depuis 10 ans, vous verrez une stagnation. Rien qui confirme vos propos.

      • Heueueu, perso j’ai fait 80% de ma scolarité dans le privé, mes enfants 100% dans le public, et au final y’a pas photo et c’est donc sans regrets.

    • «  » »Allez demander à ceux qui ont perdu leur retraite par capitalisation aux USA s’ils ont une retraite décente » » »
      Parce que vous, vous êtes sûr de la toucher votre retraite pour laquelle vous avez été obligé de cotiser pendant toute votre activité, sans d’autre choix que celui d’obéir ?

    • elles datent de quand vos information pour benêt gauchiste ?

    • Il y a longtemps que je n’avais pas lu un tel crétin. Bravo Lionel, c’est toi l’avenir!

    • en france, un élève en classe préparatoire publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ dans le privé chez Ipesup (chiffres 2007). une étude de 2011 de l’Ifrap montre que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé. Une opération de l’appendicite coûte en France deux fois plus cher dans un hôpital public que dans un hôpital privé. L’assurance-santé publique obligatoire, en France, coûte beaucoup plus cher que l’assurance-santé privée vendue par les compagnies d’assurances. le service public n’a aucune incitation à la rentabilité (puisqu’il est subventionné moins par ses usagers que par la coercition fiscale), au contraire du privé, pour qui la rentabilité est une question de survie. Ce manque d’incitation se traduira par des gaspillages, des sur-effectifs, une forte inertie du personnel (avec un usage fréquent de la grève), de la bureaucratie, des tâches improductives faites au nom du prétendu « intérêt général », des retards technologiques, etc.
      Les cas où le service public est en apparence moins cher que le service privé s’expliquent aisément par les subventions étatiques affectées au service public (pour donner à l’usager une apparence de gratuité ou de coût bas), subventions dont le secteur privé ne profite évidemment pas, ce qui l’oblige à afficher le « vrai coût » de ses services, à la différence du secteur public. renseignez vous sur la loi de Savas (le secteur privé est entre 20 et 40% moins cher que le secteur public pour un service collectif équivalent. Ainsi, selon les calculs de Savas dans le cas américain, l’économie est de 42% pour les ordures, 73% pour le nettoyage des bureaux, 56% pour l’entretien de la signalisation lumineuse, 40% pour la tonte du gazon ou encore 37% pour l’émondage des arbres).

  • «  » »Je pourrais également vous parler des chemins de fer britanniques, ou si vous préférez allemands «  » »

    Le système libéral (où la liberté de chaque individu peut s’épanouir en respectant celle des autres) n’a jamais prétendu être parfait. Mais il est, et de loin, le meilleur.

    • Et on pourrait ajouter que si les habituels collectivistes nous rappellent toujours l’exemple des trains anglais quand on parle de privatisation de la SNCF, ils oublient étrangement de nous parler des compagnies de transpprt ferroviaires américaines qui fonctionnent très bien, et surtout, de l’exemple du Japon avec une société privée (Japan Rail) qui ridiculise n’importe quel prestataire au monde en terme de confort, fréquence, desserte, prix et qualité de services.

    • Prouvez vos propos. Visiblement vous n’avez jamais connu les chemins de fer britanniques. Vous connaissez la blague : si ton train est à l’heure c’est que c’était le précédent ! Quant à l’Allemagne, les études d’opinion montrent un fort mécontentement des Allemands envers leurs chemins de fer.

      • Eh bien, il n’est pas compliqué d’aller voir par soi même. La Grande-Bretagne n’est si loin ! Les chemins de fer britanniques offrent une qualité de service remarquable, sans comparaison avec les avanies quotidiennes qu’on doit subir en France.

        • L’herbe est toujours plus verte chez le voisin, surtout pour l’idéologue ! Ceci dit, en effet comparons ! J’ai eu l’occasion de prendre le métro plusieurs fois à Londres, rien à envier à Paris, même pire étant donné la queue qu’il y avait au tourniquet, jamais vu cela en France ! Par contre, c’est vrai, métro plus propre et davantage de savoir-vivre des usagers.

          • Je vis en UK et ca fonctionne mieux qu’en France. L’Allemagne c’est le top comme la Suisse d’ailleurs.

            Sors de ton goulag mon pti

      • Vous êtes vraiment un âne bâté. Toujours à raconter le contraire de la réalité, alors que des donnéessur le sujet en question sont facilement consultables.

        • n’hésitez pas à les fournir petit rigolo !

          • Lionel 37 dégage!!, ta confusion mentale pollue ce site.
            Un troll et un beau !!!

          • Ne vous fatiguez pas Lionel37, sur ce site, dès qu’on remet légèrement en cause l’analyse d’un article, on est traité de marxiste à la pensée inique. Les intervenants ici ont une vision du monde très binaire (ceux qui acquièssent les articles sont les grands défenseurs du libéralisme, ceux en léger désaccord sont des socialistes marxistes-léninistes-mangeursdenfantsistes).

            • Bonjour Marc85
              Je n’ai pas l’impression de réaction monolithique sur contrepoints, sur de nombreux sujets les libéraux sont en désaccord, immigration, mariage homosexuel peine de mort. Toute les interventions sont les bienvenues.
              Bon il arrive que les esprits s’échauffent et des noms d’oiseaux fusent, comme (moins) sur d’autres sites.
              Allez sur un site Melanchoniste pour voir.
              Cordialement.

      • Les trains en Grande-Bretagne, à l’usage, à l’heure, efficaces, rien à dire (Paris-York pendant 6 mois).
        3 minutes pour avoir une carte famille nombreuse pour des Français à Charing Cross (en France, vu qu’il manque toujours un papier, on finit par abandonner).

      • Prouver mes propos ? J’ai vécu 2 ans au Japon. Tout le réseau ferré est privé, les retards sont quasi inexistants et se comptent en une poignée de minutes voire secondes sur une année là où en France on en est déjà à des heures sur un seul mois, les tarifs bien plus abordables que chez nous pour une distance équivalente, les grèves sont inexistentes, les trains ne tombent jamais en panne et la couverture du territoire est 4 à 5 fois plus dense qu’en France (le Japon dispose du réseau ferroviaire le plus développé au monde). Bien entendu, le confort, en particulier le silence des Shinkansen (TGV locaux qui passent toutes les 10mn là où les notres ne le font qu’une fois par heure et demi ) ou l’espace dont on dispose jusqu’en seconde classe n’ont rien de commun avec chez nous. Il en va de même avec les services proposés à bord ou la propreté des toilettes et des rames.
        C’est simplement le jour et la nuit et cela va du TGV au simple train de banlieux. Il y a vraiment de quoi mourir de honte quand des touristes japonais mettent le pied pour la première fois dans nos transiliens et autres train de banlieux ou RER. Leur visage en dit long. Très long. Alors avant de parler du réseau anglais comme d’un archétype de la gestion du privé, allez jeter un oeil au Japon.

        •  » les trains ne tombent jamais en panne »

          et ce, même quand la terre tremble, ce qui est fréquent là-bas. Même les pires tsunamis et tremblements de terre ne font pas de dégât critique au rail japonais: http://www.railway-technology.com/features/feature122751

        • Etant moi-même d’origine japonaise (y ayant donc vécu et me rendant maintenant encore là-bas pendant les vacances notamment) je confirme à 100% vos propos.

          Force est d’admettre que dans le cas japonais, la privatisation a été un succès incontestable. Outre les exemples relevés par Adol, je préciserais qu’à ma connaissance, les prix eux-mêmes sont nettement moins élevés qu’avec la SNCF…

          Je précise pour les manichéens de gauche que je suis loin à la base de me définir comme libéral (pour les lecteurs libéraux, je dirais que je cherche à en connaître davantage sur le libéralisme en venant sur ce site).

          En ce qui concerne le Royaume-Uni et l’Allemagne, je ne me prononce pas, n’ayant pas encore eu l’occasion d’y utiliser les chemins de fer (encore que le lien fourni par Batman apporte une explication sur les problèmes rencontrés).

  • L’Etat Providence actuel ne s’intéresse qu’à une partie de notre population (et pas celle de souche !) et il n’est bénéfique qu’à elle. Pour le reste, que ce soit les vrais Français qu’il n’écoute pas et ponctionne à tout va, que ce soit l’économie qui fout le camp et qu’il ne protège pas du tout, que ce soit la culture et l’enseignement qu’il nivelle par le bas et rabaisse au niveau du Bled, que ce soit le patrimoine qu’il disperse à tous vents et plutôt vers l’Arabie que vers l’Occident, que ce soit les lois et les valeurs Français qu’il bafoue et viole à plaisir pour faire plaisir à ses amis islamistes, que ce soit la dépense publique qu’il fait augmenter au profit des pays d’afrique et du maghreb, etc…. pour le reste donc, l’Etat Providence est une sangsue, un poison, une lèpre, un cancer, qu’il est temps de supprimer à tout jamais pour restaurer LA LIBERTE individuelle.

  • très bon article. on reconnait là l’optimisme américain !
    En France toutefois il est à prévoir que l’Etat et les politiciens et haut-fonctionnaires qui s’en nourrissent feront de la résistance ! Il ne suffira pas qu’on ait pas besoin de lui pour qu’il maigrisse. La société civile devra s’organiser. Localement, en petites communautés librement consenties et reliées entre elles, c’est faisable.

  • Bon article, mais il y a un écueil : le public se protège en général par un monopole, qui interdit au privé de prouver qu’il est supérieur.
    D’autre part, il y a trois domaines que le public fait toujours mieux : la police, la justice et l’armée. Tout simplement parce que quiconque contrôlant l’un de ces domaines est en position de s’affranchir du Droit.

    • « il y a trois domaines que le public fait toujours mieux : la police, la justice et l’armée »
      C’est une question ouverte, police, justice et armée sont-elles entièrement des missions régaliennes ? Justice et police doivent-elles être uniquement publiques ?

      Les institutions des pays fédéraux ou confédéraux nous rappellent heureusement que public n’implique pas national ; en voyageant dans son propre pays le citoyen suisse ou américain peut faire jouer la concurrence des cantons ou des états pour leur services policiers et judiciaires, et même leur législation !

      En France, les Tribunaux de Commerce ou des Prud’hommes se montrent chaque jour plus rapide et efficace que la Justice de l’Etat. Or ces les juges y sont élus par une collège électoral professionnel distinct de celui de l’Etat, et on y est jugé par ses pairs. Ces juridictions ne sont-elles pas plus proche de la société civile que de l’Etat ?

      L’avantage systèmatique d’une justice d’Etat ou même procédant d’une collectivité locale reste à prouver à mon avis. En 1ère instance diversifier l’offre judiciaire autant qu’il est possible me semble judicieux.

      La police centralisée à la française montre aussi ses limites. La société française a besoin de polices de proximité, et moins chères. Centre commerciaux, transports en commun, quartiers de logement sociaux. J’irai même plus loin, des polices locales communautaires et financées par la communauté concernée seraient souhaitables. Ainsi le contrevenant à la loi ne pourra plus invoquer le supposé racisme ou phobisme des forces de l’ordre. Chaque communauté assurant en interne l’ordre public. Le besoin d’ordre est universellement partagé, et la République manque à ses devoirs en établissant un monopôle de police.

      Enfin le monopôle de l’armée au niveau de l’Etat central a été et reste le meilleur moyen de l’oppression fiscale. Pour les amateur d’Histoire : Richelieu abat les places-fortes huguenottes, et Louis XIV impose une fiscalité absolue !
      Est-ce un hasard si l’Angleterre s’est longtemps dispensée d’une armée permanente ?

  • L’histoire pesant de façon imperceptible, il est peu probable qu’un tel dessein trouve en France de nombreux défenseurs.

    • L’histoire est aussi faite de ruptures prenant par surprise les contemporains, même les plus avisés. Avec près de 60% des électeurs qui refusent de voter pour les multiples partis uniformément socialistes, il y a comme un frémissement, comme une prise de conscience générale de l’absurdité de la situation. Mais c’est bien naturel que la nomenclatura socialoïde s’avère incapable d’analyser l’évidence. Elle est trop occupée à consolider sa position.

  • @lionel
    Les chemins de fer britanniques ont été privatisé justement parce qu’ils étaient dans un état de déliquescence avancé quand ils étaient publiques. Les défaillances actuelles que connaissent le privé aujourd’hui ne sont que l’héritage catastrophiques de décennie de chemin de fer nationaux.
    La concurrence des chemins de fer se fait avec d’autres mode de transport.
    Aux usa les fonds de pension américain par capitalisation font l’objet d’une confusion dans leur analyse. Ils sont certes par capitalusation, mais la plupart des gens devaient y cotiser obligatoirement. Le problème n’est pas de savoir si la retraite est par capitalisation ou par répartition, mais d’être libre de placer où l’on veut son argent ( que ce soit dans un fond par capitalisation ou répartition).

  • Vision manicheiste. Le Monde est Yin + Yang, certainement pas noir OU blanc. La sous performance des institutions d’etat tient plus specifiquement a la deliquescence de l’etat lui-meme. Je vous accorde que cette deliquescence est inevitable sur le long terme. Et deja largement consommee en France. Ce schema de progression, apogee, regression s’applique pourtant aussi aux organisations privees. Toutefois il est plus facile alors a admettre, resultant en la faillite de la societe fautive et sa disparition. Et son remplacement par une nouvelle, offrant mieux au consommateur.
    Toutefois ceci doit etre modere par le fait que les societes privees le sont rarement completement du fait de l’ingerence de l’Etat, ne serait-ce que par le biais fiscal, qui permet de conduire une societe economiquement viable et bien geree a la RUINE… Modere par le fait que le rapport avec les banques est incontournable et que les banques ne sont nullement en concurrence comme on devrait s’y attendre, mais en POOL, pour s’arroger le Pouvoir, d’un Etat, MONDIAL, celui la…
    Je vous laisse reflechir aux amenagements necessaires a votre proposition initiale ( et simpliste ) de  » tout prive, ou rien « … Merci de votre temps a me lire. 🙂 Pour les autres commentateurs, idem dans leur attitude du tout bon OU du tout mauvais. Avant de vouloir reinventer l’eau sucree, il serait bon que TOUS s’informent de ce qui se fait sur la planete, pour y prendre note de ce qui fonctionne parfaitement, et de ce qui est parfaitement minable. Tout en gardant en tete cette VERITE de degenerescence dans le temps. Qui peut d’ailleurs etre un temps tres long: les montres Rolex, qui ne sont pas nees d’hier, ne sont pas plus mauvaises aujourd’hui qu’il y a 50 ans. Apparemment en tout cas. Il y a 45 ans que j’en ai une au poignet, en toutes circonstances. Ces circonstances etant plutot un test de resistance et d’endurance, que des conditions de vie  » normale »…

  • C’est exactement ça, M. Tucker ! C’est un peu comme Dieu : un jour quelqu’un constatera que l’Etat est mort, et on se souviendra alors qu’un jour il a existé…

    (Qui a chuchoté que Dieu ressuscite toujours ?)

  • En une phrase : l’Etat est lent, peu compétitif et cher. Il y a toujours, et de plus enplus, moyen de faire sans. Réfléchissons-y !
    Ça ne prenait pas une page……. 🙂

  • Hum, moi j’ai jamais eu de souci avec la poste, j’attends jamais plus de 5 min. Et pour l’anecdote, on m’a envoyé en janvier un paquet par une entreprise privée, le colis n’est jamais arrivé, après 3 semaines ils l’ont retrouvé et il est reparti au point de départ. Envoyé par la poste il a mis 4 jrs. Pour la SNCF, j’ai pas beaucoup à me plaindre non plus.
    Je suis d’accord avec une plus grande, très grande souplesse mais je ne comprends pas votre acharnement en caricaturant la réalité. Avec vous j’ai l’impression de vivre dans un monde parallèle, pourtant je vis bien en France. Et puis si vous êtes pas contents prenez votre voiture, vous pouvez vous débrouillez sans l’Etat dès maintenant, non?

    • Bonjour Mathilde de St Amour
      « Et puis si vous êtes pas contents prenez votre voiture »
      Oui le problème avec la SNCF, c’est que l’on prenne le train ou non, on paye quand même, c’est bête.

      • Bonsoir Gillib,
        Oui bien sur mais je vais vous raconter autre chose, j’ai un chalet d’alpage, que nous entretenons pour qui? Les badots qui viennent y pic-niquer, parce que bon la vue est sympa, et puis la terrasse aussi. Pourtant y a des clôtures et un panneau propriété privée. Vous me direz ben vendez et je vous répondrais que moi j’accepte cette contrepartie et je ne râle pas même l’hiver qd je me fais jeter de chez moi par des gens se sont installés chez moi avant moi.

        • Ah bon
          Si des gens viennent s’installer à l’année vous ne direz rien!
          C’est pareil pour la SNCF, je ne suis pas d’accord pour payer pour les autres.

  • @mathilde
    Oui, mais vous faites ce que vous voulez de votre propriété.

    • C’était une image pour vous faire réfléchir. Mais je vous dis pareil pour la SNCF d’une certaine façon nous en sommes propriétaires, moi j’utilise et ça me va, vous par contre vous pourriez faire quelque chose, voire où vous pourriez être mieux entendu, écouté…
      Que ce soit ma propriété, oui, mais je ne ferais pas ce que je veux, les gens râlent autant contre le privé que public.

      • « vous par contre vous pourriez faire quelque chose, voire où vous pourriez être mieux entendu, écouté… »
        —————–
        Ce que vous proposez est irréaliste. Les utilisateurs sont là pour utiliser un service, pas pour changer une entreprise, ils ont d’autres chats à fouetter. Leur seul moyen de « faire quelque chose », c’est d’aller voir la concurrence, chose impossible quand il y a un monopole ou un oligopole.

        Même en supposant qu’on râle « autant contre le privé que le public » (ce dont je doute fortement), la grosse différence est qu’on peut râler ET changer de crèmerie dans un cas et pas dans l’autre, ça change totalement le rapport de force et par conséquent, la mentalité des prestataires. Faut pas oublier que par principe même, le statut de fonctionnaire a été créé pour mettre les agents à l’abri de la pression des usagers !!!

        Pour la Poste, vous avez raison de souligner que c’est un service de qualité (et encore, cette qualité est devenue quasiment impossible à assurer dans les quartiers « difficiles ») mais c’est possible parce que les tarifs sont exorbitants (comparez un envoi de colis entre la Poste et Relais Colis) et parce que la Poste se fait de l’argent avec ses services financiers. Si la Poste tient la route, c’est pas grâce au Public mais malgré le Public.

        Car au fond, ce n’est pas tant le service public qui pose problème mais l’absence de concurrence et de moyens de rétorsion par l’acheteur. On peut avoir un service public décent comme la Poste et un service privé minable que celui des services des eaux (un monopole de fait organisé par la Lyonnaise et Suez).

        • Vous voyez Minitax, de « ce que vous proposez » à « pression des usagers », une question me vient : pourquoi êtes-vous encore là à râler, changez de pays! Parce que je vous sens en souffrance et d’une très grande rigidité intellectuel.
          J’ai réfléchi et je pense qu’il y a un problème avec les contraintes, si nous ne nous contraignons pas alors nous ne dépendrons ni de l’état ni des organismes privés. Heu c’est le début de ma réflexion, je vous la livre tout de go.

        • A mon avis voyez vous, il ne s’agit pas d’utiliser un service public ou prive, ce dernier pouvant s’etre garanti de supprimmer toute concurence quand bien meme ce serait ILLEGAL ( Assurances privees en France et leur CDIA ), mais de se souvenir que vous avez un pouvoir de decision, pas seulement de choisir entre avoir la tete tranchee ou etre pendu. Le moyen de faire pression s’appelle le BOYCOTT et il est largement utilise dans les pays Anglo Saxons a la place du discours au cafe des sports…

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