Exclusif : Le Parti libertarien se présentera aux élections belges

Le Parti Libertarien (PLib) a officiellement lancé sa campagne électorale ce vendredi à Bruxelles.

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Patrick Smets (Crédits : Parti Libertarien Belge, tous droits réservés)

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Exclusif : Le Parti libertarien se présentera aux élections belges

Publié le 12 avril 2014
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Le Parti Libertarien (PLib) a officiellement lancé sa campagne électorale ce vendredi à Bruxelles. Le Président du mouvement, Patrick Smets, l’a annoncé : sa formation présentera des candidats en Région bruxelloise et en Communauté germanophone.

Par la rédaction de Contrepoints, depuis Bruxelles, Belgique.

Smets ¨PLib
Patrick Smets, président du Parti Libertarien.

 

Une quarantaine de membres et sympathisants du Parti libertarien se sont réunis ce vendredi 11 avril en plein cœur de Bruxelles autour de Patrick Smets, afin de lancer officiellement la campagne électorale de leur mouvement. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement de cette jeune formation politique, qui avait dévoilé son programme le 11 novembre 2013, soit le jour de son premier anniversaire.

Le Parti libertarien se trouve devant trois grands défis, selon M. Smets. Il doit se rendre visible, démontrer qu’il est crédible, et présenter des listes aux électeurs.

« Nous sommes un groupe politique qui cherche à créer un rapport de force », a appuyé le Bruxellois. « Il va falloir personnifier l’État. Il va falloir mettre des noms sur les gens qui nous emmerdent à longueur de journée, sur les gens qui profitent de leurs accointances avec l’État. »

S’attaquant avec virulence à Stéphane Moreau, socialiste qui comptabilise actuellement 17 mandats (dont 8 rémunérés) et qui gagne plus de 500 000 euros par an, Patrick Smets a également égratigné les multiples structures publiques et parapubliques du pays. « Il y en a partout, et elles ont tendance à se cacher » a-t-il indiqué. Ainsi, il a martelé, à propos de l’AFSCA et du CSA, qu’il fallait les supprimer sans plus attendre.

Le président du Parti libertarien a ensuite enchaîné sur la campagne électorale que mènera sa formation. Trois thématiques seront mises en avant :

  1. La fiscalité
  2. L’ordre prohibitionniste
  3. Les libertés civiles

 

La fiscalité

M. Smets a marqué sa différence avec les autres partis. Tandis que, parmi ceux-ci, tout le monde, du PTB au PP, s’accorde à vouloir supprimer les intérêts notionnels et, peut-être, éventuellement, à diminuer le taux de l’impôt des sociétés de l’un ou l’autre pourcent, la démarche du Parti libertarien se situe à l’exact opposé. « Supprimons l’impôt des sociétés ; les intérêts notionnels n’existeront plus ! » s’est exclamé le Bruxellois. La formation libertarienne compte en effet diminuer la fiscalité jusqu’à ce que les niches fiscales s’évaporent, et non les faire disparaître tout en conservant un haut taux d’imposition. « La niche est un endroit où on se protège », a poursuivi Patrick Smets. « Il faut que la niche soit la plus grande possible, pour que le plus de monde possible puisse se protéger. »

Brimant au passage le MR qui « n’a aucune volonté de mettre en œuvre sa réforme fiscale », il a fait rire l’assistance par une formule paradoxale : « notre programme fiscal est raisonnable : nous proposons de garder la TVA. » Les 25 milliards d’euros qu’elle permet à l’État d’engranger seront en effet suffisants pour la mise en place du programme de la jeune formation (« privatisations massives », pension par capitalisation, défaut sur la dette, libéralisation de l’enseignement, etc.).

L’ordre prohibitionniste

Le président du Parti Libertarien a ensuite évoqué la question du cannabis et s’est inquiété de la tournure récente des événements. Relayant l’expérience du Cannabis Social Club de Liège, qui s’est soldée par 15 jours de prison pour les responsables, il s’est indigné avec ironie : « Ça, c’est la politique de tolérance de la Belgique ! On renvoie les gens dans la clandestinité ! » Selon lui, le plus grave est que la société prohibitionniste ne s’arrête pas aux drogues : elle s’étend à la cigarette, au Nutella… et même aux prostituées en France.

Les libertés civiles

Cette société de contrôle a des répercussions sur les libertés civiles, troisième grand thème de campagne du Parti libertarien. S’attaquant au flicage des citoyens, s’offusquant des pouvoirs de plus en plus larges accordés aux agents du fisc, le Bruxellois a rappelé que certains membres et sympathisants du Parti libertarien préféraient rester anonymes, par crainte de mesures de rétorsion de leur hiérarchie socialiste. Il a alors appelé à la tolérance, qui est prônée par le PLib jusqu’à son slogan de campagne, Vivre et laisser vivre. « Chacun est rationnel et libre de vivre sa vie comme il l’entend », a-t-il ponctué.

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Affiche de campagne du Parti Libertarien.

 

À propos de la collecte de signatures imposée aux petites formations par le pouvoir en place, Patrick Smets a signalé qu’il s’agissait du travail le plus ingrat, le plus bête aussi, qu’il lui avait été donné de faire durant toute sa vie.

D’après lui, cette démarche symbolise parfaitement l’État : les militants doivent perdre leur temps à faire remplir des formulaires plutôt que le consacrer à l’explication du programme :

« C’est toute l’histoire de la Belgique. On passe son temps à faire des formulaires là où on pourrait créer de la richesse. »

Malgré ces aléas, — c’est une exclusivité de Contrepoints — le Parti libertarien pourra bel et bien se présenter aux élections grâce au travail acharné de ses troupes. Patrick Smets a en effet annoncé que sa formation serait présente tant en région bruxelloise qu’en communauté germanophone. Il s’agit d’un événement dans le landerneau politique du plat pays : pour la première fois de leur histoire, des citoyens belges pourront voter pour une liste libertarienne.

Le PLib peut-il décrocher un siège ? Cela relève du vœu pieux. Toutefois, un bon score électoral est possible dans la petite communauté germanophone (70 000 habitants). L’esprit d’indépendance des cantons rédimés, conjugué à la domination outrancière du socialiste Karl-Heinz Lambertz, pourrait faire souffler un vent de liberté sur la région. Le Parti libertarien y présentera en effet aux électeurs des figures contestataires connues à l’échelon local.


Lire aussi notre interview de Patrick Smets : Belgique : le Parti libertarien dévoile son affiche de campagne

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  • La France n’est pas la Belgique, d’accord. Mais et alors ? La France n’aspire-t-elle pas à la liberté ? sommes-nous devenus à ce point complètement ravagés du ciboulot ? la tâche est immense, mais possible, la preuve : les belges l’ont fait.

  • Sincèrement, je ne sais que penser de cette démarche, je ne me suis pas beaucoup intéressée à cette histoire. Mais de ce que j’en ai lu, je grince des dents, je vois beaucoup de similitude dans la manière de présenter les choses avec le féminisme, dont nous avons déjà beaucoup parlé ici.

  • C’est intéressant de voir comment un courant politique pourtant si intéressant peu foutre en l’air de la manière la plus sordide toute chance d’élection et d’intérêt que pourrait porter des électeurs.

    Sans déconner cette affiche c’est un fake ?

    • Elle a fait débat dans la communauté libérale (partagée, cf. les commentaires sous l’article auquel renvoie le lien), mais sur les marchés elle fonctionne très bien. C’est le principal : le reste n’est que littérature.

      • Si cela fonctionne tant mieux ! j’admet qu’il ne s’agit que de la forme, m’enfin je ne me serais à titre personnel jamais intéressé à ce mouvement via une campagne comme celle-ci.

      • Moi au marché je suis réceptive à rien du tout hormis fruits et légumes voire fleurs et crèmerie. Si ce parti voit les choses ainsi et qu’il faut se fier à cette affiche pour avoir un avis, alors je passe mon tour.

    • Moi je me suis dit la meme chose en lisant votre commentaire.

      • peu importe, je n’ai pas d’élection ou quelconque campagne à faire auprès de qui que ce soit. ce n’est pas forcément le cas dans le sens inverse

        • « peu importe, je n’ai pas d’élection ou quelconque campagne à faire auprès de qui que ce soit. ce n’est pas forcément le cas dans le sens inverse »

          Je traduis: « Je ne fiche strictement rien du tout pour les idées que j’apprécie, j’aime bien par contre démolir ce que font les autres, ca me fait du bien, bise. »

          • Traduction complètement délirante et si démolir votre travail reviens à poster un comm’ sur un site, vous êtes décidément bien mal barré.

            Il ne s’agit pas de démolir votre travail respectable mais d’expliquer pourquoi ça ne fonctionnera pas, au lieu d’essayer de comprendre quoi que ce soit, vous vous attaquez au commentaires de départ qui mérite au moins des explications que vous ne cherchez visiblement pas à savoir.

            Erreur majeur à mon sens, puisque si nous partageons certaines idées, le but est bien dans un soucis d’améliorer votre impact visuel.

            « Je ne fiche strictement rien du tout pour les idées que j’apprécie »

            Bah si j’vous explique qu’avec une affiche comme ça, ça sent le pâté c’est tout.

            • Euh, entre nous, Sentinel, relisez-vous : vous n’avez fait que du bashing. Pas le moindre commentaire constructif. Vous n’avez même pas expliqué en quoi l’affiche ne vous plaisait pas.

            • Ce qui moi m’échappe, c’est qu’on vous explique qu’à l’épreuve de l’expérience, elle marche (ie, elle suscite l’intérêt et la curiosité de gens qui ne connaissent pas le parti). Mais bon, vous avez décidé qu’elle ne marcherait pas (comment la faire marcher, on ne sait toujours pas puisque le problème qu’elle a est de « sentir le pâté », clairement, il doit s’agir de jargon comm’ que je ne connais pas), donc des faits objectifs ne vous intéressent pas. Je trouve ça drôle en fait.

            • Bashing off, je suis très surpris qu’elle suscite l’attention encore une fois tant mieux, pour ce qui est du fait qu’elle n’est pas pertinente de mon point de vue :

              – Elle met en avant des stéréotypes clairement ayant un lien avec les techniques du PS et de leur « Vivre ensemble », pour ma part le lien a été fait tout de suite. Ce n’est pas forcément le vivre ensemble qui me gène mais bien le lien qui se fait spontanément et vu que c’est de la comm’ voilà pourquoi c’est mal barré à mon sens

              – l’affiche fait très sociétal en réalité alors que pour que ça puisse marcher, il aurait fallu plus porter un slogan sur l’Etat en général, un truc moins drôle c’est vrai moins accrochant. Mais à voir le contenu des discutions avec mes contemporains, je pense que vous y auriez gagné davantage.

              J’vous souhaite malgré tout ça que ça ne sente pas le pâté pour vous mais avec une telle affiche je ne pense pas que ça fonctionnera.

    • Cette affiche est une vraie réussite !
      C’est une claque dans la gueule de tous les partis qui se disent ouvert à la liberté…

    • Cette affiche me parle. Moi je la trouve très bien. C’est totalement dans l’esprit libertarien.

  • Au delà de la réussite éventuelle de cette campagne électoralement parlant, nul doute que c’est une splendide occasion de lancer un pavé dans la marre politique…

  • live and let live! Bonne chance à Smets et à ses candidats!

  • L’affiche est suffisamment simple. J’ai quelques réserves encore pour leur sigle malgré sa discrétion, mais pour les gens qui ignorent tout de la publicité visuelle, il faut rappeler que le client est prisonnier d’une organisation et d’objectifs précis, définis d’avance, et dont le publique (nous) peut difficilement juger rationnellement.

    L’erreur majeur de toute campagne com, ceci dit, est de faire trop compliqué. Il ne s’agit pas d’une oeuvre d’art à mettre au musée (pas encore).

  • Mettre un curé, une businesswoman et une femme qui porte un symbole anarchiste sur la même image. Honte à eux !

  • Une affiche politique qui suscite des réactions émotionnellement fortes, une moitié positive et une moitié négative, rempli a mon avis fort bien son rôle pour un parti émergent.

    • Vous venez de répondre à « pourquoi elle sent le pâté », vous avez tout dit.
      En tous les cas, cette discussion me permet de me forger un avis, c’est bien. Quand à l’affiche, qui dit qu’elle marche, que signifie marcher de manière objective? Qui dit que le libéralisme doit avoir un parti politique et utiliser les mêmes leviers que tous les partis? Nous voulons faire connaître le libéralisme ou soi-même?
      Je comprends Sentinel, dans le sens ou il s’en fout, les gens font ce qu’ils veulent.

      • Je vais vous expliquer: L. v. Mises estime que le libéralisme ne doit pas avoir de parti. Donc vous avez raison.
        Mais l’affiche marche néanmoins car elle « identifie » le PL dans le respect des codes des campagnes politiques pour le tout public. Elle n’est pas pour autant synonyme de victoire aux élections.

        L’objectif principal de P.Smets n’est probablement pas de rentrer au gouvernement mais de mieux faire connaître l’avis de Rothbard sur la « gouvernementalité ». Seuls les membres d’un parti savent la profondeur des objectifs qu’ils se donnent.

        • Je pense que vous ne comprenez pas, j’exprime ici une crainte en lien à la formation d’un parti.
          Je souhaite une belle route à Mr Smet, ne critique en rien son affiche car une affiche ne va pas m’intéresser à aller chercher plus loin, plus en profondeur et du côté des idées, donc cela m’est égal.
          Mais peut-être que le PL saura montrer la beauté de ses idées aux yeux du plus grand nombre ( si c’est leur objectif). L’avenir nous le dira et je serais heureuse pour eux, vraiment.

    • Et quand on suscite des réactions aussi fortes et antagonistes, on suscite aussi le débat. C’est ce dont à besoin le PLib. La chose qui est sûre, c’est que tout le monde va parler d’eux après avoir vu l’affiche.

      Là, comme ça, je dirais que l’objectif est atteint.

  • avec quarante personnes présente pour le congrès annuelle , on peut dire que ces une formation de masse ;
    DOMMAGE QUE LE RIDICULE NE TUE PLUS

  • Le vote est l’illusion de l’influence donnée en échange de la perte des libertés.
    Pour atteindre l’objectif libertarien, quelle catégorie d’action collective peut fonctionner ? La réponse est: l’Agorisme.

    http://www.agorisme.info

  • « En tant qu’observateur de base, non adhérent, des mouvements de pensée du libéralisme et des libertariens… »

    « Le problème entre les libéraux ou les libertariens et la politique est que créer un mouvement politique est une démarche collective alors même que la très large majorité des possibles adhérents sont avant tout égocentrés.

    Donc, par essence, il y a inhibition du mouvement. Le constat est là, navrant. »

    Qu’est-ce que t’en as à foutre, puisque tu déclares « être un observateur de base non adhérent » ?

  • La laideur et la bêtise de leur affiche sont juste inouïes. C’est pas un hasard. Le libertarianisme est une hyper-simplification du libéralisme. Une réduction à la médiocrité criarde.

    • Merci m’choux, nous aussi on t’aime très fort.

      • Cette affiche est un vrai détecteur à fachos >>> Message modéré pour insulte grossière et gratuite.

        • exactement…c’est dingue comme ca les fait réagir hein 🙂

          • C’est aussi bête et laid qu’une affiche communiste ou d’extrême-droite. Mais ça n’a rien d’étonnant, vraiment. Les libertariens sont passés maîtres dans l’art de très, très mal communiquer.

            Si tu en es resté à « ça fait réagir, donc c’est bien », tu as l’esprit associatif-participatif. C’est une maladie grave, mais qui peut rapporter gros. Tu devrais devenir artiste conceptuel, y’a du fric à prendre.

  • « Le Parti Libertarien (PLib) a officiellement lancé sa campagne électorale ce vendredi à Bruxelles. »

    Commençons déjà par faire de même, au lieu de critiquer leur affiche.

  • A l’instar de bien d’autres groupuscules contestataires (ces « Indignés » du sinistre +Hessels ; les extrêmes à G. et à DR. en tous pays ; tous les loufoque n’ayant qu’une perception dogmatique de ce qu’est la population et nos institutions …certes paralysantes…), les libertariens manipulent éhontément l’esprit des gens frustrés et/ou fragiles. Une façon de plus d’émettre des promesses qu’ils savent totalement irréalistes. A moins que – bornés jusqu’au … – ils s’imaginent réinventer le fil à couper le beurre ?

    Je partage avec Pascal du 12 avril 21:11 l’analyse :
    «  » Le libertarianisme est une hyper-simplification du libéralisme. «  »
    Quant à l’affiche ? Un attrape-mouches ne ferait pas différent !

    NB : au nom de la liberté sans borne que revendiquent les mêmes, je reste insensible aux vitupérations qu’ils vont ENCORE émettre sur ce commentaire !!! Chacun refera les comptes le 26 mai …

    • Monsieur,

      Votre réponse est dénuée de bon sens : contrairement aux mouvements cités, le libertarianisme ne promet rien aux gens ; les libertariens, en tant qu’individus respectables, se battent pour eux-mêmes, pour que les gens leur foutent la paix comme eux foutent la paix aux gens.

      Ne pas comprendre ces bases en dit long sur l’intelligence de votre propos.

      • « Ne pas comprendre ces bases en dit long sur l’intelligence de votre propos. »

        C’est pas qu’on comprend pas. C’est qu’on s’en fout. On ne vous reproche pas d’être ce que vous êtes, mais de vous trouver formidables.

        Les libertariens sont au libéralisme ce que les boulimiques sont à la gastronomie.

    • Pour ce qui a trait aux élections du 25 mai, votre remarque relève de la mauvaise foi. Tout le monde sait que le score électoral ne sera pas fameux.

      Ainsi que l’a rappelé Patrick Smets dans son discours, si le PLib a été créé, c’est avant tout pour que les idées libertariennes bénéficient d’une audience plus large que par le simple jeu des think thanks. La meilleure preuve que ça fonctionne est que des types dans votre genre en ont entendu parler ; mieux : que de fats inculques se permettent d’en gloser sans jamais en avoir lu un auteur.

      • Les commentateurs de contrepoints sont un congrès de petits vieux des balcons du muppet shows. faut les prendre pour ce qu’ils sont. Certaines choses ont parfois de l’intéret mais le plus souvent c’est juste un besoin de casser parce que ca passe le temps.

        La caravane passe, les petits vieux jacassent :-p

        • Le plus surprenant est que la majorité des critiques, si pas l’unanimité de celles-ci, proviennent de Français.

          • « Le plus surprenant est que la majorité des critiques… proviennent de Français. »

            Vous ne saviez pas que la majorité des français sont des râleurs envieux ? C’est pas nouveau et c’est désespérant… je me demande d’ailleurs si là n’est pas une des raisons qui fait que le libéralisme a si peu de succès en France.

          • au fond, explorant (librement) l’espace Internet, le site ci-dessous aux commentaires absents depuis les 8 mois écoulés suffit à décrire l’ampleur insignifiante de vos propos, non peut-être ?

            http://contrariobelgique.blogspot.be/2013/08/lappel-du-partisan.html

            Traiter (implicitement ou explicitement) les lecteurs de Contrepoints de vieux et cons suffit à positionner votre état d’âme : tous sont des cons, hors nous-mêmes !!! Vrais démocrates semble-t-il ???

          • « Traiter (implicitement ou explicitement) les lecteurs de Contrepoints de vieux et cons suffit à positionner votre état d’âme : tous sont des cons, hors nous-mêmes !!! Vrais démocrates semble-t-il ??? »

            j’ai parler des commentaires pas des lecteurs, comme quelqu’un d’autre vient de le faire remarquer je commente moi aussi. et je peux vous traiter de vieux du balcon du muppet show tout en vous reconnaissant le droit de jacasser autant que vous le voulez, je ne vois pas ou est l’exclusive? par contre je n’ai pas l’obligation de rester silencieux.

          • Mais mec, si t’en es à traiter les autres de vieux, c’est que tu es perdu. Totalement perdu.

        • « Les commentateurs de contrepoints sont un congrès de petits vieux des balcons du muppet shows. faut les prendre pour ce qu’ils sont. »

          Vous-même écrivant des commentaires sur Contrepoints, j’en déduis, d’après votre propos, que vous faites partie des « petits vieux des balcons du muppet shows »…

          Ah ! non ? je me trompe ?

          Dans ce cas je vous serais reconnaissante de bien vouloir, quand vous vous exprimez, ne pas mettre tout le monde dans le même panier…

  • Magnifique affiche tellement représentative du libéralisme (ironie)
    Telle représentative que je ne m’identifie à aucune de ces personnes dessus

    Le parti libertarien est prêt pour obtenir un score historique qui ne dépassera pas le pourcent des suffrages

  • Super l’affiche de campagne 🙂

  • Tellement désolant de voir que même sur un journal de tendance libérale, certains se foutent sur la gueule. Tu m’étonnes que le libéralisme est mal barré si vous n’arrivez même pas à avoir un peu de respect entre vous…

    Pour ma part je ne suis pas fan de l’affiche, mais je vous souhaite quand même bonne chance.

  • Personnellement je trouve l’affiche très mauvaise. D’abord elle ne fait pas vraiment professionnelle (mais c’est surement une question de moyen). Surtout, et bien que je sois d’accord avec le message implicite (je suis favorable à la la liberté des musulmane de s’habiller comme elles le souhaitent, des prostituées de vendre leurs charmes , des fumeurs de cannabis de se droguer, de l’église catholique d’enseigner et de défendre ses valeurs, des chasseurs de chasser, des entrepreneurs d’entreprendre…), je ne peux pas m’empêcher de trouver le visuel trop politiquement correct pour être honnête : c’est un parti politique, pas une marque une marque de vêtement.

    Néanmoins c’est juste une affiche, ce n’est pas là l’essentiel. Je souhaite bonne chance à ce parti, il va en avoir besoin.

  • Malheur aux peuples qui ne savent pas limiter la sphère d’action de l’État.

    Bonne chance.

  • Il existe une clause SECRETE dans le programme du Parti Libertarien

    La voici : « La bureaucratie croît sans cesse. Le seul frein à cette prolifération cancéreuse est l’assèchement des ressources de l’État. Ceux qui pratiquent l’évasion fiscale et l’économie souterraine sont les vrais bienfaiteurs du pays en privant la bureaucratie des moyens de mettre en place de nouvelles réglementations arbitraires et vexatoires et d’appliquer efficacement celles qui existent (Article « Test politique : positionnez-vous en quelques instants » du 23 décembre 2013).

    Ce à quoi invite le PL, ce ne sont rien d’autres que des délits pénalement sanctionnés. Et dans quel but -derrière celui affiché ? Précipiter, par des procédés mafieux, la chute de notre « démocratie » -aussi très imparfaite soit-elle- puisque ce parti sait parfaitement bien qui son programme -complètement utopique – ne verra jamais le jour par la voie de la « démocratie ».

    • Et les reptiliens les financent en secret, oui oui.

    • Le PL n’invite à rien du tout, si ce n’est à voter pour lui si vous partagez ces idées. Ce qui n’est pas encore un délit.

      Pour le reste, si vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez très bien voter pour quelqu’un d’autre. En revanche, on peut se demander ce que vous venez faire ici. Vous matchez pas vraiment avec le profil du lecteur/commentateur typique de ce site.

    • Ca n’est absolument pas secret et c’est présent dans toute littérature libertarienne. Ce que vous appelez « fraude » est un droit, le droit de travailler. Cette démocratie imparfaite comme vous dites, n’est autre qu’un Etat qui a confisqué ce droit de travailler. Il en a fait un privilège qu’il vous accorde. Démocratie ou pas, la majorité n’a pas tous les droits et elle ne peut jouer d’une telle manière avec les droits les plus fondamentaux de la plus petite minorité qui soit: l’individu.
      Tocqueville doit se retourner dans sa tombe en voyant que l’on est revenu à la case départ de l’ancien régime.

      • Je suis ravi de lire, noir sur blanc, sous la plume d’un libertarien que ce que je dénonce (appelons-le « sabotage » de la « démocratie » par le non-consentement à l’impôt) fait bel et bien partie du programme du PL Celui-ci devrait toutefois avoir le courage et l’honnêteté de l’y inscrire (à titre de mesure transitoire, en attendant que la TVA devienne le seul prélèvement obligatoire).

        Par contre, il est à la fois risible et scandaleux de voir un libertarien accoler le nom de Tocqueville à pareille « infamie », lui qui :

        + caractérisait l’ancien régime par … l’absence du consentement à l’impôt ;

        + préconisait une intervention de l’Etat par l’impôt progressif pour lutter conte la pauvreté et l’inégalité (à la fin des années 1840, la France subit une grave crise économique).

        • « Je suis ravi de lire, noir sur blanc, sous la plume d’un libertarien que ce que je dénonce (appelons-le « sabotage » de la « démocratie » par le non-consentement à l’impôt) fait bel et bien partie du programme du PL Celui-ci devrait toutefois avoir le courage et l’honnêteté de l’y inscrire (à titre de mesure transitoire, en attendant que la TVA devienne le seul prélèvement obligatoire). »

          On dit que l’impot a atteint un stade totalement inique. Cet abus ne fut possible que grâce à la lente érosion des droits naturels. J’en avais même fait un article à l’époque, si cela vous intéresse.

          http://www.contrepoints.org/2013/10/30/144464-la-fraude-fiscale-et-la-bonne-conscience

          « + caractérisait l’ancien régime par … l’absence du consentement à l’impôt ; »

          Bin vous y consentez rarement quand vous cherchez à l’éviter mdr :))). L’absence de consentement est un fait. Et tout cela est mesurable (courbe de laffer, etc)

          Ce qui était un mal nécessaire, cette chose honteuse que l’on réclamait quand on avait pas le choix, cette contrainte sous la menace de l’usage de la violence est devenu la base même de cette société. Ca la rend violente, agressive, injuste et crée toute sorte de tensions dramatiques comme par exemple la xénophobie (c’est XXX qui profitent du système et dépense mon en argent en YYY)

  • C’est une bonne chose.

  • Les commentaires sont fermés.

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Les auteurs : Lucas Miailhes est doctorant en Science Politique/Relations Internationales à l'Institut catholique de Lille (ICL). Andrew Glencross est le Directeur d'ESPOL, Professeur de Science Politique à l'Institut catholique de Lille (ICL).

 

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