Le bon vieux temps de l’Internationale Socialiste n’est pas si loin, quand le PS faisait la bise à tous les dictateurs tiers-mondistes de « gauche progressiste » comme Saddam Hussein en Irak, Hafez el Assad en Syrie, Moubarak l’Égyptien, Gbagbo en Côte d’Ivoire, Ben Ali le Tunisien et autres Chavez. Le socialisme s’est rangé faute de leader maximo, mais on sent une nostalgie. Alors Hollande, le fameux combattant du progrès des forces populaires du Front National, invite des amis intimes, genre Prince Ben Sultan d’Arabie Saoudite qui vient visiter les « Mistral » (ah, non, erreur, c’est pour Poutine, s’il est sage), je veux dire ses frégates « Fremm » : on espère 60 Rafale pour les démocratiques Émirats Arabes Unis.
Mais surtout, après avoir donné une magistrale leçon de diplomatie, de fermeté, d’intransigeance au dictateur va-t-en-guerre annexionniste russe Poutine en sauvant l’indépendance de la Crimée tartare, Hollande accueille un autre défenseur des Droits de l’Homme, le Président Chinois Xi Jinping et Madame, cette glorieuse République Populaire qui a sorti du joug de sa théocratie barbare et moyenâgeuse le Peuple Tibétain (sans référendum guignolesque). Pas confondre !
Je pense que, comme pour la menaçante Russie, Hollande va pouvoir sermonner le Jaune et le menacer de cette intervention militaire qui a déjà ramené la paix en Syrie. N’oublions pas que l’armée française, vivifiée par des dotations budgétaires en constante augmentation (ne pas oublier la promesse de Hollande de recruter 60.000 soldats dans les cinq ans) est capable de tenir un front de quasi 50 kilomètres pour ravager l’Ukraine, la Russie et entrer dans Moscou, avec ses 4 régiments lourds de chars Leclerc qui doivent bien frôler la centaine de blindés opérationnels (12 EX. AU 12ème Cuir). Encore une fois la gauche piétine les valeurs dont elle a accablé la droite depuis des décennies