Comprendre la politique économique dite de l’offre

Quels sont les éléments à comprendre et à connaître pour appréhender la politique de l’offre notamment depuis sa mise en avant par François Hollande ?

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Comprendre la politique économique dite de l’offre

Publié le 20 mars 2014
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Par Sylvain Fontan.

 

Lors de son allocution officielle du 14 janvier 2014, c’est en ces termes que le président de la République française François Hollande s’est exprimé :

« Le temps est venu de régler le principal problème de la France : sa production. Oui, je dis bien sa production. Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux. C’est donc sur l’offre qu’il faut agir. Sur l’offre ! Ce n’est pas contradictoire avec la demande. L’offre crée même la demande. »

Même si les actes tardent objectivement à suivre les paroles, cette évolution dans le discours traduit néanmoins un changement qui n’est pas neutre, a fortiori dans la bouche d’un président dont le corpus idéologique traditionnel prôné depuis des décennies par le parti politique dont il est issu est très éloigné de cette vision de l’économie.

En effet, pour le profane, ces quelques mots peuvent paraître anodins ou alors sans grand intérêt, voire même frappés du bon sens. Or, pour celui qui a une culture économique, politique et historique, cette citation est en vérité un tournant idéologique majeur.

En effet, la France est un pays dont les structures économiques, politiques et sociales sont profondément marquées par les théories économiques keynésiennes (en référence à l’auteur britannique John Maynard Keynes) selon lesquelles en substance la stimulation de la demande (la consommation) permet d’accroître les richesses produites et le bien-être collectif.

Inversement, la politique de l’offre est d’inspiration libérale et vise à libérer au préalable la production.

En d’autres termes et pour faire très simple, la politique de la demande distribue des richesses en s’endettant en espérant que la consommation générée permettra d’enclencher un cercle vertueux de création de richesses, alors qu’inversement la politique de l’offre préconise qu’il est nécessaire de produire des richesses dans un premier temps avant d’envisager de distribuer, sous-entendant ainsi que les entreprises sont à la source des créations de richesses.

Au-delà de l’aspect purement sémantique, les implications d’un tel changement de paradigme sont nombreuses et il convient de s’interroger sur ce que recouvre réellement la politique de l’offre.

La théorie de l’économie de l’offre conteste le bien-fondé des politiques keynésiennes traditionnelles de relance par le déficit budgétaire. De plus, l’économie de l’offre remet en cause l’État-providence dont l’inconvénient est de casser, ou de freiner, les ressorts de la prospérité économique. Ainsi, l’économie de l’offre consiste en substance à stimuler la croissance économique en libérant l’offre (la production).

 

Les quatre propositions de l’économie de l’offre

1. L’offre de facteur de production est plus élastique que ne le pense la théorie keynésienne

En d’autres termes, le côté à privilégier est l’offre (la production) et c’est la demande (la consommation) qui doit être considérée comme une conséquence de l’offre et non son moteur. En libérant l’offre, la demande sera stimulée et non l’inverse.

En outre, il est possible d’agir davantage sur le facteur « offre » que ce qui est généralement considéré car les effets positifs induits d’une libération de l’offre sont supérieurs à ceux liés à un accroissement de la demande via une hausse des dépenses publiques.

 

2. Il existe des mécanismes fiscaux plus ou moins favorables à la prospérité économique d’un pays

Dans ce cadre, la préoccupation fiscale consiste à diminuer les taux d’imposition jusqu’à un seuil efficient permettant à une économie de créer plus de richesses qu’avec un taux trop élevé.

Jusqu’à un certain niveau les taux d’imposition ne pénalisent pas la production et n’ont donc pas in fine d’effet négatif sur la croissance économique. Dès lors, tant que ce seuil n’est pas atteint, l’activité économique augmente en corrélation avec la hausse des rentrées fiscales. En effet, les impôts utilisés efficacement permettent la fourniture de biens et de services essentiels au fonctionnement de l’économie globale et favorables à la croissance (construction et entretiens d’infrastructures routières, éducation de la population, maintien de l’ordre, financement de la justice qui protège la propriété privée…). Dès lors, la fiscalité raisonnée permet de financer des dépenses publiques nécessaires à la mise en place d’un environnement économique apte à créer de la croissance. Notons cependant que ces dépenses doivent répondre à des besoins économiques globaux de long terme et pas à des considérations politiques corporatistes de court terme.

En revanche, dès que ce seuil est franchi, l’influence de la fiscalité sur l’offre de facteurs de production devient négative, c’est-à-dire que les pressions financières et fiscales découragent l’initiative privée. Dès lors, les dépenses publiques financées par l’impôt excessif se substituent à l’activité privée. Par conséquent, la taille du secteur public augmente et sa charge pèse sur un secteur privé qui devient progressivement de plus en plus ténu. De plus, quand la fiscalité augmente, il y a mécaniquement un accroissement de la réglementation et des charges administratives qui viennent amplifier les freins à la production et à l’initiative privée pour créer des richesses. Par conséquent, cette situation de fiscalité et de charges administratives et réglementaires excessives revient à diminuer l’offre potentielle : le pays produit moins de richesses que permises par ses capacités.

 

3. L’économie de l’offre défend l’idée selon laquelle « trop d’impôts tuent l’impôt »

Dans une autre version plus ancienne, cette idée donne « les hauts taux tuent les totaux ».

L’économie de l’offre associe ici un taux d’imposition à un niveau de recettes fiscales. Quand la pression fiscale est excessive, elle détruit l’assiette fiscale (c’est-à-dire la base sur laquelle va être calculé l’impôt). Autrement dit, des activités autrefois rentables disparaissent car la fiscalité et la réglementation excessives ne permettent plus la survie économique de ces activités ou le gain retiré devient trop faible. Dès lors, malgré une fiscalité globale plus élevée, les rentrées fiscales diminuent car les agents sur lesquels ponctionner cette fiscalité sont moins nombreux, d’où l’aphorisme « trop d’impôt tue l’impôt ». Trivialement, il est possible de réduire cette idée comme ceci : « à trop vouloir traire la vache, la vache meurt ». Jusqu’à un certain niveau, le montant du produit de l’impôt augmente, mais au-delà, ce montant diminue mécaniquement.

courbe de laffer

L’auteur le plus connu ayant souligné cette idée est l’économiste Arthur Laffer, avec ce qu’il convient de nommer la courbe de Laffer qui prend la forme d’une cloche inversée dans un graphique à deux axes avec en abscisse (ligne horizontale) le taux d’imposition, et en ordonnée (ligne verticale) les recettes fiscales. Dans ce cadre, un taux d’imposition de 100 % se traduit par des recettes fiscales égales à zéro ; idem pour un taux d’imposition de 0 % qui se traduit nécessairement lui aussi par des recettes fiscales nulles. Il existe donc entre ces deux niveaux extrêmes un niveau optimal permettant d’optimiser les recettes fiscales sans freiner la croissance économique. Ainsi, lorsque les impôts sont trop élevés, en réduisant les taux d’imposition, les recettes fiscales s’en trouvent augmentées. Enfin, et par construction intellectuelle, un taux bas et un taux élevé entraînent la même recette fiscale. Il est donc préférable de choisir le taux le plus bas car cela stimulera davantage la croissance économique. Au final, la première chose à déterminer est ce taux d’imposition optimal et savoir s’il est atteint ou non.

 

4. L’imposition modifie deux types de prix relatifs : l’arbitrage travail/loisir et l’arbitrage consommation/épargne

  • Arbitrage travail/loisir

Chaque individu a le choix entre le loisir et l’amélioration de son capital humain. La notion de loisir doit ici se comprendre comme toute activité autre que celle liée au travail qui renvoie quant à lui au fait d’effectuer une activité rémunérée. Lorsqu’un individu choisit le loisir, il renonce à deux types de revenus liés aux heures supplémentaires ou à une augmentation future de salaire permise par une meilleure qualification. Le sacrifice supporté dépend du « taux marginal d’imposition ». Autrement dit, quand le taux d’imposition augmente, cela diminue le revenu disponible tiré du travail et cela rend parallèlement le loisir plus intéressant que le travail. Par conséquent, si le taux d’imposition augmente, cela diminue le coût relatif du loisir et donc l’individu a tendance à substituer du loisir au travail

  • Arbitrage consommation/épargne

Chaque individu a le choix de consommer aujourd’hui ou d’épargner pour consommer demain. L’arbitrage dépend alors des revenus supplémentaires tirés de l’épargne, et ces revenus dépendent eux-mêmes du taux d’imposition. En d’autres termes, plus l’impôt sur le revenu de l’épargne sera élevé, plus le sacrifice en revenu futur d’une consommation immédiate sera considérable ; et donc plus le flux de revenu futur tiré de l’épargne sera faible. Par conséquent, le ménage est incité à consommer plutôt qu’à épargner quand le taux d’imposition est trop élevé. Mécaniquement, cela accroît alors la préférence pour le présent, se traduisant par une augmentation du taux d’intérêt.

 

Lien entre fiscalité, travail et consommation dans l’économie de l’offre

Concernant la fiscalité et le travail, la pression fiscale exerce des effets pervers en matière de comportement de travail :

Effet de substitution

Si les impôts augmentent, le contribuable accroît sa demande loisir et diminue son offre de travail.

Effet de revenu

Si les impôts augmentent, il faut travailler davantage pour garantir un même niveau de consommation. Or il n’est pas toujours possible d’accroître le travail, a fortiori quand les réglementations viennent figer le marché du travail.

 

Concernant la fiscalité et l’épargne, la relation entre les deux vient diminuer le potentiel d’investissement d’un pays alors même que cet élément est clef dans sa capacité à engendrer de la croissance économique. En effet, un système d’impôt progressif taxe plus lourdement les niveaux de revenus les plus élevés, c’est-à-dire ceux qui épargnent le plus. Dès lors, plus la fiscalité est progressive, plus l’individu est incité à consommer immédiatement ou non pas à épargner. Cette mécanique entraîne une diminution du niveau d’épargne et rend ainsi plus difficile l’investissement qui a besoin d’épargne au préalable pour se financer.

Au final, l’effet de la fiscalité excessive est désincitatif pour le travail et pour l’épargne, et in fine diminue le potentiel de croissance d’une économie, et donc sa capacité à générer de l’emploi marchand et des revenus pour la population.

Notons cependant que dans les pays où le secteur public est protégé et repose sur des rentes d’activités sans concurrence et sans objectif d’efficacité, les populations évoluant dans la sphère publique ne supportent pas ce coût économique car leur statut et leur fonctionnement sont financés par ponctions sur la sphère privée directement (fiscalité) ou indirectement (endettement public qui est une fiscalité différée sur les jeunes ou futures générations) (cf. illusion fiscale).

 

Les fondements libéraux de l’économie de l’offre

L’objectif attendu de la politique de l’offre est le changement des comportements des agents économiques :

  • Accroissement de l’offre de travail
  • Accroissement de l’offre d’épargne
  • Plus grande incitation au travail (notamment via l’arrêt des mesures déresponsabilisantes)
  • Accroissement de la concurrence
  • Fin des gaspillages et des distorsions économiques (en jouant notamment sur les signaux adressés aux différents marchés). Les signaux renvoient en substance à des politiques d’incitation (la carotte) et de désincitation (le bâton).

 

Dans ce raisonnement, la production précède les revenus et la demande alors que dans la vision keynésienne traditionnelle qui prévaut en France depuis de nombreuses décennies, c’est la demande qui crée les revenus et qui précède la production.

Dès lors, pour stimuler l’offre et donc l’investissement capable de produire des richesses, il convient d’une part de diminuer la fiscalité et d’autre part d’éliminer (ou en tout cas d’amoindrir) toutes les réglementations et les rigidités qui de surcroît ont tendance à générer un accroissement du nombre des structures étatiques et des fonctionnaires inefficaces.

La politique budgétaire de l’État n’a pas le pouvoir de freiner ou de stimuler l’activité économique car un déficit ne fait en réalité que remplacer une demande privée à court terme. L’important c’est de faire en sorte qu’à long terme l’économie s’autorégule ; ce qui est profondément différent de la vision de Keynes qui disait que « à long terme nous serons tous morts », signalant ainsi que la seule chose qui importe c’est le court terme au détriment des impacts possibles au-delà de cet horizon temporel. Dès lors, pour lui, les conséquences de long terme des décisions de court terme ne regardent pas les générations actuelles mais concernent les générations futures qui hériteront de la situation engendrée.

L’économie de l’offre fait référence à la Loi des débouchés de l’économiste Jean-Baptiste Say selon laquelle « l’offre crée sa propre demande ».

Toutes ces formulations peuvent apparaître comme extrémistes mais ce n’est pas un hasard car seules des propositions radicales peuvent profondément changer le comportement des agents économiques. Par conséquent, cette politique de l’offre ne peut réussir que si l’exécutif qui s’assigne cet objectif le fait au nom de l’intérêt général et peut aller au-delà des intérêts particuliers, et notamment de ceux liés au secteur public.

Par conséquent, toute la question est celle de la crédibilité du gouvernement en place, en d’autres termes si ce dernier dépasse les discours et passe aux actes.

 

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  • Il y a un autre critère déterminant VIRER les POLITIQUES de l’économie. Que constatons nous ? Un problème de l’acier dans le monde Eh, eh, Ârno est arrivé ; un problème de caoutchouc dans le monde Eh, eh Ârno est arrivé ; un problème de téléphonie dans le monde Eh, eh Ârno est arrivé. Voir cet imbécile nous tenir la jactance est proprement insupportable.

  • 2 « Les taux d’imposition jusqu’à un certain niveau ne pénalisent pas la production et n’ont donc pas in fine d’effet négatif sur la croissance économique. »

    3  » Il existe donc entre ces deux niveaux extrêmes un niveau optimal qui permet d’optimiser les recettes fiscales sans freiner la croissance économique. »

    Il me semble important de noter que les niveaux des paragraphes 2 et 3 ne sont pas du tout les mêmes. Le niveau d’imposition pour lequel la production est la plus élevée est très inférieur au niveau pour lequel les recettes fiscales sont les plus élevées (pour lequel la production est extrêmement freinée)

    • Exact, le sommet de la courbe de Laffer (généralement estimé entre 50 et 60% de taux d’imposition global) est très loin de l’optimum de la courbe de Rahn (liant dépense publique et taux de croissance) qui se situe autour d’une dépense publique entre 15 et 20% du PIB. Par ailleurs Beenstock en analysant la courbe de Laffer a montré qu’autour de 20% de taxation il existe un optimum de production et donc que si en statique imposer au niveau du sommet de la courbe de Laffer peut faire sens, d’un point de vue dynamique il est optimal d’imposer au niveau de ces plus ou moins 20%, pour accroitre la richesse à long terme du gouvernement ET de l’économie (et oui, comme tous les parasites, les gouvernements vont mieux quand la « bête » est en bonne santé).

  • Un politique n’existe que s’il peut agir sur quelque chose.
    En économie, comment un politique peut-il exister. En favorisant le marché, en libéralisant la création, en supprimant lois, normes etc… absurdes. Que nenni!
    Au contraire, il ne peut montrer son existence qu’en brimant ces libertés. Une petite loi, une petite taxe et le voilà sur les plateaux de télé, il est invité par les lobbys patronaux qui essayent de tirer leur avantage, il peut se pavaner devant ses électeurs. Tout n’est pour lui que bénéfice. Sa petite entreprise de réélection fonctionne à merveille, alors pourquoi croire qu’un politique puisse être libéral à moins d’être suicidaire.

    • Pourtant, si Fabius venait expliquer à la télé comment poursuivre après la suppression de la vignette, je crois qu’il serait bien plus populaire qu’à gloser sur la livraison ou non du Vladivostok et du Sébastopol.

  • Imaginez que vous soyez un économiste libéral consulté par le gouvernement sur tel ou tel « problème ». Et que vous répondiez: « surtout ne touchez à rien ». Difficile d’envoyer ensuite une note d’honoraires! Ce qui explique que les économistes soient généralement interventionnistes…ce qui cautionne les gouvernements dans leur action; et justifie ipso facto leurs factures.

    • Si on part de la situation actuelle en France, je pense qu’une notice de démontage de l’usine à gaz étatique vaudrait son pesant d’or.

  • Une erreur classique est de considérer que par essence, une politique keynésienne est synonyme d’endettement, alors qu’une politique de l’offre ne le serait pas. Les USA nous montrent pourtant actuellement le spectacle d’une politique de l’offre essentiellement fondée sur l’endettement de l’Etat et la planche à billets ! Dans les 2 cas, l’Etat s’endette pour abreuver l’économie d’argent frais. Ses photocopieuses à bons du trésor tournent à pleine vitesse. Les brouettes de photocopies de bons du trésor traversent ensuite la rue, pour être amenées chez le banquier central. Chez celui-ci, ce sont d’autres photocopieuses qui tournent à toute vitesse : les photocopieuses à billets de banque. Le banquier central conserve les brouettes de photocopies de bons du trésor amenées par l’Etat, et offre ses propres brouettes de photocopies de billets de banque en échange. Ce cérémonial religieux coûte juste un peu de papier, du colorant, et des brouettes. L’Etat retraverse ensuite la rue avec la brouette bourrée de billets de banque, afin d’en effectuer ensuite la distribution. Comme dans la politique de la demande, les billets sont simplement jetés dans la rue, par la fenêtre du 1er étage, ce qui permet au vent de les disperser (un peu, pas trop). La différence entre politique de l’offre et politique de la demande réside simplement dans l’identité des personnes qui viennent ramasser les billets. Dans une politique de la demande, c’est M. et Mme Tout-le-Monde – dont le profil-type est fonctionnaire correctement affilié – qui ramasse les billets, puis qui se précipite au magasin. Le magasin voit ses rayons se vider. Et ce ne sont évidemment pas les clients qui ont ramassé l’argent gratis qui vont suer pour les remplir à nouveau. Ce qui fait que tout le pouvoir d’achat supplémentaire représenté au départ par les billets jetés par la fenêtre de l’Etat est finalement anéanti par l’inflation. Dans la politique de l’offre américaine, une seule chose change : ce ne sont pas M. et Mme Tout-le-Monde, mais des banquiers qui viennent ramasser l’argent jeté par la fenêtre de l’Etat. La suite est quasi identique, à part que ce n’est naturellement pas au magasin que le banquier dépense ses sous, mais en bourse. L’inflation est donc limitée aux actifs boursiers. Et une inflation circonscrite aux seuls actifs boursiers s’appelle une bulle boursière.

    Il me semble qu’on n’a pas plus besoin d’une politique de l’offre que d’une politique de la demande. La seule chose dont l’économie a besoin, c’est d’une absence totale de toute politique.

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