Student For Liberty Barcelone confronté à la violence des militants de gauche

Les membres de SFL Barcelone ont été pris à partie par des militants de gauche alors qu’ils distribuaient des tracts.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Student For Liberty Barcelone confronté à la violence des militants de gauche

Publié le 13 février 2014
- A +

Par Carlos Valderrama Montes, président de Students for Liberty Barcelone.

SFLBLe groupe de SFL Barcelone a récemment débuté une campagne d’affichage avec le slogan « Arriba l’Onada libérale! » (« La vague libérale arrive ! » en catalan) en vue de renforcer sa présence sur les campus universitaires, là où la plupart des mouvements étudiants sont d’extrême-gauche. Il était donc prévisible que le comportement violent de ces groupes s’opposerait à notre mouvement, qui défend la paix et la non-violence parmi d’autres idées.

L’incident dont je parle a eu lieu mardi dernier 4 février, à l’École d’Histoire et de Géographie de l’Université de Barcelone. Deux membres de SFL Barcelone distribuaient des tracts et collaient des affiches dans le campus quand un membre des mouvements de gauche susmentionnés a entrepris d’arracher les affiches. Les deux membres de SFLB lui ont demandé d’arrêter, sans succès. Immédiatement, d’autres militants étudiants de gauche sont venus lui prêter main forte et ont essayé d’arracher violemment les affiches des membres de SFLB. Ceux-ci ont finalement dû fuir face au risque d’être violentés par les militants en nombre, tout en criant ce que Miguel de Unamuno dit à un général fasciste pendant la dictature de Franco : « Vous pouvez gagner cette bataille, mais vous ne  pourrez pas convaincre, car convaincre implique de persuader. Et pour convaincre, vous avez besoin de quelque chose qui vous manque : la raison et le droit de vous battre. »

Les comportements violents comme ceux-ci, loin de nous intimider, renforcent notre volonté de brandir la flamme de la liberté dans les universités avec encore plus de passion. Il y a quelque chose de clair au sujet de ce qui est arrivé : nous avons tapé dans le mille. Qu’est-ce qui pourrait sinon expliquer qu’ils aient dû recourir à la violence (et non à la raison) afin d’essayer – sans succès – de nous empêcher d’exposer nos idées au monde ? Ils viennent ainsi de dévoiler leur véritable nature.

Pour nous, les bonnes idées ne nécessitent aucune violence. Apparemment, ils ne peuvent en dire autant.


Sur le web. Traduction : NN/Contrepoints.

Voir les commentaires (13)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (13)
  • Le gauchisme est un système violent et basé sur la peur.
    Oui, les masques tombent, les gens se rendent compte qu’il y a une bonne part de la population qui veut contraindre l’autre, et absolument pas démocratiquement, au contraire par tous les moyens qu’elle aura a sa disposition.

    Le gauchisme est un totalitarisme.

    • « Le gauchisme est un totalitarisme » : pas seulement ! Il faut élargir cette affirmation à tous les collectivismes, à toutes les formes du même socialisme. Le collectivisme est tout autant à droite qu’à gauche, comme Le Front National le démontre clairement en France. Fascistes, communistes, socio-démocrates égalitaristes, minables dictateurs ou criminels de droit commun : tous sont unis par la même obsession de domination, la même jouissance dans la soumission d’autrui, la même immoralité, le même refus de reconnaître la vie, la liberté et la propriété privée pour chaque humain.

      Mettre fin au totalitarisme revient à Interdire le socialisme, à l’extirper du débat démocratique, autant à droite qu’à gauche. Cet objectif est atteint lorsque l’Etat est réduit à sa plus simple expression, par l’instauration de l’Etat minimal régalien.

      • « Mettre fin au totalitarisme revient à Interdire le socialisme, à l’extirper du débat démocratique, autant à droite qu’à gauche. Cet objectif est atteint lorsque l’Etat est réduit à sa plus simple expression, par l’instauration de l’Etat minimal régalien. »

        Nous sommes tous d accord la dessus ( enfin tous veux dire moins de 1% de nos concitoyens)
        Comment l obtenir ? Vaste programme pour ne pas dire programme théorique irréalisable:

        1-par la Démocratie la vraie la transparente la participative la je ne sais quoi … Volonté du peuple et tout ce que vous voulez, est a juste titre la volonté du peuple, qui ne veux ni rationnellement ni emotionellement du libéralisme, qui est souvent contre-intuitif : donc solution démocratique échec assuré pour les 1% libéraux

        2- jouer la carte de la diffusion des idées Liberales, le dialogue, le lobbying le tout ce que vous voulez, semble voué a l échec aussi, la majorité est foncièrement anti libertarienne sans compter tous les biais cognitifs qui feront que la fameuse majorité ne comprendra rien ( ça vous rappelle pas un certain Pierre sympathique troll habituel de ce pure player typiquement représentatif de nos concitoyens, le pire étant c est qu il est parfaitement honnête et pense vraiment que nous sommes les bêtes immondes ou des idiots utiles)

        3- trouver un pays libertarien qui donnera l exemple aux autres : pour l instant rien de factuel que de l utopie voire même pire, tous les états démocratiques sombrent doucement mais sûrement dans le collectivisme et le bonheur collectif, quant a trouver un lopin de terre pour y ériger un mode de vie libérable, c est peine perdue car toute la planète est verrouillée par des états nationaux ( peut être le projet blue-seed ,mais bon c est plutôt bancal techniquement)

        4 – reste peut être notre seule allié qu est la technologie et peut être le transhumanisme libertarien avec sa convergence NBIC et l éventuel cognitive-enhancement mais on assiste de plus en plus a un contrôle collectif de la tech au non du principe de sécurité

        Franchement je ne vois pas comment a court et a moyen terme faire converger nos actions pour s extirper de ce dictat et éventuellement promouvoir le liberalisme

        Un merci a contrepoint qui me permet grâce a des incessants aller retour sur ce site et a tous vos commentaires ( meme ceux de pierre notre ami socialo) a prendre plaisir et a partager et affûter des idees un peu plus tous les jours, même si ça ne reste que de l ordre des idées hélas sans actions

        • Même si le temps paraît long, le socialisme français arrive au bout du chemin. Pour commencer, la faillite des excroissances communistes de l’Etat obèse approche rapidement. Il y aura des résistances, des tentatives de manipulation des haines et des jalousies, les politiques vont multiplier les mensonges pour diviser les français, mais elles tomberont quand même. Dès que certaines catégories ne pourront plus parasiter le pays à bout de souffle (retraités par exemple), ces catégories se révolteront contre le socialisme. Ce sera alors la fin et comme d’habitude, la chute sera d’autant plus soudaine et profonde que la progression qui l’a précédée a été longue.

          • J’espere que je verrai la fin du socialisme en France avant ma mort. J’ai 27 ans.

            • Au risque de paraître pessimiste, ça fait bientôt 25 ans que le communisme cubain tient sans l’aide de l’URSS.

              Ce qui fait d’abord tomber tous ces régimes, c’est quand la peur change de camp.

      • Qui décide ce qu’est la droite et la gauche, l’extrémisme et la modération ?
        Si personne n’occupe cette fonction, je me propose comme autorité officielle sur ces questions.

        Il y a deux dimensions principales à la politique:
        1 – Égalité vs liberté
        2 – Nihilisme vs bien commun

        C’est pourquoi le débat sur la droite et la gauche est impuissant à rendre compte de la réalité, il est vain de le remettre constamment sur le tapis.
        Certains croient qu’il existe un troisième axe (conservation vs évolution), pas moi.

        Je suis à droite sur les deux axes, et sans modération sur le premier, raison pour laquelle je ne rejette pas l’extrémisme en soi.

        C’est le premier axe qui justifie la critique de Philippe Némo: Le FN est bien trop à gauche.
        J’ajouterais que ce virage récent est politiquement nécessaire: Le peuple français est complètement intoxiqué par 5 générations d’endoctrinement socialiste forcé, perclus de préjugés, obtus aux faits, borné.
        Les socialistes n’ont été lucides que sur un point: Il faut posséder l’école pour changer le cours de l’histoire. La priorité est de la leur reprendre, en attendant quoi rien ne sert de leur proposer le libéralisme économique.

        Selon le second axe, j’affirme que le FN est modéré et les autres partis extrémistes, car le droit du sol et le regroupement familial sont effectivement dépassés si on considère l’évolution démographique passée, et folie pure si on considère l’avenir. S’il existe un extrémisme de droite selon cet axe (le nationalisme haineux), je le crois infiniment moindre que celui posé par l’égalitarisme. La guerre de 14 eut certes des causes nationalistes, mais eût-elle eu lieu sans l’école publique obligatoire, ce monstre égalitariste ? Et la crise de 29 ? Fascisme et nazisme ne sont-ils pas imprégnés de socialisme ?

        • Je comprends ton point de vue Fucius mais en pratique je ne vois pas ce que le FN apporte comme solution hormis une solution étatiste a un problème étatiste
          En plus selon ta grille de lecture le FN est égalitaire ( pour les fr de souche) et s inscris dans une vision de bien commun sans considération individuelle

          Le PS et le FN ne différent que sur un point internationalisme versus nationalisme
          Le socialisme engendre le nationalisme

          Il n y a point de doute que le FN sera démocratiquement le partie politique dominant en 2017 avec le poste de président

          Et je pense ( c est mon point de vue) que ça finira cette fois ci avec des bateaux et non pas des trains pour changer
          Et que de cette période on accouchera d un nouveau new deal et c est reparti pour un humanisme constructiviste probablement avec un état mondial

          Bref la défaite du libéralisme

          Même si les textes peuvent dire tous et Son contraire c est intéressant de faire le parallèle entre les divers programmes collectivistes UMPSFN pour 2017 et celui du NSDAP de 1920 : c est du pareil au même : ils se disent tous anti système anti finance et patriotique :

          Pour info, voici certaines des 25 propositions du NSDAP faites en 1920 avant d’accéder au pouvoir par voie d’élection, et lorsqu’il se revendiquait anti-système et anti-finance:
          « 4. Seuls les citoyens bénéficient des droits civiques. Pour être citoyen il faut être de sang allemand,
          5. Les non-citoyens ne peuvent vivre en Allemagne que comme hôtes, et doivent se soumettre à la juridiction sur les étrangers.
          6. Le droit de fixer la direction et les lois de l’État est réservé aux seuls citoyens.
          7. Nous demandons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence. Si ce pays ne peut nourrir toute la population, les non-citoyens devront être expulsés du Reich.
          13. Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
          14. Nous demandons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.»
          C est drôle n est ce pas ?

          Partagé depuis un commentaire de contrepoint

          • La plupart des pays n’ont jamais eu de droit du sol, et la France non plus pour l’essentiel de son histoire.
            Je ne pense pas que l’abolir soit extrémiste, au contraire.
            Ce point du projet du FN en fait le parti du moindre mal.

            Son analyse économique ne joue ni pour ni contre lui, elle correspond bien au niveau moyen de stupidité où le socialisme a plongé la France.
            Peut-être le FN pourra-t-il desserrer l’emprise socialiste sur l’école, par exemple au laissent le privé se développer.
            Selon moi la grande réforme nécessaire est le référendum d’initiative populaire (écoutez Yvan Blot, « Le pouvoir irresponsable » sur Dailymotion).
            Là encore, l’espoir est mince mais c’est le FN qui le porte.

            Dans les années 20 la mode était à l’eugénisme comme elle est de nos jours au multiculturalisme.
            Chaque époque a son conformisme obscurantiste de gauche (oui, l’eugénisme était porté par la gauche, comme la colonisation – et combattu par l’Église, au nom du principe spirituel de l’égale dignité de tous les hommes).
            Battons-nous contre les démons de notre époque, ils sont suffisamment redoutables.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le président de la République, le ministre de l’Économie, le ministre de l’Éducation nationale, le ministre des Transports, le ministre de l’Intérieur et sept autres ministres ! Au moment où tout ce que la France compte de socialistes, de communistes, de trotskistes, de staliniens et d’anarchistes déferle sur paris au cri de « Ça va péter ! Ça va péter ! Ça va péter ! », le chef de l’État et onze des ses ministres - dont les plus essentiels à la résolution de cette crise - se lancent dans le tourisme technocratique à Barcelone.

 <... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Par Revue Conflits.

La richesse artistique de Barcelone n’a d’égal que l’importance de l’art et la culture tout au long de son histoire.

La ville a été le berceau de nombreux artistes devenus mondialement célèbres mais aussi la scène de grands événements artistiques et culturels. Vivante, hétéroclite et créative, elle est devenue au fil des années l’une des métropoles européennes les plus dynamiques et surtout l’un des principaux centres de la culture méditerranéenne.

 

L’Art nouveau pour le renouveau

L’Art no... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Par la rédaction de Contrepoints.

"Nous sommes [à Barcelone] si peu de chose que c'est une chance qu'un Parisien mis à la retraite dans son pays vienne nous sauver". Sous la plume ironique de la très médiatique éditorialiste Pilar Rahola, l'indépendantisme fourbit ses armes contre Manuel Valls. pic.twitter.com/R72AvE7G4f

— Mathieu de Taillac (@mdetaillac) 22 septembre 2018

Manuel Valls se retrouve candidat à la mairie de Barcelone, après avoir mis fin à sa carrière française d’homme politique ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles