Le retour des matricules dans la Police

Le regard de René Le Honzec.

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Délinquance (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Le retour des matricules dans la Police

Publié le 7 janvier 2014
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On nous dit qu’on l’avait déjà fait, que des tas d’autres pays civilisés la pratiquent, il n’empêche que la volonté de coller des matricules aux représentants de l’ordre (sauf RAID, dommage, Mérah aurait sûrement été plus sensible à l’échange non plombé) relève de la même politique que celle de donner le monopole du laxatif à vider les prisons à la firme Taubira. La gauche reste coincée dans Zola et Les Misérables dès qu’il s’agit de délinquance, sans compter son marxisme fondamental qui en est lui aussi resté à la lutte des classes version banlieue, d’autant que le think tank de gauche Terra Nova a préconisé de remplacer le prolétaire de souche rétif au socialisme bobo à celui d’importation sensible aux sirènes subventionnées de la discrimination positive.

Donc, le matricule s’analyse dans le manque de confiance des dirigeants socialistes dans leur policiers (qui votent syndicalement à gauche pourtant), vus comme des types qui tabassent le pas-clair à la moindre occasion, insultent les pas-comme-nous avec délectation et inspiration, pourchassent le Rom mal-poliment à la moindre réquisition procuriale et vous réclament la photo cochonne sur votre pièce d’identité pour s’exciter. Il s’agit là d’une culture de banlieue, citadine, médiatique, qui va des quartiers Nord de Marseille à la Seine-Saint-Denis en passant par Nantes, les « zones sensibles » pour épargner la pudibonderie bourgeoise qui pourrait s’effaroucher de « zones de délinquances ».

On touche là encore du doigt le fossé entre des élites qui vont poser et fumer une clope avec les clodos, comme NKM, pour se foutre de l’électeur, et cette France toujours dite profonde que les médias subventionnés, boboïsés, parisiannisés s’efforcent d’ignorer parce qu’elle ne sent pas la rose.

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  • Bonjour,

    j’ai eu plusieurs fois à faire à des policiers indélicat ou me manquant de respect.
    Je me suis rendu dans LEUR commissariat afin de parler à leur hiérarchie, et comme j’étais incapable de les désigner on a refuser de m’entendre.
    J’ai fais une lettre au procureur même résultat.
    Donc au final je me suis fait insulter par des policiers qui étaient en torts et je n’ai pu rien faire. Je ne suis pas une racaille de cité, je n’ai pas de casier judiciaire, je suis chez d’entreprise et au final je me suis senti pris au piège d’une société ou je ne peux faire valoir mes droits !
    Le matricule est normal afin de se défendre contre un policier. Il ne s’agit pas de divulguer leur nom ou adresse !!!

    • J’approuve.
      RLH est un peu à côté, sur le coup.

    • tout à fait d’accord

      il y a trop de cow boys irrespectueux dans la police. Faut dire qu’ils sont gérés par les syndicats. Le même bordel que dans toute les structures au mains les syndicats (les hôpitaux par ex)
      Et , en plus, on a pas le droit de leur dire ce que l’on pense

  • Suggestion de dessin à René Le Honzec en cas d’interdiction de Dieudonné :

    Spectacle tragique à Nantes : un mort

    Et la Démocratie morte, représentée par Marianne fusillée par un peloton d’exécution composé de Taubira, Hollande… et dirigé par Vals

  • Tout fonctionnaire devrait obligatoirement s’identifier des lors qu’il s’adresse à un citoyen. Et avant tout autre chose.
    Une manière de bien rappeler qu’ils sont au service des citoyens…
    La résistance de cette catégorie de population montre une fois de plus que pour eux, et surtout leurs syndicats, c’est bien l’inverse…

  • Les policiers US ont un matricule sur leur badge, qu’ils soient en tenue ou en civil.
    Et personne ne se plaint.

  • Les commentaires sont fermés.

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