L’État creuse, la France inquiète

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L’État creuse, la France inquiète

Publié le 12 décembre 2013
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Et pendant que tout ce que compte la planète de politiciens importants se remet doucement d’une perte qui aura eu le mérite d’occuper l’espace médiatique pendant plusieurs jours, l’État français continue son petit bonhomme de chemin avec une alacrité surprenante pour un corps atteint d’obésité morbide. Il faut dire que la pente, assez raide, l’aide bien. Reste à savoir si son inertie, de plus en plus importante, l’autorisera à éviter le mur en bas de la descente.

Pour le moment, les effets d’annonces se multiplient, probablement pour calmer les inquiétudes qui apparaissent un peu partout concernant les finances françaises. Officiellement, donc, le gouvernement travaille d’arrache-pied pour diminuer les dépenses publiques. Des petits milliards grattés ici, des gros milliards économisés là, et rapidement, on parle de gros sous ! Chouette, la France avait justement besoin d’un peu de nettoyage dans les arrosages parfois compulsifs, irréfléchis et contre-productifs d’argent des autres. Et c’est donc avec une certaine fanfare médiatique qu’un Ministre, Jean-Marc Ayrault — certains chuchotent qu’il serait même le Premier — annonce 50 milliards d’euros d’économies supplémentaires sur les dépenses. Fouyaya, voilà qui représente un vrai effort. Oups, j’allais oublier : ce sont des économies qui s’étalent jusqu’en 2017, ce qui fait quatre années pleines, et donc 12.5 milliards d’économies par an, ce qui est nettement plus modeste.

En attendant que ces (modestes mais) bonnes résolutions soient gentiment mises en place, dans la pondération et le calme réfléchi inhérents à tous les changements profonds surtout lorsqu’il s’agit de dépenser moins, quelques petites coupes volontairement douloureuses et visibles ont été imposées (comme, par exemple, les restrictions de carburant de certaines gendarmeries) ; si la ficelle est évidemment énorme, c’est politiquement habile puisque cela permet d’attendrir le contribuable en lui faisant mouiller ses petits yeux sur d’hypothétiques catastrophes en devenir : on préfèrera donc couper les dépenses de papeterie, de carburant, de munitions, d’heures supplémentaires de profs ou d’infirmières avant de diminuer les indemnités des parlementaires, tailler dans les privilèges des hauts fonctionnaires ou des hauts gradés, nettement moins nombreux, mais foutrement plus coûteux que la dotation diesel de la gendarmerie de Champignac.

Seulement, ces artifices lacrymogènes écartés, on ne peut s’empêcher de noter que parallèlement, et bien malgré ces micro-coupures budgétaires, … les dépenses de l’État continuent d’augmenter. Oui, vous avez bien lu, vous ne rêvez pas, et contrairement à ce que la fine équipe de clowns à roulettes claironne d’un bout à l’autre du paysage audiovisuel français, la situation ne s’améliore en rien. En substance, après avoir pilonné les Français sous les taxes et les ponctions à hauteur de 20 milliards d’euros supplémentaires, les rentrées fiscales ont permis d’éviter un dérapage massif des finances publiques, puisque le déficit budgétaire (à 86 milliards d’euros) est inférieur à celui de l’année dernière à même époque (94.6 milliards), mais reste malheureusement zut et crotte supérieur de 14 milliards à ce qu’il aurait dû être si le socialisme triomphant avait déboulé comme prévu.

Apparemment, il avait (encore une fois) piscine et on se retrouve avec le merdouillage social-démocrate habituel constitué d’une forte dose d’impôts, d’une grosse louche de prélèvements, d’une bonne rasade de taxations, d’un nappage de chômage, de deux cuillerées à soupe d’amateurisme, d’une pincée de n’importe quoi, enfourné un peu trop longtemps et démoulé trop chaud ce qui assure à cette pâtisserie fiscale un solide statut d’étouffe-chrétien que tous les Français vont devoir avaler en 2014, bouchée après bouchée.

bernie bercy fait des économies

Cazeneuve, dit Bernie « Bercy », avait pourtant tout fait pour que passe inaperçue l’augmentation des dépenses de plus de 5 milliards d’euros en un an. Mais voilà : le chômage continue de fricoter avec les sommets (pendant que Montebourg fait l’andouille sur Twitter, la France a détruit 15.600 emplois au troisième trimestre), et la croissance refuse de revenir. L’idée générale qu’un cycle favorable s’installe à nouveau pour doper les idioties économiques de Hollande apparaît comme un rêve de plus en plus improbable. Mais surtout, la machinerie étatique continue grand train : même sans revenir sur les primes qu’attribuent les ministres aux cabinets et autres fonctionnaires travaillant sous leur férule, et sans vouloir m’attarder plus que ça sur le scandale lamentable de l’annulation de la dette de l’Humanité, torchon communiste en déshérence de lectorat, de rédaction mais manifestement pas de lobbyistes — ce qui fait toujours 4 millions d’euros partis en fumées collectivistes inutiles au frais du contribuable — on ne peut s’empêcher de voir que les petits fours sont gobés comme jamais, que ce soit littéralement alors que les fêtes approchent et que les municipalités, les conseils généraux, régionaux, ambassades ou autres institutions publiques vont ouvrir en grand le robinet à pognon public, ou plus symboliquement, avec les opérations récentes en Centrafrique.

En effet, comme le note avec justesse Alex Korbel dans une interview à Voice Of Russia, pour le ministre de la défense, la mission française en Centrafrique devrait durer 6 mois. Or, si l’on se rappelle que les mêmes prévisions ont été faites lorsque la France a commencé son engagement au Mali, et si l’on retient qu’onze mois plus tard, elle y est encore présente avec un millier d’hommes, tout porte à croire que cette opération centrafricaine, qui nous coûte une blinde chaque jour qui passe et dont on peine franchement à voir l’utilité, va plus que probablement durer elle aussi bien plus de six mois…

On pourrait s’étendre sur les autres dépenses somptuaires plus ou moins débiles de l’État, comme le fait de déplacer un sacré paquet de monde pour une cérémonie officielle dans plusieurs avions, histoire sans doute de ne pas user Air Farce One, mais ce n’est même pas la peine : tout le monde voit que l’État est en déficit chronique, qu’il creuse même de plus en plus vite, mais qu’il montre aussi des signes de frénésie dans les dépenses qui ne s’accordent absolument pas avec l’idée qu’on pourrait se faire de l’austérité, de la bonne gestion, ou même d’une économie quelconque de moyens. Le fait que ces dépenses continuent obstinément d’augmenter n’est pas sans rappeler la situation d’un autre pays, la Grèce, qui avait prétendu faire de l’austérité et qui n’avait en réalité rien fait dans ce sens.

austérité : "tu dois apprendre à vivre avec moins"

Le souci, c’est que ces comportements finissent par provoquer de l’inquiétude.

L’État français inquiète ceux qui ont les yeux rivés sur les indicateurs économiques et financiers, par exemple. Ainsi, un stratégiste d’Axa Investment Managers note que les réformes structurelles dont la France a besoin sont très loin d’avoir été faites, ce qui se traduit par des baisses de compétitivité, une balance commerciale très déficitaire, une baisse des marges des entreprises et un accroissement de la viscosité du marché du travail. En outre, il déplore la faible crédibilité budgétaire de l’État qui continue à se planter vigoureusement, et ne montre aucun signe d’amélioration significative. Pire, à ce rythme, une nouvelle dégradation de la note souveraine n’est pas à écarter.

Et l’État inquiète ses voisins ; la récente affaire opposant les Suisses à l’administration fiscale française, qui tente actuellement de réimposer les travailleurs frontaliers normalement sujets à l’imposition suisse, illustre assez bien les tensions qui s’installent alors que les finances françaises montrent de plus en plus de signes de déplétion totale. Au détour d’un petit article de la RTS, on apprend par exemple qu’un élu suisse s’interroge franchement sur les problèmes de l’État français à lever l’impôt :

« Je me suis demandé après cette lettre si la France a des problèmes budgétaires, pour lever l’impôt », ironise le conseiller d’État sans cacher ses sérieuses inquiétudes.

L’année 2013 s’achève dans quelques semaines qui doivent paraître bien longues pour certaines administrations françaises en mal de fonds. Certes, du point de vue du président qui n’aime pas les riches, c’est une réussite : des riches, il y en a de moins en moins. Mais l’inquiétude qui se lit ici ou là, concernant l’aptitude de l’État à boucler ses fins de mois, n’arrête pas de croître. Comme absolument rien n’est fait pour diminuer les dépenses, et que les rentrées sont de plus en plus médiocres, que peut bien nous réserver 2014 ?

À mon avis, ce pays est foutu.
—-
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  • 2014, la cigale va essayer de taxer la fourmis. La fourmis va lui balancer un coup de pied retourné dans la tronche. Ouya. Plaf !

    La cigale, sonnée, essayera une autre porte, celle ci restera fermée….
    Les collectivistes vont s’entre tuer, les libéraux fuiront.

    La cigale va finir grillée, puis bouffée par un Chinois. Miam !

  • Ah, que j’aime l’obscénité graveleuse de ce monstrueux cochon de gouvernement obèse!

    Cet immonde « état » (qui ne mérite même plus de majuscule, tant il est minus dans son comportement, bien que boulimique dans sa goinfrerie) se manisfeste significativement par la panique hilarante de celui qui est sensé le représenter: j’ai nommé Normalito Ier. À le voir, presque pris de convulsions irrépressibles, parce son petit « navion » n’est pas avancé pour son « auguste » personne, sous l’oeil goguenard de son prédécesseur, et à voir sa première ténardière de France, passer raide comme un piquet devant ledit, on perçoit le niveau d’exaspération des premiers « imposteurs » (i.e., ceux qui perçoivent l’impôt qui nous étrangle) devant la situation où ils se sont mis.

    Oui, « ce pays est foutu », mais ceux qui en vivent commencent à sentir le froid sibérien glacer leur sang.

  • En parlant de la Suisse, il faut aussi savoir que la France à « oublié » de rétrocéder près d’un demi-milliard d’€ prélevés au titre de l’imposition des frontaliers. Comment vous dites h16 ? Ce pays est foutu ?

  • Très instructif, ce matin sur RTS1 (radio) l’Interview du conseiller national tessinois PLR Fulvio Pelli qui termine sa dernière session complète au Parlement, après 18 ans passés dans les travées du Conseil National. Il parle de l’agressivité du gouvernement Français. La France a désiré rompre l’ancienne convention en vigueur depuis 60 ans. Paris souhaite à présent prendre en compte pour la taxation le lieu de résidence de l’héritier et non plus celui du défunt.

    Déjà, le travail d’un parlementaire Suisse, c’est levé aux aurores pour 9 heures de travail journalier ! C’est peut-être idiot, mais ça fait plaisir de voir les élites Suisse se lever tôt et travailler dur. De plus, le contenu du discours sur l’état et l’imposition est argumenté. Il revient sur les états européens qui ont dépassé depuis longtemps le niveau d’imposition légitime.

    Pour corroborer, si je paye mes impôts en Suisse, c’est qu’ils sont raisonnables. Il faut compter environ entre 10 et 20% du revenu, ce n’est donc pas un paradis fiscal. Et il arrive parfois que je paye avec du retard, l’année dernière c’était le cas. Je n’ai fait l’objet d’aucune sanction. L’état est bienveillant, vous n’êtes pas considéré comme un gros tricheur comme c’est le cas en France.

    Ce pays (La Suisse) n’est pas parfait, mais l’on retrouve sa dignité de travailleur et de contribuable, moralement ça fait un bien fou ! Le corolaire c’est qu’il faut travailler, et bien travailler, les codes sont stricts, mais la contrepartie est tellement avantageuse comparé à la France (pour ceux qui travaillent).
    Considérant le décrochage industriel de la France, c’est tellement patent qu’une société japonaise faisant partie du top 100 japonais, fournit avec ces instruments des documentations en Allemand, Anglais et Japonais … pas de langue française dans l’industrie mondiale. La France est devenue un désert industriel.
    Pourtant, il existe un génie Français, la France est loin devant en mathématiques :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_Fields

    Mais c’est déjà du passé, le décrochage est évident, les cerveaux partent. Quand j’ai voulu proposer un algorithme de cryptologie à l’état Français, j’ai eu une très belle réponse de la part des autorités, je vous la fait courte : « Votre travail est intéressant, mais nos grilles salariales ne permettent pas d’envisager une embauche ».

    Bon, l’algorithme, je me le garde dans le slip et je me casse avec !

    Au final, ce qui est problématique, c’est l’usure, l’usure de ces talents français qui vont essayer de « percer ». Ils vont, avec le temps, s’apercevoir que rien n’est possible pour eux en France. Et puis ils vont partir, mais ils seront usés par ces multiples tentatives.

    Pour les français qui ont des choses dans le cœur : il est de première instance de quitter ce pays !

  • L’éditorialiste de l’agefi se demande si la France n’est pas en cessation de paiement :
    http://agefi.com/une/detail/artikel/la-france-en-cessation-de-paiement.html

    • Il faudrait savoir si Monaco a le mêmes problèmes avec la France…
      il me semble également que la dette d’après le Temps est d’un demi milliard de FCH et non €

    • C’est intéressant de savoir que les anglais et les américains pour des raisons budgétaires, se gardent bien d’intervenir en Syrie, mais aussi parce qu’ils ont sans doute compris qu’ils armaient les islamistes. La France elle , n’a que faire de dépenser l’argent des contribuables, car elle est la représentante suprême  » du camp du Bien ». J’entendais hier sur un plateau de TV, un journaliste dire, avec sérieux, que cette intervention n’aurait pas d’impact sur l’état de nos finances!!!
      Remarquez, je pense que le problème de beaucoup d’entre eux et de nombreux hommes politiques, c’est qu’ils ne savent pas compter et que dès qu’il y a trop de zéros ils sont perdus. Rappelez-vous Lemaire, Darcos, Besancenot face à des questions de mathématiques du primaire auxquelles ils ne savaient pas répondre. Surréaliste!!!

  • Il ne faut pas avoir fait l’ENA, enfin si, pour ne pas comprendre que nous sommes sur une pente catabatique, dans une spirale infernale de l’échec ; 132.000 emplois de perdus, plus de 60.000 faillites. Une approche empirique : 132.000*Smic annuel et tout ce qui peut se décliner derrière… cette approche donne le tournis.

  • Je crois que la fin se rapproche de plus en plus…Il va falloir songer à débrancher le malade en stade terminal qu’est devenu ce pays…

  • J’adore le petit ton condescendant facon prof d’éco face a une classe de proto-humains que prennent systématiquement les trolls socialos sur ce site quand ils viennent nous asséner les contre-vérités qu’ils prennent pour des évidences.

    Qu’ils les prennent pour des évidences on les en excuse a la rigueur, puisque c’est a la mojorité des 99.9% de français que cela se fait, et sous l’unanimité médiatique; l’illusion est presque parfaite.

    Mais se faire prendre de haut par une bande d’ineptes – mieux vaut en rire si on a les cotes bien accrochées. En fait ca me fait perdre mon sang froid : j’aimerais connaitre l’instrument susceptible de leur faire rentrer la leçon dans la tête, vu que même les nombreux exemples d’un monde éreinté par le socialisme depuis un siècle ne leur fait pas douter de leur rêverie romantique.

    Ah, le rêve, c’est beau… Et encore plus quand il ne nous reste que ça…

    • L’instrument ? L’arme ultime ? Oh mais nous l’avons sous les yeux, dans nos mains ; juste là.

      La faillite.

      Cette mafia que nous vomissons, qui nous pourrit la vie et qui en plus se permet de nous faire la morale, la leçon en permanence, fais pas ci, fais pas ça… ne tient que par la rapine : le vol qualifié.

      Si on ferme le robinet à pognon… game over.

      UMPS, et tous les membres du gang, leurs kapos, leurs clientièles, disparaîtront. Pfuit !

      Ils font déjà le boulot (la mise en faillite), fort bien, eux-mêmes.

      Notre boulot à nous, consiste simplement à accélérer le mouvement : c’est à dire à célébrer, promouvoir tout ce qui peut :

      -augmenter les « dépenses »
      -réduire les « recettes »

      …. Effet ciseau. Et à la fin, boum.

      Que peuvent ils faire contre l’arithmétique ?

  • J’ai horreur de la théorie du complot, et pourtant, par moment, je ne puis m’empêcher de penser que ce gouvernement complote contre les intérêts du pays. Mais dans quel but ?

    • le leur. ni plus ni moins.

      • J’ai des doutes….vous avez déjà observé un chien mordre la main de celui qui le nourrit ?!
        C’est schizophrène comme le dit Nicolas doze. Ils sont fous. Les Allemands sont MDR….ils ont même fait une classification de nos hommes politique: fiable, corrompu, ou juste inutile.

        Bref, on rentre dans le vif du sujet: des pantins agressifs qui se sentent acculés dans un coin du pouvoir.

        Tous les yeux sont tournés vers eux. Internet ne les lâchera pas……ils doivent faire pas mal de cauchemars. C’est tout à fait « normal », compte tenu de la situation.

  • 25 octobre 2003 Journal des finances – Le déficit mène à l’ impot Le gouvernement a décidé d’ aller à l’ encontre des critères du pacte de stabilité europ – a t il raison ? Que pensez – vous de la manière dont sont gérés les dossiers industriels ?
    B . Collomb J F Dehecq M Levy P Richard S Weinberg répondaient à ces questions et 10 ans + tard la réponse de Collomb et Weinberg semblent très pertinentes .

  • Grève de la SNCF, bah, comme tous les ans avant Noël…
    Belle bécasse change de culotte et rêve de payer toute seule ses impôts, oui, bon, elle n’en payait pas avant…
    Montebourg monte au créneau, il sort son anglais et jette son micro sur le canapé: stop au bashing, crotte!
    Hollande se prend une quiche de l’Europe et de Merkel: les banques ne seront pas mutualisées…crotte.
    Rati, derate, et cafouille dans son costard à 10000 €! Re crotte.
    Non, là, on peut le dire:) c’est la fin des haricots. Ce pays est bien foutu
    P.s: j’oubliais le plus drôle, le prix des pv fixé par la mairie. Voilà un joli nonos pour nos maires!

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