Sarko, no!

Il semblerait que certains, dans leur désespoir, soient tentés de se tourner de nouveau vers Sarkozy. Cette situation a pourtant déjà été éprouvée : appelle-t-on un empoisonneur quand on a besoin d’un médecin ?

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Présidentielles : Juppé conforté, Sarkozy distancé By: Virginia Manso - CC BY 2.0

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Sarko, no!

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Publié le 6 décembre 2013
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Par Philippe Robert.

Présidentielles : Juppé conforté, Sarkozy distancé By: Virginia MansoCC BY 2.0

Lors des dernières élections du printemps 2012, en désespoir de cause les Français n’ont eu à choisir, sans d’ailleurs avoir vraiment le choix, qu’entre un sempiternel passé personnifié par le sortant Nicolas Sarkozy et un avenir à rebours de toute liberté économique et de progrès social avec le nouveau président François Hollande.

Ainsi, dix-huit mois après l’élection qui, finalement, propulsa Hollande à la tête de la République française, nombre de nos concitoyens se mordent déjà les doigts d’avoir cru dans les promesses du nouveau chef de l’État dont il faut bien dire, à l’expérience des faits, qu’elles ne cessent plus, les unes après les autres, de faire pschitt !!…

En effet, après être passés de l’ombre à la lumière (selon Jack Lang, en 1981), notre pays se trouve donc, en si peu de mois, rejeté dans l’ombre non seulement en étant confronté à une situation de paupérisation sans pareille mais aussi et surtout, peut-être à une nouvelle donne politique rappelant, mais en bien pire, le séisme d’avril 2002.

Alors, que faire ? Dans un réflexe de ras-le-bol généralisé, la tentation est forte de tout flanquer par-dessus bord et de faire la part belle au Front national et à son égérie de choc Marine Le Pen ; car, aujourd’hui, en dehors du mirage attaché à cette offre populiste, il nous faut aussi faire face à une vacuité politique d’ordre sidéral !

Guillaume Peltier : « Si notre famille politique fait le choix de l’ouverture à gauche, aux vieilles idées ou au politiquement correct, la droite ne s’en remettra pas ! En revanche, si nous nous ouvrons au peuple, au courage, aux idées neuves, nous pourrons à nouveau rassembler une majorité de Français. Je souhaite le retour de Nicolas Sarkozy, et je pense que ce sera sur nos valeurs. »

Un sondage Ifop pour Atlantico.fr nous apprend, sans grande surprise, que Nicolas Sarkozy, dans la perspective de la prochaine présidentielle de 2017, jouit d’une sérieuse avance parmi les siens avec 60% d’intentions de votes : comment pourrait-il en être autrement dès lors que la Droite s’est complètement repliée sur elle-même ?

Ainsi, notre pays au trente-sixième dessous, se trouvant à court d’hommes et de femmes d’État, ou bien encore, sachant que cette haute compétence a déserté la France, d’hommes et de femmes d’État dignes de ce nom, les Français au désespoir se mettraient-il alors à adorer ce qu’ils ont précédemment brûlé avec entrain ?

En 2007, Nicolas Sarkozy s’est fait élire sur le thème de la « rupture ». Rupture en particulier avec la France chiraquienne qui se hâte, succombant sans combattre aux sirènes de la pensée (verte) répressive ambiante, de graver dans le marbre de la Constitution le principe de précaution : adieu donc OGM, gaz de schiste etc. au grand dam de la recherche scientifique !

Mais de rupture, point… Tout est pratiquement resté en place, comme avant, y compris les maudites 35 heures dont l’influence sur le déclin moral et économique de la France demeure, en 2013 comme hier sous Martine Aubry et les dix années qui ont suivi sous la fausse Droite, plus vivace que jamais : touche pas à mes RTT…

Enfin, c’est bien le Président Sarkozy, premier responsable politique français, qui est à l’origine de la calamiteuse intervention en Libye, certes confirmée par la résolution onusienne 1973, mais qui n’en finit plus de déstabiliser la zone sahélienne en portant aujourd’hui la guerre en République centrafricaine (RCA).

« Je veux dire à chacune et à chacun d’entre vous que je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas (…) Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi. J’ai dit que le pouvoir d’achat était un grave problème, je me battrai pour le pouvoir d’achat. »

Soit, Président. Mais on en a assez vu et restons-en là.

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  • Il est clair qu’aux prochaines échéances électorale, une majorité d’électeurs s’abstiendra ou votera « contre ». Ils seront peu nombreux ceux qui voteront « pour » une offre profondément décrédibilisée sur l’ensemble du spectre politique. Les heureux élus, en l’absence de légitimité démocratique, feraient bien de s’inquiéter de leur avenir.

    • C’est vrai on a voté « contre » en 2002 et 2012, mais oublier le fait que le score de Sarkozy de 2007, compte tenu de la situation des socialistes qui pensaient l’emporter nettement jusqu’à mi-2006, ne peut pas s’expliquer autrement que par une adhésion large et unique avec un score remontant à 1965 et un certain général…

      On peut réellement reprocher à Sarkozy de ne pas s’être montré à la hauteur des espérances de « rupture » notamment avec la fausse opposition chiraquienne au socialisme autant je trouve que votre commentaire et le ton de l’article sont exagérés. Face au PS, il y aurait qui et quelles idées dans les années à venir?

      Si on regarde ce qu’il s’est passé aux USA sous ce clown de Carter et l’Angleterre à l’agonie avec son collectivisme syndicaliste qui n’est pas sans rappeler la France actuelle, on constate que celui ou celle qui se préparait à l’élection suprême a épousé les thèses de think tanks libéraux qui dressaient des constats durs et implacables avec en plus des prédictions vérifiées.

      Avant de parler qui sera en première ligne en 2017, les libéraux feraient bien mieux de ne pas s’en préoccuper et de véhiculer au maximum leurs analyses et leurs idées au lieu de chercher à adouber un candidat. Si ce travail est fait, le politicard en mesure de renverser Hollande s’inspirera de facto des idées les plus innovantes et réformatrices qui auront émergé du bouillonnement intellectuel.

      Taper sur Sarkozy en 2013 donc 3 ans avant la primaire UMP, si elle a lieu, me semble un combat HS. Mieux vaut se concentrer sur les idées et faire la promotion pédagogique de réformes d’abord.

  • Nivellement par le haut: en anglais pas d’espace avant un point d’exclamation.

  • Un politique briguant un mandat pour être adoubé brigand, voter des lois à son avantage, s’asseyant sur les lois liberticides qu’il vous impose, s’auto-amnistiant et on trouve encore des veautants, pauvre de nous !

    • Tout a fait d’accord : depuis 30 ans le meilleur moyen pour une creuvure de voler de l’argent sans craindre la prison, c’est de faire politique !

      Si il se fait coincer la main dans le pot de confiture : on etouffe l’affaire, ou les deputes votent des anmisties generale !

      Difficile donc de recevoir des lecons de morale de la part d’ordures pareilles !!!!!!

  • La première réforme a faire est donc bien celle de la loi électorale et du rééquilibrage du pouvoir. Tant que le système de cooptation, entre copains et coquins, organisé et monopolisé par les partis politiques ne sera pas abattu, rien ne changera vraiment dans notre pays.

    C’est ce système de copinage et de clientélisme qui est le principal frein à son développement économique. Qui va se lancer sur un marché et concurrencer un monopole de connivence qui multiplie les règlements, normes et autorisations administratives, comme celui des semences, du lait ou de la construction par exemple ? Ce n’est pas que les règles soient inutiles, ce serait irresponsable de la prétendre, mais c’est leur utilisation contre la concurrence loyale qui pose problème.

    L’UE est à cet égard, comme à d’autres, l’outil dont se servent les multinationales pour accroitre leur emprise et étouffer toute concurrence comme le montre la réglementation à la fois tatillonne dans détails et laxiste dans les principes, voir l’affaire du chocolat ou des OGM.

    Le principe de précaution dénoncé par l’auteur, contre l’exploitation du gaz de schiste, puisque c’est l’exemple qui est cité, est la moindre des choses. Quel que soit le domaine, pharmaceutique, minier, chimique, nucléaire, financier… nous voyons bien que le « laissez nous libre d’entreprendre comme nous l’entendons » conduit à des catastrophes d’où la nécessité, encore une fois, des règles.

    L’emploi est utilisé comme moyen de chantage mais convenons ensemble qu’il vaut mieux être chômeur que mort.

    • Pouvez vous citer des catastrophes que la libre-entreprise à fait naître ? J’en vois une, l’emploi, et j’ai l’impression à force de vous lire que vous lutez farouchement contre.

      • Qui n’est pas d’accord avec la liberté d’entreprendre et la création d’emplois justement rémunérés, certainement pas moi.

        Ce que je conteste, c’est la liberté d’exploiter.

        • La liberté d’exploiter quoi ? L’Homme ou le gaz de schiste ?

          Si vous parlez de l’exploitation de l’homme par l’homme elle n’a rien à voir avec la liberté. Le libéralisme s’oppose à tout vol que ce soit par la tromperie, la coercition ou la violence et prône le respect des libertés de chacun du moment qu’il n’empiète pas sur les libertés des autres. Exploiter un homme c’est le voler. Ce n’est en rien exprimer une liberté quelconque. Votre phrase ne veut rien dire.

  • A part la sottise libyenne, un mystérieux couac dans un parcours plus qu’honorable, Sarkozy a pratiquement fait un sans faute.

    On peut au mieux lui reprocher de n’avoir pas été assez vite et assez loin, Mzis l’aptitude du français à se réformer est sans doute la plus basse du monde, et souvenons nous du déferlement médiatique à la moindre fermeture d’une caserne obsolète ou d’un prétoire désert … 90 % de la presse est à gauche, cela ne facilite rien, surtout quand elle se fait porteuse des pires médisances, sachant que le français en est friand.

    Alors oui, il était impossible de supprimer les 35 heures sans mettre le pays à feu et à sang, mais la détaxation des heures supplémentaires, le statut d’auto-entrepreneur, etc, étaient des mesures intéressantes et moins contestées pour dé-serrer le corset.

    Sarkozy est évidemment le meilleur président que la France ait connu depuis des décennies, et en changeant d’équipage au milieu du gué, les français ont raté une occasion historique de voir leur pays retrouver une place sur la scène internationale, et de se réformer utilement. Sic transit.

    Mais la chance ne repasse pas les plats. On se trouve donc devant une situation où Sarkozy est le seul président souhaitable, mais où il est certain qu’à peine franchie la porte de l’Elysée, les faux-procès déferleraient à nouveau, bloquant son initiative.

    C’est ça,n la France … C’était déjà comme cela du temps d’Isabeau de Bavière, et ça n’a jamais changé 🙂

      • La crise est passée par là aussi, vous auriez eu Hollande à la place ca aurait été la même, voir pire.
        Je suis pas Sarkozyste mais l’argument de la dette est fallacieux, les 500 mds c’est juste le cout du fameux « filet social » XXL qui était censé arrêter la crise à la frontière. Non seulement ca a foiré lamentablement, mais en plus on est maintenant empêtré dedans comme dans un piège et impossible d’en sortir pour retrouver la croissance et le plein emploi.

      • Bof, tout n’est pas dit.
        il suffit de mettre le graphique de la courbe Hollande ( dette) en face!
        Moa Monsieur,je maintiens, nous avons vraiment besoin des deux pour sauver la Frrraaannnnce:
        Sarko président et Hollande premier ministre ou l’inverse Hollande président et Sarko premier ministre.
        Comme ça cela a l’air d’une plaisanterie mais est ce que cela changerait vraiment quelque chose?

    • « A part la sottise libyenne, un mystérieux couac dans un parcours plus qu’honorable, Sarkozy a pratiquement fait un sans faute. »

      « Sarkozy est évidemment le meilleur président que la France ait connu depuis des décennies »

      Merci pour ce grand moment comique, quel fou rire! ^^

      Attention, certains pourraient prendre ton message au premier degré 😉

      • « Sarkozy est évidemment le meilleur président que la France ait connu depuis des décennies »

        Il a raison. Et c’est bien notre problème. On arrive pas à trouver mieux que Sarkozy.
        Ca servirait à rien de voter pour Sarkozy, il n’a pas les épaules pour le job, il l’a déjà prouvé. Il va nous falloir des gens d’une autre trempe pour réformer la France (et pas seulement à la présidence). Le problème, c’est que je ne suis pas sûr que la France en compte encore beaucoup.

        • « Sarkozy est évidemment le meilleur président que la France ait connu depuis des décennies »

          Dans une serie de culs de jatte on a eu un unijambiste ! Y’a de quoi faire peter le Champomy !!!!

      • Oui, ils sont tous aussi mauvais les uns que les autres.

    • C’est du second degré ou quoi ?

    • Le parcours honorable de Sarkozy ?

      Alors on oublie le népotisme, le clientélisme, les affaires et on recommence ?

      S’il y a un qualificatif qui est antinomique à Sarkozy, c’est bien « honorable ».

      • sarkosy honorable ?

        ce faire élire avec le soutient financier d’un dictateur africain, puis une foi élu, lui envoyer ses rafales pour le reduire au silence une bonne foi pour toute, est un comportement digne de personnage historique comme hitler ou moa-sté-toung. non, il n’ y a rien d’honorable chez se triste sir !

      • En terme de népotisme et j’en passe, Hollande n’est pas mal non plus. Vive la Ripoublique !

    • Tout à fait d’accord avec mps.

      Sarkozy n’était surement pas parfait. Cependant, dans l’état actuel des choses, c’est le meilleur/moins pire candidat à la présidence. Et de très, très loin !

      Si nous devions voter aujourd’hui, nous aurions :
      – PS : Hollande, Aubry, Valls
      – UMP : Copé, FIllon, Sarkozy
      – FN : Le Pen
      – PG : Mélenchon
      – UDI : Borloo, Bayrou

      Sur les quelques idées prônées, l’UDI se rapprocherait plus de mes valeurs, mais voter pour eux me serait difficile. En particulier, je reproche à Bayrou d’avoir appelé à voter socialiste.

      Voter PS est non négociable, le peu d’idées qu’ils ont sont à l’opposé de mes convictions libérales.
      Voter FN : idem. Voter PG : idem.

      Quant à l’UMP, c’est difficile… Ils ne sont clairement pas libéraux et se situent plutôt sur une ligne conservatrice. Voter pour eux serait donc aussi compliqué. Cependant, les désaccords entre libéralisme et conservatisme sont avant tout intellectuels. Notre but libéral est de rendre la société le plus « fluide » possible alors que les conservateurs veulent plus de rigidité pour maintenir la société en l’état. Mais sur les actions proposées, sur les mesures prises, libéralisme et conservatisme peuvent se rejoindre : c’est le cas aux USA ( Ron Paul est avec les conservateurs).

      L’UMP est le seul parti à demander moins de taxe/impôts. Certes, ce n’est pas pour diminuer le rôle de l’Etat, mais pour favoriser les gens qui travaillent. Le fait qu’ils rejoignent notre position pour moins d’impôt est donc une coincidence, mais au moins nous nous rejoignons sur ce point.

      L’autre point où nous nous rejoignons est celui du rejet du communautarisme. Je suis profondément individualiste, et je pense que la plupart des libéraux le sont également. L’UMP est clairement réactionnaire, nous sommes donc en désaccord intellectuel. Cependant, une fois encore, ils sont quasiment les seuls (avec le FN…) à rejeter la dérive communautaire que nous impose le socialisme. Pas pour les bonnes raisons, certes, mais cela est tout de même bon à prendre pour nous libéraux.

      De mon point de vue, et c’est tout à fait personnel, le choix se fera entre l’UDI et l’UMP. En attendant un vrai parti libéral.

      L’urgence des urgences étant de se débarrasser du socialisme, peut être est-il plus sage de voter pour l’UMP. Et quel est le seul candidat crédible à l’UMP ? Sarkozy.

    • HADOPI, LOPPSI, c’est un sans faute?

  • L’amnésie politique, cette plaie…

  •  » appelle-t-on un empoisoneur quand on a besoin d’un médecin  »

    appelle-t-on une compagnie de sangsues pour soigner un leucémique ?

  • L’auteur Ph.Robert a beau animer son blog Sully, cela n’en fait ni un devin ni un juge pertinent. Sorry !
    Installé hors de France, avec un pied dedans, je porte un regard international englobant l’Hexagonale.
    En 2007 se présentait une opportunité d’amorcer des REFORMES, de lancer une TRANSFORMATION progressive de notre culture nombriliste et nos mentalités passéistes… On reprocha vite à Mr Sarkozy de vouloir trop faire, en trop de domaines. D’avance, l’équipe au pouvoir savait que de tous ces projets, seuls quelques-uns bougeraient (un peu) vers un mieux. Ceci, en dépit de la nature profonde de nos chers con-citoyens. Appuyés par des médias imbéciles, un tas de CON…DS appelés : Z-élites + opposition + syndicats + clans + assistés + … se sont évertués à résister, à nier et à démolir, à saper chacune de ces initiatives par leur sens critique exacerbé. Suffit d’observer la manière et le contenu selon lesquels s’agitent nos médias TV, plus d’incessantes logorrhées de l’écrit subsidié. La France et son nombrilisme historique sont devenus un magma d’INERTIE, autour duquel s’agitent des vedettes (sic) sans vision réaliste.
    Ceux d’entre nous qui tâchent de soutenir les idées/actions de réforme sont constamment barrés par de faux intellectuels, par des « parvenus » (un terme prononcé par le socialiste DiRupo allié des Hollande-Aubry et leurs con-sorts !
    Faudra t-il compter avec le Nouveau Centre (rions) ou quelques nouveaux venus libéraux formant minorité contradictoire ? Soyons un instant concrets, citoyens ! Ce sont nos « masses » qui doivent virer leur cuti. La situation d’abomination du couple présidentiel et son gouvernement fait de nous la risée du monde. Le peuple (..) semble en prendre conscience (hors nos 20% de cons éternels). On ne sait retourner des décennies de sclérose en un tour de main, ni de façon abrupte. Sarkozy tenta une première fois d’amorcer. Je souhaite qu’il puisse trouver des alliés constructifs plutôt que des contradicteurs jouant les épouvantails !
    Rappelez-vous encore qu’outre le contexte français, il nous faut bouger avec (ou contre) les impositions tout aussi idiotes tombées de l’Union Européenne, sans omettre les choix « progressistes » qui nous dévalent du Conseil de l’Europe à Strasbourg, du magma infâme ONUsien, etc. etc.
    QUI dans tous les « challengers » sera du profil capable de faire AUTREMENT ? Cherchez bien !!!

    • « Installé hors de France, avec un pied dedans, je porte un regard international englobant l’Hexagonale. »

      Le mépris « des masses » et des français dégouline dans votre déclaration d’amour au Grand Incompétent.

      Ce type a tout raté, sauf hélas son élection, il a doublé la dette de 800 à 1600 milliards, commis une forfaiture en imposant le traité européen avec la complicité de Hollande, accaparé tous les pouvoirs contre la Constitution, bien à l’abri de son status d’irresponsable et vous en redemandez. Comme quoi, effectivement, avec des électeurs de votre sagacité, n’importe qui peut prétendre à n’importe quoi.

      Vous devriez retiré le gros godillot que vous avez encore chez nous, franchement, il pue.

      • Avant c’était 500, maintenant 800… L’inflation monte vite. Rappelons que sur les 500 milliard, seul 140 sont du fait de Sarkozy, le reste est la conséquence des décisions des mandatures précédentes. Et sur les 140 il faut compter les plans de relance que TOUT le monde lui demandait, surtout la gauche qui les trouvait beaucoup trop faible à l’époque.
        Franchement, on peut reprocher a Sarkozy de ne pas avoir réformé comme il l’avait promis, on peut lui reprocher de ne pas être libéral et d’être juste un étatiste comme les autres. Mais, lui balancer les 500 (800 maintenant) milliard de dettes c’est du niveau d’un socialiste lobotomisé pendant la campagne lamentable de Hollande.

        • Socialiste lobotomisé… y avait longtemps, enfin c’était hier la dernière fois.

          Donc vous vous soulagez en insultant ceux qui ne sont pas d’accord avec vous, bien à l’abri derrière un pseudo.

          Donc vous ignorez que Sarko a été ministre des finances sous Balladur, vous savez celui qui demandait qu’on lui fasse confiance. La dette a explosé.

          Donc vous ignorez aussi que Sarko a pris tous les pouvoirs en toute irresponsabilité entre mai 2007 et mai 2012, et que la dette a encore explosé.

          Donc vous ne savez rien.

          • Avez-vous oublié combien Hollande a reproché à Sarkozy de ne pas dépenser plus ? Comme ceux qui l’ont élu.

          • Qu’est ce qui peut vous faire penser que je défende la politique de Hollande? Je constate que les français sont majoritairement conservateurs et que Hollande devrait les satisfaire a minima, tant mieux pour eux.

            Je me situe dans la mouvance libertaire et la seule politique positive que j’attribue à Hollande est la lutte contre la corruption, c’est tout ce que j’attendais de lui, je ne suis donc pas déçu.

            Perso, j’ai voté pour lui comme un moindre mal, puisque nous ne choisissons pas les personnalités que nous voudrions mandater et que ne pas voter, c’était voter pour le Grand Incompétent. J’apprécie ses efforts pour débarrasser notre pays des « coquins et des copains » qui le mettaient en coupe réglée pour le reste, il poursuit la politique de ses prédécesseurs, c’est à dire celle qu’impose les US et je le déplore.

            J’estime que nous vivons dans l’illusion démocratique, la désinformation des grands médias, des élections sans alternative et une fuite en avant vers des catastrophes financières, écologiques et guerrières.

            Je suis pessimiste mais je me soigne en venant discuter avec ceux qui le veulent bien sur ce site « libéral » qui n’est pas si bien fréquenté que ça. Il y a beaucoup de troll qui sévissent.

          • Un nom réel sur Internet, sauf à présenter une identité contrôlée, cela n’a aucun sens.
            1. vous avez un nom très anonyme, sans chercher plus de 2 secondes, j’en trouve facile une vingtaine, ça vaut un pseudo.
            2. qu’est-ce que j’en sais que c’est votre nom ?
            Donc je reprends votre phrase: bien à l’abri derrière votre faux nom, vous êtes insultant avec ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.
            Ce type d’argument pour contrer celui qui n’est pas d’accord avec vous démontre sans conteste que vous êtes socialiste. Et je reconnais que c’est une insulte.

          • Hollande lutte contre la corruption ? J’ai la gorge qui m’en gratte…

    • Sarko n’a pas fait ce qu’il avait promis, et pour quoi il avait été élu. Vous en donnez naïvement la raison : ceux qui n’avaient pas voté pour lui, et qu’il s’est empressé d’écouter, n’étaient pas d’accord ! Je doute qu’à part ceux qui ont bénéficié de ses largesses à nos dépens, il trouve beaucoup de soutiens pour refaire le même coup. Et que les autres socialistes soient aussi nuls n’y changera rien.

    • @ The Wolff

      « lancer une TRANSFORMATION progressive de notre culture nombriliste et nos mentalités passéistes… »

      La réforme c’est bien, mais les gens qui veulent réformer leur peuple ; méfiance !

      « un tas de CON…DS appelés : Z-élites + opposition + syndicats + clans + assistés + … »

      A vouloir utiliser les méthodes socialistes, peut-être aurait-il pu neutraliser tous ceux-là en les divisant ?

  • Certes, certes, Sarko cet homme là promet beaucoup; surtout que l’avis de son épouse n’est pas négligeable!
    Mais tant qu’on est dans l’utopie pourquoi pas Hollande président et Sarko premier ministre; cela serait une sacrée cohabitation; ou l’inverse Sarko président et Hollande premier ministre (surtout que l’avis de sa compagne n’est pas négligeable) après tout cela devrait satisfaire environ 80% de ceux qui ont voté pour l’un ou pour l’autre à la dernière élection.
    Tout le monde serait content.

  • Si ça permet aux Français de mettre fin à leurs espoirs d’homme politique providentiel…

    • Sarkozy aurait annoncé la création prochaine de son nouveau parti, plongeant des vieux chnoks comme Juppé dans le désarroi..
      Il veut se démarquer de l’UMP
      Pour quelles raisons ?
      Peut-être pour ne pas avoir de concessions à faire (comme entre 2007-2012) avec le courant très puissant au sein même de l’UMP, qui reste sur une ligne « socialiste de droite ».

    • @Ph11

      Ne dîtes pas cela! Ils sont capables d’y croire… surtout si les média mette en avant cette option.
      Douce France, cher pays….

  • Bilan Sarko:

    La politique doit se mesurer en terme d’image autant que de réalisation.
    Ce qu’un politicien n’a pas fait peut difficilement lui être reproché, surtout quand on connaît l’etat de paralysie francaise.
    On peut cependant lui reprocher dans certains cas les intentions de son gouvernement même si elles ne sont que propagande.
    Pourtant le maintien des 35 H. a au moins été contré moralement par son TPGP.

    Mais certaines choses peuvent bel et bien lui être reprochées à vie:

    1. – son nationalisme / anti-libéralisme / protectionnisme larvés ont clairement ouvert la voie idéologique à Montebourg etc…

    2. – sa conception de l’endettement avant son élection, et son interventionnisme financier absurde ensuite (grand emprun / taxe Tobin) – Il ne s’agit pas seulement du montant, mais de sa justification qui sont déplorables.

    3. – son rétropédalage et auto-censure dans l’initiative intelligente du bouclier fiscal a ouvert la voie aux 75% de Hollande, et à l’incertitude fiscale de la politique en général

    4. – La réduction du déficit budgétaire à coup d’impôt, alors même que la règle d’or devait être installée ont scellés la légèreté de ses convictions, la malhonnêteté statistique, et ont bien amené le champion suivant dans ces domaines.

    Après tout, mieux vaut sans doute mettre Borloo ou FIllon, qui ont l’avantage de ne pas avoir le profil de requin trop marqué.

  • Déjà en 2012, nous avons eu le choix entre la peste ou le choléra! Allons devoir subir le même sort en 2017?
    J’ai mis mon bien vente (fusse à perte) et je vais voir ailleurs!
    Entendre le Président du Sénégal dire « qu’il fallait que les Français -politiques et entrepreneurs- revoient leurs manières de faire des affaires car trop procéduriers » donne à réfléchir! D’autant plus qu’il n’a pas tort.
    Nous avons vécu à crédit depuis des décennies et avons laissé des norias de politiciens tous plus malhabiles les uns que les autres et l’addition va être lourde! Trop lourde!

  • 5 ans de peste, 1 an et demi de choléra avec 3 ans et demi à venir. Reprendre 5 ans de peste ou de choléra ne me botte pas, à tout prendre je suis prêt à essayer n’importe quel cancer, histoire de changer.

  • quand la droite est au pouvoir elle enrichit les riches ; quand la gauche est au pouvoir elle fourgue du pognon , celui des travailleurs , aux plus pauvres , sans contrepartie ; sarkozy , hollande etc, aucun ne mérite de s’assoir sur le trone ; ce sont tous des glands en puissance qui vivent sur notre dos et qui sont responsables de la déchéance de la france ;

  • Sarkozy est le meilleur président, et de loin, pour incarner le pouvoir d’état, son déterminisme, et l’abus de pouvoir à des fins personnelles 🙂

    • Amusant, mutatis mutandis ( hé oui c’est du latin, c’est rare, Citoyen) on peut appliquer la formule à son successeur, à son prédécesseur, et au prédécesseur du prédécesseur.
      Douce France, cher Pays de mon enfance….

  • Les socialistes ne cessent de reprocher les 500 (ou 800 peu importe) milliards de dette creusée par Sarkozy. C’est oublier un peu vite que ces dépense ont été effectuées pour suivre une politique de relance de type socialiste (keynésienne) que les socialistes auraient menée. A l’époque d’ailleurs les socialistes lui avaient reproché de ne pas en faire assez (sous entendu de ne pas dépenser suffisamment d’argent pour relancer l’économie).
    Où l’on voit encore et toujours la mauvaise foi de la gauche.
    Ceci dit, Sarkozy a augmenté les taxes lui aussi de manière faramineuse et c’est un dangereux étatiste.

    • +1
      Les socialos de gauches se foutaient de la dette en 2009. C’était la course a l’échalote ! Quand l’équipe d’en face annonçait 25 Milliards, ils en demandaient 50… (google is your friend) : http://actus.parti-socialiste.fr/2009/01/21/intervetion-de-martine-aubry-lors-de-la-presentation-du-contre-plan-de-relance-du-ps/
      Le cumul des différents « contres plans » a la gomme proposés par ces bouffons dés 2009 aurait défoncé le plafond déja record de ce clown de Sarko, et avec le même résultat lamentable.
      Finalement, en ce qui concerne la dette, un socialo de droite n’est pas pire qu’un socialo de gauche. Il répond à la crise avec les outils de la TOTALITÉ de la classe politique française dans ce genre de situation : injecter le plus possible de pognon qu’il n’a pas (via emprunt et/ou taxe) pour « relancer » le machin.
      En fait de relancer c’est surtout le maintien du chateau de carte étatiste et sauver politiquement leurs miches qui compte ! C’est donc forcément déconnecté de la réalité économique, clientéliste et donc au final…. foireux.

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