La fuite en avant du GIEC

Afin de ne pas modifier la doxa du réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC passe sous silence les études aux conclusions iconoclastes, fussent-elles bien fondées et menées par des climatologues reconnus.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
imgscan contrepoints 2013-2248 GIEC

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La fuite en avant du GIEC

Publié le 11 octobre 2013
- A +

Afin de ne pas modifier la doxa du réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC passe sous silence les études aux conclusions iconoclastes, fussent-elles bien fondées et menées par des climatologues reconnus.

Par István E. Markó, depuis la Belgique.

Ce vendredi, le cinquième rapport du GIEC sur l’évolution du climat était dévoilé en grande pompe à Stockholm. Depuis des mois, les ténors du réchauffement climatique dû à l’Homme ont multiplié les exercices de musculation vocale et préparé la planète à la sortie de leur Bible climatique.

Pourtant, le contenu de ce rapport ne s’écarte en rien des précédents. Il reprend avec la même monotonie, le même mantra martelé sans cesse depuis des années : « l’Homme est responsable du réchauffement climatique actuel ! La faute en incombe à l’usage des énergies fossiles ! Le CO2 est le grand coupable ! Il faut diminuer le taux de CO2 que nous rejetons !  »

Au fil des rapports successifs, la conviction de la culpabilité de l’Homme n’a cessé de croître, passant de 50% à 90%, et aujourd’hui, à 95% ! Cette certitude est fondée, selon le vice-président du GIEC lui-même, sur une amélioration des modèles climatiques. Cette affirmation est tellement incroyable que l’on en reste médusé.

La validité de ces modèles « améliorés » vient d’être infirmée par l’un des climatologues allemands les plus renommés, le Professeur Hans von Storch, membre éminent du GIEC. Dans un article récent, il note qu’aucun des modèles du GIEC n’a pu prévoir la pause observée dans le réchauffement climatique durant les 17 dernières années ! Même pas dans un intervalle de confiance de 2% ! Autrement dit, les modèles sont faux à plus de 98% !

Et c’est sur la base de tels modèles que l’on affirme « avec 95% de certitude » que l’Homme est responsable d’un soi-disant réchauffement climatique !

Entretemps, le CO2 n’a eu de cesse d’augmenter et nous avons approché la barre des 400 ppm (parts par million). Durant cette période, et d’après les prédictions coûteuses du GIEC qui incriminent encore et toujours le CO2, la température aurait dû augmenter de 0,2 à 0,9°C. Hélas, trois fois hélas, elle est à peine montée de 0,1°C, une misère ; dans le même temps plus d’un tiers de tout l’horrible CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle était relâché dans l’atmosphère.

Combien de fois et durant combien d’années faudra-t-il le répéter : le CO2 est produit après une augmentation de la température, pas avant. Il est une conséquence de cette hausse de température et pas sa cause. Cette erreur a été récemment reconnue par le Professeur François Gervais, physicien français et membre du GIEC. Il ajoute que si l’on augmente davantage la quantité de CO2 dans l’atmosphère, cela ne changera quasiment rien à son effet de serre, celui-ci étant arrivé à son maximum. Cette constatation, basée sur les lois de la physique, corrobore ce que d’éminents climatologues ne cessent de dire et de publier : plus il y a de CO2 dans l’atmosphère, moins son effet de serre est important !

Rappelons que le CO2 est la molécule de la vie et que sans elle, il n’y aurait ni plantes, ni micro-organismes sur Terre. Pas d’humains, non plus. Dans des temps anciens, l’atmosphère contenait bien davantage de CO2 qu’aujourd’hui. La preuve par certaines bactéries qui ont dû mettre en place des systèmes de survie pour s’adapter à la diminution du taux de CO2. Signalons enfin que durant certaines périodes glaciales, le taux de CO2 était trois à quatre fois supérieur à celui mesuré aujourd’hui, attestant s’il le fallait encore de son effet de serre minime. Quant aux valeurs « constantes » de l’ordre de 280 ppm d’avant la révolution industrielle, elles résultent d’une sélection précise, guidée par une volonté de démontrer une théorie sur l’influence néfaste de l’utilisation des énergies fossiles. Cette attitude totalement non scientifique est chose courante dans ce domaine où le politique l’emporte sur le scientifique.

L’arrêt du réchauffement climatique, l’écart de plus en plus abyssal entre les prédictions des modèles et les mesures réelles, le décalage entre l’augmentation du CO2 et la halte des températures, la non-fonte totale de la banquise arctique, pourtant annoncée à grands cris pour l’été 2013, et son regel extrêmement rapide qui se matérialise en ce moment par l’englacement de malheureux navigateurs qui ont cru naïvement aux prédictions des ténors du barbecue mondial, posent de gigantesques problèmes aux décideurs politiques et aux scientifiques acquis à la cause du GIEC.

C’est ainsi que lors de récentes discussions concernant le dernier rapport du GIEC, les représentants politiques des différents pays présents n’ont pas hésité à proposer de gommer ce hiatus dans le réchauffement climatique (Allemagne), de simplement annoncer que la chaleur est dans les océans (USA) – très commode, on ne peut aller la mesurer – ou de ne pas en parler parce que cela donnerait des munitions aux climato-sceptiques (Hongrie). On ne peut que s’émerveiller de la manière avec laquelle ces politiques tentent de cacher, masquer, ou déformer un fait scientifique avéré mais non expliqué – et non explicable – par les modèles climatiques actuels.

Car c’est bien de politique et d’argent qu’il s’agit. Pas de science. Les désastreuses politiques énergétiques qui sont menées, en Europe, avec l’appui de certains scientifiques et sous la pression de puissantes ONG environnementales sont la conséquence directe des rapports du GIEC. Les politiques et les scientifiques qui s’activent dans l’orbite du GIEC ne peuvent pas faire machine arrière. Car les modélisateurs ne peuvent se passer de leurs crédits, et leurs relais politiques ne peuvent reconnaître publiquement qu’ils (elles) se sont trompé(e)s, sous peine de perdre leur électorat.

Du GIEC et de ses relais politiques, il ne faut attendre aucun changement.

 

Voir les commentaires (38)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (38)
  • Quand on aura brulé toutes les réserves prouvées de combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon. schiste) le taux de CO2 atteindra 900-1000 ppm soit 2,5 fois le taux actuel.
    Le experts débattent sur la sensitivité du climat à ces émissions et le GIEC est arrivé à la conclusion que ça serait entre 1,5 et 4,5 °C pour chaque doublement de la concentration de CO2.
    Or le GIEC a systématiquement tout surestimé ce qui va dans le sens catastrophique et la limite inférieure est vraisemblablement encore exagérée.
    Pour ma part, et en tenant compte des rétroactions du système – ce que le GIEC a tendance à minimiser – j’estime cette sensitivité nette à 0,5-1,0 °C.
    Si dans cinquante ans la température de l’atmosphère est de 1-2 °C plus élevée qu’aujourd’hui ce ne sera en tous cas pas une catastrophe. Il faudra s’y adapter mais on en a le temps.
    Là aussi il y a des limites à la catastrophe improbable.

    • Il n’y a PAS de réserves prouvées de charbon ou de gaz, impossibles à évaluer tellement il y en a.
      Pour les réserves prouvées de pétroles, des chiffres existent mais ils ont augmenté de 50% depuis 1980 (malgré qu’on en brûle 90 millions de barils par jour).
      Alors faire des estimations de réchauffement sur des estimations de CO2 dans l’air sur des estimations de CO2 émis sur des estimations de « réserves prouvées »… que personne n’a prouvées, pardon !
      Laissez ça aux climastrologues gieciens de l’Eglise de Climatologie.

      • L’expression « réserves prouvées » existe, mais elle correspond à une règle de la SEC, le gardien des bourses d’actions américain. C’est donc une définition de règlementation boursière, et en aucun cas un notion de géologie. Ce chiffre est souvent utilisé par les peak-oilistes, mais ça n’a aucun sens. Et même pour la SEC, ce n’est pas une valeur fixe : c’est lié au prix auquel on anticipe de pouvoir vendre ces réserves : quand ce prix monte, les réserves « prouvées » montent avec ! Et si vous lisez les rapports annuels des pétroliers, vous verrez qu’il est bien inférieur au prix du marché (pour être sûr de ne pas tromper les investisseurs).

        Sociologiquement, à part ça, c’est passionnant de voir que, même longtemps après que le peak oil est été abandonné par ses grands promoteurs comme la BBC, une fraction du public, qui en a été gavé, se refuse à abandonner la notion. Ça donne un éclairage sur le fonctionnement de l’opinion publique.

      • « Réserves prouvées »: c’est un concept généralement admis dans l’industrie pétrolière. BP en fait une publication régulière. Il y a aussi les « non-prouvées » qui par définition restent à prouver…

      • Tout à fait d’accord, mais j’ajouterai que le calcul que fait mderouge est faux de toutes façons puisqu’il ne tient pas compte du temps de résidence du CO2 dans l’atmosphère, ou bien il le considère comme illimité, alors que les scientifiques raisonnables l’estiment entre 5 et 10 ans.

  • Cher Istvan,

    Nous vous attendons toujours pour une conférence ou un débat sur le sujet dans une de nos universités (ULB, UCL ou autre). Pensez-vous que cela soit envisageable ? Il serait tellement intéressant que nous puissions en débattre ensemble.

    • Cher Luc,

      J’ai déjà donné deux conférences sur le sujet à l’UCL, deux autres à l’université de Gand et une à l’université de Dalian (Chine). Je serai enchanté d’être invité à l’ULB si vous le désirez.

      Bien cordialement,

      Istvan

      • Luc est un Troll, qui vous prends pour un débile marginal.
        Quant à débattre avec lui… lol.

        • Merci bcp pour votre réponse, je resterai attentif

          @ P

          Qui a-t-il de trollesque dans mon intervention ?

          Mûrissez et restez poli je vous prie.

          • je suis poli avec les gens pas trop désagréables, à défaut d’être polis . Pas avec les trolls diptérosodomites qui m’insultent hypocritement, la bouche en fleur.

        • Malgré des divergences de vue, le prof. Istvan semble un homme qui sait discuter courtoisement, ce qui l’honore.

          @P qui me traite de troll, vous êtes l’auteur récent de cela:

           » Sodomise tous les diptères que tu veux à coup de google scholar si ça t’amuses, Troll ignare, négationniste, tu feras ça tout seul. »

          C’est honteux.

  • lle scanbdale du GIEC c’est que le résumé pour décideurs est manipulé par les décideurs eux même (belle démonstration de conflit d’intérêts )en faisant abstraction des multiples études qui mettent en relief cette faillite des modèles. Mais avouer qu’on s’est trompé et qu’on a mené des politiques climatiques idiotes est hors de portée des politiciens toujours avides de réelection. le jour où le scand

  • Dans cette histoire Il y a une chose qui est terrible: comment la politique a, en 20 ans, perverti ce qui lui était jusqu’alors hors de portée : la science.
    Celle ci est aujourd’hui un fatras idéologique déclamé par des ignares (journalistes, politiques) soutenus par des clients plus ou moins avide.

  • Je le redis ici, toutes ces gesticulations sur le GIEC sont vaines.
    Les sceptiques et les rechauffistes le sont, dans l’extreme majorite des cas, par sensibilites personnelles. Lieu de vie, niveau social, profession, culture, appartenance politique, religion etc… tout ces parametres determinent si on est sceptiques ou non. Il y a une veritable correlation. Il n’y a rien de scientifique dans tout ceci.
    En d’autres termes, seuls les scientifiques qualifies ont la legitimite de traiter de ce sujet.
    Bon, et le coup de la banquise qui regele extremement rapidement au point de pieger certains, c’est totalement n’importe quoi. La reprise de la glace se fait normalement, avec toujours 1 million de km carre d’ecart a la moyenne. E personne n’a annoce la fonte totale d ela banquise pour 2013…( au pire, moins de 1 Mkm2 en 2016).
    La encore la sensibilite personnelle prend le pas.

    • cockenstock : « E personne n’a annoce la fonte totale d ela banquise pour 2013…( au pire, moins de 1 Mkm2 en 2016). »
      ———————-
      Ha ha ha… Clown va !
      http://news.bbc.co.uk/2/hi/7139797.stm

      On notera que parmi ceux qui ont applaudi à tue-tête ce festival de crétinerie climatique du « Arctic summers ice-free ‘by 2013 », se trouve un certain « expert » Mark Serreze, qui est devenu entretemps rien moins que le directeur du NSIDC, l’organisme chargé de… mesurer la banquise arctique.
      Comme quoi, l’incompétence et la crapulerie, c’est la meilleure chance de promotion en « science » climatique.

      • La vous ressortez une prevision extremiste d’il y a 6 ans, elle est facile celle la. C’est sur que ci on prend un cas pour une generalite… clown va. Toute facon, cela ne change rien a ce que j’ai dit.

        • cockenstock : « La vous ressortez une prevision extremiste d’il y a 6 ans, elle est facile celle la. »
          ———————–
          Ah mais pardon, je ne ressors pas n’importe quelle prévision extrémiste. Je ressors une prévision extrémiste « annoncée par personne » (copyright le clown cockenstock), nuance.

    • Tout comme seuls les marxistes ont le droit de discuter du marxisme, les critiques étant tous des agents du grand kapital…
      Quel argumentation pathétique…
      Lorsqu’on sort la diabolisation, l’anathème, c’est qu’en réalité, les arguments scientifiques ne le sont pas tant que ça…

      • Argumentation pathétique?
        C’est votre façon de comprendre qui est pathétique. Comme d’habitude. Je choisis toujours les mots justes.
        J’ai dit que seul les scientifiques qualifiés avaient la légitimité pour s’exprimer sur ces sujets, je n’ai pas dit que seuls ces derniers peuvent en parler. Chacun est libre de penser ce qu’il veut.

    • « seuls les scientifiques qualifies ont la legitimite de traiter de ce sujet »

      En faites vous partie ?

    • @cokenstock « seuls les scientifiques qualifies ont la legitimite de traiter de ce sujet »

      Pas tout à fait. Tout le monde a le droit d’avoir une opinion et de l’exprimer. Libre à chacun d’évaluer la pertinence des différents propos, et je vous rejoins, la légitimité scientifique de son auteur est un bon critère.

      En l’occurrence, les « scientifiques qualifiés » en sciences du climat considèrent que les activités humaines impactent l’évolution climatique actuelle, au même titre que les « scientifiques qualifiés » en tabacologie considèrent que la consommation de tabac impacte la santé.

  • Le commentaire de Ross McKittrick sur le « résumé pour les décideurs » :
    « SPM in a nutshell: Since we started in 1990 we were right about the Arctic, wrong about the Antarctic, wrong about the tropical troposphere, wrong about the surface, wrong about hurricanes, wrong about the Himalayas, wrong about sensitivity, clueless on clouds and useless on regional trends. And on that basis we’re 95% confident we’re right. »

    En français, ça donne:
    « Le rapport SPM en quelques mots : Depuis que nous avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour l’Himalaya, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutiles au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95% d’avoir raison. »

    • « Depuis que nous avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour l’Himalaya, faux pour la sensibilité climatique. »
      ————————
      Il a oublié de dire, faux pour la disparition imminente des stations de sport d’hiver, faux pour l’extinction des grenouilles d’Amérique centrale du au RC, faux pour les récoltes précoces du vin, faux pour l’arrêt du Gulf Stream, faux pour la « disparition de nations entières sous les eaux avant l’an 2000 » (dixit l’UNEP), , faux pour la « neige bientôt une chose du passée », faux pour la prolifération des moules bleues, faux pour la migration des morues, faux pour les centaines de prétendus « canaris dans la mine du réchauffement climatique », faux pour les milliers de prétendus conséquences du réchauffement climatique : http://www.skyfall.fr/?page_id=7

      Mais à part ça, on est sûr à 95% que la théorie « consensuelle » du réchauffement climatique est juste et que les conséquences prévenues sont déjà là, même si le réchauffement a été « en pause » ces 15 dernières années.

    • En prime, le commentaire de Richard Lindzen.
      « Je pense que le dernier rapport du GIEC a complètement sombré jusqu’à un niveau d’incohérence qui prête à rire. Ils proclament que leur confiance dans leurs modèles a augmenté alors que les divergences entre les modèles et les observations se sont accrues. Leur excuse pour l’absence de réchauffement durant les 17 dernières années est que la chaleur s’est cachée dans les profondeurs des océans. Mais ceci est la simple reconnaissance du fait que les modèles ne simulent pas les échanges de chaleur entre les couches de surface et les profondeurs des océans. De fait, c’est ce transport de chaleur qui joue un rôle essentiel dans la variabilité naturelle du climat et les affirmations du GIEC selon lesquelles le réchauffement observé peut être attribué à l’homme repose, de manière décisive, sur leur affirmation que leurs modèles décrivent avec précision la variabilité naturelle interne. Ainsi admettent-ils maintenant, de manière assez obscure, que leur hypothèse cruciale était totalement injustifiée. Enfin, en attribuant le réchauffement aux humains, ils dissimulent le fait que ce réchauffement a été petit et que ceci est totalement cohérent avec le fait qu’il n’y a aucune raison de s’alarmer à ce sujet. Il est tout à fait étonnant de voir les contorsions auxquelles le GIEC est obligé de se livrer pour maintenir en vie la perpétuation des objectifs climatiques internationaux. »

  • le scandale des scandales c’est que le « résumé pour décideurs » (SPM) est largement écrit par les décideurs eux mêmes (voir Judy Curry à ce sujet http://judithcurry.com/2013/10/01/negotiating-the-ipcc-spm/) le GIec qui se targue : 1 de contrôle de ses processus 2 et d’indépendance est ainsi pris la main dans le sac car comment le SPM pourrait il alors reconaître l’absurdité des politiques climatiques face à la faillite des modèles ….

  • Le rapport SPM en quelques mots : Depuis que nous avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour les Himalayas, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutiles au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95% d’avoir raison. » Ross McKitrick

  • La probabilité de 95% de certitude du rôle anthropique provient d’une demande de représentants de gouvernements. Donc la probabilité pour que cette probabilité ait un sens est de 0%. Et cette assertion, qui est à 100% anthropique, a une probabilité de 100% d’être exacte…

  • En tout cas les commentaires des internautes sur les blogs du monde font peur…
    Outre leur agressivité contre les sceptiques (qui vaut mieux que le mépris, et prouve qu’il y a quand même de l’eau dans le gaz de la théorie), ils muent systématiquement le débat en « il faut un homme nouveau » : nouveaux modes d’échanges, nouveaux objectifs, décroissance, etc.
    Ils se désespèrent que l’homme nouveau est empêché par les médiocres, les petits intérets, les analphabètes, les méchants; Enfin tout ceux que l’ont peut déchoir a peu de frais de l’humanité, pour les traiter « comme il convient ».
    Et ils sont a fleur de peau; on sent bien que la folie collectiviste guette, l’envie de cramer de l’individualiste est palpable (pas top question CO2 ca).

    Franchement vivre dans un pays de décroissants me désole… et m’inquiète.

  • Dr Marko, quelques questions naïves sur des éléments factuels.

    Sur le GIEC :

    1. Où intervient la politique dans l’écriture du volet 1 du rapport du GIEC ? Il s’agit d’une synthèse des connaissances rédigée par des scientifiques sur la base de publications dans des revues à comité de lecture, synthèse elle-même peer-reviewed sur la base du volontariat de scientifiques. Je parle bien du rapport et non du SPM qui n’en est qu’un résumé technocratique au contenu scientifique néanmoins fidèle.

    2. Pourquoi parlez-vous de « membre » du GIEC ? Concernant le rapport, il n’existe pas de « membership ». Il y a des auteurs, des éditeurs, des reviewers, comme dans toute autre production académique de document scientifique. F. Gervais et H. von Storch ne sont pas membres du GIEC. Le premier est un thermodynamicien qui s’est porté volontaire pour reviewer le rapport. Le second est un statisticien expert en climat dont les publications sont citées dans plusieurs chapitres du nouveau rapport.

    Sur la physique du climat :

    3. Pourquoi affirmez-vous avec tant de conviction que « le CO2 est produit après une augmentation de la température, pas avant », et que cela est vrai pour la période actuelle ? Pouvez-vous nous citer une publication scientifique (le livre de F. Gervais n’est pas une réponse puisque non-académique) ? Et si, comme vous l’affirmez, le réchauffement climatique s’est « arrêté », alors vous attendez-vous à ce que la concentration de CO2 s’arrête à son tour de croître ? Si oui, quand ?

    4. D’ailleurs, pourquoi affirmez-vous que le réchauffement climatique s’est arrêté ? La tendance de T globale sur 1998-2012 est de 0.5°C/siècle [+/- 1°C/siècle] [IC à 90%]. La valeur 0 est donc aussi probable que la valeur 1°C/siècle, qui est l’ordre de grandeur de la tendance observée sur la 2e moitié du XXe siècle. Pourquoi privilégiez-vous la première ?

    5. Mais au fait, pourquoi pensez-vous que le rythme du réchauffement devrait être constant, ou même toujours positif ? La réponse en T globale au forçage anthropique, aussi lisse soit-il, n’est-elle pas fortement modulée par la variabilité interne (répartition de l’énergie entre les compartiments du système) et par les fluctuations des forçages naturels (solaire et volcans) ? En d’autres termes, pourquoi ne pas penser qu’une augmentation de l’absorption de chaleur par l’océan et une diminution des forçages naturels puissent masquer temporairement le réchauffement de surface « attendu » sous l’effet anthropique ?

    6. Effectivement les modèles de climat actuels reproduisent mal la T globale des 15 dernières années (cf. également http://www.nature.com/nclimate/journal/v3/n9/full/nclimate1972.html?WT.ec_id=NCLIMATE-201309, ainsi que la Box 9.2 du rapport du GIEC, qui contrairement à ce que vous dites, ne « dissimule » pas ce hiatus). Pourquoi voulez-vous pour autant les jeter à la poubelle, avec, tant qu’à faire, les modélisateurs qui les ont conçus ? Ne reproduisent-ils pas raisonnablement les saisons, les contrastes océan-continent, la géographie des « climats » (tropicaux, tempérés, etc.), et, surtout, l’évolution historique des variables climatiques observées ? Certes, comme toute représentation simplifiée de la réalité, ils ne sont pas parfaits. Mais avez-vous mieux à proposer ?

    7. Enfin, à propos de la banquise arctique, pourquoi confondez-vous cycle annuel (la banquise se reforme à l’automne) et tendance inter-annuelle (d’une année sur l’autre) ? Voyez-vous une tendance inter-annuelle positive sur le long-terme (bien entendu comparer 2012 et 2013 n’est pas une réponse « long-terme ») ? Et au fait, pourquoi ne dites-vous pas que les modèles de climat reproduisent très mal la tendance récente de la banquise arctique (cf. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2012GL052676/abstract) ? Ce serait un formidable argument pour rejeter la pertinence des modèles ! Est-ce parce qu’ils sous-estiment le rythme de la fonte, et ne sont donc pas « catastrophistes » ?

    Merci d’avance.
    Un curieux.

  • Bon, vous avez le droit de dire que des milliers de chercheurs du monde entier, près de 150 pays se trompent ,vous avez le droit ! mais vous ne convainquez que vous :vous n’êtes pas climatologue mais chimiste ….. déjà les effets du réchauffement climatique se font sentir , les îles des Seychelles sont menacées de submersion. Jamais un tel réchauffement n’a été aussi rapide dans l’histoire de la Terre . Je vous donne six mois pour vous voir converti au geo engenering , après avoir reconnu vos erreurs d’apréciation , ce qui est encore pire que tout : des fous veulent envoyer des millions de tonnes de produits chimiques dans l’atmosphère pour refroidir le Terre : ces gens sont des fous ,aussi fous que ceux qui croient en la catallaxie comme bernadette soubirou…..

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

Les dernières prévisions du GIEC indiquent que les précipitations sur la France seront globalement plus abondantes, mais que cette abondance se situera en dehors des périodes de sécheresse.

Il sera donc nécessaire de stocker de l’eau pour prévenir ces dernières, et les mégabassines doivent donc être multipliées. Par ailleurs, il existe d’autres méthodes que la sobriété pour prévenir les pénuries.

 

Les « mégabassines », ou retenues de substitution

Le nom « mégabassines » a été adopté par les médias et par le public :... Poursuivre la lecture

Certains prophètes de l’apocalypse, incluant des politiciens, déclarent que le nucléaire ne serait pas compatible avec le réchauffement climatique car les centrales consommeraient trop d’eau et réchaufferaient exagérément les rivières.

Or c’est faux.

 

Ni consommation, ni réchauffement excessif

Les réacteurs nucléaires eux-mêmes ne consomment pas directement de l’eau.

Les centrales nucléaires (comme toutes les centrales thermiques fonctionnant au gaz, au charbon, ou avec de la biomasse) empruntent, pour l’esse... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles