Des sanctions pour la Syrie

Le regard de René Le Honzec.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Syrie sanctions (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Des sanctions pour la Syrie

Publié le 28 août 2013
- A +

Le regard de René Le Honzec.

Tandis qu’on nous martèle des dispositions laxistes (et laxatives) taubirales, Flanby-s’en-va-t-en-guerre veut jouer au cow-boy yankee, sa nouvelle idole. Obama est son copain, ils sont deux contre tout l’univers mais vaincront les forces du Mal.

Simple détail, qu’en pense le peuple français (62% hostile), éventuellement son Parlement ? La Grande-Bretagne vient de donner une belle leçon de démocratie en refusant l’entrée dans une guerre incertaine tout autant dans ses justifications que dans ses effets, genre Irak, Afghanistan, Libye. Mais il est vrai qu’en jouant à Tartarin de Tarascon au Mali, Hollande-le-chef-de-guerre avait affirmé que c’était « le plus beau jour de sa vie politique ».

Bon, à part ça, que foutent les armées des pays arabes ? Ces derniers sont unanimes à détester l’Amérique et à l’accuser de ne pas intervenir. Honni soit qui mal y pense…

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Thomas Pierret.

Ce 19 mai, Bachar Al-Assad devrait se rendre à Riyad pour assister au sommet annuel de la Ligue arabe.

Le dictateur syrien n’avait plus été convié à ces rencontres depuis mars 2010. En novembre 2011, Damas avait été suspendu de la Ligue, du fait de la violence extrême de la répression qu’il avait déclenchée à l’égard de son opposition intérieure.

Mais le 7 mai dernier, la Syrie a été réintégrée ; et le 11 mai, son président a reçu une invitation officielle signée du roi Salmane d’Arabie saoudite.

<... Poursuivre la lecture

La France a été pendant 7 siècles environ un acteur majeur dans la région, c’est-à-dire des pays allant d’ouest en est de l’Égypte à l’Iran et du nord au sud de la Turquie au Yémen. Donc des pays presque tous musulmans, à l’exception de moins en moins nette du Liban, et surtout d’Israël.

La France puis l’Angleterre y ont longtemps été très présentes, avant de céder la place aux États-Unis, qui eux-mêmes n’ont gardé une influence, d’ailleurs réduite, que dans certains pays.

Commençons par interroger l’histoire.

 

... Poursuivre la lecture

Par Lina Kennouche. Un article de The Conversation.

À l’heure où la prise de conscience du déclin relatif de la puissance des États-Unis s’impose peu à peu, les acteurs régionaux du Moyen-Orient s’apprêtent à remplir le vide stratégique laissé par le départ des forces américaines.

Deux facteurs majeurs ont contribué au recul des États-Unis dans la région.

D’un côté, la rivalité de puissance engagée entre Washington et Pékin s’est exacerbée ces dernières années. Depuis 2008 et l’annonce du pivot vers l’Asie par Barack Obam... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles