Le Parti de l’État Fort

Il faut redonner à l’État, garant de l’intérêt général et de la justice sociale, les pouvoirs dont il a été privé.

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Le Parti de l’État Fort

Publié le 7 août 2013
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Il faut redonner à l’État, garant de l’intérêt général et de la justice sociale, les pouvoirs dont il a été privé.

Par Guillaume Nicoulaud.

Chers compatriotes,

C’est un fait désormais établi qui, pour autant que nous puissions en juger, ne fait plus l’objet de débats, les malheurs de notre Nation et les souffrances du Peuple n’ont qu’une seule et unique source : le libéralisme. C’est cette idéologie totalitaire, imposée de force par une génération entière de politiciens véreux et irresponsables, qui est la source de notre déclassement économique et politique, de la perte de notre identité nationale et de la désunion qui règne aujourd’hui parmi nous. Il faut y mettre un terme ; il faut redonner à l’État, garant de l’intérêt général et de la justice sociale, les pouvoirs dont il a été privé. C’est à cette noble tâche que le Parti s’attelle ; « tout dans l’État, rien hors de l’État et rien contre l’État » – telle est notre doctrine.

Je veux ici vous apporter quelques précisions sur la réalité que recouvre cette doctrine. Il s’agit, bien sûr, d’un bref résumé et les quelques points que je m’apprête à développer ci-après ne prétendent aucunement à l’exhaustivité. Laissez-moi donc vous en tracer en quelques lignes le programme que nous mettrons en œuvre au cours des prochains mois.

Avec effet immédiat, toute transaction économique – entendue comme l’échange d’un bien ou d’un service contre un autre ou contre une somme d’argent – est soumise à l’autorisation préalable du Ministère du Plan qui en fixe les conditions (quantités, prix et autres modalités) selon une grille établie de manière scientifique et rationnelle. En particulier, les salaires, comme le nombre de travailleurs nécessaires à l’accomplissement d’une tâche donnée, le temps de travail et les conditions dans lesquelles il se déroule sont désormais fixés par l’État. De la même manière et afin d’assurer une répartition équitable des résultats de chaque entreprise, la rémunération des capitalistes et cadres dirigeants est soumise à l’approbation du Ministère du Plan. Les banques, compagnies d’assurance et autres entreprises financières sont nationalisées.

Afin d’améliorer et de fluidifier le dialogue social, tout en donnant plus de poids aux travailleurs, l’ensemble des syndicats existants sont fusionnés au sein d’une entité unique – le Syndicat National des Travailleurs Français (SNTF) – et placé sous la tutelle du Ministère du Plan. Toute activité syndicale en dehors du SNTF est déclarée illégale et constitue un crime contre la Nation et l’État. Dès lors, devenu obsolète et inutile, il est bien entendu que le droit de grève est désormais aboli : seul le Ministère du Plan, garant de l’intérêt général, est habilité à trancher les éventuels désaccords. Tout travailleur, sans distinction de rang, est tenu d’accomplir la tâche pour laquelle il a été désigné et il est rigoureusement proscrit de changer d’assignation (ou, dans le cas des capitalistes, de chercher à revendre une participation) sans un accord explicite dudit Ministère.

Le Parti entend également lutter avec la plus grande vigueur contre le mondialisme libéral et mettre fin à cette idéologie mortifère et irresponsable qui favorise la circulation des marchandises, des capitaux et des hommes. Désormais, aucune marchandise, aucun échange de service, aucun flux financier et aucun homme ne pourra traverser nos frontières, dans un sens comme dans l’autre, sans une autorisation dûment délivrée par le Ministère compétent – le Ministère du Plan délivrera des autorisations pour les marchandises, les services et les flux financiers tandis que le Ministère de la Sécurité sera chargé d’établir les visas d’entrée ou de sortie des personnes physiques. Afin d’éviter les actes de trahison, le Parti ordonne que tous les membres d’une même famille ne peuvent désormais quitter le territoire national en même temps.

S’agissant du logement, les lieux d’habitation inoccupés ou dont la surface excède manifestement les besoins des occupants sont immédiatement réquisitionnés en vue d’être répartis de manière équitable. Les individus qui disposent aujourd’hui d’un logement dont la surface excède celle qui est jugée nécessaire par le Ministère du Logement mais qui, pour des raisons techniques, ne peuvent le scinder en plusieurs unités plus petites sont tenus de partager leur habitation. En outre, comme indiqué précédemment, la cession ou la location d’un logement fait l’objet d’une autorisation du Ministère du Plan qui, en coordination avec le Ministère du Logement, estime si les conditions de la transaction satisfont à l’intérêt général.

Les enfants sont l’avenir de notre Nation. C’est pour eux que nous consentons tant de sacrifices et c’est à eux que nous dédions ce monde meilleur que nous édifions aujourd’hui. Ils n’appartiennent pas, contrairement à ce que prétendait autrefois la bourgeoisie, à leurs parents mais à la Nation. C’est donc un devoir sacré de l’État que de pourvoir à leur éducation ; d’en faire d’honnêtes travailleurs et de fidèles serviteurs de l’État. Nous décrétons donc que, dès l’âge de sept ans, les enfants de la Nation seront séparés de leurs géniteurs pour être confiés aux divers programmes de formation du Ministère de l’Instruction. En fonction de leurs qualités physiques et intellectuelles, ils recevront ainsi, dès leur plus jeune âge, une éducation adaptée à leurs aptitudes et débarrassée des parasites inhérents au modèle familial bourgeois ; une éducation qui leur permettra de répondre au mieux aux futurs besoins de la Nation toute entière plutôt qu’aux ambitions égoïstes de leurs géniteurs.

Par ailleurs, le redressement moral de la Nation est une de nos priorités. Le Parti ordonne donc que les pratiques sexuelles qui n’ont pas pour but de faire prospérer la Nation en qualité comme en quantité soient désormais considérées comme illégales et contraires à l’intérêt général. En particulier, les pratiques égoïstes telles que l’homosexualité ou la pornographie sont interdites et feront l’objet de sanctions déterminées par le Ministère de la Vertu. Par extension et afin d’éviter les comportements provocateurs, ce même Ministère élaborera un code vestimentaire à l’usage du Peuple et, en coordination avec le Ministère de l’Information et celui de la Culture, sera chargé d’expurger la presse et les arts de tout contenu à caractère pornographique.

À ce propos, le Parti accorde une importance toute particulière au rôle de la presse. Elle constitue, au travers de la diffusion d’une information claire et objective, le principal vecteur d’instruction du public adulte au même titre que le Ministère de l’Instruction pourvoit à la formation des plus jeunes. Il est donc essentiel que la presse soit indépendante idéologiquement et financièrement. C’est afin de garantir cette indépendance que nous annonçons aujourd’hui la nationalisation de tous les organes de presse – écrite, radio ou télédiffusée – et la création du Ministère de l’Information qui aura pour mission de veiller à la clarté et à l’objectivité des informations diffusées. Par ailleurs, l’Internet, cet espace sauvage et dérégulé ayant déjà largement prouvé sa nocivité, nous le déclarons illégal et chargeons le Ministère de l’Information du développement d’un réseau centralisé sur le modèle de celui du Minitel.

Un objectif essentiel du Parti, dans le cadre de l’édification de notre projet commun, est de garantir la laïcité et donc, de combattre l’emprise des religions sur la Nation. Elles sont donc toutes déclarées illégales. Toute forme de culte ou de pratique à caractère ésotérique est désormais interdit et relève du crime contre l’État. Dans les mois à venir, le Ministère de l’Aménagement du Territoire procèdera à la démolition systématique de ces reliques d’un autre temps que sont les édifices religieux – églises, mosquées, temples et synagogues – ou à leur reconversion en bâtiments administratifs. Symétriquement, le Ministère de la Culture sera chargé d’identifier les œuvres littéraires ou autres qui, d’une manière ou d’une autre, présentent ces odieuses superstitions sous un jour favorable et procèdera à leur destruction.

Griffo, Van Hamme, SOS Bonheur, Dupuis. Cliquez pour agrandir.

D’une manière générale, le Ministère de la Culture veillera à l’épanouissement d’une activité culturelle compatible avec les objectifs du Parti et donc, ceux de la Nation. La création artistique comme sa diffusion ne sauraient être laissées au seul hasard d’initiatives individuelles désordonnées. Dans cet esprit, le Ministère disposera des pouvoirs les plus élargis pour organiser, financer, contrôler et diffuser la production des travailleurs-artistes et des travailleurs intellectuels – à l’exception des journalistes qui relèvent du Ministère de l’Information. Dûment relayée par le Ministère de l’Instruction dès la plus tendre enfance et protégée de la concurrence déloyale des productions étrangères, notre culture pourra ainsi s’épanouir librement et redevenir le ciment de notre Identité Nationale.

L’édification d’un monde nouveau requiert la plus grande rigueur et l’engagement total de tous et de toutes. Pour ce faire, le Parti entend non seulement renforcer les législations existantes en matière de drogues en rétablissant, notamment, la peine de mort pour les contrevenants mais rajoute les boissons alcoolisées à la liste des substances interdites. En réduisant l’ardeur des hommes au travail, en leur faisant perdre de vue leurs devoir vis-à-vis de l’État, en détruisant leur santé – et donc la santé de la Nation – et en favorisant honteusement les comportements égoïstes, la consommation d’alcool, sous toutes ses formes, doit désormais être considérée comme une des activités les plus antisociales et, dès lors, les plus répréhensibles qui soit. La production, la distribution et la consommation d’alcool est donc désormais déclarée illégale et passible de la peine capitale.

De la même manière et pour les mêmes raisons, le Parti se fait fort d’encourager la pratique d’activités sportives. Cette mission d’intérêt général, confiée au Ministère des Sports, vise à former une jeunesse robuste et rompue à la discipline qu’impose l’avènement d’un monde meilleur. En revanche, afin de combatte les cultes bourgeois de la concurrence et de la performance individuelle, le Ministère veillera à abolir toute forme de compétition sportive et privilégiera les sports collectifs qui ne singent pas grossièrement la logique de domination imposée par la culture capitaliste. Lorsque c’est possible, les règles qui prévalent dans la pratique des sports aujourd’hui considérés comme populaires seront amendées de sorte qu’elles corrigent les injustices de la nature et soient ainsi compatibles avec les idéaux du Parti.

Enfin, le Parti a conscience du caractère révolutionnaire de son programme et mesure pleinement les risques de sédition de la part d’une population qui n’a été que trop pervertie par les idéaux bourgeois. Vous qui êtes ici savez que l’Homme ne peut vivre et être réellement heureux tout en laissant libre-court à ses fantaisies et ses envies. Si la Nation a besoin d’un guide, c’est précisément parce l’Homme, tel qu’il existe aujourd’hui, n’est pas capable de prendre soin de lui-même, parce que son égoïsme et son irrationalité l’amène invariablement à provoquer sa propre ruine. Or, je vous le demande, quelle espèce de logique y a-t-il, sachant cela, à le croire capable de désigner celui qui aura la lourde tâche de le guider ? Laissez-moi répondre pour vous : aucune. Ça n’a tout simplement aucun sens. C’est là le dernier point saillant de notre programme que je vous révèlerai aujourd’hui : à compter de ce jour, le Parti est déclaré parti unique de France et les élections sont abolies.

Vous vouliez un État fort ? Vous ne serez pas déçus !

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  • bienvenu en Flance

  • C’est parfait, je vote pour. Ah non, mince, on m’a retiré le droit de vote.

  • Ahhh enfin vous voyez clair suppôt de l’ultra libéralisme à pédale !!!

    (mis à part ça, mon Liberator, je l’imprime quand ?)

  • Excellent !

    Heureusement , la haute administration chargée de la mise en œuvre se chargera de rendre inefficace incohérent et contradictoire l’application de ce programme sympa pour tout ceux qui attendent l’homme providentiel pour venir les sauver.

  • Rien de nouveau sous le soleil, c’est simplement dit de manière plus explicite!
    Seul bémol sur les pratiques sexuelles: au contraire elle doivent être encouragées et obligatoires comme devoir citoyen. Seront proscrites toutes relations stable qui sont à l’origine de discordes, de jalousies et de possessivité vis-à-vis d’un enfant à naître. En cela, il faut proscrire toute forme de passion potentiellement destructrices. De même, l’accouchement étant une pratique animale dégradante, c’est l’état qui sera chargé de produire les futurs citoyens selon les besoins définit par le plan.
    Merci Guillaume pour cette aperçu de la Socialie dans 10ans! 😉

  • Ça sent la marijuana ici…

    Cet article ne veut pas dire grand chose mis à part que comme pour toute idéologie, qu’elle soit libéral, anarchiste, étatiste, constructiviste… si on la pousse au bout de son extrême, on court vers la ruine. Mais cela ne discrédite pas plus la théorie institutionnaliste que la théorie libéral si on disait que cela reviendra à supprimer toutes les fonctions de l’Etat et les lois car jugées comme liberticide. De la même manière qu’un libéral considère que l’Etat doit encore exister sous forme régalienne, un Etatiste n’est pas totalitaire. Par exemple, De Gaule était un Etatiste fort mais il n’a jamais pas fait un iota de votre programme. Même les fascistes et les communistes n’appliquaient pas totalement votre programme : L’URSS et l’Allemagne nazi continuait de commercer avec l’extérieur (moins c’est sur, mais toujours de manière non-négligeable) par exemple.

    Ce genre de pamphlet pourrait être écrit sur n’importe idéologie, il suffit de prendre le pires idées de toute les idéologies qui se rapproche d’une idée donnée (Etatistes≠Fascistes≠Communistes mais vous les amalgamez ici allegrement). Je pourrais prendre l’idéologie anarchiste, ultra-libérale, une pointe de fascisme (pour le coté respect de l’ordre).

    On aurait quelque chose comme ça

    Chers compatriotes,

    C’est un fait désormais établis qui, pour autant que nous puissions en juger, ne fait plus l’objet de débats, les malheurs de notre Pays et les souffrances du Peuple n’ont qu’une seule et unique source : l’étatisme. C’est cette idéologie totalitaire, imposée de force par une génération entière de politiciens véreux et irresponsables, qui est la source de notre déclassement économique et politique, de la perte de notre identité nationale et de la désunion qui règne aujourd’hui parmi nous. Il faut y mettre un terme ; il faut redonner à l’Entreprise, garant de l’intérêt général et de la justice sociale grâce au bienfait de la « main invisible » les pouvoirs dont il a été privé. C’est à cette noble tâche que le Parti se consacre.

    Je veux ici vous apporter quelques précisions sur la réalité que recouvre cette doctrine. Il s’agit, bien sûr, d’un bref résumé et les quelques points que je m’apprête à développer ci-après ne prétendent aucunement à l’exhaustivité. Laissez-moi donc vous en tracer en quelques lignes le programme que nous mettrons en œuvre au cours des prochains mois.
    Avec effet immédiat, toute transaction économique – entendue comme l’échange d’un bien ou d’un service contre un autre ou contre une somme d’argent – n’est plus soumise à aucunes restrictions, loi, ou normes. En particulier, les salaires, comme le nombre de travailleurs nécessaires à l’accomplissement d’une tâche donnée, le temps de travail et les conditions dans lesquelles il se déroule sont désormais fixés par le patronat. De la même manière et afin d’assurer une répartition équitables des résultats de chaque entreprise, la rémunération des capitalistes et cadres dirigeants se fera dorénavant de manière arbitrale par les actionnaires qui se partageront comme bon leur semble l’ensemble des bénéfices de l’entreprise avant de reverser la somme qu’ils considèrent juste aux cadres dirigeant. Les banques, compagnies d’assurance et autres entreprises financières sont privatisés.

    Afin d’améliorer et de fluidifier le dialogue social, tout en donnant plus de poids aux entreprises et au innovateurs, l’ensemble des syndicats existants sont dissous. Toute activité syndicale est déclarée illégale et constitue un crime contre la Nation et l’État. Dès lors, devenu obsolète et inutile, il est bien entendu que le droit de grève est désormais aboli : seul le l’entreprise et donc sa gouvernance, garant de l’intérêt général, est habilité à trancher les éventuels désaccords. Tout travailleur, sans distinction de rang, est tenu d’accomplir la tâche pour laquelle il a été désigné et il est rigoureusement proscrit de changer d’assignation sans un accord explicite de l’entreprise pour laquelle il travaille.
    Et ainsi de suite…

    Ou bien aussi : « L’Etat ne doit plus être perverti par quelconque envies de pouvoir sur le marché, dorénavant l’Etat n’a plus le droit de prendre quelconque décision autres que celles pour lesquelles il est utile : les pouvoirs régaliens soit la justice, la sécurité et la défense nationale. C’est décisions devant être impartial, et pour éviter que le pouvoir ait la possibilité de remettre en cause ces beaux idéaux de liberté par la mise en place d’une politique autre que régalienne, il convient de supprimer le droit de vote qui oblige les politiciens à remettre en cause les idéaux libéraux pour satisfaire les envies d’un peuple voulant une redistribution des richesses produites »

    • @bloucas:

      « il faut redonner à l’Entreprise, garant de l’intérêt général et de la justice sociale grâce au bienfait de la « main invisible » les pouvoirs dont il a été privé »

      Ce n’est pas du liberalisme c’est du corporatisme. Le Liberalisme s’appuie sur les droits des individus.

      « En particulier, les salaires, comme le nombre de travailleurs nécessaires à l’accomplissement d’une tâche donnée, le temps de travail et les conditions dans lesquelles il se déroule sont désormais fixés par le patronat »

      Ce n’est pas du libéralisme, c’est du corporatisme Dans une société libérale, les échanges sont mutuellement consentis, pas fixé de force par l’un ou l’autre des parties.

       » Toute activité syndicale est déclarée illégale et constitue un crime contre la Nation et l’État. Dès lors, devenu obsolète et inutile, il est bien entendu que le droit de grève est désormais aboli : seul le l’entreprise et donc sa gouvernance, garant de l’intérêt général, est habilité à trancher les éventuels désaccords. Tout travailleur, sans distinction de rang, est tenu d’accomplir la tâche pour laquelle il a été désigné et il est rigoureusement proscrit de changer d’assignation sans un accord explicite de l’entreprise pour laquelle il travaille. »

      Ce n’est pas du libéralisme mais du corporatisme…. fin bref, et ainsi de suite.

      Cordialement
      Naufragé

      • C’est bien ce que je dis quand je parle d’amalgame entre les idéologies. Cet article caricature la pensée communiste, fasciste, etatistes, institutionnaliste et met le tout dans un pot commun. De la même manière la corporatisme se rapproche du libéralisme dans le sens où il peut être une conséquence du libéralisme : le principe de « capture réglementaire » fait que les institutions les plus puissantes économiquement (les entreprises dans un système libéral et indirectement leur dirigeants et actionnaires) peuvent progressivement imposer leur vision. Un exemple tout bête : une entreprise plus grosse réalise des économies d’échelle et devient donc plus compétitive que ses rivales plus petites qu’elle et finit par les détruire découlant sur un monopole. De la même manière, on peut se dire que dans un système libéral, un revenu est une condition obligatoire pour vivre car il faut se nourrir, se soigner, se loger, sans quasiment aucune aide extérieur, dans ce modèle, à moins qu’il y ait plus d’emploi que d’actifs (ce qui est extrêmement rare surtout aujourd’hui), les entreprises trouveront toujours des candidats pour leur postes ne demandant pas ou peu de qualification (pouvant donc être assuré par n’importe qui) et pourront proposer les conditions de travail que bon leur semble, ainsi ce sont les entreprises qui fixent les normes de travail

        Sur ce marché du travail, il faut imaginer que la courbe d’offre de travail reste constante car les offreur (les demandeur d’emploi) n’auront jamais intérêt à ne pas accepter un emploi leur permettant de subsister. Si le chômage est synonyme de mort, alors « l’accord mutuel » que vous décrivez revient à un accord ou l’employé aurait le pistolet sur la tempe et l’employeur serait au bout de la gâchette, on sait qui dans les faits imposerait ses conditions.

        Si vous me dites que chacun est libre de créer son entreprise ou bien qu’il peut se reposer sur son patrimoine pour attendre de meilleur offres, on tombe sur deux problème : seul une petite partie de la population détient vraiment un « patrimoine » (1500 euros sur un livret A j’appelle pas cela du patrimoine, mais c’est tout ce qu’on la plupart des Français) et puis la création d’une entreprise demande des investissement, et il faut réussir à la faire subsister au milieu des grosses entreprises qui se seront déjà taillé la part du lion, et nous n’avons pas tous la capacité novatrice pour créer de nouveaux marchés.

        • @Bloucas

          A part le dernier paragraphe, rien dans le texte de Guillaume n’est de la fiction, il s’agit simplement d’appeler un chat, un chat. Chaque paragraphe peut être illustré par des actes concrets de nos gouvernants, sans parler de certains discours.

          Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes le libéralisme, tu fais la preuve que non à chaque ligne, mais ouvre un peu les yeux.

  • Marxine le Pen sort de ce corps!Cela ressemble étrangement au programme du FN (celui de la fille pas celui du père Reeganien)…

  • Les commentaires sont fermés.

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