La fin de l’écologie internationale

L’échec de l’écologie en tant qu’idéologie est inévitable, tellement elle interprète mal les causes de nombreux problèmes qu’elle prétend résoudre.

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La fin de l’écologie internationale

Publié le 12 juillet 2013
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L’échec de l’écologie en tant qu’idéologie est inévitable, tellement elle interprète mal les causes de nombreux problèmes qu’elle prétend résoudre.

Par Ronald Bailey.
Un article de Reason.

Il y a vingt ans, le premier Sommet de la Terre de Rio de Janeiro a marqué l’arrivée de l’écologie comme un puissant moteur dans les affaires internationales. Cette conférence de 1992 a donné lieu à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui vise à fixer des limites sur les émissions mondiales de gaz à effets de serre, et de la Convention sur la diversité biologique, pour la conservation des écosystèmes. À l’époque, Chris Flavin, du Worldwide Institut exultait : « Vous ne pouvez aller à n’importe quel endroit du globe sans trouver un certain degré de conscience écologique et une certaine mesure de politique environnementale ». Avec le discrédit du socialisme, disait Flavin, l’écologie est devenue « l’idéal politique le plus  puissant aujourd’hui ».

Deux décennies plus tard, cet idéal est en plein désarroi. Une conférence du 20ème anniversaire au Brésil en Juin 2012, la conférence des Nations Unies sur le développement durable, dénommée Rio+20, a été un flop complet. Le porte-parole de Greenpeace, Kumi Naidoo, a jugé que Rio+20 était un « échec », tandis que celui d’Oxfam, Barbara Stocking, a estimé qu’il s’agissait d’un « canular ». Plus de 1 000 groupes écologistes et de gauche ont signé après la conférence une pétition intitulée « Le futur que nous ne voulons pas », un jeu de mots sur Le futur que nous voulons, le document d’une grande platitude sur lequel ont convenu les diplomates de 188 nations. Naidoo a maladroitement promis que les écologistes déçus se livreraient à des actes de désobéissance civile.

Est-ce que les gens du monde entier partagent le désespoir des verts sur « l’échec » de la conférence des Nations Unies sur le développement durable ? Non. Premièrement, le développement durable est une tâche de Rorschach. Les Nations Unies le définissent ainsi : « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins ». Ce concept flou peut être utilisé par n’importe qui pour dire ce que bon lui semble. Ce n’est donc pas une surprise que les représentants des nations riches et pauvres réunis à Rio n’aient pu s’entendre sur quelque chose de substantiel sous cette bannière.

Depuis le  premier Sommet de la Terre, le monde a connu de nombreux développements bénéfiques. En 1992, 46% de la population de la planète vivait dans la pauvreté absolue (définie comme une revenu équivalent à moins de 1,25 dollar par jour). Aujourd’hui ce nombre est tombé à 27%, en termes corrigés de l’inflation. Durant la même période, l’espérance de vie moyenne a augmenté de trois ans et demi.

À Rio+20, les écologistes et les leaders des pays pauvres espéraient secouer les pays riches pour des centaines de milliards de dollars d’aide annuelle au développement. Mais la majorité du développement réalisé au cours des deux dernières décennies n’a pas été le résultat de l’aide publique des riches vers les pauvres (c’est-à-dire de l’argent des contribuables). En effet, une étude publiée dans le numéro de février 2012 du Canadian Journal of Economics par une équipe d’économistes allemands du développement ont découvert que l’aide retarde souvent la croissance économique, en ayant « un impact insignifiant ou significativement négatif sur le revenu par habitant ». La plupart de l’aide est volée par les kleptocrates qui dirigent de nombreux pays pauvres, tandis que le reste est « investi » dans des projets qui ne sont pas rentables.

Comment expliquer l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres des pays en voie de développement depuis le premier Sommet de la Terre ?

« Rappelez-vous dans les années 1960, l’aide publique au développement représentait 70% du flux des capitaux vers les pays en développement, mais aujourd’hui elle ne représente que 13%, alors que dans le même temps, les budgets du développement ont en réalité augmenté », expliquait la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton à Rio+20. « Pourquoi ? Eh bien, vous le savez très bien. Parce que, tout en continuant à fournir une aide, les investissements du secteur privé, en utilisant des ressources ciblées et des politiques de développement intelligentes, ont catalysé une croissance plus durable, inclusive et équilibrée. » Résumé : la voie au développement est le commerce, pas l’aide.

Les activistes, frustrés par leur incapacité à effectuer des transferts de richesse, sont désormais focalisés sur un objectif particulièrement déroutant et inquiétant : maintenir et développer des biens communs en accès libre, c’est-à-dire des biens sans propriétaire, disponibles pour être exploités par quiconque. De nombreux participants au Sommet du peuple pour la justice sociale et environnementale, un rassemblement Rio parallèle de 200 groupes écologistes, ont préconisé une touche de vert sur une vieille idéologie rouge, postulant même que la propriété, c’est le vol.

Le marxisme canonique prédit que le capitalisme s’effondrerait sous le poids de ses « contradictions » de classes, dans lequel les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent jusqu’à atteindre un point de rupture sociale. Dans sa mise à jour écologiste, le capitalisme va s’effondrer parce que la pollution produite par la surconsommation insouciante s’accumule jusqu’à un point de rupture écologique. Pour le noyau dur, la solution aux problèmes environnementaux est une sorte d’éco-socialisme dans lequel on empêche la nature d’être « privatisée » ou « marchandisée ». Cette tendance dans la pensée écologiste pourrait être appelée commonisme.

En regardant à travers le monde, il est vrai que diverses mesures environnementales globales se sont détériorées. Depuis 1992, le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) affirme que la biodiversité a diminué de 12% et que 740 millions d’hectares de forêts primaires ont été abattus. Aujourd’hui, 53% des stocks de poissons sont pleinement exploités, et la part qui est surexploitée, épuisée ou en voie de rétablissement a augmenté de 10% à 32% depuis 1974. Mais ces calamités sont-elles le résultat d’un capitalisme rapace ? Pas vraiment.

Le même rapport du PNUE note que 80% des forêts de la planète, qui abritent la majeure partie de la biodiversité, sont propriété de l’État. En outre, dans presque tous les endroits où une sorte de désastre environnemental est en cours, il se déroule dans un bien commun en accès libre. Rivière polluée ? Elle n’appartient à personne. Forêt abattue ? Même problème. La surpêche ? De même. Une pénurie d’eau ? Idem. Empiriquement, demander l’élargissement ou la réimposition de biens communs en ce qui concerne un équipement ou une ressource environnementale équivaut à appeler à sa destruction au final.

Les pays avec des droits de propriété forts constatent généralement l’amélioration de l’environnement tels que la réduction de la pollution de l’air et de l’eau, des stocks de pêche stables et des forêts en expansion. C’est parce que les propriétaires protègent leurs ressources, car ils subissent directement les conséquences de ne pas le faire. En outre, les pays ayant des droits de propriété forts sont plus prospères et peuvent donc se permettre les coûts des règlements environnementaux, même ceux inefficaces, appliqués aux biens communs qui restent encore.

Deux décennies plus tard, ce qui était autrefois « l’idéal politique le plus puissant » sur la scène internationale s’est écrasé et a brûlé à Rio+20. L’échec de l’écologie en tant qu’idéologie était inévitable, tellement elle a mal interprété les causes de nombreux problèmes qu’elle prétendait résoudre. Il est intéressant de voir dans quelle direction ceux qui chérissent une animosité permanente à l’encontre du capitalisme démocratique vont maintenant aller.


Sur le web.
Traduction Éclipse/Contrepoints.

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  • à votre avis, quels seraient les moyens pour (re)privatiser une réserve naturelle ?

    • Privatiser une réserve naturelle ? Mais il y en a des centaines, et comme par hasard les plus belles !

      En Afrique du Sud, seuls sont publics le parc Kruger et deux ou trois autres … pour une bonne cinquantaine de merveilleuses réserves privées.

    • « à votre avis, quels seraient les moyens pour (re)privatiser une réserve naturelle ? »
      ——————————
      Faire des parcelles, les donner à tous les RMIsites et cesser tout versement d’allocations.

  • Quelle patience d’inventorier toutes ces crétineries doctrinales, inventées par des gens qui n’ont jamais rien fait que pomper de l’argent public …

    L’Oscar à l’idée de terres sans propriétaires … ce qui implique automatiquement une redistribution à la kalach 🙂

    Res derelicta, res nulla, dit le Droit Romain. Si une terre n’est à personne, le premier qui arrive peut se l’approprier , comme au Far West !

  • Que vient faire Raymond Barre dans cette galère (le dessin en illustration) ?

  • Je n’adhère que très peu à l’idéologie écologiste. Mais je voudrais néanmoins réagir sur certains exemples cité dans cet article. En ce qui concerne la déforestation, on parle ici des forêts primaire d’Amérique du sud principalement. Je doute qu’un « privé » qui aurait déboursé des sommes énormes pour acquérire des milliers d’hectares de forêt, se contante de les regarder sans essayer des les exploiter. Même une exploitation intéligente ( abattre et replanter), lui fera perdre son caractère « primaire » et on aura comme en Europe des forêts qui n’en auront que le nom et qui ne sont plus que des élevages de gibiers en semi-liberté ou comme en Afriques avec les  » réserves naturelles ».
    La privatisation ne serait pas une solution dans ce cas.

    Pour la polution des rivières, c’est quand même le privé (entreprises et particuliers) qui pollue. Maintenant une gestion plus saine des plan d’affectation du sol par les pouvoirs publiques éviterait cette dispersion anarchique des construction et une collecte plus aisée des eaux usagées.

    • On peut peut-être imaginer rendre ces superbes forêts primaires aux premiers occupants, c’est-à-dire les indiens. Eux seuls, par leurs traditions et leur histoire, sont les meilleurs défenseurs de ce patrimoine « hors de prix ».

      • En ce qui concerne les rivières, si les « ayants droit » étaient clairement établis alors la pollution ne serait plus gérée comme elle l’est actuellement. Si j’ai un droit sur cette rivière alors je veillerai à ce qu’il soit respecté étant directement impliqué. Les échanges par la suite permettraient l’aboutissement de solutions ingénieuses pour remédier à la pollution et à mon humble la qualité du bien n’en serait que meilleure.

    • @ fredvdf

       » Pour la polution des rivières, c’est quand même le privé (entreprises et particuliers) qui pollue  »

      Mais y a quoi d’autre que le privé ?

      Revenons quelques dizaines d’années plus tôt, au bon temps du public et du privé.

      La SNCF à charbon et à vapeur ça ne polluait pas ?
      Les PTT ça ne polluait pas ?

      Cette vision primaire/binaire privé vs public est pathologique.

      C’est une bonne intelligence du progrès technologique qui évite la pollution.

    • Le privé ?
      Si une entreprise privée pollue en toute connaissance de cause alors que c’est illégal, c’est qu’elle bénéficie d’une protection « publique », politique.
      On ne trouve que ce que l’on cherche et si le collectif imposé ne cherche pas les métaux lourds dans l’eau du robinet, cela ne veux pas dire qu’il n’y en a pas; Quand un nuage radioactif s’arrête à la frontière, le privé n’y est pour rien, quand l’amiante des usines d’état (renault) est « légalement » moins dangereuse en France, c’est pas le privé, quand un médicament interdit dans la quasi totalité du monde est encore distribué en France, c’est le privé qui est responsable? En France si l’état ne dit rien, c’est que c’est autorisé et donc que ça ne peut pas être mauvais. N’avons nous pas l’administration la meilleure et la plus dévouée du monde ? En tout cas, elle fout son nez PARTOUT !!

    • C’est quoi la forêt primaire? celle d’il y a 10000 ans, celle d’il y a 100000 ans, celle qu’i n’existait as il y a des millions d’année alors que le territoire étatt sous l’eau? celle qui existait avant que les gigantesques troupeau de dinosaures la transforme en profondeur. Celle qui n’existait pas du tout alors que l’atmosphère était dépourvu d’oxygène? Il faut arrêter de s’imaginer la terre comme un système figé ou immuable. la terre est en constante évolution sous de multiple influence dont l’humanité fait partie. Vouloir la figer l’aspect à un instant t est stupide, prétentieux et inutile car nous n’en avons ni les moyens, ni la capacité, ni le besoin.

  • L’idéologie écologiste appliquée en Europe est son suicide. est il encore temps de rattraper le saccage de ces 25 dernières années…?

  • L’article un peu foisonneux aurait pu se résumer en Lyssenkologie.

    • « On peut peut-être imaginer rendre ces superbes forêts primaires aux premiers occupants, c’est-à-dire les indiens. Eux seuls, par leurs traditions et leur histoire, sont les meilleurs défenseurs de ce patrimoine « hors de prix ». »
      je suis d’accord avec vous. Mais en auraient-ils les moyens sans l’aide de « l’état » . Je sais j’ai utilisé un mot interdit sur ce site et je précise avant que certains fasse une crise d’apoplexie que je suis contre l’interventionnisme étatique intempestif.
      N’en déplaise à certain je pense que les forêts, cours d’eaux, océans etc appartiennent à tout le monde et idéalement se sont les pouvoirs publique qui devraient assurer leur préservation.

      La SNCF à charbon et à vapeur ça ne polluait pas ?

      Je ne sais pas pour la France mais en Belgique le diesel et l’électricité sont arrivés dans les année 1930 et le dernier train a vapeur à fait sont dernier trajet en 1963. On peut donc dire que ca fait plus de 50 ans qu’il n’y a plus de train charbon-vapeur.

      Ce si dit je ne dualise rien. 74% des rejets d’eau usagée sont le fait de la population et 16 % de l’industrie donc 90% des rejets à eux deux. J’avais quand même bien spécifié entreprise et particulier. Vous et moi faisons partie des 74%.
      Et arretez vous sentir agressé chaque fois que que quelqu’un émet quelque réserve sur les articles publié. C’est aussi pathologique…
      Celui qui veut avoir raison est critiquable, et ce n’est que parce qu’il se reconnaît critiquable que sa volonté est légitime.

      « C’est une bonne intelligence du progrès technologique qui évite la pollution »
      Je n’ai jamais dis le contraire, je suis contre l’éolien, pour les centrales au gaz de nouvelle générations, pour le nucléaire et j’espère que la fusion nucléaire pourra être un jour utilisée à grande échelle.

      • N’en déplaise à certain je pense que les forêts, cours d’eaux, océans etc appartiennent à tout le monde et idéalement se sont les pouvoirs publique qui devraient assurer leur préservation.

        Je vais faire court car cela à déjà été démontré mainte fois par de très habile chroniqueurs : NON

  • « une sorte d’éco-socialisme dans lequel on empêche la nature d’être « privatisée » ou « marchandisée ». Cette tendance dans la pensée écologiste pourrait être appelée commonisme. »

    Pourquoi ne pas garder l’appelation « éco-socialisme » au lieu d’aller chercher « commonisme » qui ne veut rien dire ? A la rigueur « écolonisme ».

    Sinon je souhaite que ce que vous dîtes soi vrai mais j’ai des doutes tellement même les droites européennes et économistes n’ont que ces mots de « transition énergitique », « développement durable », « fiscalité écologique ».

    La fin de cette ideologie commence par une droite climatosceptique et anti-écolo-étatisme. (Et au passage, dur de voir le PLD dans cette UDI Borlooisé totalement écolo-étatiste-fanatique).

  • Enfin la fin du fachisme vert!Pour ceux qui cause des polutions( de vraies polutions pas l’arnaque au CO2 que l’on essaie de nous vendre): »Tu casses , tu payes! »Xavier Raufeur Criminologue

  • Aujourd’hui, exit le réchauffage et autres dérèglement : on a sauté directement à la “diminution de l’empreinte carbone”. La raison : aucune importance, il y a du fric virtuel à la clef.

    • Quele st ce culte du privé ?

      Privé et public, même tare, car ce sont les mêmes oligarques. Avec de vrais morceaux de génocidaires dedans.

      La solution la plus simple et la plus libérale, c’est de laisser la gestion de l’environnement aux locaux. Après tout, ce sont eux les plus concernés.

  • « Empiriquement, demander l’élargissement ou la réimposition de biens communs en ce qui concerne un équipement ou une ressource environnementale équivaut à appeler à sa destruction au final. »

    ça sort de votre chapeau, ça. Parce que quand une structrure privée ou étatique s’arroge une ressource, c’est généralement pour la surexploiter dans le mépris le plus total de l’équilibre naturel, de la pollution, de la renouvelabilité des ressources… et des populations.

    Quand Israël confisque l’eau des nappes phréatiques pour la distribuer à ses habitants et à ses entreprises , cela nuit au droit d’accès à l’eau des Palestiniens. (c’est un exemple parmi d’autres). Des entrepreneurs Israeliens peuvent ainsi se payer le luxe imbécile de faire pousser des bananes pour leur business pendant que les voisins peuvent à peine subvenir à leurs besoins en eau.

    Déjà c’est une aberration écologique : produire un fruit tropical ou des fleurs en quantité industrielle dans un milieu semi-désertique, pour les expédier à grands frais de carburant à l’autre bout du monde, c’est déjà particulièrement stupide et illogique, mais dans la pure conception capitaliste : seul l’argent compte, la destruction de ressources non renouvelables et les circuits les plus tordus sont considérés comme acceptables du moment que l’argent rentre. Jusqu’au jour où les ressources naturelles sont épuisées et où ce n’est plus possible de continuer, mais encore de faire quoi que ce soit sur une terre morte….

    Mais c’est surtout la privation d’un droit vital internationalement reconnu : le besoin en eau. Que cela vienne d’un Etat ou d’une entreprise n’a aucune importance : c’est la mentalité de la terre brûlée, au coeur du capitalisme fou qui nous gouverne actuellement, qui cause chaque jour notre perte à tous.

    La seule solution face aux criminels qui prennent ce genre de décision est d’imposer des règles très strictes pour assurer la réversibilité des dégâts causés par l’exploitation humaine et la protection des ressources. Il ne s’agit pas d’arrêter de s’en servir : il faut simplement veiller à préserver ces ressources pour que nous puissions en bénéficier en continu.

    Tant que la mentalité des exploitants (privés ou publics) ne verra que la sacro-sainte « rentabilité » à court ou moyen terme il faudra leur imposer, par la récompense ou par la force au besoin, le respect de l’environnement et des ressources naturelles indispensables à tous, maintenant comme dans des dizaines de générations.

    La solution idéale serait une vraie prise de conscience collective, par l’information et l’éducation. Un consommateur éclairé veillera ainsi à boycotter au maximum les sociétés polluantes produisant des articles non-responsables. Ce que l’on commence de plus en plus à voir de façon encore trop minoritaire, au niveau de l’essor de la nourriture bio locale vs nourriture industrielle pleine de produits chimiques et importée du bout du monde.

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