Retraites : pourquoi la jeunesse devrait se révolter

Selon un sondage de l’Ifop, 48 % des jeunes de moins de 25 ans s’attendent à partir à la retraite après 70 ans. Est-ce crédible, et quelles sont les conséquences financières ?

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Retraites : pourquoi la jeunesse devrait se révolter

Publié le 12 juin 2013
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Si la jeunesse s’attend à un départ à la retraite à 70 ans, et en conservant les paramètres actuels du régime général, le rendement qu’elle peut attendre de son investissement est nul. En particulier, la pension que recevra un homme sera deux fois moindre que la rente qu’il aurait obtenue en prêtant ses cotisations à l’État.

Par Acrithène.

Un sondage récent mené par l’Ifop montre que 48 % des jeunes de moins de 25 ans s’attendent à partir à la retraite après 70 ans. Est-ce crédible, et quelles sont les conséquences financières ?

Commençons par un petit rappel comptable. Les recettes du système par répartition sont égales à la cotisation moyenne par salarié multipliée par le nombre de salariés. Les dépenses sont égales à la pension moyenne multipliée par le nombre de retraités. Soit, à l’équilibre :

Cotisation moyenne x Actifs Occupés = Pension moyenne x Retraités

On peut discuter longtemps sur l’équité, mais la vérité comptable est aussi basique. Seules trois variables peuvent rééquilibrer un système en déficit :

  1. L’âge de la retraite, qui ajuste le nombre d’actifs et de retraités
  2. Le niveau des pensions
  3. Le niveau des cotisations

 

L’hypothèse du départ à 70 ans

En supposant qu’on ne touche pas aux cotisations et aux pensions, l’hypothèse d’un départ à la retraite à 70 ans pour un jeune ayant actuellement 25 ans est-elle réaliste ? Pour répondre à cette question, il suffit de se demander si une retraite à 70 ans est nécessaire pour assurer un rapport actifs/retraités de 2060 égal à celui de 2013.

La réponse est oui. Si on en croit le scénario médian de l’INSEE, la pyramide des âges de 2060 implique effectivement que le ratio des (20-69 ans)/(+ de 69 ans) sera égal à 2,58, c’est-à-dire une valeur semblable au ratio actuel des (20-62 ans)/(+ de 62 ans), à savoir 2,52.

Le maintien d’un âge à 62 ans impliquerait un ratio de 1,57. Mathématiquement, cela signifie que pour maintenir les pensions et l’âge de la retraite à 62 ans, il faudrait augmenter le taux des cotisations de (2,52/1,57 – 1) = 60 %. Ou pour maintenir les cotisations et l’âge de la retraite constant, réduire les pensions de (1-1,57/2,52) = 38 %.

Bref, si on s’en tient à la dure loi des mathématiques, l’hypothèse d’un départ à 70 ans pour les jeunes est très réaliste. Sauf qu’à la vérité, on aura bien du mal à les faire travailler jusqu’à 70 ans. Et puis est-ce à ce prix que la morale socialiste veut nous interdire la capitalisation ?

 

Conséquence financière

Mais admettons l’hypothèse que fait une bonne partie de ma génération, c’est-à-dire un départ à 70 ans. Devons-nous alors accepter un tel système ?

Lorsqu’on épargne, ce qui est le principe fondamental de la préparation de nos vieux jours, la question pertinente est celle du rendement au regard du risque encouru. Examinons la chose froidement, en supposant que le reste du système conserve ses paramètres actuels.

  • Si je commence à travailler à 22 ans, je vais payer 16,5 % de mon salaire (sous plafond) pendant 48 ans.
  • Puis je vais percevoir une pension, égale à 50 % de mes 25 meilleures années (sous plafond), de 70 ans jusqu’à ma mort. À condition, bien sûr, de survivre d’une année sur l’autre.

 

La chose est mathématiquement trop complexe pour un billet de presse. Mais examinons-la avec des règles de trois basiques.

  • Imaginez que votre salaire est de 20 000 euros par an et reste à ce niveau toute votre vie active (hypothèse arbitraire sans grande importance). Vous (ou votre employeur, ce qui est une fausse distinction) allez payer sur ce salaire en moyenne 16,5 % pour financer le régime général de la retraite. Donc vous allez payer sur votre vie active 16,5 % * 20 000 euros * 48 = 158 400 euros
  • Puis une fois retraité, vous toucherez 20 000 euros * 50 % = 10 000 euros par an. D’après les hypothèses de l’INSEE, l’espérance de vie en 2060 sera de 86 ans pour les hommes, et 91 ans pour les femmes. Donc, si vous êtes un homme, vous recevrez en tout 10 000 euros * 16 = 160 000 euros, et pour une femme 210 000 euros.

 

Si on résume, le deal pour un homme est le suivant «  tu me donnes 100 euros maintenant, je t’en rends 100 euros (corrigé de l’inflation, tout de même) dans 40 ans ». Pour une femme, ce serait un peu plus généreux, mais resterait ridicule.

Maintenant, si notre jeune homme investissait son argent lui-même, qu’aurait-il obtenu ? Plutôt que vous jouer le tour de la capitalisation en bourse, à laquelle on va fanatiquement me répondre « oui, mais c’est risqué », supposons que notre jeune prête librement son argent à l’État. Dans ce cas, le profil de risque est semblable à celui des retraites, le créancier étant le même. Historiquement, le rendement réel (corrigé de l’inflation) de la dette publique tourne autour de 2 %.

En investissant librement dans la dette publique, notre jeune aurait obtenu la somme suivante en 2060, en euros de 2013 (corrigé de l’inflation) :

Eq1

Ensuite, il aurait converti son capital en rente viagère, obtenant :

Eq2

Ce qui donne une pension (P) d’environ 19 000 euros par an pour notre jeune homme. Contre 10 000 euros par an avec le système par répartition qu’on lui promet. Autrement dit, avec les paramètres actuels et un âge de la retraite à 70 ans, la pension versée sera deux fois moindre que si vous aviez placé votre argent dans des obligations d’État.

Une reformulation de ces calculs serait de dire que, pour un jeune homme s’attendant à toucher 20 000 euros par an et à prendre sa retraite à 70 ans, l’existence du système par répartition est équivalente à son inexistence + une taxe annuelle de 9000 euros à partir de 70 ans. Ou encore, qu’un jeune homme ayant de telles attentes de salaire, et maîtrisant les principes fondamentaux de l’analyse financière, serait prêt à s’engager à payer 9000 euros par an à partir de 70 ans pour avoir le droit d’échapper au système, et d’investir ses cotisations dans des obligations d’État.

Nota Bene : je précise que ces calculs ne cherchent pas à déterminer le montant futur des pensions, car mon hypothèse d’un salaire de 20 000 euros est totalement arbitraire, mais bien la performance future du système en termes de rendement.

 

Et les baby-boomers avec lesquels il faut « partager les efforts » ?

Mais pourquoi un système aussi nul existe-t-il ? Eh bien refaisons les calculs de manière rétrospective. Vous êtes cette fois un homme né en 1950, vous commencez à travailler à 20 ans, et vous prenez votre retraite à taux plein après 40 ans d’efforts, en 2010. Combien avez-vous gagné ou perdu ?

J’ai fait les calculs à l’aide de l’historique des salaires moyens fournis par l’INSEE, et surtout l’historique des taux de cotisations. En 1970, les taux de cotisations pour le régime général étaient deux fois moindres, à 8,75 % et sont progressivement montés à leur taux actuel.

Si on prend le salaire moyen comme base, et en revalorisant les cotisations de l’inflation, le salarié moyen né en 1950 et ayant pris sa retraite en 2010 avait versé 114 000 euros de cotisations.

Avec un salaire moyen sur ses 25 meilleures années égal à 31 500 euros, il percevra une pension de 15 650 euros. Comme l’espérance de vie à 60 ans est de 21 années pour les hommes, notre baby boomer va percevoir 15 650 euros pendant 21 années, soit 328 650 euros.

C’est-à-dire 3 euros de pension pour un euro cotisé. Nettement plus intéressant que ce qu’on promet à notre jeune homme de 20 ans d’aujourd’hui, à savoir un euro pour un euro  !

Et notre baby-bommer, qu’aurait-il obtenu s’il avait investi son argent dans la dette publique ? Sur la base des rendements historiques de la dette publique, on obtient un capital de 257 000 euros. Ce qui, sur la base d’une espérance de vie de 21 années, se convertit en rente de 14 900 euros.

 

Résumons

Un dollar investi en 1900 dans le S&P 500 s’est transformé, après correction de l’inflation, en 140 dollars aujourd’hui. Similairement, un dollar investi en 1900 dans les bons du trésor, est devenu aujourd’hui 8,5 dollars. Voici l’historique du capitalisme, crises comprises.

Dans le beau système que nous promet la « solidarité », un euro versé aujourd’hui, donnera droit à un euro versé dans cinquante ans.

Et grâce à ce système, une taxe moyenne de 26 % (régime général + complémentaire) sur le travail empêche la jeunesse de trouver un emploi.

Jeunesse, les générations qui vous ont précédé ont décrété qu’elles auraient le droit de ponctionner le travail de leurs enfants. Et puis, curieusement, elles ont oublié d’en faire. Ce contrat intergénérationnel, vous ne l’avez pas signé. Ce n’est donc pas un contrat. Aujourd’hui, on vous dit que vivre du travail d’autrui dérive du principe moral de « solidarité ». Et si vous n’êtes pas convaincus, on vous promet que vous aussi, une fois vieux, vous pourrez prélever les fruits du travail des jeunes. N’allez pas croire que c’est une bonne affaire, ils seront trop peu nombreux.

Barrez-vous ou révoltez-vous, mais ne laissez pas les anciens partir sans payer ! Je sais, ce sont nos parents, nous les aimons, mais ça ne leur donne pas le droit de nous faire les poches ou de nous laisser leurs ardoises d’impayés.


Sur le web.

Lire aussi : Ces retraites qui nous opposent

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  • Limpide 🙂
    Démonstration impressionnante de l’arnaque complète à laquelle nous faisons face…

  • Dans le régime par répartition il faut tenir compte des pertes et bénéfices techniques. Par exemple : canicule et gros bénéfice technique en vue. Ce régime voudrait fonctionner comme une tontine mais il lui manque une dimension financière. Il y a aussi la gestion financière toute latine du régime – Pourquoi l’AGIRC possède des châteaux ? alors qu’elle est sensée redistribuer les cotisations… si on gratte un peu et comdab, c’est tout pourri !

  • Si on ajoute à ça l’immobilier qui a pris 100% depuis que cette génération est partis à la retraite.

  • La vérité crue sur les retraites par répartition forcée :
    – à cotisations identiques, la pension minimale e la répartition est deux fois plus faible qu’avec la capitalisation ;
    – la répartition détruit les emplois des actifs qui sont supposés la financer.

    Peu importe les paramètres démographiques, la répartition forcée est économiquement suicidaire. Elle appauvrit tout le monde, les retraités comme les actifs.

    La raison et la nécessité commandent de mettre fin le plus rapidement possible à la répartition forcée et d’instaurer la capitalisation.

  • Et si chacun était libre de cotiser ou non pour sa retraite? Cela rendrait les gens responsables de leur vie et donnerai a chacun le libre choix pour partir a l’âge qu’il juge bon pour lui .

  • En 2003 Gerard Maudrux écrit dans son livre « les retraites ou le mensonge permanent » que le scandale des retraites serait le plus gros scandale financier depuis l’emprunt russe!!!!! dommage la vérité fini par se découvrir.

    •  » C’est-à-dire 3€ de pension pour 1€ cotisé. Nettement plus intéressant que ce qu’on promet à notre jeune homme de 20 ans d’aujourd’hui, à savoir 1€ pour 1€ ! »

      Nouvelles attaques contre les retraités actuels en proférant des mensonges, soi-disant prouvé par des calculs.

      • @vieux bourg
        Il ne s agit pas d avoir raison ou tort mais de savoir si les faits sont exacts et si le raisonnement est juste. En l espèce les calculs sont justes. C est ca l embêtant avec les maths : c est non négociables.
        Je comprends que ca vous plaise pas. Mais les faits sont tetus.

      • Vieux-bourg. Vous êtes excellents dans votre raisonnement.
        Selon vous, il serait interdit de démontrer la nullité de la retraite par répartition, et continuer dans la mauvaise foi! Peut-être que la règle de trois est un principe incorrect?

  • L assurance retraite est obligatoire mais le monopole des caisses francaise non. On peut donc en sortir et se prendre une assurance vie europeenne sur les fonds de son choix (actions/obligations d etat). Et aussi cotiser le montant de son choix ! Je suis lancé dans la procedure. A suivre sur contrepoints dans un prochain episode

  • Papier typique de la génération Tout Pour Ma Pomme.
    Des tanguy que nous avons entretenus jusqu’à pas d’âge, qui nous tapent régulièrement, nous donnent leur progéniture à garder, tout en nous culpabilisant (encore quelques années, et tu seras à ma charge). En trouvant normal d’hériter, en cas de décès, du capital épargné* en vue d’assumer nous-mêmes notre éventuelle dépendance. Ainsi que de nos biens.
    En ce qui me concerne, je prévoie de me flinguer plutôt que de déchoir physiquement dans la souffrance et avec des « aides à la personne » stressées et maltraitantes pour me torcher. Je militerais volontiers pour l’euthanasie dont j’espère que les socialistes feront passer la loi.
    En fait le petit Tout Pour Ma Pomme qui a écrit ce papier ne sait pas réfléchir globalement au problème DES solidarités qui incombent ou non à l’Etat. Au business des soins palliatifs, aux niches qui plombent les comptes de la nation : intermittence du spectacle, immigration non qualifiée etc etc.
    Bref, c’est tellement plus simple de dresser les générations les unes contre les autres. Conforme à la mentalité Tout Pour Ma Pomme et Principe de Précaution.
    Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour engendrer pareils petits cons ?
    *au boulot à 17 ans, toute sa vie à la limite du surendettement, aucune aide d’aucune sorte, ni bourses, ni APL, rien.

    • Dites-donc, vous ne manquez pas d’air ! Un peu facile de forcer les jeunes à accepter (avec le sourire, à vous lire) une solidarité à laquelle votre génération n’a que très peu été soumise, et qui ne nous bénéficiera jamais. Quand les petits cons seront en majorité, les petits cons finiront bien par mettre un terme à ce système absurde, et avant toute chose, injuste.

      • Dans votre déclaration de revenus, ne pas oublier les personnes à charge, outre vos étudiants à vie :
        Les sans-papiers, les Roms, les politiciens, les drogués, les CMU et AME, les associations, les syndicats, les intermittents, la moitié de l’Afrique.
        Mais l’auteur de ce papier appelle à la révolte contre vous, retraité. Jamais il ne s’insurgera contre LES solidarités coercitives politiquement correctes. Il ne voit pas le problème.

        • Pour un libertarien, presque toutes les solidarités forcées et les monopoles de droit sont des prédations insupportables. Retraite, santé, éducation, énergie, telecoms sont juste en début de liste.

          Vous faites bien de nommer les « sans-papiers, les Roms, les politiciens, les drogués, les CMU et AME, les associations, les syndicats, les intermittents, la moitié de l’Afrique ». Vous oubliez les subventions aux copains (hors associations) et autre capitalisme de connivence et marchés publics truqués. Les subventions aux entreprises (financées par l’impôt) coûtent par exemple beaucoup plus cher que l’IS ne rapporte.

          La solidarité réelle ne peut pas être forcée, sauf à perdre sa légitimité et susciter des réactions en retour. L’auteur appelle à la révolte contre un système prédateur, objet de tous les détournements; vous ne pouvez pas préjuger de son attitude à l’égard d’autres prédations. En tant que lecteur de Contrepoints il est cependant vraisemblable que l’auteur n’ait pas plus de sympathie à l’égard des prédations que vous évoquez qu’à l’égard de ce système de retraites que-le-monde-nous-envie.

          Ma famille fait partie de mon domaine de solidarité acceptée. C’est un choix personnel, que je n’imaginerais imposer à personne d’autre.

          De la même façon que mes enfants m’appartiennent (une « propriété » qui est en fait un fort sentiment d’appartenance qu’ils partagent de leur plein gré) et que je dénie au ministère de l’Endoctrinement National le moindre droit de leur farcir la tête de sottises perverses, je dénie à une collectivité quelconque le droit de s’approprier mon patrimoine à mon décès. Cela LEUR appartient (à mes enfants). Et je compte sur eux et sur personne d’autre pour veiller sur moi quand j’en aurai besoin à mon tour.

          C’est aussi ce sens de la famille que la République orwellienne s’efforce de détruire pour imposer un machin indifférencié où nous ne serons tous plus que des numéros condamné à un bonheur obligatoire, défini sans notre consentement.

          Il suffit de lire les interventions des trolls lobotomisés produits par notre République sur un site comme Contrepoints, pour constater les ravages de cet endoctrinement. Le plus élémentaire bon sens a disparu, tout n’est plus que slogans répétés avec une violence croissante, et sans le moindre souci d’argumentation et la moindre référence au réel.

          En « bon libertarien » je n’éprouve ni sympathie ni haine pour ces gens – ils me sont en pratique totalement indifférents, tant que nos vies arrivent à rester séparées et que je n’ai pas à les entretenir. J’aspire seulement à ce qu’on me laisse en paix, et à éviter la prédation d’un système éminemment corrompu.

          Qui est John Galt ?

    • Par construction, le système par répartition force les nouvelles générations à passer par des sous traitants pour assister leurs parents affaiblis.

      Par construction, la politique familiale force les jeunes générations à confier leurs enfants à des sous traitants.

      Par construction, le système par répartition crée une opposition entre générations, puisque les liens familiaux permettant d’humaniser les négociations à propos des transferts inter-générationnels y sont broyés, indiscernables.

      Par construction, le système par répartition est instable, tue l’emploi, tue la création d’entreprises, nourrit l’esclavage salarié.

      Qu’est ce qu’on a fait (au bon Dieu) pour que les anciens s’offusquent de voir des jeunes refuser de mettre les pieds dans un système débile et injuste, au seul prétexte qu’eux ont accepté de s’y soumettre toute leur vie ?

      • Les anciens sont justement frustrés de toutes les autres prédations dont ils sont victimes.

        L’obligation de continuer à entretenir leurs enfants jusqu’à plus d’âge s’ils décident d’entreprendre des études longues, par exemple.

        De fait, non, un enfant qui a le « droit » de se faire entretenir par ses parents pendant qu’il continue une douce vie d’étudiant ne fera pas toujours spontanément le choix de travailler pour gagner sa vie. C’est une autre prédation imposée aux parents, qui y perdent en particulier le droit de poser des conditions (souvent de bon sens) aux études poursuivies.

        Un enfant de parents catholiques ayant commencé à gagner leur vie tôt, très bien endoctriné par le système, qui « étudierait » jusqu’à 30 ans, par exemple vers un doctorat d’état de sociologie (thèse par exemple : « du poids grandissant de l’extrême-droite catholique dans le terrorisme urbain au XXIème siècle ») tout en militant dans des associations gauchistes et faisant le coup de poing à l’occasion avec ses copains antifas pendant que ses parents bossent vraiment pour nourrir ce parasite, représenterait une forme de prédation particulièrement odieuse pour ses parents.

        Mais être victime d’un tort ne donne pas le droit d’en imposer un autre à un tiers.

    • Et d’abord:
      ça sort d’où ce 16,5% qu’on trouve dans
      « je vais payer 16,5% de mon salaire » pendant 40 ans ?

      • Vieux-bourg, vous devriez vérifier vos favoris dans votre navigateur.
        Apparemment un virus ou malware a malencontreusement remplacé votre lien rue89 avec celui d’un site turbo-libéral.
        16.5% correspond à la ponction effectué sur votre salaire brut pour financer les retraités actuels, et ceci par l’intermédiaire d’une cotisation employeur et une cotisation employé, mais qui revient au même pour mon petit compte bancaire!

        • Touit d’abord la cotisation retraite de base ne s’appique qu’à une partie du salaire (le plafond) et pas à la totalité du salaire brut donc sa demonstration est déjà plombée.

          • Il a pris volontairement un salaire annuel de 20 0 0 0 euros inférieur au plafond (3086 euros mensuels).

            Donc sur 40 ans il aura cotisé (pour la retraite de base)
            40* 6,85%* 20000 = 54800 euros

            et il espère toucher en 16 années après sa demande de retraite
            20 000 * 50% * 16 = 160000 euros

            où est l’arnaque ?
            comprend pas !

            http://www.net-iris.fr/indices-taux/paye/4-charges-sociales-assiettes-taux-cotisation#plan-1

          • « Vous (ou votre employeur, ce qui est une fausse distinction) allez payer sur ce salaire en moyenne 16,5% ».

            Les cotisations patronales comptent. Il faut suivre le lien et relire un peu de science, mais c’est faisable.

          • Vieux bourg, lisez bien l’article avant de poster vos commentaires.

            Dans l’article il est indiqué 16,5% en MOYENNE.
            Par ailleurs, il est bien précise charge patronale + salariale. Dans le doc que vous fournissez cela fait donc 6,75+8,40, soit 15,15. Comme il s’agit d’une MOYENNE on peut facilement trouver les 1,35% manquants dans la partie vieillesse déplafonnée que et bingo (vous devez connaitre, c’est un jeu que les retraités aiment bien). 🙂

          • Le plafond est un faux sujet. Certes le salaire au dessus plafond (dans les 38k € tout de même) n’est pas assujetti, mais en même temps cette partie du salaire n’est pas non plus comptabilisé dans le calcul de la pension finale, elle même plafonnée selon la même logique !

            En fait, les gens au dessus du plafond ont un rendement encore pire, car il paye plus de 1% sur le salaire au dessus de plafond sans obtenir de « droits » supplémentaires. Cela s’appelle soit disant la « redistribution ».

          • ouais, sauf que le plafond n’est pas du tout significatif vu que 88% des salariés français gagnent moins que le dit plafond 😉

          • Pour ce qui est de votre calcul sur les pensions, vu que vous semblez avoir du mal avec ce concept économique élémentaire que l’on appelle « inflation » qui fait que 1€ aujourd’hui n’a pas la même valeur que 1€ dans 40 ans, je me contenterai de vous dire: votre calcul est faux, contentez-vous des calculs justes qui sont dans l’article.

            Et pour ce qui est du plafond, je trouve qu’un calcul qui concerne 88% de la population salarié est plus que pertinent.

            Mais comme dit plus haut, je suis d’accord avec vous, un calcul plus complexe aurait été nécessaire pour démontrer… que ceux qui gagnent plus que ce plafond se font ENCORE plus arnaquer par le système de répartition.

  • Je me sens plutôt libéral dans ma tête, mais avec cependant une différence avec tous ceux que je lis ici. Le système de répartition est un système qui ne poserait aucun problème si il y avait plus de cotisants et si il y avait une certaine justice dans la répartition. Je sais ça fait be

  • beaucoup de si. On vit dans un pays, une nation, qui a beaucoup sacrifié pour unir sous un seul drapeau et une seule langue des millions de gens, et tout ce que je lis de libéral ici ne concerne que le porte feuille de sa petite chapelle. Il n’ y a pas de mauvais système à mes yeux, mais que de la mauvaise volonté, de la corruption, et un manque d’ éducation. Le libéralisme est aussi utopique et bancal que ce bon vieux communisme s’ il se résume à une doctrine économique.

    • Le système par répartition peut fonctionner à peu près si tout un tas de conditions sont remplies. Elles l’ont été un moment, mais sur le long terme il était impossible qu’elle le reste, le système étant instable, comme tous ponzis.

      Mais même s’il pouvait vraiment fonctionner, ce système resterait immoral, puisqu’il fonctionne forcément sur la contrainte et la redistribution.

      • Je ne vois pas ce qu’ il y a d’ immoral à soutenir financièrement la génération précédente qui d’ une certaine façon nous a élevé, c’ est une première chose. Pa contre, je trouve immoral qu’ une A.Hidalgo s’ adosse de tout son poids sur le peu de jeunesse qui travaille pour prendre une retraite à 55 ans tout en continuant à emmarger largement grâce à ses fonctions.
        Parce que des vieux pauvres, on en parle peu, mais il y en a beaucoup. Quelle solution?

        • C’est cela la vraie beauté de tous les systèmes gérés par Big Brother.

          Quelles que soient les bonnes intentions de départ le système sera un jour kidnappé par ceux qui sont chargés de le gérer. Aucune personne de bon sens ne suggère de faire garder par des loups un troupeau de brebis.

          Anne Hidalgo est un bel exemple, parmi des millions d’autres qui abusent du système, en particulier :
          – la classe politique et administrative (y-compris les entreprises publiques, EDF, SNCF, RATP et autres transports publics, …) elle-même qui s’octroie un régime de retraites très favorable
          – les clients de cette classe politique (parties de la population vivant sur le territoire français et favorisée par rapport au régime général, par décisions politiques prises sur des critères purement électoralistes)
          – la part de la population, secteurs privé et public confondus, qui encaisse une part substantielle de ses revenus par du travail au noir (donc hors assiette prélèvements libératoires) ou d’autres revenus non soumis à ces prélèvements libératoires (peut-être certains revenus de la propriété intellectuelle, par exemple – je ne suis pas fiscaliste …)
          – les coûts de gestion, administratifs purs, et administratifs moins purs

          Ce dernier point n’est pas le moindre. En effet les sommes gérées par une caisse de retraite, que ce soit dans un régime par répartition ou dans un régime par capitalisation, sont en théorie soumises à une tutelle étatique. En pratique cette tutelle étatique est largement captée par des intérêts privés, dont nos grands syndicats nationaux représentatifs (d’eux-mêmes), que-le-monde-entier-nous-envie.

          Une caisse complaisante est une source de financement occulte presque illimitée. Une caisse non complaisante, par exemple parce que effectivement gérée par de vrais représentants de la profession, est menacée de « fusion-acquisition », c’est à dire de disparaître dans une caisse complaisante, pour que ses en-cours et ses flux puissent aussi être pillés à volonté.

          Cela, c’est la réalité française, de terrain, pas la théorie enseignée aux agneaux que l’on va tondre.

          La nature humaine est ce qu’elle est. Les meilleurs théories qui la mésestimeraient échouent au contact du réel.

          Les libéraux ne portent pas de jugement de valeur. Ils sont cependant des moutons rétifs, et insistent pour effectuer eux-mêmes les choix qui leur importent.

          Voir comme exemples, se rapport au monde médical :
          Un bel exemple de discours du petit loup s’adressant à ses agneaux : http://www.carmf.fr/page.php?frame=doc/publications/infocarmf/61-2013/frame.htm&page=doc/publications/infocarmf/61-2013/infocarmf.php?tete=actu03

          Mais le petit loup (caisse d’un régime libéral) a aussi peur du grand loup (plus grande caisse mieux « intégrée idéologiquement ») : http://www.carmf.fr/doc/publications/lettrecarmf/lettre35/caisses-danger.htm

          Billet d’humeur au contenu intéressant : http://www.ufml.fr/2013-10-22-08-27-16/dr-gerard-maudrux-carmf/141-direct-de-l-ufml/debat-numerique-carmf/694-concernant-les-jeunes-praticiens-la-carmf-est-elle-perenne-privesderetraite.html

    • Stephane, les arguments libéraux à opposer à la retraite par répartition ne sont pas uniquement économiques, mais aussi moraux, comme vous pourrez le lire dans cet article du jour : http://www.contrepoints.org/2013/06/13/127753-ces-retraites-qui-nous-opposent

      •  » Le système de répartition est un système qui ne poserait aucun problème si il y avait plus de cotisants  »

        Le nombre de cotisants devrait augmenter, la population augmente d’année en année et il y a certains types de travaux qui sont pourvus par un afflux d »immigration.
        La question n’est pas celle du bien-fondé de la répartition mais de la diminution des actifs cotisants malgré l’essor démographique.

        • le nombre de cotisants va augmenter ? alors que le chômage va continuer d’exploser, que plus personne ne veut se faire chier à créer d’entreprise ou à se développer et que toutes les multinationales qui peuvent créer de la richesse ailleurs se dépêchent de délocaliser ?
          c’est beau de rêver.

          Je vais vous en raconter une bien bonne: « le système par répartition pourrait fonctionner si l’argent poussait dans les arbres ». Voilà le seul et unique argument des gens qui défendent la retraite par répartition, jamais sous cette forme bien sur, toujours en brodant de longs baratins solidariste (pardonnez-moi ce barbarisme)

          Ca me fait d’ailleurs toujours rire de lire de la gentille solidarité, quand on connait le niveau de pension des agriculteurs ou des commerçants.

          La solidarité, ça serait un minimum vieillesse plus élevé que l’arnaque qui porte ce nom aujourd’hui, financé par l’impôt.

      • Et bien j’ ai lu l’ article en lien, et je vous en adresse un autre. Je trouve toujours très utile de lire Onfray quand on se sent libéral. http://mo.michelonfray.fr/chroniques/la-chronique-mensuelle-de-michel-onfray-n%C2%B0-92-%E2%80%93-janvier-2013/

        • ça te ferait du bien pourtant, mon gars, c’ est un regard philosophique qui peut être utile. Une économie, pour qu’ elle fonctionne bien, doit être fluide, et pas conservatrice. Capitaliser, c’ est bloquer, la répartition est à mes yeux une bonne solution car elle solidarise des générations, celle qui a crée de la richesse et se repose, consomme, et celle qui en crée. C’ est une sorte de mouvement perpétuel. Simplement, certains prennent plus de droits à la retraite que d’ autres et tout le problème est là. Après, capitaliser, cela restera une bonne solution d’ appoint pour certaines catégories de personnes ( artisan par exemple).

          • Les générations sont des abstractions.
            On peut pas compter sur des abstractions.
            Ces constructions ne sont que des invitation au vol.
            (cf ma note plus haut)

            Bienvenue en République Socialiste Soviétique du Bisounoursland !

    • Pour moi, meme si le systeme etait financé a 100% et plus, il resterait fondamentalement diabolique. Vous voulez un systeme social communiste, fort bien! Financez le vous meme avec tous ceux qui sont d’accord avec vous. Mais ne forcez pas tous ceux que le communisme n’interesse pas. La troisieme voie francaise est tout aussi bancale que le stalinisme.

      • « Financez le vous meme avec tous ceux qui sont d’accord avec vous.  »

        Ceux qui prennent les revendications de vouszici au sérieux devraient ouvrir un livre d’Histoire pour savoir si avant 1789, on demandait leur avis aux gens s’ils étaient d’accord pour payer les différentes taxes du royaume.

        • Il a pourtant été montré qu’avant la révolution, l’Eglise assurait l’instruction, les soins et la charité pour environ 10 % du PIB. L’état d’aujourd’hui n’y arrive pas à plus de 57 % de prélèvements.

        • La charge fiscale sous l’ancien régime était dérisoire par rapport à ce qu’elle représente maintenant.

          L’Eglise, alimentée par la dîme et par le revenu de ses propres propriétés, assurait un filet de protection sociale efficient, avec les moyens scientifiques et techniques du moment, où les (vraiment) malades étaient (le plus souvent) soignés, les (vraiment nécessiteux) étaient (le plus souvent) secourus, les enfants recevaient un minimum d’instruction, et les plus doués étaient appelés à plus d’instruction pour faire usage de leurs dons.

          La catastrophe la plus crainte ne s’appelait pas Big Brother, mais étaient les guerres civiles et étrangères, qui appauvrissaient le royaume dans son ensemble (en particulier comme conséquence de la conscription), et plus directement par les pillages, réquisitions et dévastations qu’elles occasionnaient.

      • Bienvenue en République Socialiste Soviétique (française) du Bisounoursland !

  • répartition ou capitalisation, de toute façon ce sont les actifs qui produisent les richesses consommées par l’ensemble de la population.

    Dans le cas décrit dans l’article, au lieu de payer des cotisations, les actifs paient des impôts qui servent à rembourser la dette: cela reviens au même, il s’agit toujours d’argent que les actifs doivent payer.

    Si l’épargne était constituée d’actions, il faudrait bien verser des dividendes, et plus il y a de dividendes à verser et moins on peut payer de salaires.

    La seule vraie supériorité du système par capitalisation, c’est qu’elle génère de l’épargne dont on espère que judicieusement investie elle augmentera à terme la productivité, donc la quantité de richesse à se partager entre actifs et inactifs.

    • « répartition ou capitalisation, de toute façon ce sont les actifs qui produisent les richesses consommées par l’ensemble de la population. »

      Oui, sauf que c’est plus simple lorsque les inactifs ont créé du capital : des machines, des brevets, etcetera.

      Répartition : tu donnes une pomme à manger à tes parents, et tes enfants feront de même.

      Capitalisation : tu plantes la pomme dans la terre, ça fait un pommier de plus. Quand tu seras actifs, tu ne piqueras rien à tes enfants, tu leur diras juste que s’ils veulent profiter du pommier que tu avais planté étant jeune, alors ils doivent te laisser deux pommes sur les 10 qu’ils ramasseront grâce à l’existence du pommier.

    • « ce sont les actifs qui produisent les richesses consommées » : excellente remarque !

      Avec la répartition, les retraités sont condamnés par l’Etat à l’inactivité et au parasitisme. Avec la capitalisation, les retraités sont actifs et produisent des richesses du fait de leur capital épargné hier et investi aujourd’hui dans l’économie. On rappelle que les producteurs de richesses dans une économie sont indistinctement les salariés du privé, les entrepreneurs, les investisseurs et les fonctionnaires assurant les fonctions régaliennes (police, justice, armée). Tous les autres (politiciens, fonctionnaires non régaliens, aidés sociaux, retraités de la répartition…) ne produisent aucune richesse nette. Ils se contentent de répartir la richesse produite par autrui en abusant de la force publique (pour leur plus grand bénéfice personnel).

  • J’ai bien peur que ce calcul soit bien faux ! Calculer l’hypothese repartition en Euros courants, et l’hypothese capitalisation en Euros constants…..C’est ou une grossiere erreur de calcul ou un bel exemple de mauvaise foi destine a presenter comme super avantageuse une option qui ne l’ai peut-etre pas tant que ca. Pour s’en couvaincre, il suffit de remplacer les 2% (taux drecteur et inflation), par 0%.

    • Ne dites pas n’importe quoi ! Les deux hypothèses sont posées dans des conditions identiques. La différence est uniquement la somme des intérêts perçus grâce à la capitalisation. Il faut quand même avoir une couche bien épaisse d’idéologie crétine pour se demander si les intérêts s’ajoutant à l’épargne seraient une option « super avantageuse » ou pas ! Eh oui, pour n’importe quel individu disposant d’un cortex fonctionnel, plus d’argent est généralement mieux que moins d’argent !

      Avec la répartition, on crame le flouze en pure perte. Avec la capitalisation, le flouze est investi pour créer les emplois de ceux qui sont supposés financer les retraites. La répartition est un suicide économique et social qu’il convient d’abandonner sans délai.

    • Il est précisé dans l’article que 2% est le rendement réel historique de la dette publique. Réel signifie après soustraction du taux de la dette publique.

    • Je n’ai pas refait les calculs.

      Mais suivant les hypothèses faites par l’auteur, il a revalorisé les paiements effectués avec les taux d’inflation.
      Il aurait pu (et du) les revaloriser avec les rendements des obligations d’état à long terme. Il aurait alors obtenus des résultats encore plus défavorables au système actuel.

      Le taux des obligations d’état à long terme (30 ans par exemple) est le plus pertinent, car il s’agit bien de prêts à long terme, et parce que le garant du remboursement est en pratique le même dans les deux cas (la survie et la solvabilité de l’Etat).

  • La génération baby boom aura la jeunesse qu’elle mérite car elle a montré a ses enfants qu’on envoie pépé en maison de retraite, qu’on remplace les visites par des coup de fils, qu’on fait moins d’enfants pour avoir plus de temps, etc…
    La jeunesse future n’a aucune raison:
    -d’être solidaire
    -de travailler pour ses ainés
    -de s’occuper de ses ainés
    -de se faire arnaqué par un système créé par ses ainés qui ne pouvait marcher qu’avec des efforts qui n’ont jamais été réalisés (mais demandés aux autres)

    Step 2 => les vieux iront en maison de retraite low cost dans des pays emergeants, de toute façon leur enfant (au singulier) sera ruiné et ne pourra pas faire mieux.
    Conseils aux jeunes montrez l’exemple à vos futurs enfants.

  • Excellent discours.

    Existe-t-il un syndicat qui défend les intérêts sociaux des cotisants ?

    Un tel syndicat pourrait réunir tous ceux qui n’ont aucun intérêt au système de retraite qui nous est imposé et donner une voix à des revendications.

    • Pourquoi moi, à 20 ans, serais-je victime d’un système que je n’ai pas choisis ? Car mes parents m’ont élevé ? Car en tant que français je dois me plier à cela ? Si vous en avez envie faites, mais en votre nom, pas en scandant la solidarité ou la nation !
      Les seules dignes de ma solidarité sont mes parents et mes proches, la je suis d’accord pour les aider, par mes propres moyens.
      La société, MA société c’est celle que j’ai choisis, celle qui me ressemble.
      Donc je ne payerais pas pour vous. Et encore pire, je ne laisserais pas mes enfants subir mes actes.
      MA vie, MA retraite, à moi de m’en charger.
      Voila un exemple de système copié ( et oui notre système que tout le monde nous envie, mais personne ne le copie ) http://www.contrepoints.org/2010/12/11/8859-quand-le-chili-indiqua-la-voie

    • Ce syndicat pourrait avoir pour nom le « parti de la jeunesse ».

      Pendant que la jeunesse lobotomisée se lamente sur la condition des familles nombreuses et la condition de la femme sur l’un des satellites de Jupiter, ce qui reste de jeunesse pouvant encore penser pourrait et devrait se pencher sur ce phénomène réel et immédiat, qui affecte leur avenir directement, par
      – le montant de retraite dont ils pourront effectivement disposer
      – leur capacité à avoir maintenant des emplois non grevés de charges sociales aberrantes
      – la disponibilité de fonds pour investir dans les emplois d’aujourd’hui et de demain (de préférence en laissant les bureaucrates bisounoursiens ou dé-montebourgiens en dehors des décisions d’investissement)

      C’est le sujet qui affecte le plus massivement leur présent et leur avenir.
      Le jour où ils en auront pris conscience et commenceront à le faire savoir concrètement à cette classe politique qui nous veut tellement de bien, sera un jour à marquer d’une croix blanche.

      Il est vrai que manifester (pendant les heures de cours, hein !) pour le mariage gay et l’enseignement du gender à l’école représentent des enjeux de société d’une toute autre importance.

      Quand nous serons devenus une colonie chinoise (économique et de peuplement) nous aurons un sens des réalités un peu plus affirmé. Frères chinois, vous êtes les bienvenus !

  • Jeunes, BARREZ VOUS OU RÉVOLTEZ VOUS !

  • La plus grande puissance spirituelle de tous les temps, c’est la CONNERIE avec un grand C.
    Romain Gary

    Quand on lit ce que vous écrivez, c’est une vérité qui n’est pas prête de disparaître …….
    Si vous utilisiez vos neurones à vous sortir de la merde plutôt que vous lamenter et penser à votre retraite ?
    Il est vrai qu’en France il faut toujours trouver un bouc émissaire quand il y a un problème.
    Et après tout que le cul vous pèle si vous ne pouvez pas voir plus loin que le bout de votre nez……

  • J’ai 70 ans. Nous percevons une pension au taux ménage de 1.408,08 euros par mois. J’ai commencé à travailler à 21 ans et j’ai arrêté à 65 ans, conformément aux règles en la matière.

    Pendant 44 ans, j’ai payé pour MA pension. Pas pour celle de nos aînés. Du moins, c’est ce que l’on nous a laissé croire…

    Mais selon vous, dois-je donc après cela, être dupe du système et vous laisser dire que, littéralement, en acceptant ma maigre pension de 704,04 euros par personne, « je bois le sang de mes enfants » ?

    C’est impossible de vivre avec cette pension ! Et vous voudriez que j’y renonce au nom de vos raisonnements égoïstes ?

    J’attends votre réponse – une réponse claire, non ambiguë et honnête en votre chef.

    Merci de m’avoir lu.

    • Vous êtes, comme nos enfants, victimes d’un système mis en place, puis géré par des politiciens et des syndicalistes corrompus. Une magnifique pyramide de Ponzi, à côté de laquelle celle de Madoff était une petite plaisanterie.

      Je suis plus jeune que vous, et suis arrivé sur le marché du travail quinze ans après vous, quand les courbes démographiques et économiques étaient déjà évidentes. J’ai ensuite cotisé à cette escroquerie à mon corps défendant pendant les quinze années qui ont suivi, tant que j’étais salarié et n’avais pas le choix, tout en sachant que ma « retraite » sera une plaisanterie, et ce, même si je choisissais de rester « cotiser » en France.

      Je n’ai pas fait ce choix, et fais partie des précurseurs d’un mouvement grandissant de français qui refusent cette « solidarité » à sens unique d’un système qui de plus déresponsabilise ses protagonistes et gaspille une part considérable des sommes qui lui passent entre les mains.

      Qui va payer les pots cassés ?
      Nous tous, et malheureusement pas ceux qui ont mis en place, puis pérennisé cette infamie.

      Le jour venu, je marquerai ma solidarité avec les autres victimes de ce système en renonçant à aller chercher ma propre pension au titre des régimes français. Je ne mendierai pas les miettes que mon prédateur voudrait bien m’accorder.

      Pour aujourd’hui, comme ne je cotise plus, je n’ai aucun droit à suggérer que la pénurie s’administre plus aux dépens des uns que des autres. Je me contente de suggérer à mes propres enfants d’organiser leurs propres vies pour échapper à cette infamie. Ce qui réduira d’autant l’assiette de ce qui sert à payer votre retraite. Croyez bien que je le déplore.

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