Cette Islande qui a choisi l’indépendance [Replay]

Les Islandais ont choisi de rester hors de l’Union Européenne. Ce peuple courageux sait que quand ça va mal, on ne va pas se plaindre auprès de l’État, on se retrousse les manches et on se remet au travail. Un état d’esprit à vérifier ce soir.

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Cette Islande qui a choisi l’indépendance [Replay]

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 juillet 2016
- A +

Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume Uni.

Islande indépendante By: Emmanuel EragneCC BY 2.0

Un décalage dans le temps déforme la perception que nous avons des pays étrangers. À chaque fois que je mentionne, par exemple, à quel point la Norvège s’en sort bien en dehors de l’UE, une douzaine de gauchistes semi-habiles ripostent : « Ouais, vous voulez les niveaux de dépenses norvégiens, non ? » Bien évidemment que je préfèrerais avoir le niveau des dépenses norvégiennes (40,2% du PIB) plutôt que le niveau de dépenses britanniques (47,3%), bien que nous puissions certainement faire mieux que ces deux exemples. Mais les chiffres ne semblent pas avoir d’importance aux yeux des gens : l’idée que la Norvège est un État socialiste est désormais une évidence pour les Anglais, et il est difficile de les en défaire.

Dans le cas de l’Islande, la distorsion de perception est encore plus extrême. Il y a quatre ans, le reste du monde a eu l’impression d’un pays anéanti par la crise bancaire. Le secteur des services financiers islandais, comme le raconte l’histoire, avait, comme un coucou, poussé tout le reste à l’extérieur du nid de sorte que, lorsque la crise du crédit est arrivée, l’économie a été dévastée. L’Islande est devenue synonyme de faillite. Les syndicalistes écossais narguent Alex Salmond en disant qu’il va transformer leur pays en une « autre Islande ». Les détracteurs de Londres l’appellent « Reykjavík-sur-Mer ».

En fait, l’Islande est plus riche que 22 ou 23 (selon la mesure utilisée) des 27 États membres de l’UE. Plus précisément, elle connait la croissance : l’économie islandaise est actuellement en augmentation de 2,5% par an tandis que celle de la zone euro se contracte.

Pourquoi cette motte congelée de roche volcanique se porte-t-elle si bien ? Pour trois raisons. Tout d’abord, l’Islande a été assez sage pour laisser ses banques faire faillite plutôt que de les renflouer. Deuxièmement, l’Islande n’était pas dans la zone euro, et pouvait donc absorber une partie du choc de la dévaluation dans son taux de change plutôt que dans la production et l’emploi. Le taux de chômage est actuellement de seulement 5,3%, et la couronne se remet bien avec le retour de la croissance. Troisièmement, les Islandais sont un peuple courageux, deux générations la séparent de l’agriculture de subsistance et de la pêche. Quand ça va mal, ils ne vont pas se plaindre auprès de l’État, ils se retroussent les manches et se remettent au travail.

Les perspectives de l’Islande viennent de s’éclaircir (au propre comme au figuré : nous atteignons la saison où le soleil continue de briller après 23h00). Après une brève aberration de gauche, les électeurs sont revenus à ce que nous pouvons à juste titre appeler l’ordre naturel. Le Parti de l’Indépendance, qui avait remporté toutes les élections depuis 1929, sauf celle de 2009, a repris sa place de leader lors du vote d’il y a deux semaines. Il semble maintenant certain qu’il formera1 une coalition avec le Parti du Progrès, centriste mais eurosceptique. Les Islandais attendent avec impatience un démantèlement des réglementations anti-commerciales imposées par la coalition précédente, des réductions d’impôt importantes, et une mise au placard de la demande ridicule de l’UE.

Comment le Parti de l’Indépendance a-t-il pu revenir au pouvoir si rapidement après la crise qui s’est produite alors qu’il était aux affaires ? Eh bien, les Islandais ont un sens des réalités. En 1991, quand David Oddsson a entamé les 18 ans au pouvoir du Parti de l’indépendance, le pays était encore faible par rapport aux standards de l’Europe occidentale, l’inflation était en hausse et le déficit budgétaire était important. Il a réduit les impôts de façon drastique et a privatisé des actifs publics, créant un boom économique sans précédent qui a été suivi en 2008 par une correction. Les Islandais savent parfaitement que, même après la correction, ils sont mieux lotis que leurs parents auraient pu l’imaginer. Et ils savent qui remercier pour cela. Les ministères successifs du Parti de l’Indépendance ont déplacé des rochers, permettant à l’herbe – tenaces touffes de toundra – de croître.

Le Parti de l’Indépendance organise actuellement le Conseil semestriel de l’Alliance des Conservateurs et Réformistes Européens, dont je suis le Secrétaire Général. Ils rappellent au reste d’entre nous comment les conservateurs peuvent réussir en embrassant les marchés. Contrairement à la plupart des partis européens de centre-droite, le Parti de l’indépendance rejette le corporatisme – et bien sûr, l’Union européenne, qui l’encourage

C’est un message qui trouve une résonance ailleurs. Hier matin, l’AECR (l’Alliance des Conservateurs et Réformistes Européens) a reçu des demandes d’adhésion de plus de trois partis de centre-droit supplémentaires. Contrairement à la plupart des blocs européens, nous sommes silencieusement en pleine croissance. Les gens sont sensibles à l’attrait des nations libres, des personnes libres et des marchés libres.

Ah, le Parti de l’Indépendance. Son nom vous dit tout ce que vous devez savoir. L’état d’indépendance – sjálfstæðis – est terriblement important pour les Islandais. Cela ne signifie pas simplement vivre dans un pays souverain, c’est aussi être autonome, intègre, non-esclave. La raison pour laquelle la demande de l’UE est maintenant, en pratique, morte, est que les Islandais comprennent le lien entre vivre dans un État indépendant et vivre de façon indépendante de l’État. J’espère qu’il en va de même pour mes propres compatriotes.

Traduction : Laurett pour Contrepoints.


Sur le web

  1. L’article date de 2013.
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  • « Il y a quatre ans, le reste du monde a eu l’impression d’un pays anéanti par la crise bancaire. Le secteur des services financiers islandais, comme le raconte l’histoire, avait, comme un coucou, poussé tout le reste à l’extérieur du nid de sorte que, lorsque la crise du crédit est arrivée, l’économie a été dévastée.
    […]
    En 1991, quand David Oddsson a entamé les 18 ans au pouvoir du Parti de l’indépendance, le pays était encore faible par rapport aux standards de l’Europe occidentale, l’inflation était en hausse et le déficit budgétaire était important. Il a réduit les impôts de façon drastique et a privatisé des actifs publics, créant un boom économique sans précédent qui a été suivi en 2008 par une correction.
    […]
    Contrairement à la plupart des partis européens de centre-droite, le Parti de l’indépendance rejette le corporatisme. »

    Donc les Islandais ont réélu le parti qui a été la cause d’une crise sans précédents, in fine gérée plutôt bien que mal par le gouvernement sortant (non sans nier les manœuvres malhonnêtes de ce dernier)… J’aimerais bien voir la tête de corps électoral, voir qui a voté pour ce parti.
    Parti qui si l’on suit bien, a acheté une prospérité toute illusoire aux dépens des ménages surendettés, d’une économie vampirisée de ses cerveaux tous recrutés dans le secteur bancaire et que les récents déboires ont permis de retourner à l’économie non bancaire et à la recherche scientifique.
    Un parti responsable de la mise en place du système qui a permis aux banques de faire couler le pays et ses habitants.

    Vraiment, il serait intéressant de voir comment se structure l’électorat et la participation électorale…

  •  » les banques islandaises ont fait faillite, et les islandais ont eu la presence d’esprit de ne pas les renflouer «  »

    l’auteur pourrait-il nous dire qui avaient de l’argent placé dans les banques islandaises ? la reponse permettrai surement de comprendre pourquoi les banques n’ont pas été renflouées !! chose que le gouvernement, qu’il eu été de gauche ou de droite se serai depéché de faire si les depots avaient été a 90% islandais !

    « les islandais ne veulent plus faire parti de l’europe  »
    ben voyont !! maintenant que la croissance repart chez eux, et qu’elle s’arrète chez les autres, ils preferent leur bonne vieille independance ( on se doute d’ailleur que la vermacht n’a guère de visée sur leur isle )
    surtout 4 ans apres avoir planté l’argent des européens.

    l’auteur vient de nous faire la demonstration de ce qu’est un peuple d’egoiste et de faux-jetons.

    • Ne croyez-vous pas qu’il est inhérent à la nature humaine et par conséquent, à celle d’un peuple, de chercher son intérêt? Il me semble que le socialisme vise à contraindre cette donnée, alors que le libéralisme est plus pragmatique.
      « Si vous ne parvenez à lier l’idée des droits à l’intérêt personnel qui s’offre comme le seul point immobile dans le cœur humain, que vous restera-t-il donc pour gouverner le monde, sinon la peur? » (Tocqueville)

    • C’est facile de critiqué, quand ont ne connais n’y les tenants n’y les aboutissants… Or il y a 5 ans, les Islandais mettaient leurs politiciens et leur banquiers en prison, refusant les chaînes de moins en moins dorées de l’UE. Donc le 15 mars 2015, le gouvernement Islandais a déclaré qu’il retirait sa candidature d’adhésion à l’Union Européenne.!! Au niveau européen le retrait islandais met en évidence l’impact de la crise de 2008 sur l’attractivité de l’UE et de la zone Euro.. l’Ue est devenue une association d’états de plus en plus critiquée et de moins en moins compétente: incapacité à sortir de la crise, abstention des européens aux élection, abolition des frontières internes qui rend l’immigration et le grand banditisme encore un peu moins contrôlables.!
      Surtout, une mise en cause, les banques locales et leur stratégie risquée qui avait conduit à un endettement massif de 100 milliards de dollars rien que pour les quatre plus grosses banques, alors que le PIB islandais s’élevait à 14 milliards de dollars..!! Face à la gravité de cette crise, le gouvernement de gauche avait, à l’époque, espéré qu’une adhésion à l’UE leur permettrait de se remettre plus vite vite de la crise.. Alors des blocages firent leur apparition: conflit financier avec l’Angleterre à propos des dettes des banques Islandais et problème des quotas de pêches..?
      déjà membre de l’espace Schengen et de l’espace économique européen, l’Islande a eu la présence d’esprit de retirer sa candidature avant de se retrouver privé de sa Souveraineté… (pas comme la France qui c’est fait Baissé par un Sarkozy « traitre a sa Patrie » qui à signée aux nom du peuple français « qui avait dit NON à l’Europe à plus de 54% », à Lisbonne.
      Alors cher ami, quand ont ne sais pas, on se la F…

  • L’avantage de l’Islande est que l’on en parle très peu, et que par conséquent n’importe qui peut dire n’importe quoi sur ce qui s’y passe, y compris l’auteur de ces lignes. Mais les faits sont têtus : le Parti de l’Indépendance avait 25 députés (sur 63) après les élections de 2007, puis a chuté à 16 députés en 2009, et en a maintenant 19. Qui peut parler de victoire ? Certainement pas les Islandais, ni même Bjarni Benediktsson, qui trouvent normal que le Président du Parti du Progrès, parti passé de 9 à 19 députés, soit chargé de diriger le gouvernement ! Quant à la présentation de la politique de Davíð­ Oddsson, elle est parfaitement malhonnête ! Il existe pourtant des textes sérieux traduits en anglais.

  • bravo a l islande qui n a plus qu a suivre l exemple suisse norvege qui s en sorte si mal par rapport a l europe !!!!!!!!! (sauf allemagne pour le moment) ; les federalistes n aiment pas laissons les dans leur crise systemique (et non conjoncturelle desolé pour eux…) recession chomage dette plus d industrie et j en pas et des meilleurs : les europeistes sont tres comiques avec leur bilan de merde !!!!!!!!!

    • Or, les institution européennes imposent leur vision du monde tout en maintenant les population dans l’illusion d’une Démocratie, procédant à la destruction systématique de toutes les Souverainetés Européennes…?

  • il ont tout compris et nous laisse notre bilan europeen chomage dette recession systemique

  • L’Islande, c’est un peuple Viking pure souche : à un tel point que la généalogie un un facteur très important… pour fréquenter le sexe opposé, jusqu’à servir de prétexte pour refuser de « sortir » avec quelqu’un, genre « cousins à moins du troisième degré, désolé, on peut pas ». Il n’ont qu’une petite poignée d’ancêtres plutôt récents (Xe siècle), tous originaires de Norvège…
    Tout ça pour dire que c’est (et qu’ils se considèrent) comme une grande famille où tout le monde est responsable du pays : c’est pourquoi relever les manches pour sortir du caca ne leur pose pas de problème : individuellement, personne ne se sent vraiment isolé.
    Ça donne chez eux une toute autre dimension à la politique…

    Quand à la Norvège, normal qu’ils s’en sortent bien : c’est un énorme producteur de pétrole ! Ça aide à réguler l’économie de ce pays très royaliste et peu peuplé. Et eux aussi Viking presque pure souche.

    Si je focalise sur les Viking, c’est surtout parce que ce n’étaient pas des « rigolos » : ils ont semé une véritable terreur jusqu’en Bretagne et ne se sont pas mélangés, racialement (zut, un gros mot !), avec les populations qu’ils ont rencontrées, les éradiquant au préalable, avant de repartir pour de nouvelles aventures…

    Bref, Islandais et Norvégien n’ont vraiment aucune similitude avec nos peuples indo-européens.

    • n’importe quoi !!

      1 mème dans des  » grandes famille « , il y a toujours des faux-jetons pour profiter des autres.

      2 les scandinaves, sont des peuples germaniques, tout aussi indo-europèens que les francais, les allemands, les grecs, les espagnols, les iraniens ….

      3 les vikings, ne se sont pas arretés en bretagne, comme vous semblez le croire, mais ont fondés un royaume normand en sicile. de plus, ce n’etaient pas des barbares exterminateurs comme les ont decrit les moines de l’epoque, mais des commercants et organisateurs hors paire, qui pillaient l’occident uniquement par reaction contre l’empire de charlemagne qui avait attaqué leurs cousin au danemark. ils ont surtout profités de la decadence de cet empire, pour pousser leurs pions en europe.

      • Pour la Science il y a quelques années avait publié un dossier sur les Vikings, qui montraient que les nouvelles découvertes archéologiques remettaient en question la vision « pilleurs » des Vikings.
        En Normandie, ils sont arrivés forts d’une certaine réputation, n’ont pas eu à jouer des haches très longtemps. Au contraire, en très bons agriculteurs, ils se sont installés dans les campagnes, ont organisé l’agriculture, ont profité de leur réputation pour se mélanger à l’aristocratie locale et ont pris femmes les filles des « seigneurs » locaux. Ils se sont assimilés très rapidement. Ce qui a mis la puce à l’oreille des chercheurs sont les noms de nombreuses villes et villages normands : des sonorités très proches de celles de Scandinavie, une étude approfondie corroborant l’étymologie.
        Très loin de piller ils ont au contraire établi la prospérité de cette région, la poussant à devenir l’un des plus influents Duché. La suite est connue 🙂

        • ca ne veut pas dire qu’ils ne pillait jamais !
          la normandie leur a etait cedée contre la tranquilité de paris, qu’ils avaient assiègés a plusieurs reprise. ce qui a donné lieu a un episode connu ( probablement une legende ) :
          le chef viking ( rollon ), devait beiser le pied du roi de france en signe d’hommage. comme il refusait de se baisser, il leva le pied du roi si haut que ce dernier se renversa en arrière !

    • Des sources et des données ?

    • Les analyses génétiques montre un chromosome Y très majoritairement d’origine norvégienne chez les Islandais et un ADN mitochondrial d’origine écossaise pour les Islandaises, l’Ecosse étant une étape pour les Vikings norvégiens vers l’Europe et l’Atlantique-Nord -Les Danois étaient installés plus au sud autour de York (et dans la zone appelée DANELAW).

  • L’Islande choisit l’indépendance
    D’un coté je vois les libéraux vanter la politique Allemande d’austérité qu’ils aimeraient voir appliquée en France, et ici, ils vantent l’Islande qui a refusé l’austérité pour assumr la faillite.
    Il y a 4 politiques pour sortir d’une grave crise d’endettement (1) l’austérité sur 10 ans, (2) la faillite + restructuration de la dette (3) l’inflation (4) le boom pétrolier ou énergétique.
    Si les libéraux aiment tant la mèthode (2) choisie par l’Islande, il n’est pas cohérent de vouloir aussi l’austérité.

    Je vis à Chypre et nous n’avons pas choisi la faillite assumée. Fort heureusement car nous aurions subi et la dévaluation de 50% et le contrôle des changes qui auraient eu le résultat effroyable de nous interdire tant de produits dont nous avons besoin. Nous en serions réduits à l’économie de subsistance, serions obligés de demander l’assistance internationale alimentaire et médicale.

    La méthode de la faillite organisée est un désastre pour un pays moderne, à moins que l’on ait amoindri le choc grâce à la contribution des contribuables, ce qui est le cas en Islande.

    Alors lisez donc l’article de FT pour en savoir plus sur ce qu’a vraiment fait l’Islande, mais aussi les graves problémes qui l’attendent vis à vis des hedge funds qui sont sa contrepartie.

     » Iceland, in fact, spent more as a percentage of GDP than any other country apart from Ireland in rescuing its banks, according to the OECD.
    More recently, two Icelandic experts have estimated that the crisis cost Icelandic taxpayers 20-25 per cent of GDP, principally because of a big loss in the value of collateral that the three collapsed banks had pledged to the central bank when the authorities were trying to do all they could to save them.

    “It is a myth that Iceland allowed banks to fail completely and that other countries could do the same without feeling consequences,” Mr Gudmundsson adds. »

    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/bfdff83a-7a60-11e2-9cc2-00144feabdc0.html#axzz2TkVgHb6v

    • l’austérité mené aujourd’hui n’est pas du tout l’austérité proné par les libéraux. la seule austérité qui marche (canada, nouvelle zélande, pays baltes,….) consiste en une réduction de la taille de l’état. les libéaux sont contre le sauvetage des banques.

    • certains libéraux sont favorables à la répudiation de la dette. http://www.contrepoints.org/2013/09/01/137162-repudier-dette-publique

    • aujourd’hui, l’austérité mené consiste surtout en une augmentation d’impots. de plus, certains secteurs doivent être entièrement privatisé tandis que d’autres (fonctions régaliennes) ne doivent pas faire l’objet de restrictions budgétaires

      • Sarkozy à pisser sur 200 ans de fonction Régaliennes, simplement en allant signée le traité de Lisbonne.. En tant de guerre ces douze balle..!

    • Europe.! Europe elle ou ta démocratie.!! Est une système qui permet aux menteurs et aux voleurs de vivre sur le dos des peuples naïfs..?

  • Et la France la SOUMISSION….!!!! Bravo au peuple et dirigeants Islandais…!!

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