Sommes-nous suffisamment anticommuniste ?

Tout le monde s’est fait avoir. Le communisme, le vrai, le léniniste, n’est pas du tout mort. Il va très bien. Démonstration.

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Sommes-nous suffisamment anticommuniste ?

Publié le 31 mars 2013
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Tout le monde s’est fait avoir. Le communisme, le vrai, le léniniste, n’est pas du tout mort. Il va très bien. Démonstration.

Par Pascal Avot.

Attention, vous risquez d’être surpris.

Au moment où vous lisez ces lignes, six pays vivent sous une dictature de parti unique communiste : Cuba, Cambodge, Vietnam, Corée du Nord, Chine, Laos. Plus d’un milliard et demi d’humains. Une population plus nombreuse que la somme de tous les musulmans. Avec l’aimable participation de la Chine, il n’y a jamais eu autant d’otages du monopartisme communiste qu’aujourd’hui.

Pourquoi croyons-nous le contraire ?

 

Le communisme est amphibie

Bien sûr, des choses ont changé.

Certains pays communistes ont fait une place au soleil, parfois énorme, aux entreprises privées. Mais rappelons deux choses. D’abord, la NEP (Nouvelle Politique Économique) de Lénine, de 1921 à 1924, fut la première expérience associant le monopartisme bolchévique au secteur privé – ce qui permit au peuple de respirer avant l’interminable apnée stalinienne.

Tenter de nouveau cette expérience n’est donc pas une aventure extérieure au marxisme-léninisme : la mixité « politique communiste + économie privée » a été pratiquée par Lénine : elle est autorisée par le dogme. Par ailleurs, les grandes entreprises chinoises, toutes sans exception, sont soumises à la surveillance d’un membre du Parti. Soit qu’il appartienne au directoire de l’entreprise, soit qu’il le conseille. De sorte que les stratégies de ces entreprises ne contreviennent jamais aux intérêts du Parti – et que, vous vous en doutez bien, le Parti se sert au passage. Si bien que non seulement la mixité chinoise contemporaine est communiste dans son principe, mais elle sert le Parti, qui l’a conçue et en retire nombre de bénéfices. Elle le renforce.

 

Bons baisers du matérialisme dialectique

Pour le reste, rien n’a fondamentalement changé.

Un peu moins de terreur, mais le Laogai, le réseau de camps de concentration chinois, est toujours en activité, et la Chine exécute plus de condamnés à mort chaque année que tous les autres États additionnés. L’Internet chinois est une immense machine à censurer la population locale et à hacker les puissances étrangères.

La Corée du Nord, qui mérite à coup sûr le titre de membre émérite du club très fermé des pays les plus tyranniques de tous les temps, s’enfonce chaque année davantage dans l’enfermement, l’absurdité, la famine, l’horreur, et recèle probablement les camps d’emprisonnement politique les plus atroces de notre époque. Le martyr des Nord-Coréens entrera dans l’histoire comme un cauchemar sans précédent, aux côtés des quatre années de régime Khmer Rouge (à la différence que l’enfer est au pouvoir en Corée du Nord depuis soixante-cinq ans).

Cuba est toujours aussi aberrant et tragique, pourrissant sur pied à l’image de son pitre aux mains sales, le détestable Castro.

Le Cambodge, le Vietnam, le Laos, sont soumis aux mêmes régimes : tolérants pour les silencieux, brutaux voire mortels pour les opposants.

Dans les six pays encore communistes en 2013, l’ordre règne. Aucun n’est démocratique. Aucun n’est respectueux des droits fondamentaux. Les leaders nationaux et régionaux du Parti y sont riches, parfois milliardaires en dollars – cela s’est toujours pratiqué en régime communiste.

En France ? PCF, Front de Gauche, NPA, LO, GGT, Sud et une myriade d’associations pèsent de tout leur gauchisme sur le débat national, le vote, la vie syndicale, la presse, l’université, l’école, de nombreuses administrations et sur la quasi-totalité des milieux culturels. Le communisme français ne pèse que 10 % des électeurs mais il est influent comme nulle autre tendance politique en France.

Grâce, entre autres, à une manne ininterrompue de subventions.

 

La fin des idéologies, laissez-moi rire

Et c’est donc ce monde-là que l’on nous décrit comme débarrassé du communisme ?

C’est donc cela, la fin des idéologies que l’on nous promettait, en live, pendant la chute du Mur de Berlin ? Non. Ils se sont trompés, comme si souvent les experts. Il n’y a pas eu de fin des idéologies, pas plus que de mort du communisme. Le marxisme-léninisme est passé en mode NEP et tout va pour le mieux. L’objectif ultime dicté par Lénine est atteint : conserver le pouvoir par tous les moyens et ne jamais desserrer l’étreinte politique. L’erreur de Gorbatchev, avec la Glasnost, fut de prétendre introduire de la fluidité, de la démocratie et de la transparence dans le fonctionnement du système soviétique. Or, ce dernier ne pouvait se passer d’opacité. L’opposition s’empara de la perche tendue, tira un bon coup, et tout le cirque soviétique se retrouva les quatre fers en l’air.

Notons qu’il y eut, à l’époque, un débat confidentiel entre Moscou et Pékin. Les Chinois mirent en garde Gorbatchev : si tu te lances dans la libéralisation politique, même minimale, tu n’auras même pas le temps de bénéficier de la réforme économique, tu seras balayé. Mikhaïl Serguéïévitch n’écouta pas ce conseil avisé et fut balayé. Nous avons ici un bel exemple de confrontation idéologique entre communistes. Et nous voyons bien que le PCC a été plus intelligent que le PCUS. Croire que les communistes se montrent toujours crétins, c’est mépriser la complexité de l’idéologie et la souplesse du léninisme. Fouillez le XXème siècle, vous ne trouverez pas aisément politicien plus rusé que Staline.

 

Le grand aveuglement

Notre habitude de sous-estimer nos adversaires explique notre incapacité à croire que le communisme pouvait survivre à l’explosion de l’URSS.

Nous avons inventé la fin des idéologies, par imprévoyance, par inculture et par orgueil. Cette abolition de l’antagonisme Est-Ouest était si rassurante que le mainstream y accorda un crédit définitif, verrouillé par la bonne conscience et que les faits ne pourraient plus démentir. Le communisme eut alors l’étrange privilège de poursuivre sa route incognito : tout le monde le donnait pour refroidi.

Que plus d’un milliard et demi d’humains soient aujourd’hui encore et peut-être encore pour longtemps soumis à la cruauté d’un Parti communiste et que nous réagissions à cette information par « Mais le communisme, c’est fini, vieux ! » est un scandale considérable, tant sur le plan de la morale que de la connaissance, et c’est le signe que notre belle intelligence libérale est capable de passer à côté d’une réalité aux dimensions colossales, sans la voir, simplement parce qu’on nous a dit que cette réalité n’existait plus.

Nous devrions avoir peur de notre complète indifférence à cette souffrance-là, présente, causée par les descendants directs de Staline et de Mao. En Corée du Nord, on noie des bagnards dans des cuves emplies d’excréments et l’on ouvre des femmes enceintes au couteau, comme ça, pour voir comment elles hurlent. Les Totenkopf-SS auraient adoré. Que dirait le politiquement correct si, en 2013, des partis uniques hitlériens à économies mixtes dirigeaient un milliard et demi de personnes ? La chose semble tellement extraordinaire que l’on peine à l’imaginer.

Il ne tient qu’à nous, libéraux, d’annoncer la mauvaise nouvelle : le communisme va bien. Il s’est installé au XXIe siècle. Pékin nous défie.

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  • A partir du moment où les gens, au lieu d’admirer ce qui les dépassent, le jalousent, veulent « réduire les inégalités » (de fric, bien entendu, pas de talent ni de force de travail individuel) et nient cette évidence quasi biologique qui fait que tout le monde n’est pas égal pour sauter les haies, le communisme est en route.

    Il ne reste plus qu’à démolir tout ce qui dépasse, dans un système qui occulte son avilissement de toute performance au nom d’une rassurante « justice sociale », pour que la médiocratie envieuse entre en liesse.

    Et telle le Coq de Bruyère pendant son chant d’amour, elle devient sourde et aveugle aux aparatchiks qui les réduisent en esclavage « pour leur bien ».

    L’éducation, la presse, tout devient univoque, les électrons libres qui ont construit nos brillantes civilisations s’envolent, et ceux qui restent apprennent vite que « quand on veut abattre son chien, on dit qu’il a la rage ».

    On peut encore écrire « Liberté, Egalité, Fraternité » sur les murs, mais la devise n’est plus que décorative …

    • « pour que la médiocratie envieuse entre en liesse »

      Joli. Vous lisez Philippe Muray ? Si tel n’est pas le cas, attrapez son best-of (« Essais »), vous allez vous régaler.

      • Encore que je ne sois guère friand des déformations méprisantes de mots (« médiocratie », démocrassouille », etc), lorsqu’on parle de politique. Elles dévalorisent souvent de manière imprudente des concepts nécessaires.

        La démocratie est un outil, et un fabuleux outil, mais rien de plus. Notre temps est coupable d’en avoir fait un idéal si exagérément élevé que sa réalité nous semble détestable. Mais c’est ce pseudo-idéal, le coupable, et non la réalité. Comme le dit Philippe Muray : « Le problème n’est pas l’époque, mais l’éloge qui en est fait ».

        • La démocratie purement représentative n’est pas un outil fabuleux.
          Elle est au contraire profondément perverse. Par le jeu des partis, elle sélectionne pour nous diriger des individus fourbes et clientélistes.
          Les individus brillants y sont éliminés au profit des médiocres – la description par Ayn Rand, dans La Grève, des dirigeants qui mènent le pays à la ruine, est troublante à lire 55 ans plus tard, sous la présidence de François Hollande…

          L’éclatement de la bulle de l’État-providence va mettre au jour cette perversité, le système sera discrédité et l’oligarchie méprisée à juste titre. Pour certains pays comme la France, la décadence est sans doute irréversible.

          Il est à craindre que les Français n’en viennent à rejeter la démocratie, alors qu’il faut au contraire l’améliorer en suivant le modèle suisse.

  • La chine c’est du capitalisme d’état poussé à outrance, le mélange de pouvoir politique oppressif et du pouvoir des capitaux.

    Allez donc faire un tour en chine, avec un exemplaire du Kapital de Marx, et dites moi si ce que vous voyez ressemble a du communisme.

    Les Chinois ont balancé le communisme aux orties dès la mort de mao car ils ont très vite compris que ce système n’apportait que la ruine. Mais ils ont gardé le drapeau et les symboles et la répression au nom de la stabilité du régime, le décorum communiste leur donne leur légitimité, mais la métamorphose de la chine en économie capitaliste est largement aboutie. Ce n’est certes pas un pays libre et encore moins libéral, mais bel et bien capitaliste;

  • c’est une plaisanterie cette article : avez vous lu Lenine, Marx…si vous voyez dans le régime chinois un modèle de lénine , il faut changez de lunette, l’idéologie a part l’extrême gauche ( la vrai – pas cele que croit voir l’UMP dans le front de gauche) ..personne ne se revendique de Lénine

      • Il y a l’idéologie, et la réalité. On peut reprocher beaucoup de choses aux dirigeants chinois, mais pas de manquer de pragmatisme, je crois que ces 30 dernières années l’ont bien montré. Le deal, c’est que le parti règne sans partage politiquement et que ses membres peuvent s’enrichir par la corruption sans être trop inquiétés, mais en échange la croissance économique a intérêt à être là, et le niveau de vie des gens a intérêt à s’améliorer de façon visible. La plupart des responsables politiques doivent laisser des traces au fond de leur slip à la simple idée que la situation économique pourrait se dégrader, les Chinois ont une longue tradition de révoltes populaires et ne font pas de quartiers avec les vaincus.

        Je ne dis pas que le pays va se libéraliser à court terme, que ce soit politiquement ou économiquement d’ailleurs, mais quelques indices semblent indiquer que le nouveau gouvernement sait où il doit aller. De toutes façons s’ils ne le font pas ils vont vite être rappelés à la réalité.

  • Monsieur Pascal Avot, quand je lis vos articles les uns après les autres, tous plus intéressants, documentés et synthétiques les uns que les autres, un vrai reader deagest du mal à l’état pur, je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase magnifique que nous connaissons tous d’Edmund Burke : « Le mal triomphe par l’inaction des gens de bien ». Je me sens, comme vous, ayant choisi mon camp (non pas le dictatorial « il faut choisir son camp » mais par volontarisme et philosophie individuels) depuis mon adolescence, je pense et je suis certain que nous ne nous sommes pas trompés de voie, quand bien même nous serions, comme dans le Londres des débuts, minoritaires. Je n’ai aucun doute sur le triomphe de la vérité sur le mal, toujours et partout, quelque en soient les délais pour vaincre l’hydre à dix têtes. L’accointance avérée de Mélenchon avec tous les régimes diaboliques présents sur la Terre est évidente et votre métaphore du train blindé du Docteur Jivago dans votre article précédent est plus que parfaite. Que dire de cette psyché cinématographique où la vengeance idéologique conséquente de la passion amoureuse frustrée et inassouvie prend le dessus sur la raison, par le radical biais conjoncturel de la Révolution d’Octobre et les représailles à bon compte de frustrations enfouies qu’elle autorisa ? Tout est là. Qui est alors la Lara de Mélenchon ? J’ai lu par ailleurs aussi que Mao était un pervers sexuel et que selon l’article biographique fleuve du Figaro Littéraire du jeudi 8 septembre 2005, « Carton Rouge pour Mao », il utilisait une quantité incroyable de maîtresses, qu’il assassinait peut-être après grâce à son laogai ou sur sa voie de chemin de fer dédiée… Tiens, lui aussi pratiquait le totalitarisme assassin par voie ferrée ! Attention alors si un jour Mélenchon réquisitionne une rame du Trans-Europ-Express en Gare de l’Est ! Utilitarisme sexuel que le sanguinaire tyran rouge décrivait par son désormais célèbre « je lave mon sexe dans leur con ». J’aime me référer à cette phrase où est concentré tout le mépris du communisme pour l’humanité. Le communisme a pour l’humanité (comme l’islam avec les femmes) une bienveillance de bouchers pour un troupeau qui va à l’abattoir.

    • Nous sommes tellement d’accord sur l’essentiel que nous le sommes sur tout, cher ami.

      Voyez-vous, pour cet article, j’ai retenu les chevaux. La situation est pire que ce je décris. Le pouvoir de nuisance économique, géopolitique, militaire de la Chine est prodigieux. Le socialisme a englouti les neuf dixièmes de la pensée politique française. Comme dit en substance Alain Besançon, il est impossible de surévaluer l’impact qu’a eu l’apparition de Lénine dans l’Histoire.

      Pour ce qui est de Mao, l’article du Figaro fait référence à la biographie de Mao par Cheug et Hallyday, tout bonnement prodigieuse.

      « Qui est alors la Lara de Mélenchon ? »

      🙂
      Mélenchon fait régner sur sa vie privée une soigneuse omerta. Jamais d’article de Paris-Match où Mélenchon fait semblant de prendre son petit déjeuner en peignoir avec sa femme et son chien. Je ne sais que penser de refus obstiné, de la part de Méluche-Tsé Toung, de montrer les coulisses de son militantisme. Si ce n’est que le trotskiste a naturellement le goût du secret, et aime se faire passer pour un type qui n’a pas le temps d’être humain.

      • « montrer les coulisses de son militantisme »

        Le public découvrirait que le grand Méchancon n’est jamais communiste avec lui-même, que son train de vie n’a rien à voir avec ce qu’il prône et surtout qu’il l’a obtenu sans travailler ou si peu, qu’il n’a jamais aidé ceux qu’il prétend défendre les intérêts. De la même manière, Lénine n’a jamais aidé personnellement les ouvriers. Il a même refusé en 1892, pendant la dernière famine de la Russie tsariste, d’aider les victimes au motif que ça allait nuire à la révolution socialiste.

        Les communistes sont des hyènes.

        • Merci à vous surtout pour vos articles superbes et indispensables, pour votre information juste, savante et documentée comme peu le sont, trésors intellectuels si précieux aujourd’hui où la majorité des forums en lignes censurent, sur les sujets qui fâchent, la vérité, comme le font les médias qui édulcorent et s’auto-censurent par crainte du pouvoir de nuisnace des syndicats. Comme le fait la CGT par l’interrupteur éclectrique mis sur les antennes nationales dès qu’un sujet communiste est abordé, comme le fait de même le Syndicat du Livre avec son contrôle officieux de la NMPP, en utilisant l’arme (symbolique) de dissuasion massive de la grève sur le tas au Figaro ou ailleurs pour interdire une publication qui gène. Un petit article aussi sur les caches d’armes (réelles) de la CGT ferait du bien aussi, sur le thème des 5000 armes volées à Manufrance et retrouvées dans un hangar de Saint-Ouen… J’ai entendu Benoît Hamon dire cette phrase sur France Télévision après les éclections de mai 2012. La chronologie du retour de Maurice Thorez de Moscou et de la création de la SS et de l’ENA sont facilement vérifiables. Je corrige aussi par la même occasion certaines de mes fautes de frappe qui passent de temps en temps à la trappe malgré mes corrections : « un vrai reader’s digest du mal à l’état pur », « quels qu’en soient les délais pour vaincre l’hydre à dix têtes », « Le communisme a pour l’humanité (comme l’islam pour les femmes) une bienveillance de bouchers pour un troupeau qui va à l’abattoir », « peuvent assurément trouver une confirmation dans ce commentaire d’Eric Dupin ».

    • pour moi, dans  » doctor zivago « , pasha est un idealiste, qui fait passer sa cause avant son amour pour lara, et pas un amoureux frustré et innassouvi, sinon, il aurait fait executer Youri jivago tres facilement.

      • il s’agit d’une reponse a fraserve

        • Oui mais sa frustration amoureuse amplifie jusqu’à une dimension totalement hystérique son engagement au service de la cause bolchevique. Celle-ci se transforme en ambition politique puisqu’il devient l’un des commandants en chef de la Tcheka (le film passe les étapes de la prise de pouvoir, romancée, alors qu’elle a du fatalement être sanglante). Sa volonté de destruction de Jivago, même symbolique, est une trame sous-jacente du film, dans la mise en scène d’une vengeance de classe contre le Docteur Jivago, humaniste et chrétien orthodoxe, qui a su trouver le cœur de Lara alors que la pureté de l’engagement bolchevique chez l’amoureux concurrent l’a fait fuir. Lara est une femme : elle a vu la vie en l’un, la mort en l’autre. Pour revenir à votre article, Cher Pascal Avot, je voulais rebondir sur votre liste d’acronymes français symboles de la bolchevisation de la société française et philosopher légèrement sur ce sujet. J’adore la sémantique, le symbolisme, la sémiotique, le sens originel des sons et des mots. C’est un problème musical, de sensibilité aux sons. Cela tombe bien, c’est mon métier et mon dada. J’ai trouvé qu’il manquait à votre liste deux fameux acronymes et qui contribuent et symbolisent de manière totalement pleine et entière la construction du totalitarisme en France : ENA et SS. Ecole Nationale d’Administration (d’essence quasi monopolistique, voir l’épisode Sarkozy, non Enarque, les conditions et les conséquences de son mandat, son illégitimité conséquente) et Sécurité Sociale (totalement monopolistique). Comme par hasard, toutes les deux sont créées entre 1945 et 1947, période où le communisme français est à deux doigts, en deux petites années, d’imposer sa norme à la société française (http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Parti_communiste_fran%C3%A7ais#1944-1954_:_le_PCF_jusqu.27.C3.A0_la_mort_de_Staline ). Le plus démocratiquement parlant puisque à cette époque les Français sont à 45% communistes. À la fin de la guerre, le PCF se prépare à la prise du pouvoir. Le retour de Maurice Thorez de Moscou (avec dans ses valises les recettes du Politburo et du KGB) est à l’origine de la création de la Sécurité Sociale et de l’ENA, qui sont mises en place dans la foulée. Le 5 mai 1947, Ramadier révoque les ministres communistes qui se lancent alors dans ce qu’il savent faire le mieux, l’insurrection et la destruction de la société bourgeoise. L’on est passé alors à deux petits doigts de l’alignement de la France sur Moscou, comme chacun le sait aujourd’hui. Passant les étapes pour revenir à l’essentiel, les acronymes, qui pour moi sont symboliques de ce totalitarisme. SS, inutile de parler de ce symbole écrit pendant longtemps sur nos cartes d’assurés sociaux, ce qui m’a toujours choqué : « Votre N° de SS, s’il vous plaît ? » La suite de l’histoire et la tentative de libération de la sécurité sociale française pour aboutir à une sécurité sociale privée ne décrit pas d’autre ambiance. La SS Française est d’essence totalitaire. C’est la moindre des choses avec un tel nom. Les travailleurs indépendants le savent plus que les autres pour tenter de s’en extraire en rencontrant à chaque fois l’échec dramatique (mutuelles, compagnies et justice aux ordres, contrôle fiscal et pénalités automatiques, emprisonnements et suicides dans les pires des cas), comme de la part des politiques pour essayer d’enclencher vainement le début de la fin du monopole, dans le simple but de respecter une directive européenne qui doit s’appliquer à tous les Etats membres depuis 1993… D’autre part, le nouveau Goebbels du PS, le bon ministre Benoît Hamon n’a-t-il pas prophétisé au printemps 2012, à la Télévision Française : « Quel meilleur moyen que l’ENA pour imposer définitivement le socialisme en France !  » La boucle est bouclée. Voyant toute cette fâcheuse politique insufflée par ces organismes acronymiques, je me dis que l’acronyme est consubstantiel au le totalitarisme. A tout le moins d’une symptomatologie troublante ! KGB, PCF… Chacun pourra désormais compléter la liste.

          • Votre titre « Sommes-nous assez anti-communistes ? » et votre conclusion « Il ne tient qu’à nous, libéraux, d’annoncer la mauvaise nouvelle : le communisme va bien. Il s’est installé au XXIème siècle. Pékin nous défie. » peuvent assurément trouver une confirmtion nas ce commentaire de Eric Dupin sur L’Express du 29/06/2006, Mao: le jugement dernier :

            « S’il a réussi à soumettre la Chine, Mao a échoué dans son projet le plus fou. «Tôt ou tard, nous mettrons sur pied un Comité de contrôle planétaire et nous établirons un plan d’ensemble pour la Terre», confie-t-il en 1958. Mao était persuadé que son pays avait la capacité de dominer le monde. Contrairement aux responsables soviétiques, leurs homologues de Pékin n’avaient pas peur d’employer l’arme nucléaire. Et disposaient d’une population nombreuse pour occuper de vastes territoires. En 1957, devant la Conférence internationale des partis communistes, Mao a rêvé à haute voix à un conflit mondial où la moitié de l’humanité serait tuée, mais grâce auquel «toute la terre serait devenue socialiste». Mao envisageait les pires cataclysmes pour assouvir sa soif maladive de puissance, alors que, toute sa vie, il a pris soin de son petit confort personnel. »

          • La gesticulation Nord-Coréenne actuelle soutenue par Pékin représente-t-elle, avec toute la puissance économique (et militaire) accumulée par la Chine aujourd’hui, les premières grandes manoeuvres à dessein. Ainsi que le dernier chapitre de l’essai d’Alain Peyrefitte, mais non écrit par lui : « La réalisation des prophéties ».

          • « Le retour de Maurice Thorez de Moscou (avec dans ses valises les recettes du Politburo et du KGB) est à l’origine de la création de la Sécurité Sociale et de l’ENA, qui sont mises en place dans la foulée. »

            Je l’ignorais. C’est magnifique. Je vous aime.

          • « Quel meilleur moyen que l’ENA pour imposer définitivement le socialisme en France ! »

            What. The. Fuck.
            Il a vraiment dit ça ? C’est extraordinaire.
            Et cela rappelle la formidable thèse d’Alexandre Zinoviev : « Ce n’est pas la révolution qui fait les fonctionnaires. Ce sont les fonctionnaires qui font la révolution. »

          • « peuvent assurément trouver une confirmtion nas ce commentaire de Eric Dupin »

            Oui, oui, tout à fait. Ne pas avoir peur d’un Pékin devenu le banquier communiste des démocraties me semble incroyablement imprudent. Mais le cas de figure est tellement étonnant que les esprits se refusent à l’imaginer. Voir le français moyen admirer « la Chine qui bosse » fait froid dans le dos.

          • « La gesticulation Nord-Coréenne actuelle soutenue par Pékin représente-t-elle, avec toute la puissance économique (et militaire) accumulée par la Chine aujourd’hui, les premières grandes manoeuvres à dessein. »

            Je ne sais pas, mais je ne pense pas. Je crois que le régime nord-coréen est victime de son idéologie, et se laisse entraîner par elle vers un délire de plus en plus burlesque.

            Pékin et Moscou soutiennent Pyongyang parce que la RPDC est une zone de non-droit formidable, servant à la fois de plaque tournante, de cachette, de fournisseur, de prête-nom, etc. Les deux Vador de la géopolitique ont besoin de cette petite Étoile Noire.

            Trois exemples. La Corée du Nord est le premier producteur au monde de faux Dollars. C’est très utile, ça. Elle fournit des esclaves à Poutine, qui les exploite en Sibérie. Et elle vend des organes – devinez sur qui ils sont prélevés (en cela, guère de différence avec la Chine, qui recycle les condamnés à mort à des fins médicales et commerciales – mais à part ça, c’est pas des nazis, bien entendu).

            Pékin et Moscou voient en la RPDC une boîte à outils indispensable. Tout comme les islamistes ne lâcheront jamais la Zone Tribale entre Pakistan et Afghanistan.

  • Pour plus rusé que Staline, moi j’aime bien Chou-en-Lai, qui a su sortir son épingle du jeu avec au dessus de lui un prédateur total, paranoiaque, pédophile, …. le dénommé Mao-ze-Dong et a su préparé la suite, protéger et permettre l’éclosion de Deng Xiao Ping.

    • Tout le monde admire la mutation économique de la Chine. Mais ce qui est admirable, c’est que cette mutation ait pu s’opérer sans mutation politique. Pousser la NEP tellement loin que l’on finit par devenir le banquier de l’Occident, mais sans perdre le fil de la tyrannie idéologique à parti unique, c’est vraiment très, très fort.

    • d’ailleur, mao lui disait toujours  » mon chou « 

  • lol en français est mdr

  • [Pour ceux qui ont envie de sourire et de découvrir des images étonnantes, cette page Facebook est intéressante :

    https://www.facebook.com/SplendeurDeLanticommunisme?fref=ts ]

  • Bravo pour ce nouvel article excellent. Une belle plume pour rappeler des évidences.

    On réalise aussi en vous lisant à quel point les hebdos LePoint, L’express ont perdu comme les grands éditorialistes acerbes de la génération de Revel.

  • il y a des choses qui me gene dans cet article:
    je suis allé au vietnam l’année dernière, au nord, la partie la moins ouverte et la plus  » puritaine « . contrairement a Gide ( loin de moi l’idée de me comparer, je vous rassures ), qui apres sa visite en russie, a decrit un peuple terrorisé, et visiblement malheureux, j’ai eu l’impression que les vietnamiens etaient plus heureux que les francais. peut – etre est-ce la traditionnelle facon qu’ont les asiatiques a masquer leurs sentiments, je ne sais pas. ou le sentiment de l’aisance retrouvée apres des decenies de guerre et grace , depuis 20 ans, a une croissance economique a 2 chiffres.
    la population est tres jeune, entreprenante, souriante et jacassante. on a curieusement,l’impression d’une grande liberté: motocycliste sans casque, automobiliste sans ceinture, vigile non armés devant les banques, on vends ce que l’on veut de partout, pas de police visible.
    on a plus l’impression de voyager dans l’angleterre victorienne, ou dans la france des années 50, que dans la russie de staline, ou mème de lenine a l’epoque de la NEP.
    curieux aussi, la grand mefiance du monde mediatique francais, a l’egard des » dernières dictatures communiste  » ; ils ont pris fait et causes depuis longtemp pour le tibet, soi-disant occupé, et qui represente un des derniers monde feodal de la planète, avec l’arabie saoudite et le quatar, autres etats dont les elites francaise cherche a se rapprocher.
    quelle monde est-il le plus liberal: les fanatiques boudistes tibetains ?, la quatar ?, l’etat providence francais ? les etudiants de la place tien an men de 1989 ? le capitalisme chinois ? le peuple des campagnes et des villes, qui travail dure pour s’en sortir ? certe, ces derniers ne votent pas, mais quand on voit le resultat des elections en france, scrutins apres scrutins …

    • « pas de police visible »

      Retournez-y, payez un vietnamien pour se poster au milieu d’un carrefour avec une pancarte « Le Parti Communiste est une organisation criminelle ! », et revenez nous raconter ce qui s’est passé.

      « certe, ces derniers ne votent pas, mais quand on voit le resultat des elections en france, scrutins apres scrutins … »

      Je suis d’accord avec vous. Regardez l’Allemagne nazie : un peuple souriant, sain, sportif, aimant la bière et la saucisse, rassemblé en un grand projet de redressement productif contre tous les Mittal judéo-maçonniques. Ces gens votaient-ils ? Pas un instant. Pourtant, les touristes de passage les trouvaient heureux, et c’est bien le plus important.

      « quelle monde est-il le plus liberal: les fanatiques boudistes tibetains ?, la quatar ?, l’etat providence francais ? les etudiants de la place tien an men de 1989 ? le capitalisme chinois ? »

      Comme dit un jour Alain Besançon à une de ses élèves : « Votre question montre que vous n’en savez pas assez pour comprendre la réponse ».

      • il y a quelques année en arrière, j’ai failli perdre mon permis car je ne mettais pas ma ceinture, ce qui aurai pu avoir des conséquence assez grave pour moi, vu que j’en ai besoin pour mon travail et que j’habite a la campagne. en france, mème si on ne gène en rien la socièté, on n’a pas le droit de faire ce que l’on veut.
        si je me mets, en france, a un carrefour, avec une pancarte  » je haie l’islam « , je vais avoir egalement des problemes. que l’on critique une religion, ou l’organisation qui dirige la socièté ( quelle soit criminelle ou non ) le resulat est le mème, on n’a pas le droit de dire ce que l’on pense.
        si alain besancon a dit cela a une de ses elèves, j’en suis fort aise, mais moi, la reponse, je vous la donne: quite a ce faire commander, mème les plus malin finissent toujours par ce faire commander par quelqu’un – un capot-chef – ou par quelque chose – le destin -, je prefère encore le parti communiste chinoi, qui a elevé le niveau de vie de 1300 million d’homme comme rarement vu dans l’histoire, que l’emir du quatar et sa suite de wahabiste moyen-ageux.

        • « si je me mets, en france, a un carrefour, avec une pancarte  » je haie l’islam, je vais avoir egalement des problemes »

          Vous n’en aurez aucun avec une pancarte « Je hais Hollande ». Et c’est le plus important. Je vous concède que cela ne suffit pas, et que cela ne fait pas disparaître les autres formes de censure (dont l’abominable Politiquement Correct), mais c’est une donnée importante. La nier, c’est perdre contact avec le réel.

          « on n’a pas le droit de dire ce que l’on pense »

          C’est faux. On n’a pas le droit de dire en public certaines choses. Elles sont de plus en plus nombreuses, c’est indéniable, mais nous ne sommes absolument pas en situation de censure générale. Il ne faut pas aller plus vite que la musique funèbre, même si on le droit au pessimisme.

          « je prefère encore le parti communiste chinoi, qui a elevé le niveau de vie de 1300 million d’homme comme rarement vu dans l’histoire »

          Vous êtes une ordure. Voilà. Ça vous va ?

          • Je me permets de vous insulter, car vous êtes trop ignorant pour être épargné : je mise sur un électrochoc, tout en sachant que vous êtes déjà trop hypnotisé par le mensonge idéologique pour sauver votre intelligence.

            Vous ne connaissez ni l’histoire du maoïsme, ni la réalité de la vie quotidienne en Chine aujourd’hui (particulièrement dans le monde paysan). Vous ne vous y êtes JAMAIS intéressé de près, sans quoi vous auriez honte de dire ce que vous dites. Vous vous rangez du côté des monstres et vous en êtes fier, parce que ça vous permet de passer pour un dur, un dissident, un héros.

            Sortez de ce piège où vous êtes un homme fini.

            J’espère que vous êtes jeune. J’espère que vous comprendrez à temps. J’espère que vous haïrez un jour l’idéologie qui est en train de vous faire perdre le sens moral, au point de prendre la défense du régime le plus meurtrier de tous les temps.

            Le régime le plus meurtrier de tous les temps. Tu piges, ou bien il faut que je t’envoie des photos de cadavres ?

            Bonne soirée, futur ex-salaud. Tu verras, quand tu te seras évadé de cet enfer : être passé par là te servira toute ta vie. Tu auras une force que n’auront jamais ceux qui n’ont pas été communistes : tu feras partie de ceux qui savent à quel point cette drogue est puissante, à quel point elle rend mauvais.

            À 17 ans, je lisais Rouge. Bienvenue au club.

          • À la place de « vous êtes déjà trop hypnotisé » il fallait lire « vous êtes peut-être déjà trop hypnotisé ». Encore que. J’hésite.

      • Excellent.

        Les idéologies sont comme les religions : des matrices théoriques bien pratiques pour se parer de vertu. Mais la réalité des actes diffère souvent des préceptes affichés.

    • L’analyse ici présentée ne montre que le passé, maintenant on voit clairement la méthode se rependre de multinationale en multinationale, histoire d’analyser et contrôler… en attendant de renverser.

      L’or a beau être jaune, moi je reste européen…

  • Ca refoule ce genre d’article. Soyons clair la production de m. vient de la production de masse, et si l’on conçoit de plus en plus de robots je ne vois pas ou se placera un pays trop fortement peuplé complètement mis à la rue….

    On va financer en quelques sorte les prochains candidats aux génocides de masse…

  • Rare de lire un article où l’on ne trouve absolument rien à redire.

  • Les Seychelles étaient soumises à un régime stalinien (aujourd’hui ?) à l’époque, 1995 grosso modo il ya avait un super coup à faire en montant une seychelloise détenue à 95% par une Ltd. Ne jetez pas la pierre aux communistes, je pourrais être derrière.

  • NON le Cambodge n’est plus communiste, c’est un dommage une grosse erreur au début d’un bon article…

    • Je dis que le Cambodge contemporain est toujours communiste, en cela que c’est un pays soumis à un régime de parti unique communiste, appliquant une NEP intensive pour survivre en tant que régime de parti unique communiste. Et tant que ce ne sera pas un régime respectant le pluripartisme, vous peinerez à me démontrer que j’ai tort.

      • NEP intensive => j’en parle plus bas, mais si vous saviez le poids de l’Etat dans ce pays, vous plieriez peut-être bagage : pas paperasse, pas d’impôts, pas d’emmerdes…

        • Hélas, c’est le plus gros danger quand un régime socialiste ou communiste comprend que, pour survivre, il lui faut de l’argent. En cela je ne fais qu’abonder dans le sens de Pascal Avot, m’étant laissé berner, comme beaucoup, aussi par l’hypothèse du changement de régime depuis la réussite capitaliste de la Chine. C’est un peu la même situation quand les ordinateurs de Terminator prennent conscience qu’associés, il seront plus fort, quand les velociraptors de Jurassic Park commencent à chasser en meute. Nous passons chez les communistes à un stade d’intelligence idéologique supérieur. L’adaptation au monde permettant à celle-ci de passer un cap de survie, alors que la première phase de destruction pure et simple de la société antérieure la vouait au cimetières des illusions. Il y a comme une observation évolutive ou saut darwinien dans la modification adaptative de cette idéologie primitive supportée par des cerveaux pas bien plus avancés bien qu’intellectuels chez les gourous. Le communisme commence par éradiquer l’intelligence d’avant sous toutes ses formes physiques ou biologiques. Comme toute dictature, romaine, islamique, soviétiforme. On commence par brûler les bibliothèques, exterminer les intelligences qui font les réseaux et supports sociaux de cette société, les professeurs, les chercheurs, les créateurs. Il faut constater que ce stade de compréhension chez le socialiste qui honnit basiquement l’argent devient assez récurrent. Mitterrand ne payait jamais ses factures de restaurant, mais voyageait avec des valises de billets qu’il se faisait livrer à l’Elysée, il détestait l’argent, bien entendu. Les exemples que vous rappelez, Pascal Avot, de la NEP comme de la fabrication de faux dollars par la Corée Du Nord, parlent évidemment de ce saut darwinien dans l’évolution du communisme. Hollande, qui poursuit les mêmes chimères en surfant sur les mêmes diatribes, fait la même constatation en ce moment, alors qu’il augmente les frais de bouche à l’Elysée ainsi que la durée des repas de la mi journée de 45 minutes précédemment à 1 heure 30 sous son « régime ». La garde robe s’en ressent, les crans de ceinture, les boutons de chemise et la cravate aussi. Rien de plus dangereux, nous en prenons tous désormais conscience aussi en France, et je suis complètement d’accord avec vous à ce sujet, quand le socialisme comprend que sa survie passe par la sauvegarde du moyen de survie, l’argent, quand il comprend l’axiome de Thatcher “Le socialisme échoue une fois dépensé l’argent… des autres ” et entreprend de le contourner. On peut alors cyniquement penser que la sauvegarde de l’entreprise en tant que moyen de production et de richesse n’est qu’un argument cynique pour sauver les rentrées de l’argent de l’état et la bienveillance de son électorat qui perd son travail. L’état socialiste ne pense qu’à sa survie, il ne sait faire que cela. La création de richesse chez le socialiste n’est qu’un constat pragmatique fait sur les rentrées d’impôts, non sur le choix d’un modèle de société. L’étatiste n’étant préoccupé que par une facette de la comptabilité nationale, la dépense, basée sur le seul intérêt que porte l’état à l’entreprise, les recettes potentielles et prévisibles sur ce corps productif. A l’instar du félin du zoo qui ne voit que l’aspect culinaire quand il croise le regard du visiteur. A ce titre, bien que l’auteur suivant ait été frappé d’ostracisme par les médias et la pensée unique, toujours par la même méthode abjecte du tampon « extrême-droite », la même utilisée pour Laurent Obertone et son livre récent, rien de tel que de relire la collection historique de Jean Montaldo, compagnon de route aussi de Jean-François Revel (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Montaldo). Cette lecture édifie définitivement le fait communiste et socialiste en France et ailleurs : ses réseaux financiers, ses méthodes de prise de pouvoir, ses arrangements avec la vérité et la morale. Morale, un mot qui n’existera plus c’est certain dans le prochain dictionnaire novlangue du socialisme. Fareinheit 451 comme Soleil vert sont désormais plus que de la science fiction, des hypothèses de travail de plus en plus crédibles pour la prospective sociologique. La lucidité est en marche. Lucidité qui vient du latin lux, la lumière. Étymologie et histoire : « aspect brillant » « clarté, netteté d’un jugement, d’un écrit », « qualité d’une personne, d’un esprit lucide ». Et le meilleur pour la fin qui va vous faire plaisir : « état mental normal », « état de clairvoyance d’un médium, d’un somnambule ».

          • « L’état socialiste ne pense qu’à sa survie, il ne sait faire que cela. »

            Je vous reçois 5 sur 5. Et que cette survie passe par la ruine ne le dérange en rien. C’est cela, que les Français ne parviennent pas à comprendre : Hollande n’a ni besoin ni envie de réussir, il veut simplement rester.

            « A l’instar du félin du zoo qui ne voit que l’aspect culinaire quand il croise le regard du visiteur. »

            Magnifique.

          • La lucidité, l’exact antipode de l’idéologie.

          • Bravo pour votre analyse implacable à laquelle je souscris point par point 🙂

          • « il veut simplement rester. »

            Les communistes ont deux obsessions pathologiques : le pouvoir et l’argent gratuit des autres.

  • N’oublions pas le Tibet qui est aussi en otage du cochon rouge.

    • Anecdote vraie. À la Maison-Blanche. Réunion sur la conduite à adopter au sujet de la Chine. Un conseiller propose de les engueuler au sujet des Droits de l’Homme. Hillary Clinton lui répond : « On n’engueule pas son banquier. »

  • Non le Cambodge n’est pas régi par un parti communiste unique.

    • Alors, expliquez-moi comment la politique cambodgienne fonctionne, qu’on rigole un peu. Vous connaissez ma thèse, j’aimerais connaître la vôtre.

    • « The government of the ruling Cambodian People’s Party (CPP) continues to use the judiciary, penal code, and threats of arrest or legal action to restrict free speech, jail government critics, disperse peaceful protests by workers and farmers, and silence opposition party members. »

      http://www.hrw.org/world-report-2012/world-report-2012-cambodia

    • « Prime Minister Hun Sen reached his 10,000th day (more than 27 years) in office, making him one of the 10 longest-serving leaders in the world. The prime minister, now 60, has said he wants to remain in office until he is 90. »

      http://www.hrw.org/world-report/2013/country-chapters/cambodia

      • Très mauvaise connection internet, mes messages semblent se perdre, désolé.

        Bref je reprend en vous disant que Hun Sen a participé au renvoi des Khmers Rouges et déjà perdu des élections. Il a aussi repris le pouvoir par les armes et cela à éviter un retour des Khmers Rouges en 1997. Par ailleurs aujourd’hui 4 autres partis sont représentés à l’assemblée nationale. Je reprend ici Wikipedia et Amnesty International pour dire le manque de succès des opposants est aussi un problème d’autorité et de coordination. Ceci n’est pas surprenant quand on sait le peu d’intérêt que porte le peuple cambodgien à la politique et le manque d’organisation, criant partout.

        Vous ne me ferez pas dire qu’il n’y a ni corruption, ni favoritisme ou népotisme, bien au contraire, ni même que Hun Sen lâcherait le pouvoir de gaîté de coeur ou qu’il est libéral, même s’il n’y a là-bas pratiquement pas d’impôts #(^_^)# – au moins cela veut signifie très peu d’Etat et cela vous contredit frontalement – et pacifique. Ce qu’il semble c’est que ce personnage a été socialiste, qu’il est aujourd’hui plutôt conservateur et que de manière générale l’instrumentalisation du pouvoir dans cette région date d’avant 1975. Cela découle tout simplement du système mandarinal.

        J’ajoute un dernier point, et après je me tairai vite, promis, c’est que l’essentiel aujourd’hui, dans ce pays en guerre depuis bien avant 1975 entre conservateurs népotistes et communistes, est l’automie du pays d’un point de vue international et la paix entre les groupes d’un point de vue interne. La démocratie nécessite un long processus être installer et défendre les libertés.

        Vous aurez compris mon point : ce pays n’est pas dirigé par des agneaux, mais ne parlez pas de communisme, ou de monopartisme. Pourquoi y aurait-il un monopole du mal après tout ?

        • 2012 : « Les premiers résultats des élections communales rendus publics dimanche soir annoncent le Parti du Peuple Cambodgien (PPC) – au pouvoir – en tête dans 1.569 communes sur les 1.633 que comptent le pays. »

          😀

          • Vous commencez à voir où je veux en venir = vous remplacez communiste par dictature. Dictature, c’est encore un peu fort car les gens peuvent sortir du pays et que j’insiste, il n’y a pratiquement pas d’Etat…
            Oui ceci dit, vous avez raison de dire qu’il y a beaucoup de profiteurs (néo-colons tout simplement, souvent planqués dans des NGO complètement bidons) là-bas. C’est, pour vous faire un confidence, en partie pour ça que je suis rentré.
            Vraiment ne croyez pas que je dis que dans ce pays, tout va bien, tout au plus, ça va mieux…
            Cela m’ennuie par ailleurs un peu de me battre des heures sur un détail d’un article que j’approuve – non pas que je me fiche des cambodgiens, loin de là, mais parce que ce pays n’est pas le sujet principal de l’article.

          • dans ce pays, qu’importe les razzias aux élections qui prouvent que la démocratie n’est pas efficiente, personne se réclamant de l’Etat ne vous interdira de créer votre business ou ne vous imposera un taux confiscatoire sur vos revenus => il n’y a pas de communisme, et d’autres problèmes.

        • « le manque de succès des opposants est aussi un problème d’autorité et de coordination »

          Marrant, comme on dit la même chose de l’opposition égyptienne et de l’opposition russe, vous ne trouvez pas ? Marrant comme on dit toujours ça, dans les pays où le vote est truqué.

          Marrant, comme les Occidentaux disent toujours du bien des dictatures où ils ont passé un moment agréable.

          • vous devriez faire un article sur les régimes autoritaires qui ne sont pas communistes.
            Moubarak = communiste ? Je pensais que communistes et islamistes avaient défilé contre lui

          • Et vive la liberté du parti communiste, c’est trop drôle.

            On a pas le même sens de la démocratie, ni le même humour. Ca doit venir du respect des morts…

  • Le plus drôle de l’année du serpent, c’est qu’il se mort la queue. Et oui le concurrent direct du communisme est le communisme, à force de casser les prix ils se coulent mutuellement. Le prix de la vie n’en est que l’image du reste.

  • Qu’est ce que la Chine a de communiste à part son drapeau.

    J’ai bien peur qu’avec votre définition du communisme (qui semble être l’existence d’un Etat) 6,5 milliards de personnes sont opprimées.

    Heureusement que la Somalie (et parfois la Belgique) resistent!

    • Comme vous n’avez pas lu mon papier, je vous propose de revenir en deuxième semaine, non sans avoir lu également ceci : http://french.peopledaily.com.cn/Chine/8024021.html

      • Non mais je ne vais pas argumenter l’article est ridicule j’ai quand même le droit de faire une blague dessus.
        Si un Etat est dictatorial alors il est communiste selon vous.

        Les entreprises qui fabriquent en Chine elles appartiennent toutes à l’Etat? Et les iPad ils sont fabriqués dans les nombres que la Chine décide avec ses plans quinquenaux?

        • « Le Parti communiste chinois fait du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante de la « Triple Représentation » et du concept de développement scientifique le guide de son action. »

          Nouveau Programme du Parti Communiste Chinois, paragraphe 2, 2013.

          Vous croyez qu’ils mentent. Je pense que vous vous trompez. Le léninisme est capitale-compatible depuis 1921. Tout ce qui est demandé au capitaliste, c’est de ne pas avoir d’idées autres que celles du Parti.

          • Pardon. 2012. C’est pareil.

          • L’argument des textes fondateurs (« Programme du Parti Communiste Chinois ») n’est pas terrible : par exemple la constitution soviétique était, sur le papier, tout à fait exemplaire en terme de droits de l’homme.
            Ce sont l’interprétation de ces textes, et surtout la façon pratique dont ils sont utilisés, qui compte, et vous ne le verrez pas dans le texte.
            Il ne faut pas oublier que le pensée orientale est intégrationniste, pas réductionniste : ça ne les dérange pas de mettre dans le même texte des choses qui s’opposent comme la pensée de Mao et la pensée de la triple représentation.
            Attention, ce n’est pas pour dire qu’ils mentent, ou que le communiste est mort.
            Je ne connais ni la Chine ni le vietnam ni le laos ni cuba ni la corée du nord, et je me garderai bien d’un avis sur eux.
            Mais le seul communisme qui m’interesse c’est celui qui a court actuellement en France et en EuRSS.

  • Article vraiment très fort. Certes les idéologies sont toujours là et seul la garniture change de sauce.
    En France on 56% de l’activité économique nationale est aspirée pour l’Etat, je ne sais pas comment vous appelez ça mais pour moi, il est clair que nous sommes plus proches de 6% du bolchevisme que d’une société d’inspiration libérale classique !
    Alors sommes nous incités à plus de ruse ? Certainement. Car tous nos pays occidentaux se ramassent gentiment avec un keynésianisme qui creuse notre avec détermination notre tombe.
    Il serait temps de réveiller nos cerveaux, et faire circuler les idées.

  • Quelle est la différence entre une « politique communiste + économie privée » et un totalitarisme non communiste ?

    • Un totalitarisme non communiste, c’est un totalitarisme nazi, ou éventuellement un totalitarisme islamiste. À part ça, je ne vois pas.

      • Certes.

        Mais dans un totalitarisme islamiste, on s’attends à ce que tout soit tourné vers l’islam. Dans un totalitarisme nazi, on s’attends à ce que tout soit tournée vers la nation et la race. Dans un totalitarisme communiste, on s’attend surtout à voir une économie communiste (négation de la propriété privée, moyens de productions en commun, etc.)

        Or dans cet article, que je trouve stimulant au passage, on a l’impression que le communisme s’adapte très bien à une économie privée, que le système économique n’est pas ce qui importe le plus.

        Du coup, c’est quoi le communisme pour vous ?

        • Oui, parce que c’est Lénine, qui définit le communisme réel. Or, le communisme réel connaît deux formes : le communisme de guerre (1917-1921) et la NEP (1921-1923). Nous sommes dans une période NEP.

          • Les réformes économiques chinoises ne seraient pas le résultat d’une évolution des mentalités, ou d’un changement de génération, mais une simple parenthèse destinée à se clore un jour ou l’autre ? Les dirigeants communistes auraient simplement laché un peu bride par pragmatisme, mais pour mieux la ressaisir à l’avenir ?

  • « Sommes-nous suffisamment anticommunistes ? »

    Jamais assez. L’anticommunisme primaire est la seule attitude possible pour l’honnête citoyen.

    • Le communisme est fondé sur la propriété collective des moyens de production. Par « propriété collective », entendre « propriété d’Etat » – l’Etat étant lui-même la propriété du Parti.
      Les « moyens de production » sont de deux ordres : la production matérielle et la production intellectuelle.
      Côté production matérielle, quand les communistes se rendent compte que la bureaucratisation intégrale de l’économie ne marche pas, ils sont très capables de lâcher du lest et de laisser l’entreprise privée se développer. Ce n’est pas ce qui compte vraiment.
      Ce qui compte vraiment, c’est la production intellectuelle. Là, aucune concession. La pensée est le monopole du Parti. Dans tous les domaines : sciences, art, littérature, médias, tout. D’ailleurs c’est inscrit dans la Constitution (de mémoire : article 5 de la Constitution soviétique)
      Si vous prétendez penser par vos propres moyens, vous violez le monopole intellectuel du Parti. Donc vous vous mettez hors la loi. C’est pourquoi ça se termine au Goulag.
      La fameuse libéralisation de l’économie chinoise est une simple tolérance. S’il le juge bon, le Parti peut y mettre fin du jour au lendemain. Lui seul a le droit d’en décider. C’est ça le communisme.

      • « La fameuse libéralisation de l’économie chinoise est une simple tolérance. S’il le juge bon, le Parti peut y mettre fin du jour au lendemain. »

        Exactement. Et il peut même réquisitionner les entreprises étrangères sur son sol, si ça l’amuse.

        Tout le monde dit « La Chine ont besoin de nous ». C’est vrai, mais uniquement en temps de paix. La progression des budgets militaires chinois est colossale. Comme disait Jean-François Revel, « les armes sont faites pour qu’on s’en serve ».

  • Un état dirigé par l’armée et pour le maintient d’un pouvoir non démocratique restera un pouvoir totalitaire. Je ne pense pas qu’il y a besoin d’être communiste pour être con.

    • « Un état dirigé par l’armée et pour le maintient d’un pouvoir non démocratique restera un pouvoir totalitaire »

      Non, ça, c’est une dictature militaire. Ce n’est pas un système totalitaire.

      • L’armée est le bras ‘armé’ du système. On peut s’attarder à constater les actes ou imaginer ce que manigance les têtes d’un tel régime. Je ne connais pas la démocratie militaire dans ces système totalitaire, donc l’un va avec l’autre.

  • Pendant ce temps, « l’Occident s’achève en bermudas »
    (dixit Philippe Muray) et la fête fait rage.

    • Des clowns. Des mimes. Des sosies. Comme dit Nietzsche (je cite de mémoire), « la démocratie s’effondrera par des voies démocratiques ».

  • nous avons inventé pire : l’ écolomunisme…

  • « Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme, c’est le contraire » disait Coluche. Cette citation illustre bien la profondeur de votre analyse.

  • Deux commentaires :

    1) la démocratie à l’occidentale n’est pas forcèment la panacée universelle.
    Les pays démocratiques sont bien sur ceux où le niveau de vie est le plus élevé et la libérté individuelle est mieux respectée, mais il ne faut pas oublier que la Chine, la Russie et d’autres pays qui ont souffert les ravages du socialisme pendant des décènies ne sont pas encore préparés pour vivre en démocratie. Après des décènies de socialisme, ces pays n’ont pas les structures au niveau de la société civile nécessaires à la mise en oeuvre d’un régime démocratique; l’introduction de la démocratie vite-fait risquerait probablement de faire tomber ces pays dans le chaos (les soit-disant « printemps arabes » en sont la preuve). Le développement économique préalable sur la base autoritaire actuelle permettra à ces pays de se développer progressivement et d’évoluer vers des régimes plus libres. La Chine de années 1970-80 est bien différente de celle d’aujourd’hui.

    2) Les symboles et les mythes fondateurs
    La Chine reste toujours « communiste » (principes constitutionnels, propagande d’Etat, statues de Mao partout, etc). Mais que se passe-t-il en France ? la Révolution française reste toujours le mythe fondateur de l’Etat, malgré le bilan effroyable de cette révolution :
    – du côté (soit-disant) positif, une feuille de papier pompeusement dénomée « déclaration des droits de l’homme » et pas grand chose d’autre
    – du côté négatif la mort de centaines de millier de personnes (Vendée, Midi, Alsace, etc), la regréssion économique et sociale, une génération qui n’a pas pu aller à l’école, la destruction de bibliothèques entières et de centres de savoir, la destruction partielle du patrimoine architectural et historique du pays, l’exile forcé de centaines de millier de personnes, le vol de la propriété privée au profit de quelques-uns, l’invasion de plusieurs pays européens pour exporter une révolution dont personne n’en voulait, la France a raté la révolution industrielle qui avançait dans les autres pays, etc.
    Malgré le bilan effroyable de cette révolution, on continue de la fêter et de perpétuer dans l’odonymie de nos villes les noms de Robespierre, Blanqui ou de Saint-Just…

    • Blanqui sous la Révolution française. Effectivement, quelle culture.
      Quant au niveau de vie, vieille lune. Le niveau de vie du Royaume-Uni ou de la France au début du XXe siècle était-il donc si élevé ?

  • Faut-il aller chercher le communisme en Chine, alors que nous avons 5 millions de fonctionnaires et que notre dépense publique est largement supérieur à notre PIB marchand, notre vraie économie ?
    Que partout la planification centralisée progresse, même aux USA où les dépenses de l’État fédéral représentent maintenant 25% du PIB ?
    Notre Éducation Nationale est-elle autre chose qu’un système communiste au sein même de notre pays ?

    • Eh bien, disons que nous pouvons descendre encore infiniment plus bas. Et quand nos arriverons tout en bas, ce sera le communisme. Patience !

  • Il est non seulement urgent de (re)lire Revel, mais aussi d’en pratiquer l’étude dans les classes de nos écoles (excusez-moi je rêve): j’entends, dans l’appel que vous nous lancez, l’écho des dernières pages du Regain démocratique.

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