Ne vous inquiétez pas, ce sont toujours les riches qui paient

Si parfois les riches paient, ce sont toujours les pauvres qui trinquent.

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Ne vous inquiétez pas, ce sont toujours les riches qui paient

Publié le 22 mars 2013
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Ne vous inquiétez pas, ce sont toujours les riches qui paient ! Rassurez-vous, lorsqu’il y aura une ponction, ce seront les riches qui seront largement les plus touchés, voyons ! Et pour cet impôt, vous ne serez pas concerné. Et pour cette taxe, ce n’est pas pour vous, c’est un autre qui devra la payer, car il est fourbe, lui. Ce sont les méchants et les profiteurs qui paient les taxes, tout le monde sait ça et donc, tout va bien !

Au fait, j’ai oublié de vous dire : pour la taxe machin et l’impôt bidule, vous nous devez 300€, payables de suite, bien entendu.

Cette introduction vous rappelle quelque chose ?

Je suis toujours fort étonné de constater l’incroyable naïveté des gens lorsqu’on leur explique, pour tout programme politique, qu’on va faire payer les riches, et qu’on ira chercher l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire, essentiellement, chez les autres. Il y a des variantes : on va demander à tous des efforts, mais rassurez-vous, ils seront proportionnels à ce que chacun peut faire. Après tout, on vise la justice sociale, et ça, voyez-vous, c’est l’assurance, surtout dans la bouche d’un politicien, qu’on est animé des meilleures intentions du monde.

Cela a marché pour Mitterrand, bien sûr. Il s’agissait de tailler les riches en pièces, avec force, mais tranquillité bien sûr. Cela a fonctionné pour Chirac aussi : sa justice sociale, c’était celle qui permettait de réduire la fracture de la même eau. Pour Sarkozy, il s’agissait surtout d’aller tous ensemble vers un bonheur sucré rendu possible précisément parce qu’on allait faire bien attention à qui on allait taxer. Et bien évidemment, pour Hollande, ce fut un grand changement, dès tout de suite maintenant là illico, puisqu’il s’agissait de trouver de nouveaux riches et de réduire de nouvelles fractures avec plus de justice sociale.

Aaaaaaah, quel délicieux parfum de solidarité, de saine ponction des riches et de belle redistribution généreuse vers les pauvres !

Les constats, cependant, restent obstinément les mêmes.

Les petits moutontribuablesLe premier, c’est que décidément, si l’on s’en tient aux impôts et aux taxes, la France est bourrée de riches et, régulièrement, de nouveaux électeurs frétillant d’impatience à l’idée de taxer leurs voisins se découvrent du mauvais côté de la barrière. Eh oui, mon brave, vous êtes riche. Oh, pas autant que ceux qui ont compris comment la connivence fonctionnait, bien sûr, mais suffisamment en tout cas pour passer à la caisse. Par ici la monnaie, et merci de votre vote.

Le second, c’est à l’évidence que toute cette redistribution, c’est bien joli, mais ça ne marche pas tout à fait comme prévu ! Non seulement, le nombre de récipiendaires des aides diverses, des miséreux et des individus du mauvais côté du seuil de pauvreté n’a pas vraiment diminué, mais on peut le dire, il a carrément augmenté, et plus vite que la population ! Comment se fait-il ?! Pourtant, les impôts et les taxes indiquent clairement que le nombre de riches augmente ! Voilà qui est peu commun, non ?

Le troisième, c’est qu’en plus de ces ponctions et malgré toute cette efficace redistribution, on a maintenant accumulé une dette colossale ! Saperlipopette, mais que se passe-t-il ? Non seulement, on ponctionne les vivants, on ponctionne les morts, on ponctionne un nombre de « riches » de plus en plus grand, non seulement il y a quand même de plus en plus de pauvres, mais on ponctionne à présent les « pas encore nés » au travers d’emprunts de plus en plus pharaoniques et malgré tout, la population française ne baigne ni dans le bonheur, ni dans l’opulence !

Comment cela se peut-il ?

Fort pratiquement, le cas de la Chypre arrive à point nommé. Notez que le cas grec était là aussi pour démontrer à tous comment cela se passe, en vraie grandeur, mais personne ne semblait en avoir réellement pris conscience.

Eh bien d’une part, on découvre que « taxer les riches », c’est, en réalité, taxer les pauvres. Les riches, ils sont puissants, ils sont mobiles, et ils sont très peu nombreux. Les pauvres, ils sont très nombreux, mais, seuls dans leur coin, sont impuissants et très peu mobiles. Le calcul est vite fait.

D’autre part, Chypre démontre que, du point de vue de l’État, il est bien plus rentable de garantir les puissants (les banques, dans le cas qui nous occupe) que la population, et qu’à ce titre, tout est permis. Tout. Ne pensez pas que la situation française soit différente : portés là par les votes des pauvres qui réclament l’argent des riches, les détenteurs du pouvoir feront tout ce qu’il faut pour sauver leurs fesses. Et bien évidemment, ils expliqueront deux choses, toujours les mêmes, explications qui ont toujours fonctionné jusqu’à présent :

  • si vous refusez de faire ce qu’on vous dit, ce sera le chaos,
  • de toute façon, ne vous inquiétez pas : ce sont les riches qui vont payer.

Quand les électeurs comprendront-ils, quand comprendrez-vous que les riches, c’est vous ? Que les autres, c’est vous ? Que l’État, c’est vous ? Et que ceux qui vont payer, chèrement, … c’est vous ?

Ce qui est inquiétant, c’est que tous, nous faisons un calcul entre le coût de ce chaos qu’on nous promet et le coût des taxes et des impôts qu’on va devoir payer. Nous avons tous notre seuil au-delà duquel la fuite ou le chaos deviennent préférables.

Certains ont déjà dépassé le seuil, et ont fui quand le chaos n’était pas une option. Et lorsqu’on leur demande, oui, ils trouvent bien que l’herbe est plus verte ailleurs. Sans mal, même : 90% des Français installés à l’étranger ne rentreront pas de si tôt : 40% ne souhaitent jamais rentrer, 30% ne rentreront pas avant plusieurs années et 20% attendront la retraite… On ne pourra pas les blâmer, parce que ceux qui sont partis connaissent le calcul de ceux qui sont restés : soit ces derniers, lassés d’être « riches », partiront à leur tour.

Soit ce sera le chaos.

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  • Belle collection de masques à gaz ! Vous êtes ou ? Bon, je dirais au fond à droite, car les bouclettes n’est pas votre style et le mr à gauche n’a pas l’air d’être vous…. Pour continuer sur le chaos, je propose de virer l’ensemble des ministres et autres parasites pour les remplacer par des chimpanzés. On peut les payer en bannanes et ils font très peu d’erreurs quant aux chiffres. A croire qu’ils font exprès d’être con depuis 40 ans, ça craint !

  • « à l’évidence que toute cette redistribution, c’est bien joli, mais ça ne marche pas tout à fait comme prévu »…

    Bien sûr que si c’est prévu, certainement pas pas comme ce qui est annoncé, mais comme ce qui est discrètement visé par ceux qui organisent la redistribution – terme qui n’est que le masque de la spoliation.
    Car ces gouvernements qui se succèdent, comme ceux qui brulent de leur succéder (d’une extrêmité à l’autre), n’ont qu’un but en tête: dépouiller tout ce qui peut l’être, en petit ou en grand, pour leur plus grand bénéfice: la richesse, les honneurs, la vie facile.
    Notre système politique est intégralement réglé par la corruption, directe ou indirecte, car les individus qui composent notre société ont été totalement vidés de toute règle morale et ne songent qu’à tirer parti de l’État, donc des autres, grâce au système D.
    C’est à cela que mène immanquablement le toujours plus d’État, à une société déresponsabilisée, où la majorité des individus devient incapable de se prendre en charge pour assumer ses choix et son mode de vie. Un des plus farouches individualistes de l’histoire a appelé cela le nihilisme…

  • Je ne comprends pas trop (en toute bonne foi). Si taxer les riches c’est taxer les pauvres, il n’en demeure pas moins que taxer les pauvres c’est taxer les pauvres, non ? Dans tous les cas il y a quelqu’un qui paye, non ? Imaginons un défaut général des dettes de l’état, imaginons même qu’à partir de là il soit possible de casser la légitimation actuelle des états (je ne vois pas trop comment ça se ferait, mais de toutes façons laisser à l’état la responsabilité de payer ses dettes sur nos impots c’est l’assurance de leur persistance il me semble), de toutes façons il y aurait des conséquences économiques, et d’après votre analyse les riches auraient de toutes façons les moyens pour s’en abstraire mieux que les pauvres.
    Si toute décision, toute action ou toute absence d’action, entraîne le même enrichissement des riches et le même appauvrissement des pauvres, alors toute décision est égale, et l’inefficacité d’une action ne légitime plus qu’elle ne soit pas entreprise.

    Enfin le rapport entre les 90% de français à l’étranger et Chypre ne me semble pas aller de soi. Si la Russie (un état aussi) pèse sur les états européens (qui sont nombreux à ne pas être la France) pour que certaines décisions ne soient pas prises (peut-être avec raison), les français qui y résident sont sans doute une partie (grande ? petite ?) de ces français de l’étranger (qui se trouvent quand même dans de nombreux pays européens dont les états sont sur les mêmes positions que la France).

    De ce que je comprends c’est avant tout la couverture médiatique de la situation actuelle qui vous agace, ça ok. Mais j’essaye d’en déduire quelque chose. De votre côté vous en déduisez le départ, pourquoi pas, mais pour où ? la Russie alors… (?)

    • « Si taxer les riches c’est taxer les pauvres, il n’en demeure pas moins que taxer les pauvres c’est taxer les pauvres, non ? Dans tous les cas il y a quelqu’un qui paye, non ?  »

      On peut aussi changer son approche et ne taxer personne. Si l’état était réellement responsable de la dette, sa dette à lui, il assumerait en … économisant ! Au lieu de ça, il nous explique que c’est à nous de la payer, et surtout à ceux qui ont été prévoyant et ont su mettre de leur argent de côté, et il continue à balancer l’argent qu’il nous ponctionne par les fenêtres.

      • Mais l’état va continuer d’autant plus si c’est la seule chose qui permet aujourd’hui de rester en vie. Alors même si tout à coup nous avons des électeurs clairvoyants et un parti politique responsable qui est choisi : une fois au pouvoir comment le gouvernement peut-il décider de sa propre illégitimité ? La sortie d’un système ne peut se décider à l’intérieur du système, surtout par son instance de contrôle. Enfin il me semble.

        • Pour échapper au cercle vicieux de la démocratie représentative, il y a la dictature, et la démocratie directe. La première n’est pas si différente de notre système actuel; je préfère la seconde !

          H16 n’a pas suffisamment insisté sur ce point: L’impôt qui ne vous touche pas n’existe pas parce qu’on taxe toujours, en définitive, des transactions. Or taxer le vendeur ou l’acheteur revient en définitive au même.
          http://theoreme-du-bien-etre.net/2013/01/02/letat-ne-decide-pas-de-qui-paie-les-impots/

          Prétendre faire payer les riches est donc un sophisme politique: Quand bien même les impôts seraient effectivement payés par le seuls « riches », ils n’appauvriraient pas moins tous les autres.

          Retour à Bastiat: L’État est une FICTION au travers de laquelle chacun tente de vive aux dépens de tous les autres.
          Les romains (que Bastiat n’aimait pas!) pillaient les autres peuples, en quoi ils étaient immoraux mais pas absurde. Mais qu’on croient asseoir la prospérité d’une peuple par le pillage interne, et non externe, c’est ABSURDE.

          • Donc, si de toutes façons la situation actuelle entraîne l’état quasiment mécaniquement à lever des impôts, vous proposez une guerre de pillage comme alternative ?

    • ropib: « Dans tous les cas il y a quelqu’un qui paye, non ?  »

      Forcément, l’erreur (ou la magouille) c’est de faire croire que la fête de l’état peut continuer et que c’est en taxant les « riches » qu’on va s’en sortir.

      ropib: « toute action ou toute absence d’action, entraîne le même enrichissement des riches et le même appauvrissement des pauvres »

      Une absence d’action n’entraine pas un appauvrissement des pauvres, quant aux riches ils ne s’enrichissent pas grâces aux actions de l’état (sauf oligarchie) ni sur le dos des pauvres.

      Il faut simplement tailler l’état à la mesure des moyens de la population parce que c’est bien sa croissance incontrôlée qui appauvrit tout le monde. (Une fois les tâches régaliennes bien assurées le surcout est une perte)

      • Je ne suis pas certain que la volonté suffise (pour les tâches régaliennes : les personnes qui en sont à la charge viennent de quelque part, et il faut une autorité de contrôle, en théorie un système de contre-pouvoirs s’équilibre, mais en pratique… la prises en charge des tâches régaliennes fait partie du système économique d’une manière ou d’une autre). La situation des états-nations occidentaux est ce qu’elle est, et en effet je ne les vois pas très respectueux d’une concurrence libre mais crois plutôt à une oligarchie, oui (auto-organisée disons, et au coup par coup, je ne crois pas non plus à un complot). Je ne dis pas que l’absence d’action entraîne systématiquement l’appauvrissement des pauvres, je dis que la situation a été suffisamment déglinguée pour qu’en ce moment, sur quelques années disons, les disparités se creusent. Si, en France disons, une personne essaye d’innover et en plus rencontre le succès, il remettra en cause des intérêts déjà installés et, semble-t-il, des lois et de nouvelles règles seront alors mises en place pour essayer d’empêcher cette personne de continuer ses affaires. Le business « autorisé » est de plus en plus restreint, et nécessite toujours du copinage avec le gouvernement (faire payer l’état, de préférence en créant de la dette, c’est bien vu).

        Si je suis votre approche, les alternatives sont l’indifférence (chacun est responsable et essaye de s’en tirer comme il peut ; l’état taxera de toutes façons à tout va) et la considération du défaut de paiement comme opportunité de reprendre la main sur le pouvoir étatique.

  • Pour illustrer votre propos, on a bien vu qu’être riche pour un couple, c’est 4300 euros par mois puisque les allocations familiales seront réduites de moitié à partir de ce seuil.
    Pu…n, un couple avec deux enfants en région parisienne avec 4300 euros par mois, quels sales riches !
    Ce qui est bien , c’est que le seuil de richesse diminue et diminuera à vitesse V. Bientôt, on nous dira :
    « C’est vrai quoi, tous ces gens qui sont au-dessus du smic, ils sont riches ! On ne va pas les plaindre ! »
    Et puis, un tout petit plus tard, ce sera : » de quoi, ils se plaignent ces smicards, ils ont un boulot, on ne va pas les plaindre, c’est mieux que le RSA ! »

    • [sarcasme]
      4300€ par mois à Paris avec deux gamins, je dirais qu’à la louche, c’est 1500/2000€ de loyer, 500/700€ de bouffe, 200/400€ d’impots (IR+TH) + 200€ de RATP.
      Il leur reste en gros 1000€ par mois pour s’habiller, se cultiver, se chauffer et s’équiper, c’est honteux d’étaler sa richesse comme ca!
      [/sarcasme]

      • @fergunil
        je pense que tu sous-estimes vachement l’IR en l’évaluant (à la louche) à moins de 400 euros.
        Ou alors ton chiffre c’est c’est par mois ?

      • oui

        vivant a la campagne,j’ai connu un faineant, fils d’agriculteur, qui n’a jamais travaillé, il a herité de la maison de village de ses parents, et a fini par mourir de trop boire et trop manger a 60 berges.
        un faineant a la campagne est bien plus heureux que des primo-accedant dans une grande ville !

      • Vous avez oublié la voiture. Un riche, ça a forcément une voiture.

      • Fergunil
        votre budget bouffe s’élève à 600 euros en moyenne, soit 5 euros par jour et par personne. A ce prix-là ces salauds de riches s’enfilent du caviar à la louche. Aucun doute ! 😉

        • Un couple à Paris qui a une voiture, pour moi, ça commence à être un signe de richesse, dans mon quartier un parking coûte 300e par mois, on peut en rajouter autant pour l’amortissement du véhicule, et 150e pour deux pleins par mois.
          Pour la bouffe, effectivement, c’est sous évalué, mais j’ai du mal à jauger combien mange un gamin, je n’en ai pas et il me font peur 😀
          Admettons 10e par jour et par tête en moyenne sur le ménage, en estimant que le couple cuisine et n’achète pas des plats tout fait, ne va pas au resto sur son budget bouffe et fait ses courses dans un hyper de banlieue avec leur voiture neuve. On arrive a 1200e par mois (damn !)
          Bon bah dans ce scénario, ils s’endettent presque autant que la France pour garder leur train de vie. Ou alors ils vont habiter en banlieue pour diviser leur loyer par deux et augmenter sensiblement leur budget transport.
          Bordel, comment on s’en sort avec un smic à Paris ?

    • j’ai du mal a me mettre dans la peau d’un riche, encore que j’ai pas mal d’imagination, mais je me doute qu’un riche, un vrai, saura bien mieux qu’un autre se soustraire a l’impot: il peut demenager, payer des fiscalistes, avoir un compte en suisse… par contre, il est assez facile de comprendre que les grands perdants, se seront les classes moyennes, ceux qui bossent dure, les epargants, ceux qui ont achetés des biens immobiliers au plus haut, ceux qui se sont mis a leur compte sans beneficier de rente publique. par contre, les grands gagnants seront les fainéants, les tricheurs, les fonctionnaires, les elus s’ils n’y a pas trop de grabuge, les paniers percés qui ne risquent pas de perdre leur epargne.
      dans le cas chypriote, il est interressant de voire que le clergé veut mettre la main au porte monnaie. on a pas entendu le clergé grec tenir le mème discour depuis 5 ans. il est vrai que les grecs prefèrent que se soit les allemands qui payent, ils ont surement tous un frère, un cousin, qui se la coule douce dans  » les ordres « .
      sous la revolution francaise, le clergé ne voulait pas payer, les riches ont commencés a partir, le trou s’est agraver, et en fin de compte, le clergé a tout perdu. les chypriotes orthodoxes, coincés sur une iles qui compte un certains nombre de musulmans, instruit du sort recent des chretiens irakiens, des chretiens syriens a l’heure actuelle, et des chretiens libanais il y a 30 ans, commencent peut-etre a se sentir bien seuls ?

      • Les riches sont déjà à l’étranger, reste le classe moyenne qui paye pour les pauvres. Les pauvres vont restés pauvres, les moyens pauvres devenir des vrais pauvres. Reste les fonctionnaires et autres objets qui vont préserver leurs privilèges, mais lorsque ça va coincé, les salaires vont chutés très rapidement (comme en Grèce). Le cout de la vie avec l’inflation, la baisse des salaires, on a une nouvelle société qui bascule soit dans le communisme (quite à être pauvre, autant être con), ou dans l’extreme droite (on va nettoyer cette terre… de quoi au fait ?). Bref, ça va bientôt commencer, merci qui ? Merci le flan.(et les autres avant…)

        • @Ouioui

          la plupart des gens en France ont le pressentiment qu’il va se passer quelque chose de grave .
          Mais la peur les tétanise, et les empêche d’en parler trop ou de chercher à savoir comment ça peut évoluer.

      • ça y est le Ernest Lavisse nous donne des cours sur la révolution…
        La révolution de 89 est bourgeoise, haute bourgeoisie, le peuple n’a rien demandé. Le budget de l’état était déficitaire de 3 milliards de livres, c’est à dire RIEN mais le roi ne pouvait, n’était pas autorisé à avoir un déficit et de plus ne pouvait lever un impôt sans les états généraux. L’une des causes de la révolution est bien la vanité comme disait Léon Napo. Donc de 3 mds de déficit en 1788 on est passé à 60 mds en 1794, les jacobins déjà. Si vous avez des conneries à raconter sur la révolution vous avez wikipedia…

        • Vous êtes prof ! Yes ! En gros, c’est que c’était mieux avant ?
          Que doit on en conclure ?
          Je pense qu’il y a beaucoup de Français qui planent, même en lisant contrepoints et en connaissant l’histoire. La preuve, nos ENA qui nous dirigent connaissent parfaitement l’histoire. Cela ne les empeche pas de faire les mêmes conneries, en pire. Que doit on en déduire de la nature humaine ? Mon coeur penche pour le chimpanzé….la révolution, c’est juste bon pour les humains.

        •  » le roi n’etait pas autorisé a avoir un deficit et ne pouvait lever un impot sans les etats generaux  »
          n’importe quoi ! les derniers etats generaux dataient de 1614, et vous croyez que louis 14 et 15 n’en ont pas lever de nouveaux impots ? ils ont demandé l’autorisation de personne, si ce n’est des parlementaires, et encore ( vous connaissez la reforme maupéou sous louis 15 ? )
          et les aristocrates, ils n’en avaient pas de la vanité ?
          vous semblez detestez les jacobins, et invoquez bonaparte. ce dernier , interrogé par des  » journaliste  » a la fin de la campagne d’italie, decris robespierre comme un grand homme d’etat, il avait d’ailleur etait proche de son frere en 1793. c’est vrai que bonaparte etait le dernier des abruttis.
          le deficit de 1789, c’est la guerre d’amerique, celui de 1794, c’est la guerre contre l’europe, celui de 1970, en amerique, c’est la guerre du vietnam, celui de 1920 en france, vous croyez que c’est la construction du centre beaubourg ? les gouvernement d’aujourd’hui, sont les seuls a avoir accumulés de tels deficits en temps de paix.
          les jacobins, economiquement parlant, c’etaient des liberaux: aucun embryon d’etat providence a leur epoque, aucune attaque contre le droit de proprièté, sauf les lois de ventose, qu’y n’ont pas été appliquées. les questions centrales de la revolution francaise n’etait pas economiques, mais politiques, il s’agissait d’evincer la classe dominante pour une nouvelle, et de liquider la socièté d’ordre.
          si vous comptez sur wikipedia pour en apprendre sur la revolution francaise, ca montre votre vrai niveau, sans commentaire !!!

          • L’histoire m’apprend que l’on refait les mêmes erreurs, ce qui ne m’empêche de refaire les mêmes tout en sachant que c’est une erreur….l’humain est le seul, et unique animal capable de cette prouesse.

      • Les gens riches n’ont pas de problèmes mais des soucis. Sauf à être le « con terrible » de Maurice Rheims – mais il y a toujours un conseiller de famille qui organise tout – ces gens sont entourés et au fait de possibilités d’esquive qui dépassent l’imagination du vulgum pecus. Il faudrait un jour en faire la liste pour l’édification des ambitieux qui ne veulent pas devenir des pigeons.

    • Je ne vois pas l’illustration au propos de cet article qui irait plutôt dans le sens de ne considérer aucun seuil de richesse (et éventuellement de couper les allocations familiales, mais ce n’est pas certain). L’idée de votre commentaire c’est de se plaindre, mais de se plaindre de quoi ?

      Finalement si les enfants en question pouvaient mourir du jour au lendemain, d’un accident, ce serait un peu triste sur le moment, mais ça arrangerait tout le monde (les parents seraient câlinés, ils sortiraient le soir, augmenteraient le budget bouffe, il y aurait moins de bruit dans l’appartement… le plaisir d’avoir le projet d’en faire de nouveaux ! avant qu’ils ne meurent eux aussi avec un peu de chance, évidemment)

      • Oui, tous égaux et pauvres. Le communisme, quoi.

        • Pardon ? L’invalidité d’un seuil de richesse pour en déduire des droits et des taxes ne me semble pas vouloir dire qu’il y a égalité et aboutir au communisme (j’aurais tendance à dire le contraire). Notons aussi que c’est une position que je déduis de l’article qui ne me semble pas du tout être dans une orientation communiste.
          Le commentaire de Florence sous-entend qu’il faudrait que les personnes qui touchent plus de 4300euros/mois touchent plus d’allocations familiales qu’aujourd’hui, et ne remet aucunement en cause l’idée de taxer plus les riches mais demande une réévaluation des tranches (sans qu’on en connaisse les critères). Mais ça ne démontre pas vraiment une approche communiste pour autant.

          Il y a au pire des erreurs d’interprétation de ma part sur les positions de chacun.

          • Mon commentaire sur les 4300 euros par mois veut dire que c’est la barre actuelle mise par les socialistes pour caractériser la richesse et donc pour payer plus d’impôts ou voir ses allocations diminuer.

            Donc quand on dit que ce sont les riches qui vont payer, ce sont les foyers gagnant plus de 4300 euros par mois.

            La richesse , c’est comme le temps, c’est très relatif. C’est fou comme on devient vite le riche d’un autre !

          • Cela dit, ma mère qui a une retraite inférieure à 1300 euros par mois, a vu ses impôts fortement augmenter à cause de la suppression de la demi-part ( plus de trois enfants élevés).
            1300 euros par mois : pas de doute, c’est être riche.

      • Ropib, vous êtes pire que moi….et c’est un compliment d’expert.
        Cordialement.

      • Si ce n’est pas du cynisme ou de l’ironie, Monsieur vous êtes un cuistre.
        Je vous souhaite de perdre vos enfants si vous en avez: « ce serait un peu triste sur le moment » mais ça vous arrangerait (vous serez câliné, vous sortiriez le soir, augmenteriez le budget bouffe, il y aurait moins de bruit dans l’appartement… le plaisir d’avoir le projet d’en faire de nouveaux ! avant qu’ils ne meurent eux aussi avec un peu de chance, évidemment)
        Et l’absence de bruit dans l’appartement, de rires, les chiases vides à table ne vous rappellerez poitncruellement la perte du fruit de votre chair.

        Votre commentaire est ignoble.
        Vous devez être bien seul.

        • Ce n’était pas du cynisme mais de l’ironie, il y a une grande différence.
          Et parler de la mort ne porte pas malheur (même quand il s’agit d’enfants).

  • Article pertinent. Il faudra bien qu’un jour les Français se rendent compte qu’à force de faire casquer les riches et d’utiliser le pognon récolté n’importe comment, et bien les riches ils vont partir. Et les seuls qu’il restera à spolier seront tous les membres de la classe moyenne.

  • Bon article, mais nos politique n’ont pas de respect pour l’impôt que les citoyens paient. Les taxes sont utilises pour leur réélection.Il n’y a pas de contrepouvoir exerce par les Français et tout les prétextes sont bon pour vous curer les poches riches où pauvres.

  • Les commentaires sont fermés.

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