Étudiants et jeunes diplômés : les illusions perdues

Le sens donné par les jeunes à la réussite professionnelle diffère des générations précédentes.

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Étudiants et jeunes diplômés : les illusions perdues

Publié le 21 mars 2013
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Le sens donné par les jeunes à la réussite professionnelle diffère des générations précédentes.

Par Maxime Verner.

L’enquête CSA pour LinkedIn sur les aspirations des étudiants et des jeunes diplômés montre bien que l’insertion professionnelle marque un « atterrissage » face à la réalité. Alors que les étudiants sont persuadés que la réussite est fonction de la filière choisie et veulent travailler dans l’éducation, la santé et l’action sociale, ils relativisent leurs atouts face à la réalité de l’emploi et veulent s’intégrer davantage dans les services. Tandis que l’école et les universités créent des barrières entre étudiants, les jeunes actifs semblent se retrouver dans leur rapport au travail.

Le sens donné par les jeunes à la réussite professionnelle diffère des générations précédentes. Pour eux, elle est d’abord l’épanouissement dans le travail et l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Ils ne veulent plus tout sacrifier à leur emploi et sont 41 % à vouloir prendre la place de leur supérieur hiérarchique. Les organisations vont donc devoir redoubler d’efforts pour les motiver à moyen et long-terme, autrement que par les primes.

Mais l’intérêt pour l’entrepreneuriat se confirme (plus de la moitié des étudiants et jeunes diplômés ont déjà eu envie de créer leur entreprise) et la perspective de l’exil pour trouver son emploi semble séduire davantage les étudiants (60 %) que les jeunes diplômés (49 %).


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  • Revalorisons le taillage de pavé, ca peut toujours servir un jour…

  • Valorisation des jeunes, c’est pas une sorte de transformation du jeune en un produit marketing ? En tout cas il y a un décalage idéologique et réaliste entre les études proposées d’une part et les offres offertes d’autre part. Le jeune qui croit, sans y croire, faire des études pour trouver un travail en est la preuve….on touche au probleme du developpement des futurs pays pauvres et anciens pays riches. Que des bac+5 font une société qui pense, qui écrit, qui conceptualise le chomage, mais qui ne produit plus rien….alors, une idée, une petite loi, une classification, pour ces futurs pauvres crées par le système ?

  • Les commentaires sont fermés.

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