Free a désormais plus de 10 millions d’abonnés

Free présentait aujourd’hui ses résultats financiers pour l’année 2012. Des résultats qui consacrent la montée en puissance de Free mobile.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Logo Free Mobile (Tous droits réservés)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Free a désormais plus de 10 millions d’abonnés

Publié le 19 mars 2013
- A +

Iliad (Free) présentait aujourd’hui ses résultats financiers pour l’année 2012. Des résultats qui consacrent la montée en puissance de Free mobile.

Par la rédaction de Contrepoints.

Logo Free Mobile
Logo Free Mobile, le principal changement de l’année chez Iliad (Free)

Le fournisseur d’accès internet et opérateur de téléphonie Free a présenté aujourd’hui ses résultats, qui traduisent de façon très sensible le développement du groupe dans la téléphonie mobile.

Ainsi, c’est désormais plus de 10 millions d’abonnés à au moins une offre de Free que le groupe revendique (ou fixe ou mobile), comme il l’a annoncé dans un communiqué le 19 mars. Une annonce qui tranche avec la grande discrétion de l’an dernier sur le nombre réel d’abonnés, en particulier à l’offre mobile. Rien que sur l’activité mobile, Iliad, la maison mère de Free, a annoncé avoir recruté 5,2 millions de nouveaux clients. Sur l’activité FAI, la hausse du nombre d’abonnés est de 10,6% en un an.

Financièrement, la forte hausse du nombre d’abonnés se traduit par une hausse du chiffre d’affaires de 50%, ainsi qu’une hausse de l’Ebitda groupe de 10,6%, à 921 millions €. L’activité mobile reste en perte pour cette année, avec un Ebitda de -46 millions €, un peu moins de 5% du chiffre d’affaires. Le résultat net du groupe continue quant à lui à décrocher, avec une baisse de 25,9% par rapport à 2011, contrecoup des investissements sur le réseau mobile.

Des résultats qui ressemblent en partie à ceux de l’année passée, où une croissance modérée du chiffre d’affaires (+4,1%) avait coïncidé avec une baisse forte du bénéfice net (-19%) d’Iliad. En deux ans, l’Ebitda de Free décroche ainsi de 40%, en particulier en raison du coût du lancement de l’activité mobile. Parallèlement, le revenu par abonné (ARPU) décroche, avec l’arrivée de clients mobiles payant sensiblement moins que les abonnés Internet. Les résultats de l’entreprise restent néanmoins meilleurs qu’attendus, et la réaction du marché à l’annonce a été positive.

Critiqué par l’oligopole en place pour la concurrence qu’il vient leur porter, Free insiste à l’inverse sur les emplois créés en France, que l’opérateur chiffre à 1000 en France rien qu’en 2012 et à « près de 2 500 » depuis le lancement du projet Free Mobile. Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad, interrogé dans Good Morning Business ce matin, a répondu aux ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, qui comparaient Free à un « passager clandestin » :

« Est-ce que vous connaissez beaucoup de passagers clandestins qui ont créé 2500 emplois nets en France, au cours des deux dernières années. Un passager clandestin qui va créer, cette année, en 2013, en 500 et 700 nouveaux emplois, exclusivement sous forme de CDI, à destination d’une population jeune qui est durement touchée par le chômage. Est-ce que vous connaissez beaucoup de passagers clandestins qui investissent chaque année entre 30 et 40% de leur chiffre d’affaires dans les réseaux. Vous connaissez beaucoup de passagers clandestins qui ont autant contribué à la démocratisation de l’accès à internet. La France aujourd’hui se place devant les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l’Allemagne en ce qui concerne l’accès à internet ! »

Si les acteurs en place souffrent assurément de l’arrivée du nouvel opérateur, ce sont surtout les consommateurs qui sont les grands gagnants, avec un gain sensible de pouvoir d’achat. Reste à voir à quelle échéance Free réussira à y gagner aussi en faisant de Free mobile une activité bénéficiaire. Le pari est bien engagé en tout cas.

Lire aussi sur Contrepoints :

Voir les commentaires (6)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (6)
  • Quand Free arrivera à la fin de son contrat d’itinérance avec France-Telecom et sera en plein investissement dans l’edification de son propre réseau d’antennes sur tout le territoire et bien le forfait à 2 euros ce sera fini.
    Vous aurez le choix entre free, Orange SFR et Bouygues avec un forfait à 19,99 euros. quasi identique partout.

  • Sur le débat de la créatuion/ destruction d’ emplois, n en déplaise a Monsieur Montebourg, la n est pas le sujet. les entreprises sont la pour générer du profit et la seule facon de le faire est de rendre un meilleur service aux consommateurs. Ici, Free a vraiment révolutionné le fixe et le mobile en rendat enormément de pouvoir d achat aux consommateurs qui choisissent ensuite comment dépenser cet argent (livres, chaussures, culture…). La création /destruction d’emplois dans la telephonie doit etre alors comparée à celle qui est liée à ce surplus de consommation ou d investissement.

    En revanche, la question qui se pose est : Free aurait il pu gagner autant de clients dans le mobile sans cet accord d itinérance imposée par l ‘Etat ? Et la je pense que non. Free est donc bel et bien un passager clandestin su lres réseaux d Orange (même autorisé par le patron de l Arcep Silicani, ENA Voltaire)

    • depuis quand un passager clandestin paie pour son transport ?

      • Tout le bénefice d’une infrastructure gratos va bientôt se terminer pour Free et les clients vont tomber de haut dès la fin 2014..

        • Et pendant ce temps, les forfaits « tout illimité » seront passé de 70 euros à 20 euros. Vraiment, les pauvres pauvres pauvres consommateurs.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Éric Verhaeghe.

[caption id="attachment_228808" align="aligncenter" width="660"] Nouvelles technologies - Domain public[/caption]

Quelles sont les frontières technologiques que les entreprises françaises doivent atteindre ?

Comme le souligne l’excellent Guillaume Sarlat, la France s’est largement polarisée sur les frontières ouvertes par Uber et les plateformes collaboratives. Nombreux sont les managers, spécialement dans les grands groupes, qui rêvent « d’ubériser » leur marché et, pour y arriver, de transformer l’en... Poursuivre la lecture

Martin Bouygues n’a jamais été aussi isolé. Après la cession d’Alstom et un cuisant échec dans la course au rachat de SFR, l’homme d’affaires a récemment essuyé un revers majeur par l’Arcep, puis par le CSA. Comme quoi jouer des coudes à l’Élysée n’est (heureusement) pas toujours récompensé.   Par Carine Muller

Martin Bouygues joue en ce moment des pieds et des mains pour réussir à faire passer sa chaîne d’informations LCI sur la TNT, qu’il exécrait pourtant ostensiblement il y a encore quelques mois. Comme quoi la croissance ... Poursuivre la lecture

On l'a vu avec les récentes déclarations faussement affolées de Valls, la gauche est en plein atermoiement, et le PS ne sait plus exactement où il va, où il habite ni qui il est vraiment. Ces questions existentielles, aussi importantes soient-elles, restent heureusement hors d'atteinte de certains membres du gouvernement à commencer par Arnaud Montebourg qui, tout heureux de pouvoir passer dans les médias et de gambader sa chevelure bouclée dans les locaux du ministère de l’Économie, ne se préoccupe en rien de savoir si son existence remplit ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles