La révolution robotique est en marche

C’est maintenant une certitude, la révolution robotique est lancée. Beaucoup d’emplois occupés aujourd’hui par des humains vont être confiés aux machines dans les années et décennies à venir. Nous allons devoir trouver de nouvelles façons d’occuper nos journées et d’obtenir des revenus satisfaisants. Petit tour d’horizon.

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La révolution robotique est en marche

Publié le 25 février 2013
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C’est maintenant une certitude, la révolution robotique est lancée. Beaucoup d’emplois occupés aujourd’hui par des humains vont être confiés aux machines dans les années et décennies à venir. Nous allons devoir trouver de nouvelles façons d’occuper nos journées et d’obtenir des revenus satisfaisants. Petit tour d’horizon.

Par Aymeric Pontier.

La révolution robotique va d’abord concerner les travaux que les humains ne peuvent pas faire ou qui leur sont très difficiles à réaliser, mais qui ne posent aucun problème aux robots. Ainsi que les emplois que les machines savent d’ores et déjà faire mieux que nous, mais que les humains continuaient d’exercer car le coût du passage aux robots était jugé trop élevé. Dans le secteur industriel, le coût horaire d’une machine (achat, besoin énergétique et entretien compris) sera d’ici peu inférieur à celui d’un salarié chinois ou asiatique. Dès lors, on peut envisager une« robotcalisation » temporaire de l’industrie, soit un rapprochement des zones de production et de consommation. Je prends bien soin de préciser et d’insister lourdement sur le fait que ce sera temporaire, puisqu’à partir de 2030 plus de 60% de la classe moyenne mondiale vivra en Asie. Il faudra en profiter tant qu’on peut…

Ensuite, les machines vont bien évidemment pouvoir occuper de plus en plus d’emplois au fur et à mesure de leur perfectionnement, et de l’abaissement de leur coût de production (grâce aux économies d’échelle). Chaque jour ou presque, de nouvelles applications inédites sont envisagées, de nouvelles possibilités incroyables s’ouvrent. Bref, le potentiel de remplacement des humains par les machines semble infini à cet instant.

Ne pas lutter contre l’inéluctable robotisation de l’économie, mais apprendre à travailler avec les machines

Le vrai défi sera d’apprendre à travailler avec ces machines. Comme le dit si bien Kevin Kelly, dans un monde pas si éloigné, « nous serons payés en fonction de notre capacité à travailler avec les robots ». Notre capacité d’adaptation sera donc plus importante que notre savoir-faire. La révolution robotique, c’est ainsi l’occasion pour tous les humains de se ré-inventer.

En confiant aux machines les tâches les plus pénibles et répétitives, les emplois ingrats vont disparaître de nos vies. Mais une autre question se pose, quels emplois pour les êtres humains de demain ? Où trouver de nouvelles sources de revenus pour assurer notre subsistance ?

Si certains s’inquiètent – c’est bien normal – des pertes d’emplois que cela va générer, d’autres nous rappellent que l’automatisation de l’agriculture a créé davantage d’emplois qu’elle n’en a détruit. Eh oui ! L’arrivée de tracteurs et de faucheuses dans les fermes a permis l’émergence de nouveaux emplois dans le secteur industriel. Puis, la première phase de l’automatisation des usines (la seconde s’ouvrant maintenant) s’est traduite à son tour par une profusion d’emplois nouveaux dans les services. Il est plus que probable que ce phénomène soit réitéré avec l’automatisation des emplois au sein des entreprises de services. Et que nous inventerons à notre tour de nouvelles activités pour occuper nos journées, et monnayer notre savoir-faire (après formation sans nul doute).

Et surtout, ces millions de robots, il faudra bien les concevoir ! Déterminer les matériaux pour les construire. Se procurer les outils nécessaires à leur assemblage. Inventer les codes informatiques et les rouages mécaniques dont ils ont besoin pour se mouvoir. Les commercialiser et les livrer dans chaque entreprise ou domicile. Mettre en place des entreprises locales de réparation et d’assistance. Développer des filières de recyclage pour leurs composants. Et je me contente ici d’imaginer toutes les activités engendrées directement par la nouvelle économie robotique. Je ne parle même pas des activités indirectes qui seront sûrement bien plus nombreuses encore !

Mais ne nous laissons pas emporter, il existe une barrière (humaine) irrémédiable au tsunami robotique

Il faut ici rappeler une limite importante et je dirais même indépassable concernant le remplacement partiel des humains par les machines. Les humains ont besoin… de contact humain. Tout simplement.

Je veux bien imaginer des usines avec des robots gérant les lignes de production, mais il faudra toujours des humains pour négocier et signer les contrats. Je veux bien imaginer des blocs opératoires dotés de robots chirurgiens, mais les patients auront toujours besoin d’humains comme médecins traitants. Je veux bien imaginer des robots techniciens de surface dans les offices, mais il faudra bien des humains pour discuter autour de la machine à café.

Pour parler d’un sujet qui me concerne en particulier, moi qui suis rédacteur indépendant, je veux bien imaginer des logiciels de narration capables d’écrire des articles sportifs ou financiers à partir d’informations précises trouvées en ligne. Mais le robot capable de partager et de décrire une émotion humaine dans un texte tout en la comprenant, bref capable de transmettre un ressenti, n’est pas encore arrivé ! À moins de la copier-coller…

Ce besoin de contact humain, on le voit encore aujourd’hui avec l’essor des services à la personne. Selon la Dares, la majorité des emplois créés en France d’ici 2020 concernera en priorité « les métiers de soins et d’aide aux personnes fragiles ». Conjonction du vieillissement de la population et de l’isolement subi ou choisi, la dépendance des personnes âgées va devenir un élément majeur du débat politique. Comment financer ces besoins et emplois nouveaux ? Eh bien justement, en faisant des gains de productivité substantiels dans les autres secteurs, grâce à l’automatisation. Rien ne dit donc que l’arrivée massive des machines sur nos lieux de travail va forcément atténuer le lien social. Peut-être qu’en fin de compte ce sera l’effet inverse qui se manifestera…


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  • Merci d’avoir abordé ce sujet qui aurait dû être le fer de lance dans les décennies passées. Un robot, qu’il soit en France ou en Asie travaille aussi bien et aussi vite que partout ailleurs, d’où la concurrence parfaite. Actuellement, l’Asie est en train de rattraper le monde universitaire et, ce sera fait en 2020 ! D’où l’anxiété du nombre de têtes de programmateurs et concepteurs qui sera mise en balance très vite !
    Ainsi, la France (comme le reste de l’Europe) est-elle restée au stade de la machine à laver et de la machine à café !!
    Reste seulement à connaître d’où viendra l’initiative de l’ingéniosité et du dépôt de brevets !
    Par contre, si « La révolution robotique est en marche », je me demande encore où elle est (vis-à-vis des conflits présents ici) et de la marge de réflexion que s’accorderont les usinistes ! (robots syndiqués ?)

  • L’invention de l’imprimerie a mis fin à la douce quiétude des copistes, mais a créé des millions d’emplois, facilité l’accès la connaissance et renforcé les liens sociaux. Comme le train a tué la malle-poste.

    Ceux qui voient la modernisation, la mondialisation (qui a toujours existé) et tous ces vilains mots comme des périls sont en fait des régressifs refusant toute adaptation et incapables de toute vision.

    Mal caractéristique en France, où tous partis confondus, on y va de la ritournelle du protectionnisme.

  • Est ce vraiment une révolution?
    On peut espérer retourner à une économie d’esclavage, où cette fois-ci, l’esclave est une vulgaire machine sans âme, sans désirs, sans révolte, au service de son maître ( bon, il manquera la dimension sexuelle, mais sait t’on jamais).

    Revolution roborique , oui, mais à cette condition: ma machine doit rester un pur esclave, rien d’autre, et ce n’est pas au maître de s’adapter à l’esclave.

  • tout ca, c’est de la science fiction.
    dans mon metier, je suis producteur laitier, les robots sont apparus au debut des année 90, et ce sont developpés petit a petit pour plusieurs raison:
    – la traite etait souvent realisée par les femmes, or il n’y en a plus guère en agriculture
    – la traite est vu comme un travail ringard, et feminin. l’agriculteur, qui est rarement adepte du mariage pour tous, c’est bien connu, veut etre sur un tracteur, ou en reunion, pas dans une sale de traite.
    – employer un salarié coute tres cher en france, qui plus est, il ne travail pas le week-end, alors que les vaches, si. les CDI sont une cordes autour du cou …
    – la pression commerciale etait parfoi énorme, acheter un robot , ca faisait moderne, surtout pour une profession qui a toujours passée pour arrièrée .
    – les mises aux normes environnementales, et leurs gabegie de beton, favorisait l’installation d’un robot …

    or, le bilan est tres loin d’etre positif:
    – le robot trait tout seul, mais il faut quelqu’un d’habitué pour le surveillé. pas possible d’aller en vacances.
    – il coute cher a l’achat, mais le cout de maintenance est encore plus chèr. la corde au cou est finallement plus serrée qu’avec un CDI.
    – les vaches sont traites 3 fois par jour au lieu de 2 ( elle sont attirées par la farine que distribue le robot ) a cette cadence, le lait , tres dillué, est a peine fromageable, ce qui evidement pose un problème aux industriels qui le transforment.
    – comme le robot travail sans arret, les laitiers sont genés lors de la collecte, de plus, comme le lait est tres pauvre, il transporte surtout de l’eau, pas du lait. bonjour la rentabilité !
    – comme les vaches restent constemment prés du robot ( pour la farine ) elle ne paturent plus, le cout de production d’un tel lait et donc desastreux, car la farine coute 4 a 5 fois plus cher a produire que de l’herbe ( d’ou la grève du lait de 2009: quand le prix descend, les eleveurs » a robots  » sont etranglés.
    – un tel système a favorisé le lait industriel( mais – soja ) au detriment des elevages traditionnels a herbe. ce qui pose un problème evident d’amenagement du territoire.qui plus est, un tel lait est pauvre en omega 3, contrairement au lait d’herbe, ce qui entraine obesité, maladie cardiovasculaire et probablement cancer, chez les consommateurs.
    – au niveau de l’emploi, le bilan est desastreux pour un pays qui compte deja 4 million de chomeurs.

    en nouvelle-zelande, premier pays laitier au monde, il y a peu de robots, les vaches paturent, les eleveurs pratique la monotraite ( vache traite une fois par jour ) , le lait produit ainsi avec des petites jersiaises, et tres riche et sain. ce sont les chinois qui le consomment .

    on le voit, entre la theorie est la realité, il y a un ocean, que christophe colomb n’aurait pas pu franchire avec ces caravelles.

    • on a l’impression que vous critiquez un robot en particulier. Celui-ci n’est peut-être pas bien adapté au problème qu’il prétend résoudre, trop cher, etc., mais ça n’invalide pas les progrès de la robotique en général

    • Les démontages de sophismes socialistes n’ont rien à voir avec votre cas de robot inadapté. Vous avez pris un risque et vous vous êtes trompé; d’autres ont misé sur la bonne machine.
      La marche du progrès est chaotique, chaque succès est précédé d’échecs et d’erreurs. Mais il faut prendre les risques nécessaires, et se détourner lucidement des voies erronées.
      À ces principes libéraux le socialisme oppose la planification centralisée par un État divinisé et infaillible: C’est stupide, ridicule, puéril, vaniteux, destructeur et généralement brutal.

      « Au niveau de l’emploi, le bilan est desastreux pour un pays qui compte deja 4 million de chomeurs. »

      Obscurantisme.
      Frédéric Bastiat a démontré il y a près de 2 siècles que c’est absurde.
      Depuis, l’expérience a toujours confirmé que gains de productivité et création d’emploi vont de pair.
      Et réciproquement, que les rigidités bureaucratique entraînent le chômage et la misère – la France est en passe de devenir un cas d’école en la matière.

      Vous ne comprenez pas l’économie et l’argent.

      • asséner des grandes theorie, c’est facile, depuis sa chaise. je ne remet pas en cause la robotisation en general. je decris simplement les effets deletèrre quelle a a l’heure actuelle dans une filière que je connais bien. l’agriculture n’est pas l’industrie, et les gens qui ont cru pouvoir y appliquer les regles de l’industrie se sont la plupart du temp lourdement trompé ( exemple: le projet fordlandia en amazonie dans les années 30 )

        • Vous avez déniché un robot pourri pour la traite de vos vaches et vous en déduisez donc que la robotisation çay le mal?

          A ce stade ce n’est plus de l’extrapolation mais du pur délire.

          • Il met au contraire le doigt sur un point important : il n’y a un marché pour la robotisation massive et systématique uniquement à cause de la législation sur le travail (qui entraîne surcoût et rigidité), de l’encouragement à l’inactivité, de l’inadéquation de la formation publique ou réglementée et des restrictions aux importations et à l’immigration.

            Sinon pour réagir à l’article même si les robots étaient meilleurs que les êtres humains dans tous les domaines, le principe de l’avantage comparatif rendrait le travail humain encore économiquement intéressant pour longtemps : les Hommes se spécialiseront simplement dans le domaine où il sont le moins mauvais relativement aux machines.

            • Jimmimack met aussi en évidence plusieurs choses assez dramatiques pour l’humain. Je reviens sur ce article ancien suite à la lecture récente du même sujet d’actualité paru aujourd’hui sur Libération.fr, Les robots vont-ils nous mettre au chômage ? ( http://www.liberation.fr/societe/2014/10/27/les-robots-vont-ils-nous-mettre-au-chomage_1130551 ).

              ces deux articles montrent bien que la robotisation généralisée n’est pas la panacée, pour de simples raisons :

              – le travail c’est la santé
              – le robot n’adapte pas son comportement si celui-ci est néfaste pour la production et le destinataire de cette production (exemple du lait ci-dessus, catastrophique de toute évidence)
              – le robot ne créée par de travail par ses gains de productivité, ni par ses économies d’échelles, car il se suffit à lui même. Il n’en a rien à foutre de gagner de l’argent ou pas. Seul son maître veut capitaliser en supprimant le travail humain, le facteur humain. Les robots peuvent-ils réparer des robots qui eux-mêmes pourraient se réparer dans un processus autonome de réparation. Les théoriciens l’affirment, la réalité sera de toute évidence bien différente, car l’humain s’adapte à la précarité, pas le robot.
              – il n’a pas besoin de ressources alimentaires, donc le robot ne consomme pas, sauf de l’électricité ou de la maintenance
              – le robot n’a pas de philosophie du travail, donc pas de philosophie sociale ni politique, n’a pas non plus de velléité de reconnaissance par le travail ou la philosophie, donc amène une dévalorisation du travail (exemple ci-dessus), une dévalorisation de l’humain, détruit l’humain donc la société, se détruit lui-même par voie de conséquence. Il n’a pas d’intérêt à survivre. Il n’y a pas d’art de la survie chez le robot, alors que cet art ancestral est central dans le développement humain, même au stade technologique.
              – si je renverse un robot dans la rue parce que celui-ci m’a piqué mon travail, est-ce que j’irai en prison, alors que le robot continuera son petit bonhomme de chemin
              – est-ce qu’une législation robotique va se mettre en place pour que les robots aient des droits identiques aux humains, vu qu’ils vont être amenés à les remplacer
              – la destination finale des robots n’est elle pas donc de supprimer l’humain au bout de ce processus tel que l’avait imaginé James Cameron dans le IVè épisode de la saga Terminator, jusqu’à la révolution anti-robotique qui détruira tout ce matériel anti-humain
              – la société elle-même n’est-elle pas en danger car les pannes électriques gigantesques de la fin du XXè siècle aux USA ont montré que la société humaine elle même devenait trop dépendante de la technologie, que dans le cas des robots on ne parlait plus de dépendance mais bien de soumission totale à la technologie. En effet, une maison s’écroule, l’homme reconstruit alors qu’une société technologique avec des robots licencie la compétence humaine, la neutralise, rend difficile un retour en arrière, si e plus les robots estiment avec leurs maîtres que la connaissance n’est plus indispensable…
              – les robots ne consomment pas, les pauvres mis aux chômage par les robots non plus.
              – conséquence ultime : création d’une société oligarchique encore plus segmentée avec des zones bunkerisées pour une nomenklatura de riches de moins en moins nombreux possédant des robots contre une société de pauvres non robotisés retournés à l’état de chasseurs-cueilleurs et mettant fin à cet état de fait par des révolutions contre les robots et leurs maîtres. Malgré les guerres d’exterminations menées par les robots et leurs maîtres, les peuples gagnent par leur nombre et détruisent l’armée des robots, ainsi que leurs maîtres qui se font étriper et découper en mille morceaux.
              – fin de l’histoire

    • ton robot est mal réglè, toi aussi

  • « Ainsi les industries sont solidaires. Elles forment un vaste ensemble dont toutes les parties communiquent par des canaux secrets. Ce qui est économisé sur l’une profite à toutes. Ce qui importe, c’est de bien comprendre que jamais, au grand jamais, les économies n’ont lieu aux dépens du travail et des salaires. »

    Frédéric Bastiat, 1850.

  • L’homme est esclave de la machine depuis belle lurette. Et pour s’adapter à la machine, l’homme est devenu une machine. Aucune révolution en vue, la réification du sujet poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin.

    • Ouiiii, au volant de ma porsche entre Monaco et Menton, je comprend que je suis l’esclave de la machine. La belle Lurette, assise sur le siège passager, acquiesce. Décidément, le monde moderne et ses maudites machines, c’est trop affreux !

      Petit Heirophant, je te raconterais un jour l’histoire de la belle Lurette, mais à une condition : que tu écrives une fois, rien qu’une seule, quelque chose d’intelligent. Chiche ?

  • La question n’est pas de se poser entre « c’est bien ou pas bien », rappelez-vous le Métier de Jacquard jeté dans la Tamise parce qu’il supprimait des emplois. Cela n’a pas empêché les pays concurrents de s’intéresser à l’invention et à la développer. Ainsi aujourd’hui sommes nous loin derrière ceux qui fabriquent les pulls & tapis.

    Actuellement, l’Europe toute entière est en face de la robotique machinerie qui se développe tout azimut et, le progrès, se fera sans elle, qu’elle le veuille ou non. Regardez le prix des pelottes de laine, elles valent 3 ou 4 fois le prix des pulls venus de Chine, et en plus… faut le faire à la main ! (Hahaha !).

    Donc oui le robot remet à égalité les pays riches ou pauvres, encore faut-il savoir s’en servir et en poursuivre l’innovation. C’est là une courte avance sur l’Asie… à condition de s’y mettre dès aujourd’hui ! Ce qui est loin d’être le cas face à tout-ce-qu’il-faut pour faire partir les entrepreneurs de France et les garder loin du pays !!

    PS: Au fait, c’est quand les ‘prochaines élections’ ? (Hahaha !)

  • Si le robot est une logique industrielle, l’ordinateur est une logique de management. Donc il n’y a pas de place pour l’humain ni de mutation de l’emploi de l’agriculture vers le secondaire et le tertiaire.

    La principale problématique est qu’un robot c’est qu’il n’est ni Français ni Chinois, et le produit n’a plus de raison d’avoir droit au label « made in France ».

    La machine n’obéit qu’au capital.

  • Pour les productions animales et laitière avec ou sans robots c’est , productivité au détriment de la qualité , la substitution par les boisson type soja va augmenter
    Jersiaise en France : 5250 vaches méres ( seulement ) portrait des vaches de France ) Castor & Pollux
    Maintenance , réglage des robots par ex de soudage hors site , y compris par agent de maintenance en mobilité

  • Article sur-réaliste, comme souvent…

    François Hollande vient de ratifier le programme nucléaire ASTRID.
    Surgénérateur (4ème génération) au plutonium à 100%

    Pour démarrer le programme vers 2016 la France débute la production de 300 000 tonnes de plutonium.

    4 micro grammes de plutonium par ingestion ou inhalation sont mortels pour l’Homme.

    300 000 tonnes de plutonium sont donc suffisant pour détruire toute forme de vie sur 1 000 planètes terre.

    L’espèce humaine n’a donc qu’une chance infime de passer l’an 2020.

    Soit, vos robots sont donc le sexe des anges avant la fin de l’aventure humaine…

    Combien de temps faudra t il pour que l’Homme comprenne ?

  • C’est un délire de politicien de croire que demain les machines feront tout pour leur confort et que tous les autres métiers n’auront plus de raison d’être. Le robot réparateur réparera le robot moins sophistiqué.

    En quoi cela pose-t-il problème de s’imaginer ce qu’il est possible de faire, mais qui sont freiné que pour des raison de coût.

  • La robotique 200 ans d’histoire.
    Entre phantasme et réalité et impossibilité.
    Surproduction et fin du taylorisme et chômage de masse.
    Délocalisation et robotique pour maintenir la demande et les profits.
    Crise de l’énergie, fin du pétrole, une des limites à la robotique.
    Robotique, un banquier puis des robots qui achètent des biens fabriqués par d’autres robots.
    Dettes qui se haussent à l’infini.
    Agriculture : Un homme avec machine qui fait le travail de 1000.
    Fin de la technoscience occidentale et guerre avec effondrement énergétique et spirituel.
    Aveuglement.

  • Moi je dis qu’ils font faire une putain de manifestation contre tous ces robots qui pique le travail des humains. Fau arrete d’inventé des machines automatiques qui font le travail a la place de l’homme/femme. Les machine qui aide le travailleur pour aller plus vite, pour etre plus performent, sa ok. Mais des machine qui marche toute seule

  • bonjour,

    j’ai lu ceci sur FB et j’avoue trouver cela perturbant, ce n’est qu’à l’état embryonnaire mais j’aimerai vos avis sans rentrer dans une polémique:

    « Fidèles à l’esprit de Philadelphie, nous pensons que le marché n’est pas une fin en soi mais doit trouver sa place dans une perspective alliant justice sociale, progrès technologique et vision partagée du travail.
    Il n’est évidemment plus surprenant pour un usager d’être confronté au quotidien à des machines dans la réalisation de tâches de service (péages d’autoroute, caisses automatiques, distributeurs…). Dans d’autres secteurs, les progrès sont tels que des diagnostics efficaces en médecine sont réalisés par des robots mais où le médecin reste tout de même le prescripteur (Recherches du Memorial Sloan Cancer Center à New York).
    La majorité de nos produits finis de haute technologie sont aussi conçus et produits par des robots perfectionnés (comme le montre l’exemple édifiant de la production à la chaîne automobile chez BMW : http://www.npr.org/blogs/thetwo-way/2013/09/17/223490915/car-factories-turn-robots-and-humans-into-co-worker).
    Notre proposition s’inscrit dans une nouvelle donne économique que le politique a pour tâche d’anticiper et de promouvoir.
    En taxant les robots, Nous identifions trois piliers de réflexions : les conditions du travail humain, la recherche, l’investissement technologique.
    En ce qui concerne l’amélioration des conditions du travail humain, cela nous permettra d’investir massivement dans la formation et la spécialisation des salariés (co-working hommes/machines, maintenance, amélioration de la qualité des produits finis…). Cette perspective pourrait engager – en partenariat et en responsabilité avec les entreprises – une relocalisation d’emplois actuellement détruits en France au profit d’un salariat bon marché à l’étranger, en misant sur la compétence d’une main d’œuvre qualifiée localement.
    Nous devrons aussi nous pencher sur une nouvelle vision du partage du temps de travail en complétant les revenus du travail par une nécessaire distribution de revenus complémentaires née de la valeur ajoutée du travail des robots. L’idée est de lier une fois pour toutes les performances globales de l’automatisation au bien-être général des êtres humains.
    En ce qui concerne la recherche, nous proposerions la création d’un fond de recherche et développement pour l’industrie de pointe avec des appels à projets qui valorise l’effort d’innovation technologique sur notre territoire en lien avec les pôles universitaires.
    En ce qui concerne l’investissement, et d’un point de vue structurel, un fond serait en outre dédié exclusivement aux entreprises pour l’investissement robotique et l’amélioration de la qualité et de leur productivité.
    Cette mesure d’envergure – mais qui repose sur une idée simple – s’inscrit dans un projet de cohésion nationale entre le monde de l’entreprise et le citoyen actif autour d’une performance économique, sociale et technologique retrouvée. C’est aussi un vaste projet de modernisation avec une image revalorisée de la France à la pointe du progrès pour tous. »

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