Faites avancer la liberté en 2013 : 10 règles de base

Dix conseils pour faire avancer la liberté lors de l’année qui vient.

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Faites avancer la liberté en 2013 : 10 règles de base

Publié le 4 février 2013
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Dix conseils pour faire avancer la liberté lors de l’année qui vient.

Par Lawrence W. Reed (FEE) (*), depuis les États-Unis.

« Une résolution pour la nouvelle année » comme le dit bien le vieux dicton « est annoncée en fanfare une année puis on la laisse tomber l’année suivante ». C’est vrai pour la plupart d’entre nous, la plupart du temps. Ainsi, alors que 2013 va s’écouler, j’ai décidé de passer outre la résolution rituelle. Au lieu de ça, j’ai prévu de travailler plus, plus dur, et plus intelligemment cette année pour quelque chose dont je ne peux pas imaginer vivre sans – la liberté.

Bien que la liberté soit indispensable au progrès de l’humanité, son futur n’est jamais assuré. En effet, sur la plupart des fronts, la liberté a été repoussée pendant des années – sa lumière alors vacille contre les vents de l’ignorance, l’irresponsabilité, les gratifications à court terme et la soif de pouvoir. C’est pourquoi il est d’autant plus important que ceux d’entre nous qui croient en la liberté deviennent des porte-paroles plus efficaces.

Quelques règles de base

Je vous propose ici un « top 10 » de règles bien rodées. Ces règles de base ne suivent aucun ordre particulier. Je vous les soumets, cher lecteur, afin que vous puissiez décider de celles qui vous seront les plus utiles. (Parce que je n’ai pas la prétention d’avoir le mot de la fin sur la chose, j’invite tout lecteur à en rajouter).

1- Soyez motivé. La liberté doit plus qu’à un simple concours de circonstances. C’est un impératif moral, qui demande chaque fois de la passion dont seules peuvent faire preuve les bonnes personnes. Il ne s’agit pas seulement d’être surexcité pour une élection à venir ou de répondre au problème du jour. Il s’agit toujours de faire la différence entre le libre choix et la coercition, entre vivre sa vie et choisir ce que d’autres vont vous dicter (et cela à votre charge). Si l’on perd la liberté, il se peut qu’on ne puisse pas la retrouver à notre époque, ni celle de nos enfants ou petits-enfants. Pour résoudre les problèmes, éviter les conflits et faire que les gens se rencontrent, il n’y a pas plus mauvais chemin que de faire de la politique, ou faire usage de la force. Mais il n’y a pas meilleur chemin que la liberté pour parvenir à un échange pacifique et à la coopération pour s’épanouir.

2- Apprenez. Ou plus précisément, ne vous arrêtez jamais d’apprendre. Pour devenir convaincant, il n’y a pas d’autre substitut à la connaissance des faits et des principes fondateurs. Connaissez vos idées à fond. Vous ne lirez jamais assez ou n’écouterez trop d’économie, d’histoire, ou encore de philosophie pour devenir très convaincant dans votre quartier. Laissez aux autres les clichés propagandistes. Venez armé de substance plutôt que de slogans.

3- Soyez optimiste. Il est fatiguant et décourageant d’entendre les défaitistes parler comme ça : « C’est fini. Le pays est foutu. Il n’y aura pas de retour en arrière. Les carottes sont cuites. Je m’en vais ailleurs. » Quel est l’objectif de ces propos ? Ils ne cherchent surement pas à inspirer. Le pessimisme est une prophétie qui s’auto-réalise. Les pessimistes se désarment eux-mêmes et désengagent spirituellement les autres. Il n’y a rien à y gagner. Si vous croyez vraiment que tout est perdu, le mieux que vous puissiez faire est d’admettre l’éventualité que vous ayez tort. Il se peut que les optimistes montrent l’objectif à atteindre. Autrement dit laisser le pessimiste en dehors de tout ça.

4- Utilisez l’humour. Même les affaires les plus sérieuses ont besoin de moment de relâche. En assaisonnant votre problème avec de l’humour, vous pouvez le rendre plus attrayant, plus humain. Si vous ne pouvez pas sourire quand vous défendez la cause de la liberté – si vous n’arrivez pas à tirer de votre audience un sourire ou une réaction – alors vous êtes en situation de perdre la bataille. L’humour rend les choses plus faciles.

5- Posez des questions. Vous n’avez pas à prêcher tous les convertis potentiels. Apprenez à déployer la méthode socratique, spécialement quand vous faites la conversation avec un idéologue étatiste rigide. La plupart du temps, ces personnes ont leur opinion non pas parce qu’ils ont lu la pensée libérale et l’ont rejetée, mais parce qu’ils ne savent rien de ce côté-là de la barrière. Une ligne intelligente de questions peut souvent amener la personne à réfléchir sur les prémisses sur lesquelles elle se reposait d’une façon qu’elle n’avait pas envisagée auparavant.

6- Montrez de l’intérêt pour autrui. Les gens ne montrent aucun intérêt pour ce que vous savez, s’ils ne sont pas convaincus que vous y êtes vraiment intéressé vous-même. Restez concentré sur les personnes en chair et en os quand vous défendez la liberté. Les lois et les politiques liberticides produisent des effets dont les implications sont plus problématiques que la production de statistiques déclinantes. Elles détruisent les rêves des gens dans leur vie de tous les jours, alors que les gens veulent améliorer leur vie et la vie de ceux qu’ils aiment. Citez des cas précis de personnes, ce qu’il leur est arrivé quand l’État s’est opposé à leur propre choix. Cela dit, ne vous complaisez pas dans le négatif. Soyez simplement généreux quand il s’agit de citer des exemples de personnes bien précises montrant ce qu’elles ont réussi à faire quand on leur a donné la liberté d’essayer.

7- Saisissez-vous des thématiques morales. La liberté est l’une de ces organisations socio-économiques qui demande un standard élevé de caractère moral. Elle ne peut pas survivre si les gens sont largement malhonnêtes, impatients, arrogants, irresponsables, focalisés sur le court-terme et sans scrupules pour les vies, les droits et la propriété des autres. La vérité en dit long sur la supériorité morale de la liberté sur tous les autres « systèmes ». L’humanité est composée d’individus uniques ; ce n’est pas une masse amorphe et collective qui peut être manipulée comme on le veut par des élitistes qui s’imaginent très bien nos maîtres et nos planificateurs. Toute organisation qui fait de nos vies, chacune unique, une purée passée au mixeur collectiviste est une offense morale. Utiliser cet argument pour frapper au cœur des exemples de votre adversaire.

8. Développez une personnalité sympathique. Un libéral qui connaît tous les faits et toutes les théories peut être rebutant et inefficace s’il est condescendant, revanchard, grossier ou brut de décoffrage, sûr de sa supériorité morale, ou encore dans un mode « d’attaque ». C’est la raison pour laquelle l’ouvrage classique de Dale Carnegie Comment se faire des amis, devrait être dans la liste « à se procurer tout de suite » de tout libéral. Est-ce que vous voulez changer le monde ou vous voulez seulement vous auto-féliciter ? Voulez-vous parler aux autres ou voulez-vous seulement dialoguer avec vous-même ?

Et mettez un frein à la négativité ! Certains libéraux ne parlent que de choses négatives. Ce sont des personnes que ne voient rien de positif arriver nulle part. Cette attitude est perçue comme si vous disiez « d’arrêter de vous faire plaisir. La seule bonne nouvelle est qu’il n’y a pas de plaisir. Si vous pensez qu’il y a des bonnes nouvelles, on va vous dire pourquoi ça n’est pas le cas. »  Cette attitude est mal perçue et évidemment ne convertit personne. Il y a tout autour de nous des héros avec leurs histoires héroïques ; ne les ignorez pas en vous plaignant des magouilles et autres déceptions.

9- Ne demandez jamais une acceptation totale et immédiate. N’avez-vous jamais rencontré un libéral qui vous fait savoir que vous êtes un paria à moins que vous confessiez complètement toutes vos erreurs intellectuelles et que vous vous repentiez sur le champ ? L’histoire du progrès des idées nous donne quelques exemples ou la transformation du c’est-tout-faux en c’est-tout-juste n’est qu’un état momentané. Ne devons-nous pas faire preuve de patience, être des hôtes et faire preuve de compréhension ? Savoir quand les fissures dans le mur de l’opposition se font jour et donnez-lui l’espace nécessaire pour qu’elle fasse tomber elle-même les parois restantes. Rappelez-vous que nous tous avons aujourd’hui des opinions que nous n’acceptions pas hier. Personne n’est sorti du ventre de sa mère avec une copie de La Route de la Servitude dans les mains.

10- Faites-vous des alliés, pas des ennemis. Une poignée de libéraux, groupés, inefficaces mais bruyants se voient les porteurs de la foi. Ils se comportent comme si leurs plus grands ennemis n’étaient pas ceux qui n’acceptent pas les principes libéraux, mais bien ceux qui ne les acceptent pas tous et en totalité. Alors quand ils trouvent un camarade libéral qui a un autre point de vue, ou qui se détache d’une certaine orthodoxie sur un sujet ou deux,  ils commencent par le diffamer. Ça leur fait plaisir mais ça va à l’encontre de la cause en son entier. S’ils disent qu’ils veulent faire du monde un endroit meilleur et plus libéral, on ne peut pas commencer par le rendre plus pénible pour tous ceux qui veulent aller dans la bonne direction.

(*) Lawrence W. (Larry) Reed est devenu président du FEE en 2008. Avant cela, il fut le fondateur et le président pendant 20 ans du Centre MacKinae des politiques publiques à Midland, Michigan, USA. Il enseigna aussi l’économie à temps plein et fut le directeur du département d’économie de l’université Northwood au Michigan de 1977 à 1984.

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Article original (anglais) – Traduction : JATW pour Contrepoints.

Voir les commentaires (7)

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  • Je trouve ce texte très utile et vrai. Cela ne va pas faire plaisir à tous le monde…et pourtant c’est du bon sens.

  • « Faites avancez » : c’est fait exprès…?

    Ca pique les yeux ^^ »

    Contrepoints >> Aïe ! En effet. C’est corrigé, merci !

  • Oui, du bon sens.

    Mais en France, pour ce qui est d’être optimiste et de croire en un changement sur du court ou moyen terme, je doute…

    Enfin ce n’est pas pour ça qu’il faut se morfondre et abandonner, continuons d’apprendre, de raisonner, de démontrer et de démonter, le tout sans fallacieuseries, même si on ne change rien, on aura au moins la conscience tranquille.

    • Démonstration de pragmatisme Anglo-Saxon pour des libéraux théoriciens absolutistes français, façon Robespierre.

      Bon article !

  • Ça ressemble aux consignes que l’on donne aux témoins de Jehovah

    • @Vincent tu travailles pour les témoins de Jéhovah?
      Si c’est le cas, ca a l’air super. Assumons que ces principes sont bidons pour rire: 1- soyez démotivé, 2- n’apprenez rien, 3- soyez pessimiste, 4- ne fait pas preuve d’humour, 5- ne posez pas de questions, 6- n’ayez que faire d’autrui, 7- détourner vous des questions morales, 8- soyez antipathique, 9- exigez l’accord total avec vos idées, 10- faites vous des enemies me semble plutôt la définition d’un CGTist, d’un poiticien francais plus géneralement, ou tout simplement d’un gros con. Dans l’hypothése Vincent que votre expérience des témoins de Jéhovah soit réelle, alors il y a un paquet de gens en France (ceux déja cités ci dessus) secoué par l’idéologie socialiste du control hierarchique qui doivent revoir leurs principes de vie en société.

      • @Philippe Je travaille pour S & T Publicis, une boite de com’ spécialisée dans les sectes et les groupes terroristes qui existe depuis 1960. A l’origine, nous avions peu de client, les sectes n’étaient pas encore bien implantées. La guerre était finie et un vent de liberté soufflait à nouveau sur le vieux continent. A cette époque, la scientologie n’avait pas encore réalisé d’étude de marché pour l’Europe et n’était pas du tout convaincue à l’idée de mondialiser leurs activités. Il faut dire que l’essor de la psychiatrie avait porté un coup dur à l’industrie sectaire. Je me rappelle au printemps 69, les mormons étaient au bord de la faillite après la publication du rapport Kinsey qui établissait que la sexualité n’était pas aussi dangereuse que ce que clamait la secte. C’était un sale temps pour le secteur.

        La boite était au bord de la faillite, nous vivotions avec la traduction de quelques textes du mouvement Krishna, très en vogue chez les hippies. Ce jour la, je préparais un photomontage sur les Beatles en Inde, quand elle rentra dans mon bureau. Je me souviens de sa rose rouge accrochée sur son béret noir, elle sentait ce parfum si caractéristique des femmes qui ont du faire preuve de détermination afin de grimper les échelons dans un monde d’homme. Elle, c’est Greta, une étudiante en littérature française qui servait dans un bar communiste de la banlieue Ouest de Berlin. Je me rappelle notre première conversation comme si c’était hier.

        – On dit que vous avez inventez la dernière phrase de Lee Harvey Oswald avant qu’il soit assassiné
        – « C’est pas moi, c’est la CIA ». En effet, c’était nous.
        – Qui vous avait commandé cette com’ ?
        – Nos clients sont anonymes, mein Liebling.

        Elle me fit une clé de bras et me coinça son genou sur la nuque.

        – Tu m’appelleras « mein Liebling» quand je te le dirais ! Compris, mein Liebling ?

        Sa rencontre marqua un tournant décisif pour S & T Publicis et surtout da ns ma vie. Elle était chargée des relations publiques pour un nouveau petit groupe de jeune anarcho-communiste un peu paumé comme il en existait tant d’autres dans ce début de guerre froide. Elle me parlait constamment de ses amis Andreas et Ulrike qui seront connus plus tard comme Baader & Meinhof grâce à une bonne campagne de pub. La concurrence pour la révolution prolétarienne était intense et il fut vite clair que le groupe terroriste ayant la meilleure com’ marquerait l’histoire. Nous avions établis une stratégie simple et efficace, le concept était d’utiliser la médiatisation des braquages de banques pour diffuser nos messages aux heures de grandes écoutes sans avoir à payer un espace publicitaire. Plus tard, Ryanair nous volera notre idée, mais cette une autre histoire. Ainsi chaque braquage était accompagné d’une phrase choc « Favoriser la lutte des classes – Organiser le prolétariat – Commencer la résistance armée – Construire l’Armée Rouge ». Rapidement, le mouvement conquit les cœurs et Greta conquit le mien. Toutes ces réunions ensemble nous avaient rapproché et nous nous complétions. Chacun terminait les phrases de l’autre et un sourire illuminait son visage lorsque je présentais de nouveaux logos ou slogans. Notre histoire débuta lorsque la police assassina Richard Epple, un novice zélé très prometteur. Ce soir la, nous avions décidé de fêter ça dans les rues de Dortmund, cette bavure policière était le coup de pub que tous nous attendions. Ulrike et Andreas furent vite fatigués mais je suis convaincu encore aujourd’hui qu’ils n’avaient pas saisi l’ampleur de ce coup de destin. Greta et moi décidions de nous promener le long de l’Emscher.

        – Ulrike avait l’air ennuyée
        – Je crois qu’elle n’aime plus Andreas
        – Et toi ?
        – Moi quoi ?
        – Tu m’aimes ?
        – C’est compliqué, tu es ma cliente. Ce ne serait pas déontologique, je pourrais perdre toute crédibilité. La concurrence en profiterait pour nous prendre des clients
        – Quand nous aurons gagné, il n’y aura plus d’entreprises privées et tu n’auras plus à te soucier de la concurrence. Tu fera la com’ du parti et tu resteras avec moi.
        – Ce serait bien
        – Ce sera bien

        Elle me prit par la main et nous marchâmes ainsi toute la nuit sans savoir ou nous allions. Nos mains ne sont plus jamais quittées après cette nuit. J’oublis vite mes obligations morales et délaissa mes autres clients.

        Ensemble, nous avons développé la visibilité du groupe et sommes devenu leader du marché du terrorisme communiste. Je crois que c’est cette gloire soudaine qui nous a perdus. Nous avons été trop loin et trop vite. Nous étions jeunes et amoureux, le monde nous appartenait. Notre passion nous aveuglait jusqu’au jour ou Ulrike mourut en prison. Je crois que ce jour la, Greta pris de la distance avec le mouvement. Une certaine routine s’est installée attentat -message publicitaire – merchandising. Le mouvement a commencé à stagner. Les chiffres n’étaient plus la et la Stasi menaçait de couper les budgets. Nos conversations ne tournaient plus que sur la faillite inévitable de la cellule terroriste.

        Le mouvement perdit vite de la vigueur jusqu’en 1989 ou choqué par la chute du mur de Berlin, ce même mur ou nous échangeâmes notre premier baiser, nous décidions de tout arrêter. La révolution n’aurait jamais lieu.

        – Et la Chine ? Pourquoi ne pas essayer la Chine ? Ils ne passeront jamais au capitalisme…
        – Non, tu ne comprends pas, j’ai besoin de nouveau défi. Je ne suis plus la femme que tu as connus… et tu n’es plus l’homme que j’ai connu
        – Mais je n’y suis pour rien, le monde a changé. Il n’y aura plus de terrorisme. C’est fini Marx, l’économie de marché est partout même les t-shirt Che Guevara sont vendu par des capitalistes. Evolue !
        – Oui justement j’évolue. J’ai de nouveaux contacts…
        – Quoi ? ces baltringues en Afghanistan ? Ils n’arriveront jamais à rien. Ils n’ont pas de budget, pas de leader charismatique, pas de logo, ou même de nom. En plus, ils sont formés par la CIA.
        – Tu ne comprends rien, c’est l’avenir, tout est à faire.

        Un matin brumeux qui annonce le début de l’automne sur la Saxe, je trouvais sa lettre sur son oreiller. Elle m’expliquait simplement son départ, ce n’était plus possible d’être avec moi. Elle devait tourner la page et se reconstruire. Elle est donc partie en direction de Kaboul pour gérer la com’ de ce nouveau type de terroriste. Elle avait raison, je n’étais plus à la page. J’ai pu reconnaitre sa marque sur plusieurs attentats mais le 11/09 je compris que l’élève avait dépassé le maitre. Je ne l’ai plus jamais revue mais aujourd’hui dans chaque explosion j’entends sa voix qui me murmure «« mein Liebling»

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